"Les Unis suisses restreignent leurs accès à certains bacheliers français" (Le Temps)

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28 Jan 2013 07:26 #3501 par Loys
A lire dans "Le Temps" du 24/01/13 : "Les Unis suisses restreignent leurs accès à certains bacheliers français" .


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28 Jan 2013 13:40 #3509 par Typhon

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29 Jan 2013 10:09 #3518 par Top

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29 Jan 2013 17:05 #3520 par Bug Neurone

Du côté des écoles qui forment les bacheliers, c’est la déception. «16/20, c’est élitiste», remarque Emmanuel Coigny, principal de la section francophone au Collège du Léman à Versoix (GE). «Moins de 7% des étudiants y arrivent. Or plusieurs de nos élèves rêvent de poursuivre leurs études à l’EPFL. Ils sont inquiets, reconnaît le responsable. Les grandes écoles anglo-saxonnes valorisent, elles, de plus en plus les compétences sociales et relationnelles des élèves.»


Oui mais rêver ne suffit pas... :roll:

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29 Jan 2013 17:48 #3521 par Loys

Bug Neurone écrit: Les grandes écoles anglo-saxonnes valorisent, elles, de plus en plus les compétences sociales et relationnelles des élèves.»

Tout va bien du coup : il n'y a qu'à postuler dans ces écoles-là. :spider:

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29 Jan 2013 19:46 #3526 par Frist
Il y a une autre solution : décrocher une licence, puis postuler à l'université Suisse de son choix. Pour la majorité des universités suisses, le diplôme universitaire dispense de montrer son bac, cf www.crus.ch/information-programm ... e.html?L=1

Aussi, il n'est pas indiqué que les élèves n'ont pas le niveau, mais juste que le programme ne correspond pas, que le bac général série L n'est pas assez général. Si on veut faire une série L mais postuler par la suite dans une fac suisse, il faut savoir qu'il faut prendre l'option mathématiques afin d'avoir une formation suffisamment générale. Bien sûr, cela suppose qu'il faut envisager l'école suisse dès la fin de classe de première.


Chacun son programme et ses exigences, qui voudrait imposer les mêmes droits d'accès à l'université Suisse que dans les universités françaises ?

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29 Jan 2013 20:29 #3529 par Loys

Frist écrit: Il y a une autre solution : décrocher une licence, puis postuler à l'université Suisse de son choix. Pour la majorité des universités suisses, le diplôme universitaire dispense de montrer son bac, cf www.crus.ch/information-programm ... e.html?L=1

De fait la licence est plus sélective que le baccalauréat : voir le taux d'échec en première année, puis le taux d'accès la licence.


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Aussi, il n'est pas indiqué que les élèves n'ont pas le niveau, mais juste que le programme ne correspond pas, que le bac général série L n'est pas assez général.

Disons que c'est une façon polie et diplomatique de dire les choses ("le baccalauréat n’était pas jugé équivalent à la maturité"). Mais pour tous les bacs français la mention "Assez bien" était déjà nécessaire jusqu'ici : question de programme ou de niveau ? :twisted:

De même on précise qu'on peut s'inscrire ensuite avec deux ans dans une université : le cursus universitaire n'est pas généraliste, que je sache.

Si on veut faire une série L mais postuler par la suite dans une fac suisse, il faut savoir qu'il faut prendre l'option mathématiques afin d'avoir une formation suffisamment générale.

Il est précisé que même les universités de lettres vont à terme appliquer la mesure : or on se demande bien en quoi la revalorisation "littéraire" du Bac L pourrait s'opposer à la poursuite d'études littéraires. :twisted:

Chacun son programme et ses exigences, qui voudrait imposer les mêmes droits d'accès à l'université Suisse que dans les universités françaises ?

Personne. C'est juste un constat d'échec accablant pour le système français.

Paradoxalement l'année 2012 était un record : 77,5% d'une génération au bac en France. Une réussite qui ne trompe personne.

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29 Jan 2013 22:36 #3530 par Frist

Loys écrit: De fait la licence est plus sélective que le baccalauréat : voir le taux d'échec en première année, puis le taux d'accès la licence.

D'un, si je ne m'abuse, l'entrée à la licence est pour tout bachelier, il n'y a pas de sélection.

De deux, la licence étant une formation liée à une forme d'examen continue, et non un concours, peut-on évoquer une sélection ? Pas de numerus closus que je sache ? Certes il existe un processus qui sanctionne une certaine connaissance de l'élève, mais ce n'est que l'aboutissement du travail de l'élève, s'il y a un quelconque arbitraire, il réside dans le programme de la licence, mais pas dans le processus de délivrance du diplôme, si ?

Évoquer le taux d'échec de la licence laisse supposer qu'on juge injuste ce cursus. Même chez les communistes les compétences sont différentes. :pendu:

Loys écrit: Mais pour tous les bacs français la mention "Assez bien" était déjà nécessaire jusqu'ici : question de programme ou de niveau ?

Avoir 10/20, ce n'est pas maitriser le programme, en exagérant, on pourrait penser que c'est maitriser la moitié du programme.

Bien sûr qu'évoquer le programme c'est indirectement évoquer un certain niveau, par contre changer la barre pour un même programme c'est d'une certaine façon définir le programme minimum admissible (autant qu'on peut le faire avec une notion de note moyenne).

Loys écrit: De même on précise qu'on peut s'inscrire ensuite avec deux ans dans une université : le cursus universitaire n'est pas généraliste, que je sache.

C'est un point que j'ai trouvé bizarre en effet, et vous ne manquez pas de le souligner :D

D'un autre côté, il est bien évoqué ici d'entamer un cursus universitaire après l'obtention d'un niveau licence, c'est un sacré recul, non ? Il doit bien y avoir une certaine compétence qui est jugé équivalente avec ce qui est appelé là-bas la maturité.

D'ailleurs, j'aime bien ce nom de formation, que je trouve rempli de beaucoup plus de sens que le baccalauréat


Loys écrit: Il est précisé que même les universités de lettres vont à terme appliquer la mesure : or on se demande bien en quoi la revalorisation "littéraire" du Bac L pourrait s'opposer à la poursuite d'études littéraires. :twisted:

Lorsqu'on voit toutes ces matières généralistes exigée par la CTI pour fabriquer un ingénieur, on peut se demander aussi à quoi cela pourrait servir. Les suisses doivent surement avoir une vision des études qui ne peut exclure certains domaines. Dans le domaine scientifique, les matières littéraires sont loin d'être absentes alors que dans le domaine littéraire les matières scientifiques devraient se taire ?


Mais aussi, il semble qu'il y ait une distinction entre les Hautes Ecoles Spécialisés et les universités. Des mots qui nous semblent familiers peuvent nous tromper et cacher un cursus bien différent de ce qu'on connait ici en France. Connaissons-nous suffisamment ces cursus helvétiques pour analyser les équivalences qu'ils établissent pour l'entrée dans leurs établissement ?

Loys écrit: Paradoxalement l'année 2012 était un record : 77,5% d'une génération au bac en France. Une réussite qui ne trompe personne.

Et pourtant on milite pour une licence beaucoup moins sélective, une génération en licence. Cette réussite au bac semble tromper quelques personnes.

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29 Jan 2013 23:13 #3534 par Loys

Frist écrit: D'un, si je ne m'abuse, l'entrée à la licence est pour tout bachelier, il n'y a pas de sélection.

De deux, la licence étant une formation liée à une forme d'examen continue, et non un concours, peut-on évoquer une sélection ? Pas de numerus closus que je sache ?

Bien sûr que l'inscription est de droit pas le niveau en fin de licence, malheureusement. :rirej

Je parlais de sélection de facto. Accepter des licenciés français (38% des bacheliers), c'est de facto être plus exigeant que d'accepter des bacheliers français.

Loys écrit: Mais pour tous les bacs français la mention "Assez bien" était déjà nécessaire jusqu'ici : question de programme ou de niveau ?

Avoir 10/20, ce n'est pas maitriser le programme, en exagérant, on pourrait penser que c'est maitriser la moitié du programme.

C'est tiré par les cheveux, Frist... Car deux bacheliers égaux pourraient à ce compte maîtriser deux moitiés différentes. :scratch: :rirej

Lorsqu'on voit toutes ces matières généralistes exigée par la CTI pour fabriquer un ingénieur, on peut se demander aussi à quoi cela pourrait servir. Les suisses doivent surement avoir une vision des études qui ne peut exclure certains domaines. Dans le domaine scientifique, les matières littéraires sont loin d'être absentes alors que dans le domaine littéraire les matières scientifiques devraient se taire ?

En France une formation universitaire aux mathématiques n'exige pas de valider des matières littéraires, sauf si vous comptez une langue vivante (dans un but de communication scientifique). Un exemple ici : www.math.univ-paris-diderot.fr/f ... /formation

En Suisse, le programme des discipline en lettres n'inclut aucune discipline scientifique à la faculté de lettres de Genève : www.unige.ch/lettres/etudes/ense ... 2-2013.pdf

Le "programme" est bien un prétexte pour sélectionner le niveau.

A force de venir me chercher des poux dans la tête, vous m'obligez à confirmer mon sentiment en allant à la source : merci Frist ! :topla:

Loys écrit: Paradoxalement l'année 2012 était un record : 77,5% d'une génération au bac en France. Une réussite qui ne trompe personne.

Et pourtant on milite pour une licence beaucoup moins sélective, une génération en licence. Cette réussite au bac semble tromper quelques personnes.

On commence à parler de réussite pour tous à l'université. Je vous renvoie à mes amis de l'AFEV ou à cet article du "Monde" : "La réussite de tous les étudiants sera l'un des points phares."

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29 Jan 2013 23:19 #3535 par Loys
En fait, cette mesure de restriction suisse à l'égard des bacheliers français me rappellent quelque chose de bien hexagonal : l'entrée à Sciences Po Paris avec la mention Très Bien.

Elle était quasi automatique il y a encore une quinzaine ou un vingtaine d'années. Puis cette entrée s'est faite sur dossier et enfin cette possibilité a été supprimée purement et simplement en 2012.

Source : www.letudiant.fr/actualite/scien ... bac-0.html

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