Vive les tableaux blancs interactifs

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Le tableau noir, c’est ringard. Le tableau blanc, c’est innovant. Place à la modernité dans l'école !

Le tableau noir, c’est ringard. Le tableau blanc, c’est innovant.

N’est-il pas évident que le tableau noir et la craie sont des survivances archaïques et intolérables de l’éducation à l’ancienne, survivances qu’il faut effacer au plus vite  ?

Toutes les études ont démontré qu’on écrit et qu’on efface incomparablement mieux avec un marqueur Velleda™ qu’avec une simple craie. Et que le tableau blanc est bien plus lisible qu’un vulgaire tableau noir, surtout  à très faible distance.

Par ailleurs, il est scientifiquement prouvé que le Velleda™, contrairement à la craie, n’est pas allergène, qu’il est parfaitement inodore et bien sûr facilement recyclable. Bref le Velleda™ s’inscrit à l’évidence dans la recherche du développement durable à l’école.

De plus un marqueur Velleda™ dure certes moins longtemps qu’une craie mais il ne coûte que vingt-cinq fois plus cher.  

Enfin le tableau blanc constitue l’aboutissement ultime de la modernisation des écoles : à quoi servirait en effet le réseau informatique s’il n’y avait pas de PC dans les classes  ? et les PC, s’il y avait pas de vidéoprojecteurs  ? et les vidéoprojecteurs, s’il n’y avait pas de tableaux blancs interactifs  ? Le tout pour un coût évidemment minime, même si la durée de vie de ce matériel hautement technologique risque, d’après certains analystes, d’être inférieure à celle du tableau noir.

Bref, avec le tableau blanc, l’Éducation nationale, en ces temps de crise, a su faire le bon choix : faire du passé tableau ras.

Pour l’anecdote, dans mon établissement, on a installé à grand frais il y a quelques années des tableaux blancs dans toutes les classes.

Celui d'une de mes salles de classe, tableau blanc que je n’ai jamais demandé, est aujourd’hui hors d'usage car il n’a pas été nettoyé avec le bon produit d’entretien : il est impossible d’effacer ce qui est écrit, ce qui le rend totalement inutilisable sans le secours d’autres produits chimiques.

Je ne pensais pas qu’un tableau pouvait ne plus marcher. Grâce à la modernité, c’est aujourd’hui possible.