Les troubles chez les tout-petits exposés aux écrans

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22 Jan 2018 19:24 #20397 par Loys
Dans "La Croix" du 16/01/18 : "Troubles autistiques, addiction… les écrans rendent-ils les enfants malades ?"


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24 Jan 2018 23:35 - 24 Jan 2018 23:36 #20413 par Loys
Dans "Envoyé spécial" du 18/01/18 : www.francetvinfo.fr/replay-magazine/fran...er-2018_2557009.html

"Envoyé spécial" du jeudi 18 janvier 2018

Présenté par Elise Lucet

Diffusé le 18/01/2018Durée : 02h0

L’équipe d'"Envoyé spécial" nous entraîne dans ses aventures journalistiques, avec de l’investigation, des rencontres inédites, des face-à-face, des focus, du grand reportage, des portraits fouillés…

Au sommaire :
- Accros aux écrans. En France, des médecins lancent l’alerte. Aux Etats-Unis, d’anciens salariés racontent comment les industriels entretiennent l’addiction aux jeux sur smartphone, et des scientifiques dénoncent leur impact sur le cerveau de l’enfant.

Dernière édition: 24 Jan 2018 23:36 par Loys.

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07 Fév 2018 20:57 - 17 Mar 2018 18:23 #20484 par Loys
Le 5/02/18 sur son blog, Serge Tisseron : "Autisme virtuel, chronologie d’une épidémie médiatique"


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Barrage des associations de familles d'enfant autiste, pour qui le terme "autisme" même "virtuel" n'est pas acceptable, quand bien même des enfants surexposés aux écrans seraient diagnostiqués autistes alors qu'ils ne le sont pas.

www.gynger.fr/autisme-virtuel-et-inconsequence-reelle/
www.huffingtonpost.fr/olivia-cattan/en-d...ake-news_a_23351132/
informations.handicap.fr/art-autisme-ecr...e-news-853-10537.php
Dernière édition: 17 Mar 2018 18:23 par Loys.

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10 Fév 2018 10:30 #20496 par Loys
Question curieusement posée sur ASI du 9/02/18 : "Danger des écrans pour les tout-petits : "Jusqu'où caricaturer pour alerter ?""


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14 Fév 2018 10:59 - 22 Mai 2018 18:51 #20533 par Loys
Dans "Le Monde" (abonnés) du 14/02/18, deux tribunes opposées :

L'une par l'un des membres du collectif CoSE, Sabine Duflo : www.lemonde.fr/idees/article/2018/02/14/...re_5256478_3232.html


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L'autre par Serge Tisseron et d'autres professionnels : www.lemonde.fr/idees/article/2018/02/14/...ie_5256479_3232.html


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Une version de cette tribune est présentée sur le site 3-6-9-12 : www.3-6-9-12.org/ne-parlons-pas-trop-vit...tisme-et-daddiction/

On notera qu'aucun nom n'est donné, qu'aucun lien n'est donné...


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Dernière édition: 22 Mai 2018 18:51 par Loys.

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25 Fév 2018 12:21 - 24 Juil 2022 15:49 #20586 par Loys
Réponse de Loys sur le sujet "les écrans, c’est polisson"
Le 10/02/18 sur ce blog "Mediapart" (Etienne Binet ?) : "Dr Ducanda: une maman dépose plainte"


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Autre tribune pour relativiser sur "JIM" du 24/02/18 : "Autisme virtuel : écran de fumée"


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Dernière édition: 24 Juil 2022 15:49 par Loys.

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14 Mar 2018 14:19 - 10 Jui 2019 10:36 #20666 par Loys
Les recommandations de la Haute Autorité de Santé en février 2018 : pas de preuve scientifique suffisante pour les troubles s'apparentant à l'autisme mais alerte vis à vis des écrans :



Ce message contient des informations confidentielles


Et citant les recommandations de la HAS, ce billet de François-Marie Caron (AFPA) du 14/05/18 : www.mpedia.fr/571-ecrans-danger.html


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Ce billet quelque peu contradictoire appelle plusieurs commentaires : "Selon leur utilisation, les écrans peuvent présenter un danger pour nos enfants" : si "danger" possible il y a, il n'est donc pas irrationnel d'"avoir peur des écrans pour nos enfants"...

Si "beaucoup d'études sont en cours sur le sujet et nous ne savons pas encore déterminer complètement quels sont les effets néfastes des écrans sur les enfants et à quel âge", le principe de précaution pour les plus petits ne doit-il pas s'appliquer ? Un tel principe revient-il à "diaboliser les écrans en général et tomber dans la paranoïa", d'autant que "Les effets néfastes des écrans sur l’enfant et son développement, notamment en cas de surexpostition, sont bien réels et ont d’ailleurs été prouvés scientifiquement"...

Non, aucun lien scientifique n’a été fait entre écrans et développement de troubles épileptiques. [...] Par ailleurs, concernant un des préjugés les plus véhiculés quant aux effets néfastes des écrans : il n’existe aucun lien de causalité scientifiquement prouvé aujourd'hui entre écrans et troubles du spectre autistique, une étude de 2018[5] réfute d'ailleurs ce lien.

Aucun médecin n'a soutenu que les écrans pouvaient provoque le développement de troubles épileptiques ou du spectre autistique : le collectif CoSE a évoqué des troubles pouvant être confondus avec ces derniers. Caricaturer les alertes est plus simple pour les réfuter...

De même que l’obésité n’est pas due aux écrans, mais bel et bien à la sédentarité engendrée par leur utilisation massive et toutes les conséquences associées.

On se doute que les écrans sont peu caloriques par eux-mêmes.. Mais on ne peut que s'étonner de la logique de M. Caron ici : c'est la sédentarité qui pose problème, et non l'utilisation massive des écrans occasionnant cette sédentarité...

En somme, il ne faut pas avoir peur des écrans, ils ne sont pas aussi nocifs que ce que l’on voudrait le faire croire.

Ils le sont bien assez compte tenu des "effets néfastes des écrans sur l’enfant et son développement" qu'a évoqués M. Caron : "développement sensoriel et cognitif, surtout chez les plus jeunes (hyperstimulation, acquisition du langage, capacités attentionnelles, notion du temps qui passe,...), ou encore social et affectif (relations sociales, lien d’attachement,...). Dans le quotidien, l’utilisation des écrans a par ailleurs un impact sur le sommeil et peut mener l’enfant à la sédentarité." etc.

Cependant, une utilisation raisonnée de ces derniers est nécessaire pour le bon développement de votre enfant.

"nécessaire" ? La formulation est très maladroite : la nécessité portant sur "raisonnée" et non sur "utilisation".

Pour le reste, M. Caron recommande de limiter le temps d'écran sans jamais s'interroger sur la conception addictve des écrans et de leurs contenus...
Dernière édition: 10 Jui 2019 10:36 par Loys.

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17 Mar 2018 18:16 - 02 Mai 2018 09:56 #20687 par Loys
Le 16/03/18 dans le "Café pédagogique" du 17/03/18 : "Bruno Devauchelle : L'école, les écrans et la petite enfance"


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Quelques commentaires :

A la suite de l'émission "envoyé spécial" du 18 janvier 2018, un débat, pas nouveau, a pris de l'ampleur : il concerne la place des écrans dans la petite enfance. La thèse portée par cette émission, ainsi que quelques autres reportages, est que l'on aurait affaire à des enfants (en bas âge) ayant des syndromes de type autistique et qu'en supprimant les écrans on résoudrait ce problème en un mois !

Curieuse présentation : le mot "surexposition" (cinq ou dix heures par jour) n'est pas mentionné une seule fois ! Laisser penser qu'une simple exposition les écrans pourrait provoquer de graves troubles (eux-mêmes au conditionnel) paraît dès lors aberrant. Mais c'est sans doute la meilleure défense des écrans qu'a pu trouver le "Café pédagogique", grand promoteur du numérique scolaire.

A noter que l'exemple - parlant - du petit Ryan dans l'émission n'est pas commenté par Bruno Devauchelle...



Certains spécialistes se sont élevés contre cette approche qu'ils considèrent comme caricatural et même scientifiquement fausse (voir les références ci-dessous). Ils rappellent qu'il faut penser posture éducative avant de désigner quelque coupable que ce soit.

Un seul spécialiste, en réalité, et plus médiatique que praticien de terrain : Serge Tisseron, éternel marchand de doute et infatigable apôtre des écrans. Il est en effet plus facile de ne pas désigner de coupable quand les troubles eux-mêmes sont niés. Quant aux "références", nous verrons à quoi nous en tenir.

Au-delà de cette querelle, il y a à nouveau une question récurrente : quid de la responsabilité des journalistes (médiateurs professionnels) dans la forme et le fond des contenus qu'ils proposent au public. Au moment où les "fausses nouvelles" font l'objet de multiples articles, débats, lois et autres propos, cette opposition assez radicale entre deux points de vue, dont l'un est particulièrement médiatisé, n'est pas très saine. Pour l'éducateur, l'enseignant de maternelle, le directeur d'école, le parent, comment recevoir ce premier message et éventuellement le second, si tant est qu'il soit aussi médiatisé (ce qui n'est bien sûr pas le cas) ?

Belle mise en abîme par le "Café pédagogique". Et ce n'est qu'un début !

L'académie de médecine relayée elle aussi par les médias et au travers des productions prolifiques de Serge Tisseron, avait popularisé le fameux 3 - 6 - 9 - 12 pour tenter d'indiquer les limites à donner à l'usage des écrans à la maison et à l'école.

Absolument pas l'Académie de médecine. Mais l'Académie des sciences, dans son avis de 2013 cosigné par un certain Tisseron Serge !

Le Groupe de pédiatrie générale, en 2018, a rappelé que la "règle" du 3-6-9-12 de Serge Tisseron n'avait "de fondement dans aucune recherche scientifique ni dans les observations épidémiologiques" .

Une déformation grossière, une erreur grossière, une manque de prudence scientifique élémentaire... mais le "Café" donne dans le même article des leçons de déontologie journalistique !

Les écrans valent bien une messe.

En parallèle, des expérimentations de sevrage d'écrans ou même la médiatisation de l'attitude de parents, patrons de la Silicon Valley, ou encore la symbolique tentative d'interdiction des smartphones à l'école, toutes ces actions visent en fait à faire prendre conscience d'un problème plus vaste. Au travers des écrans, boucs-émissaires à fonction symbolique, il s'agit d'alerter plus globalement sur une question éducative comme le suggèrent les auteurs de la lettre ouverte citée précédemment (et signée par le même Serge Tisseron). Or le premier lieu d'observation institutionnel de ce genre de problème c'est l'école maternelle !

L'entrée dans la scolarité à partir de deux ans et demi, trois ans pour une bonne partie des enfants français, permet d'observer et d'analyser un phénomène dont on ne perçoit qu'un écho déformé, mais qui est bien réel : celui du recours éducatif par les parents à des moyens de substitution à leurs propres difficultés éducatrices/éducatives. Rythmes de travail difficiles à supporter, idéologie du bien être individuel, sentiment d'inconséquence voire incivilité ordinaire, beaucoup de jeunes parents sont confrontés à des choix difficiles à faire dans l'éducation de leurs enfants. La vulgarisation d'une certaine psychologie de l'éducation et sa médiatisation ont amené à des incompréhensions, voire à des dysfonctionnements éducatifs. L'exemple de cette émission du 18 janvier n'est pas fait pour arranger les choses. La médiatisation brutale d'une anomalie psychologique et surtout de sa solution "magique" : supprimer les écrans et en un mois le problème (autisme ?) sera résolu laisse rêveur.

La surexposition aux écrans des tout-petits ne semble pas être un problème pour M. Devauchelle, qui est davantage "rêveur" devant une solution que devant des troubles dont il conteste l'existence...

Rappelons que les enfants de 4 ans visionnent en moyenne 3h04 de vidéos par jour en France (Harris Interactive Videokids 2017) .

L'enjeu de fond est ailleurs : qu'en est-il de la conscience éducative des jeunes parents ? Comment la société et son évolution dans plusieurs domaines a transformé l'accès à cette conscience éducative ? Pourquoi les écrans sont-ils (après le cinéma, la télé, puis Internet, puis les smartphones) les seuls responsables médiatisés ? La recherche d'explications rationnelles et facilement repérables par tous permet de faire passer le message : images chocs, formules publicitaires et autres propos de spécialistes. Et pourtant, curieusement, cela ne marche pas si bien que ça. Il suffit pour s'en convaincre de constater la permanence des usages des écrans dans toutes les couches de la population. On peut aussi relire ce qui se disait et ce qui était préconisé à propos de la télévision dans les années 1980. Qui est alors concerné par ces campagnes ? Chacun se sent concerné, surtout pour les autres, mais le problème reste entier et perdure. C'est probablement parce qu'on trouve une cause qui n'en est pas une à un problème mal posé.

Et que le "Café" contribue à mal poser...

On a compris le propos de M. Duvauchelle : le problème (qui n'existe pas...) n'est pas technologique, mais uniquement parental.

Il serait malvenu, dans le "Café", de s'interroger sur toute ce qui fait que les parents ne s'inquiètent pas de mettre des écrans dans les mains de leurs enfants, y compris d'âge pré-scolaire :
- La valeur sociale qu'il faut accorder à ces objets numériques, encore forte malgré leur démocratisation. Avoir un iPhone (ou un ersatz d'iPhone, c'est accéder à une forme de réussite sociale).
- Les techniques psychologiques élaborées par les grands groupes technologiques pour rendre les consommateurs les plus dépendant possibles des écrans.
- Le marketing agressif des groupes technologiques (et leurs relais médiatiques comme le "Café", faux-nez de Microsoft en France ou encore "Ludomag" et bien d'autres), présentant ces objets dernier cri (tablettes, smartphones) comme des "outils" éducatifs", intelligemment interactifs, ludiques et modernes, préparant les enfants au monde de demain. Rhétorique des potentialités positives abondamment reprise par des courants pédagogiques ou des syndicats progressistes (comme le SE_Unsa dans le milieu enseignant) ou par l'Académie des sciences dans son sidérant Avis de 2013. L'école elle-même devient prescriptrice d'écrans, les nouveaux programmes de maternelle imposant l'utilisation d'outils numériques comme nouveaux attendus, fournissant même parfois des écrans à des enfants que leurs parents s'efforçaient de préserver.
- Le caractère addictif d'objets, devenus totalement nomades (sans limite d'espace, de temps, de contenus) et échappant donc à toute supervision parentale, dont les contenus sont conçus pour happer l'attention, notamment des plus petits mais également des adolescents.
- Le confort qu'ils procurent aux parents, les écrans jouant le rôle de baby-sitters en toutes circonstances pour les plus petits ou assurant, pour les parents des adolescents, le rôle d'un instrument de régulation et de contrôle (les écrans gardant les plus grands à la maison ou permettant de les joindre quand ils sont au dehors). L'augmentation du temps d'exposition aux écrans, de plus en plus précocement, montrent bien la réalité des usages.

Que faire alors ? Les enseignants d'école maternelle et primaire sont au front désormais. Ils se trouvent confrontés à des parents et des enfants qui sont parfois perdus face à ces évolutions.

"au front"/"perdus"/"évolutions" : les euphémismes de M. Devauchelle sont instructifs. On rappelle que, quelques lignes plus haut, M. Devauchelle doutait de la réalité des cette "évolution" et des troubles observés par des praticiens de terrain..

Il est urgent que l'on mène dans toutes les écoles une réflexion collective sur "l'agir éducationnel".

Ceux qui nient le problème (et accusent de "fake news" ceux qui le dénoncent) réclament donc une prise de conscience : tout est logique !

Pourquoi le faire dans les écoles ? Parce que les enseignants eux-mêmes sont aussi pris dans ces évolutions, surtout s'ils sont parents. Autant commencer par ses propres attitudes avant d'engager un vrai travail avec les familles et les enfants (ce qui se fait, mais rarement surtout avec les familles). Ensuite dans la place que l'on donne aux écrans dans le temps scolaire. Il ne s'agit ni de laisser faire ni d'interdire, il s'agit de faire émerger la pertinence. Cette pertinence est dans l'équilibre de la personne dans sa globalité. La fameuse "personne intégrale", décriée parce que portée par des congrégations religieuses depuis de nombreuses années, est pourtant une des clefs de compréhension les plus importantes. On n'oppose pas manuel, intellectuel, on n'oppose pas livres et écrans, parole et écrit, on essaie de valoriser l'équilibre, une forme de chemin vers une complétude de vie.

Et "l'équilibre" doit commencer... dès la maternelle. Avec des écrans scolaires s'ajoutant aux écrans familiaux. Et si "l'équilibre", c'était de mettre à distance ces "objets" commerciaux au lieu de les présenter comme des outils pédagogiques ?

Pour le "Café pédagogique", l'équilibre... impose nécessairement les écrans.

Vis à vis des parents, il est aussi important d'apporter des éléments de coopération dans ce domaine. Ce fameux équilibre, cette forme d'écologie éducationnelle qu'il est nécessaire de travailler n'est pas un dictat ni une attitude politiquement correcte, c'est d'abord une manière d'aider à penser le monde et à penser sa propre vie. Or dans la famille, penser sa propre vie c'est bien sûr penser la place que l'on donne aux enfants dont on se sent responsable. Les écrans ne savent pas éduquer, ne remplacent pas l'accompagnement, ne sont pas des iles de la tranquillité parentale. Mais ils ne sont pas non plus ces objets au pouvoir démoniaque à tel point qu'ils seraient la cause des maux de "MON" enfant.

Mais M. Devauchelle, dans sa profonde réflexion éducative, ne fournit aucune réflexion critique sur ces objets.

L'émission "d'Envoyé Spécial" ne rend pas service aux parents, aux enseignants aux éducateurs. Malheureusement il semble que nombre de "médiatiseurs" se sentent forts de leur posture et qu'ils en profitent pour diffuser leurs propres angoisses et leurs réponses à ces angoisses. Un médiateur, journaliste, enseignant, etc.…, c'est d'abord, ce devrait être d'abord, quelqu'un qui "met à distance"... Il y a du travail à faire dans plusieurs directions, nous avons essayé d'en esquisser quelques-unes en évitant de désigner un coupable trop facile qui aurait pour fonction d'éviter tout travail d'analyse et de réflexion personnelle d'abord, collectif ensuite.

Une curieuse "mise à distance" et un curieux "travail d'analyse et de réflexion" : comme nous l'avons vu, il s'agirait plutôt de noyer le poisson ici.
Dernière édition: 02 Mai 2018 09:56 par Loys.

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17 Mar 2018 18:56 - 14 Avr 2018 15:35 #20688 par Loys
Réponse de Loys sur le sujet Campagne contre Anne-Lise Ducanda
La polémique enfle sur les réseaux sociaux, certains parents d'enfants autistes engageant une croisade violente contre le collectif CoSE dont la page Facebook doit être fermée. Le collectif, parce qu'il constate dans les cas les plus graves d'expositions massive des tout-petits des troubles similaires à ceux du spectre autistique ("autisme virtuel"), est accusé de remettre en cause les diagnostic d'autisme ("rien de virtuel dans l'autisme").

A partir du 29 janvier 2018, Estelle Ast, mère d'un enfant autiste, publie plusieurs vidéos prenant pour cible Anne-Lise Ducanda :

Attention : Spoiler !


Une plainte est déposée devant l'Ordre des médecins par Estelle Ast et Nolwenn Darmon.

Le 2 février, un groupe Facebook imite la page du collectif CoSE : www.facebook.com/Collectif-Surexposition...%A9-162443014542719/

Le 15 février, un autre groupe Facebook (anonyme) et usurpant le nom de l'association "France Autisme", à l'initiative de Véronique Leturque, engage des actions ciblées contre Anne-Lise Ducanda : www.facebook.com/HashtagAutismeFrance

Le 9 mars 2018, une conciliation est tentée devant l'Ordre des médecins. Les convocations des plaignantes sont publiées sur les réseaux sociaux. A l'issue de la conciliation, une période de quinze jours est laissée à l'appréciation des deux parties .

- Le 10 mars 2018 une "pétition" est lancée à l'intention de l'Ordre des médecins : www.change.org/p/l-alerte-virale-sans-fo...dr-anne-lise-ducanda
Attention : Spoiler !

- Le 12 mars 2018, une "opération Twitter pour lutter contre la Fake News #Ducanda"
- Le 13 mars 2018, un appel à "dégommer Ducanda" au prochain Congrès de médecine générale de 2018

Les plaignantes sont proches de ce dernier groupe, dont elles commentent les publications, diffusent activement la pétition et soutiennent les actions.

Fait étonnant : ces groupes raillent toutes les accusations concernant les écrans.

- Deux conférences avec des mairies parisiennes (13e et 16e arrondissement) ont été annulées pour cause de pressions.

Sur Twitter, les interventions sont d'une grande violence.
Dernière édition: 14 Avr 2018 15:35 par Loys.

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31 Mar 2018 23:11 - 06 Jui 2019 08:15 #20756 par Loys
Stéphanie de Vanssay, conseillère du SE-Unsa déchargée d'enseignement à plein temps depuis 2011, promeut depuis des années l'école numérique, et ce dès la maternelle (voir cet article du 3/02/15 : "Le numérique à la maternelle, pour quoi faire ?" ). Ce syndicat enseignant promeut également la suppression du filtrage internet à l'école, le BYOD, l'accompagnement des GAFAM.

Le 23/03/18 sur le blog de Stéphanie de Vanssay, entretien avec Yann Leroux "psy et geek" : "Écrans et enfants, la présence d’un adulte est importante"


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Le 30/03/18, Stéphanie de Vanssay fait une nouvelle mise au point : "Les écrans, un bouc émissaire dangereux ?"

Attention : Spoiler !


Et le 4/04/18, de nouveau sur le blog de Stéphanie de Vanssay : "Paniques à propos des écrans, que peut-on en penser ?"


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Aucune mention, dans ce dernier billet, des dernières recommandations de la Haute autorité de santé présentant les écrans comme délétères (voir plus haut) ou des recommandation du dernier livret de santé (voir ci dessous) en vigueur depuis le 1/04/18.

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Sur Twitter, les propos de Mme de Vanssay sur son compte personnel (et dupliqués sur un compte syndical au nom du SE-Unsa), sont beaucoup moins mesurés, amalgamant à dessein autisme et autisme virtuel, ou (plus récemment le collectif CoSE et la thérapie Andaloussia (niant l'existence de l'autisme), appelant à la censure du Dr Ducanda, soutenant une plainte contre elle de parents d'enfant autiste devant l'Ordre des médecins, dénonçant son "charlatanisme" etc.

Ses tweets sont trop nombreux pour pouvoir être recensés : ainsi, entre le 5/02/18 et le 10/04/18, Mme de Vanssay a mentionné le Dr Ducanda 90 fois , soit entre une et deux fois par jour (sans compter les RT et FAV).

Quelques exemples :
- Le 2/02/18 elle a approuvé la plainte déposée contre le docteur Ducanda et elle a appelé à la "Honte à tous ceux qui par opportunisme ignorance ou manque de prudence diffusent l'idée de l'exposition aux écrans provoquent [sic] l'autisme / des troubles ressemblant à l'autisme ! Cela ne repose sur aucune étude, aucune recherche, ce sont juste des témoignages donc sujets à caution même quand ils viennent de professionnels de santé ou de parents. Renseignez-vous un peu sérieusement et vous verrez que cela ne tient pas"
- Le 15/02/18 : "Je suis en train de regarder la dernière émission d'@arretsurimages avec Ducanda et Tisseron... Édifiant ! On voit tout de suite qui est crédible et qui ne l'est pas. #FinDuGame"
- Le 10/03/18 elle a dénoncé des "fake news" et appelé à signer une pétition dénonçant une "alerte virale scientifique sans fondement" d'un collectif anonyme
- Le 12/03/18 : "Si l'exposition massive aux écrans rendait autiste, alors je serai sûrement autiste... Or, jusqu'à preuve du contraire, je suis neurotypique ! #PreuveVivante #Ducanda dit n'importe quoi... #CrocodileScreen #Autisme @BFMTV"
- Le 23/03/18 : "Non, @mairiedu13 ne peut pas ainsi contribuer à diffuser des #FakeNews ?!
- Le 24/03/18 :
"Dites @cnaf_actus autant j'ai apprécié votre colloque d'hier avec @Injep où les pratiques numériques des jeunes ont été analysées finement par des chercheurs autant diffuser les #FakeNews du Dr #Ducanda et son #AutismeVirtuel c'est...
- Le 27/03/18 : "Dites @acstrasbourg ça fait désordre de répandre la #FakeNews du Dr #Ducanda avec son #AutismeVirtuel sur un site de formation académique !"
- Le 31/03/18 : elle retweete des insultes ( "bande de pourris" ; "la malhonnêteté ne paie pas" ) adressées à des journalistes d'Arte ayant tourné une reportage critique sur l'école numérique
- Le 3/04/18 : "Sérieux avec comme invitée #Ducanda ? Vous faites dans la propagation de #FakeNews ?#Autisme #AutismeVirtuel"
- Le 5/04/18 : "Maintenant on attend de @s_cluzel des actions concrètes contre ces #FakeNews du Dr #Ducanda dont le message est diffusé sur le site @cnaf_actus et sur un site de @acstrasbourg !"
- Le 5/04/18 : elle amalgame l'alerte de CoSE avec celui d'une thérapeute algérienne niant l'existence même de l'autisme , le jour où le Dr Ducanda présente ses cas cliniques au Congrès de la médecine générale de France 2018.
- Le 8/04/18 : "Je dirais plutôt adresser à des confrères compétents les enfants présentant des troubles évoquant l'autisme sans perdre de temps avec du charlatanisme..."
- Le 8/04/18 : "Je suis d'accord mais dire que ces effets sont/ressemblent/s'apparentent à des TSA est irresponsable ! OK pour des études évidemment mais pas pour tout mélanger et faire le jeu des charlatans prétendant guérir l'autisme en arrêtant les écrans !"
- Le 8/04/18 : "@loysbonod est fondateur du collectif anti-écrans #Cose avec le Dr #Ducanda qui amalgame #Autisme et surexposition aux écrans et a des liens + que douteux avec des charlatans dangereux"
- Le 10/04/18 : "Vous avez oublié leur copine, la représentante de la miraculeuse thérapie #Andaloussia c'est dommage !"
- Le 11/04/18 : elle approuve le billet de Laurent Alexandre intitulé "Autisme : arrêtons les délires !" (cf infra)
- Le 14/04/18 Mme de Vanssay dénonce publiquement Anne-Lise Ducanda auprès de sa hiérarchie, transforme un dépôt de plainte par des particuliers en "poursuites auprès du conseil de l'Ordre" et fait pression à présent pour annuler une conférence à la mairie du 16e .

Etc.
Dernière édition: 06 Jui 2019 08:15 par Loys.

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