""Ma seconde chance", au service des décrocheurs" (VousNousIls)

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27 Mar 2013 20:20 #4851 par Loys
A lire sur "VousNousIls" du 27/03/13 : ""Ma seconde chance", au service des décrocheurs" .


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27 Mar 2013 20:42 #4852 par Loys

"Ma seconde chance", au service des décrocheurs

Un intitulé assez infantilisant. Et passons sur l'expression "chance", comme si l'école avait vocation à être une loterie.

Un nou­veau ser­vice en ligne vient d'être lancé pour aider les décro­cheurs à retrou­ver le che­min de la réus­site.

Alelluia ! :santa:

Le site : masecondechance.onisep.fr/#accueil

Entretien avec Philippe Daubignard, chef de pro­jet à l'Onisep et res­pon­sable de « ma seconde chance ».

Pourquoi avoir créé « ma seconde chance » ?

Ce ser­vice répond à une com­mande du ministre de l'Education natio­nale, Vincent Peillon. Avec deux moti­va­tions : intro­duire le numé­rique à l'école et valo­ri­ser les pla­te­formes de suivi et d'appui aux décro­cheurs (PSAD).

J'aurais pensé que la motivation première, c'était d'apporter une aide scolaire aux décrocheurs. :spider:

Le 4 décembre 2012, lors du lan­ce­ment du dis­po­si­tif Objectif formation-emploi , Vincent Peillon a fait part de sa volonté de mieux aider les jeunes décro­cheurs. Avec les PSAD, nous dis­po­sons déjà d'outils numé­riques qui per­mettent d'avoir connais­sance des jeunes de 16 ans désco­la­ri­sés. En revanche, les res­pon­sables de ces PSAD ont sou­vent du mal à les contac­ter.

Sans rire ? :twisted:

Et lorsque les décro­cheurs sou­haitent faire la démarche de se ren­sei­gner pour trou­ver des solu­tions afin de reprendre des études ou une for­ma­tion, il n'y a pas de ser­vice adé­quat. L'ONISEP a donc été sol­li­cité pour créer un outil per­met­tant à ces jeunes et à leur famille de savoir auprès de qui s'adresser.

La solution pour raccrocher les décrocheurs, c'est donc d'attendre gentiment qu'ils raccrochent d'eux-mêmes. Il fallait y penser !

Comment se pré­sente ce dis­po­si­tif et quand a-t-il été lancé ?

Nous avons voulu créer un écosys­tème numé­rique à des­ti­na­tion des jeunes décro­cheurs.

Un "écosystème numérique", ça fait mieux que bête site web.

Tout s'articule autour d'un por­tail cen­tral, géo­lo­ca­lisé...

Qu'est-ce que c'est que ça ? :scratch:

...et acces­sible en ver­sion mobile...

Les décrocheurs vont raccrocher vite fait quand ils auront connaissance de cet "écosystème" (peut-être au sens d'économique, en fait).

... com­plété par d'autres portes d'entrée : une page Facebook et un compte twit­ter.

Comment ça déchire tellement que c'est moderne et jeune.

Depuis 15 jours, le sys­tème est en par­tie opé­ra­tion­nel. Il ne manque plus que le der­nier étage de la « fusée » : les pages Facebook de proxi­mité, ani­mées dans chaque ter­ri­toire par un res­pon­sable qu'il nous faut trou­ver.

C'est toujours le problème. Le contenant est facile à faire, mais le contenu...

L'objectif étant de per­mettre aux acteurs locaux (chambres consu­laires, col­lec­ti­vi­tés publiques, asso­cia­tions...) de pro­po­ser des solu­tions, des événe­ments, des ren­contres et des conseils. Le dis­po­si­tif sera acces­sible dans son inté­gra­lité au plus tard à la ren­trée de septembre.

Et après, il n'y a plus qu'à attendre que les décrocheurs raccrochent.

Combien de per­sonnes sont concernées ?

L'ensemble des 150 000 jeunes de plus de 16 ans qui quittent chaque année le sys­tème sco­laire fran­çais sans diplôme ni qua­li­fi­ca­tion.

On est plutôt dans un ordre de grandeur de 120 000 jeunes. Un chef de projet de l'ONISEP pourrait quand même connaître les chiffres.

Mais nous avons aussi des ques­tions de parents et notam­ment de cer­tains qui s'inquiètent d'un pos­sible décro­chage de leur enfant de 14 ou 15 ans. Ils anti­cipent pour ne pas ris­quer de se retrou­ver dans une impasse.

C'est toujours mieux que de rencontrer les professeurs.

Qui sont les conseillers qui animent l'espace « tchat » ?

Nous dis­po­sons depuis jan­vier 2011 d'une pla­te­forme Mon orien­ta­tion en ligne ouverte à tous. 44 conseillers, répar­tis sur six sites en France, apportent des réponses par e-mail, télé­phone ou tchat. Rien qu'en 2011, ils ont répondu à 150 000 ques­tions posées.

Impressionnant. Heureusement, une réponse par tchat demande moins de temps qu'un coup de téléphone ou qu'une rencontre individuelle. Vive la modernité et la lutte contre le décrochage par écran interposé !

Ce sont eux qui animent le nou­veau dis­po­si­tif à par­tir de bases docu­men­taires com­munes mais avec une approche dif­fé­rente. Dans le cadre de « ma seconde chance », il y a d'abord un souci d'anonymat. L'objectif est d'écouter les décro­cheurs et de s'adapter à leurs demandes en essayant de leur pro­po­ser un RDV avec une struc­ture adap­tée, au plus près de leur domicile.

S'adapter aux demandes des jeunes décrocheurs : mais pourquoi l'école n'y pense-t-elle pas ?

Combien de jeunes se sont déjà connec­tés au tchat ? Quel est l'objectif ?

Depuis 15 jours, nous avons déjà animé plus de 200 tchats, avec des ques­tions de jeunes sor­tis du sys­tème sco­laire mais aussi de parents et même d'étudiants dési­reux de se réorien­ter.

Pas de réponses sur les décrocheurs à proprement parler. Avec les étudiants qui veulent se réorienter, on s'éloigne beaucoup de l'objectif de donner une "seconde chance"...

Notre mis­sion c'est de répondre à toutes les demandes, sans objec­tif chif­fré. L'évaluation se fera auprès des PSAD, car après avoir donné des conseils ou des adresses, nous ne savons pas ce qui se passe ensuite.

Bah, c'est un détail. :spider:

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