Bring your own device (BYOD)

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09 Jan 2017 13:32 #18145 par Loys
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23 Fév 2017 09:32 - 23 Fév 2017 20:06 #18454 par Loys
Réponse de Loys sur le sujet Bring your own device (BYOD)
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02 Mar 2017 09:02 - 05 Sep 2017 19:14 #18490 par Loys
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04 Mar 2017 12:35 - 04 Mar 2017 16:03 #18515 par Loys
A la suite de la proposition d'E. Macron, plusieurs articles :
"Macron ne veut pas de portable à l'école: "Une interdiction totale est impossible"" (L'Express)

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Et surtout : "Principal de collège, je suis pour les portables à l'école. Interdire, c'est impossible" (L'Obs)

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Ou encore : "École numérique : naufrage à l’horizon…" par Michel Guillou.

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04 Mar 2017 17:23 - 05 Mar 2017 11:23 #18517 par Loys
Commentons la réaction de ce principal :

Principal de collège, je suis pour les portables à l'école.

Une position entière, donc : il ne s'agit pas de s'opposer ou de tolérer mais de prôner les portables à l'école.

Interdire, c'est impossible

Réalisme intéressant du point de vue d'un dépositaire de l'autorité.

LE PLUS. Principal d'un collège, François est contre l’interdiction de l’utilisation du téléphone portable par les élèves dans son établissement. Une mesure proposée par le candidat à l’élection présidentielle Emmanuel Macron, qui existe déjà depuis 2010 sous une forme juridique encore un peu floue. Selon le principal, éduquer vaut mieux qu’interdire.

"éduquer" en espérant que les élèves ne feront qu'un usage responsable de leur téléphone : voilà qui témoigne pourtant d'un certain manque de réalisme. D'autant qu'un principal n'a précisément pas en charge l'éducation directe des élèves.

L’achat d’un téléphone est devenu une priorité pour les parents qui n’hésitent à débourser une petite fortune pour en offrir un à leurs pré-adolescents. Même les moins aisés succombent.

Il s'agirait donc d'une éducation à la société de consommation.

Ils se sentent rassurés de pouvoir communiquer avec leur enfant à tout moment.

Ce qui est tout à fait pertinent et rationnel, les élèves se trouvant dans une école. :santa:

D’ailleurs, le premier argument des parents pro-portable est toujours celui de la sécurité.

On n'est jamais assez assuré de la sécurité de ses enfants dans un établissements scolaire.

Les enfants qui n’ont pas de portable en 6e sont généralement ceux des parents bobos qui préfèrent l’interdire pour des raisons idéologiques.

La réflexion sur les écrans ne peut en effet être que le produit d'une "idéologie" délétère.

Ces collégiens finissent toujours par regarder par-dessus l’épaule de leurs camarades qui jouent sur leur smartphone dans la cour de récréation.

Et donc ? :scratch:

Le portable est devenu un prolongement du bras des collégiens. Mais aussi de celui de leurs parents, des proviseurs, des professeurs… Bref, de tout le monde.

Et on ne peut pas leur couper ce bras, n'est-ce pas ? A noter la mise à égalité - assez caractéristique - des collégiens et des adultes...

L’interdire serait totalement absurde, il fait partie de la vie de tous.

En classe, non : et ça ne paraît pas absurde de l'interdire. :roll:

Le collège se doit d’être dans la réalité et de vivre avec son temps.

A ce compte, il faudra autoriser beaucoup d'autres choses. :santa:

Sans parler du fait qu’interdire le portable au collège est tout simplement impossible.

Difficile à faire respecter, sans doute. Mais impossible certainement pas.

Les imprudents et les addicts
Les élèves trouveront toujours un moyen d'introduire subtilement un portable dans l’enceinte du collège et de s’enfermer avec aux toilettes. Cette situation serait bien pire.

On se demande bien pourquoi. :scratch:

C’est pourquoi, dans mon établissement, je pratique une autorisation encadrée.
Les élèves ont le droit d’avoir un téléphone portable, mais ils ne peuvent pas l’utiliser dans les bâtiments de l’établissement. Ils ont l’obligation de le laisser éteint pendant les cours, mais peuvent le rallumer dès qu’ils sont dans la cour en extérieure ou bien dans la rue, devant l’école.

Ce n'est que l'application de la loi...

Il arrive évidemment que des portables sonnent en classe. Soit il s’agit de jeunes 6e qui ont oublié de l’éteindre ou qui ne maîtrisent pas tout à fait les différentes sonneries. Ou bien, ce sont des 3e dont le portable est une telle addiction qu’ils ne peuvent pas s’empêcher d’y jeter un coup d’œil régulièrement, sans même le faire exprès.

S'ils ne le font pas exprès, ce n'est donc pas très grave. :santa:
Amusant comme ce principal défend bien maladroitement la présence des portables en classe. S'il évoque - pour la justifier - le besoin de consultation compulsive, il oublie de signaler que les téléphones permettent bien des distractions en classe, aux élèves de communiquer entre eux, de frauder, de photographier, de filmer en direct leur professeur ou leurs camarades etc. Sans parler des problèmes de perte, de vol, des conflits avec les enseignants.

Le problème de la confiscation
Dans tous les cas, nous confisquons l’objet que nous rendons uniquement en main propre aux parents. Cela montre que ce n’est pas à anodin. Ce qui est amusant, c’est de voir certains parents énervés que j’ai pu confisquer un téléphone. Le souci avec la confiscation, c’est le vide juridique : l’établissement peut être accusé de recel. La perte ou le vol de portables confisqués est aussi un problème.

Donc interdire est impossible et confisquer est problématique : quelle autorité !

Dans mon ancien collège, un téléphone avait disparu du bureau dans lequel les surveillants l’avaient mis. C’est gênant comme situation et puis c’est coûteux : c’est à l’école de racheter un nouveau téléphone.

:shock:
Situation qui ne serait pas produite si les téléphones n'étaient pas autorisés. :P

En moyenne, nous confisquons cinq portables par semaine dans mon établissement d’à peu près 350 élèves. Il arrive que la confiscation soit un moment difficile. Pour un adolescent de 3e, c’est parfois la fin de sa vie.

:roll:

Des intervenants venus de la police
Autoriser le téléphone tout en l’encadrant nous permet de garder un œil sur l’utilisation qu’en font les adolescents. Bien sûr, nous ne pouvons pas tout contrôler.

On se demande bien comment ce principal, qui dit ne pas pouvoir interdire les portables, pourrait "garder un œil" sur les portables de 350 élèves... :roll:

Il arrive que des disputes commencent en ligne et finissent par devenir physiques. Généralement, les élèves s’insultent sur les réseaux sociaux, comme Facebook, puis quand ils se croisent, ils en viennent en main. Mais nous essayons de repérer les conflits avant qu’ils ne dégénèrent.

C'est vrai que c'est chouette; les portables à l'école ! :santa:

La pornographie, les réseaux sociaux, le partage de contenu ou encore les rencontres en ligne posent beaucoup de problèmes. Auxquels nous tentons de répondre par la pédagogie et l’information, et non pas par l’interdiction.

Quelle est la "pédagogie" adoptée vis à vis de la pornographie, par exemple ? :scratch:

Nous sensibilisons nos élèves aux dangers d’internet et du téléphone portable. Nous faisons appel à des intervenants, souvent ceux de la police qui encadrent aussi des sessions sur les dangers du cannabis.

Interdire le cannabis, c'est impossible, non ? :P

Avec eux, les collégiens apprennent que mettre des vidéos ou des photos d’eux sur internet peut leur être dommageable, mais aussi, que la pornographie n’est pas la réalité.

Et du coup ils cessent tout visionnage pornographique ! :santa:

Nous éduquons aussi, et surtout d’ailleurs, les parents. Ils ne connaissent pas toujours mieux que leurs enfants les problèmes que posent les smartphones et internet.

Mais qui ont fait le bon choix d'acheter un téléphone portable à leur enfant. :doc:

Lors de la réunion de rentrée en septembre, je leur explique que c’est à eux de limiter l’utilisation du téléphone à la maison. C’est surtout le soir que le portable pose problème. Les enfants rentrent chez eux, le portable allumé, et ne l’éteigne jamais. Ils s’endorment avec l’objet sur leur table de nuit et sont réveillés en permanence par les alertes qu’il émet. Leur sommeil en est moins bon et ils arrivent fatigués en classe.

Sauf pour les "parents bobos"... :devil:
Mais au fait comment les parents peuvent-ils "confisquer" le portable de leur enfant ? "c'est parfois la fin de sa vie", non ? En somme, les parents devraient faire ce que ce principal ne veut pas faire.

C’est bien plus problématique d’utiliser un téléphone la nuit au lieu de dormir, que dans la cour pendant une pause en pleine journée.

Mais à part ça les téléphones n'ont rien de problématique...

La dictée de SMS
Un portable qui sert uniquement à appeler et à envoyer des SMS est largement suffisant pour les plus jeunes. C’est même d’ailleurs très pratique, je dois le reconnaître. Un jour, une manifestation a débordé sur le parvis de mon établissement. Des casseurs avaient forcé le barrage des CRS. Nous avons donc dû réagir rapidement et confiner les élèves. Grâce à leur portable, la plupart étaient déjà au courant de la situation. Ils ont donc très bien réagi.

Il est inquiétant que les enfants, en cas d'urgence, ne soient pas prévenus ou pris en charge par l'institution scolaire. Effectivement, les parents qui n'équipent pas leurs enfants sont irresponsables, dans un tel établissement. :shock:

Nous avons installé les élèves dans les bâtiments et les professeurs leur ont dicté un SMS à envoyer à leurs parents pour les rassurer.

Il serait plus simple, plus légitime et plus sûr que l'institution s'en charge, non ? :shock:

Je suis principal d’un petit collège et nous avons une seule secrétaire. C’est la manière la plus rapide et la plus efficace de communiquer avec les parents d’élèves. Pourquoi s’en priver ?

L'ENT serait inutile ? :devil:
En réalité, un simple logiciel permet d'envoyer automatiquement un SMS à autant de contacts que nécessaire...
Il est regrettable qu'un chef d'établissement doive compter sur l'équipement des élèves pour entrer en contact avec leurs parents ou s'assurer qu'ils soient prévenus par les réseaux. :shock:
Dernière édition: 05 Mar 2017 11:23 par Loys.

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05 Mar 2017 10:36 - 05 Mar 2017 10:37 #18519 par Loys
Nouvel article dans "L'Obs" du 5/03/17 : "Un prof de maths : "Je défends l'usage du portable en classe""

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Dernière édition: 05 Mar 2017 10:37 par Loys.

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05 Mar 2017 10:52 - 05 Mar 2017 10:57 #18520 par Loys

Dans le cadre de projets pédagogiques...

L'expression "projets pédagogiques" permet de tout légitimer. ;)

...ce prof dans un collège de l'Ouest de la France passe outre l'interdiction de l'usage du portable en classe.

Après tout, qu'est-ce que la loi devant un projet pédagogique ?

Ce jeudi, Emmanuel Macron a annoncé vouloir interdire l’usage des portables dans les écoles primaires et au collège. Le code de l’éducation le proscrit déjà pendant les cours et dans les lieux prévus par le règlement intérieur.
Certains profs imaginent pourtant l’autoriser dans leurs classes, voire le permettent déjà dans le cadre de projets pédagogiques.
C’est le cas de ce professeur de maths dans un collège rural de l’Ouest de la France, qui passe de temps en temps outre cette interdiction. "Je défends l'usage du portable en classe", soutient-il, quitte à se mettre "hors-la-loi".

L'exemple ayant été donnée par la DGESCO elle-même ( cf supra dans ce fil ), c'est un courage tout relatif.

Pour certains de ses cours, le prof de maths demande à sa classe de mettre six smartphones à disposition : "Je ne les oblige pas à l'apporter : il faut que les parents soient d'accord, sinon imaginez si un portable se casse... C'est important de le préciser." A chaque fois, il a l'embarras du choix (90% de ses élèves en ont un).

Des considérations assez peu pédagogiques pour l'instant.
A noter que ce professeur parle de smartphones, ici, pas de portables : l'article est donc en grande partie hors-sujet...

Problèmes vidéos
Par groupe de quatre, les élèves se connectent depuis leur téléphone à un réseau wifi que le prof a installé dans la salle (avec une borne Hootoo). Un réseau qui va leur permettre d'avoir accès aux documents partagés par l'enseignant (des vidéos, par exemple), mais pas de se connecter à Internet.

Les élèves disposant d'un smartphone disposent le plus souvent d'une connexion 3G ou 4G. Bref, ils n'ont pas besoin du réseau wifi pour se connecter à Internet...

"C'est sécurisé et il n'y a pas du tout de débordements. Il y a une règle d'or de toute façon : à partir du moment où ils font autre chose, je confisque le portable comme le règlement me le permet."

Seul ce réseau est sécurisé...
Pour le reste, il est facile de détourner le smartphone sans que le professeur s'en rende compte. Sans doute moins avec un travail en groupe, il est vrai.

Plutôt que de bosser sur un manuel, le prof de maths leur demande par exemple de résoudre des problèmes à partir de vidéos. C'est pratique :
"Les élèves peuvent avancer à leur rythme, en mettant les vidéos sur pause ou en revenant en arrière."

C'est vrai qu'un manuel, on ne peut pas le mettre sur pause. :santa:
Avec un travail en groupe, chaque élève avance à son rythme ? :scratch:
Donc chaque groupe visualise des vidéos : vive la cacophonie...

L'usage des téléphones offre la possibilité de faire travailler chaque groupe sur une vidéo différente plutôt que de les diffuser les unes après les autres au tableau.

Eh oui : travailler ensemble, quelle mauvaise idée. On se demande bien à quoi servent les concepts de classe et de professeur.
La portée de "projet pédagogique" (une simple utilisation en cours) semble bien mince...

Les élèves pourraient faire la même chose le nez au-dessus de tablettes mais le collège rural, qui fait partie depuis septembre dernier du dispositif "collège connecté" du plan numérique déployé par le ministère de l'Education nationale, n'a toujours pas reçu le chariot de 24 tablettes promis...

Le BYOD permet bien des économies.

Le prof de maths ajoute :
"Au vue de ce que veulent faire mes collègues, ça risque de ne pas être suffisant pour tout le collège : je pense que je vais travailler encore longtemps avec les portables."
L'enseignant aurait pu demander une dérogation pour "expérimentation pédagogique", mais comme sa principale tolère cet usage, il ne l'a pas fait.

C'est donc plutôt la principale qui se met hors la loi.

Usage encadré
Le prof de maths est le seul enseignant de son collège à pratiquer le BYOD ("bring your own device", ou "apporter vos appareils personnels") : certains de ses collègues sont intéressés mais ne se sentent pas capables de gérer l'utilisation par les élèves de leurs propres outils numériques, rapporte-t-il.

Ou sont plus lucides...

Dans son collège, l'usage du portable est totalement interdit dans le règlement intérieur. Dans la cour, les élèves risquent la confiscation s'ils pianotent dessus. "Je suis plutôt favorable à cette interdiction mais je prône un usage encadré par un adulte dans le cadre d'un projet pédagogique", souligne-t-il.
"C'est une manière de leur faire découvrir qu'ils peuvent faire quelque chose d'intéressant avec leur portable, différent de leur usage quotidien."

Nul doute que les élèves sauront se servir ensuite intelligemment de leur smartphone ! :santa:

Il y voit tout de même un défaut : l'équipement inégal des élèves.
"Certains ont le dernier iPhone, d'autres un téléphone pourri ou certains n'en ont pas du tout. Ils ne sont pas tous égaux mais ce n'est pas grave : un téléphone peut être partagé et je trouve l'idée riche. Je pense qu'il ne faut pas avoir peur de la différence."

Curieuse conception de la "différence".
Il faut d'urgence proclamer un droit scolaire à l'iPhone de dernière génération.
Dernière édition: 05 Mar 2017 10:57 par Loys.

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08 Mar 2017 23:12 #18547 par Loys
Dans "EducPros" du 8/03/17 : "Aux États-Unis, le smartphone s'impose comme outil pédagogique"

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16 Mar 2017 18:51 - 16 Mar 2017 18:52 #18616 par Loys
"J’autorise le téléphone portable en classe et mes élèves sont en autonomie complète" sur le site du "Monde" du 2/03/17.
Bon, en fait d'élèves, il s'agit d'étudiants de BTS...
Exemple de différenciation : un élève qui boucle le programme des deux années de BTS en un an et puis un autre plus en difficulté peut "avancer plus doucement".
Dernière édition: 16 Mar 2017 18:52 par Loys.

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