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L'enseignement du français dans la réforme du lycée
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"Les recommandations de JM Blanquer pour l'enseignement du français"
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Et le 10/04/18, la réaction indignée d'un… autre membre de l'AFEF !
"Dominique Bucheton : Sur les instructions de JM Blanquer"
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Et le 11/04/18, Sylvie Plane (exCSP), proche de l'AFEF (voir cet "hommage" en 2016)
"Sylvie Plane : Recommandations Blanquer : Un projet qui ne répond pas aux besoins des élèves"
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Faut-il comprendre que le type de sujet est impossible à traiter autrement qu'en faisant abstraction du parcours associé ?
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Tribune sur le grand oral du nouveau bac dans "Le Monde de l'éducation" (abonnés) du 15/10/19 par Roger-François Gauthier : "L’école s’apprête enfin à préparer des élèves à une des compétences majeures de la vie"
Avec cette curieuse méconnaissance de l'épreuve de français :
Et c’est bien de cet horizon quasi uniquement « écrit », de contemplation littéraire et d’interprétation de « grands textes » qu’il convient d’extirper l’enseignement du français. En dit long le fait que ce soit dans le cadre de cet enseignement qu’ait pu se développer et fleurir cette épreuve totalement contraire aux exigences d’un oral authentique qu’est l’épreuve de « récitation de fiches » intervenant en fin de 1re. En dit long, aussi, le fait que l’oral, ne sachant où il habitait à l’école, s’est vu projeter aux extrêmes, c’est-à-dire promis aussi bien au rôle prestigieux d’un « grand oral », qu’à celui dévalorisé d’« oral de rattrapage ».
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www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/...110406003124881.aspx
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Dominique Bucheton a dû lire les programmes un peu vite...Dominique Bucheton écrit: Pour finir : coup de projecteur sur un mot tabou, argumenter ! Le terme même d’argumentation n’apparaît plus dans aucun des nouveaux programmes de français des lycées généraux et professionnels.
cache.media.education.gouv.fr/file/SP1-M..._annexe2_1062930.pdf
p. 11 écrit: La littérature d’idées du XVIe siècle au XVIIIe siècle
L’objectif est de permettre aux élèves d’acquérir une culture humaniste en faisant dialoguer textes anciens et textes contemporains, afin de donner aux interrogations qui sont les leurs une profondeur et une ampleur nouvelles. La littérature d’idées contribue à forger en eux une mémoire culturelle et à développer leurs capacités de réflexion et leur esprit critique. Les textes d’idées sont étudiés dans leur développement logique et le mouvement de leur argumentation
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" Mais qu’arrive-t-il à notre ministre avec le français ? ", demande le collectif Lettres vives, qui regroupe des professeurs de français. Des professeurs de lettres se demandent pourquoi ils sont les seuls à devoir participer à une épreuve en présentiel. Ils jugent aussi l'épreuve inégalitaire et s'interrogent sur leur sécurité sanitaire.
Une méconnaissance de l'épreuve pour l'Afef
"Les élèves n'ont fait que deux trimestres avec des textes difficiles", rappelle Viviane Youx, présidente de l'Afef, une association de professeurs de français. Contactée par le Café pédagogique, elle s'interroge sur la réponse ministérielle qui consiste uniquement à alléger un peu le nombre de textes présentés, 15 en série générale et 12 en technologique. "La plupart des élèves de série générale n'ont vu en classe que 7 à 10 textes avant la fermeture", estime t-elle. "Parler de l'oral en ne mentionnant que le nombre de textes c'est exclure la seconde partie de l'oral où l'élève parle de ses lectures alors que c'est ça qui devrait être au cœur de l'épreuve". Pour elle pas question de prendre en compte ce qui a été fait durant le confinement tellement les conditions de travail des élèves sont inégalitaires. "A priori si on doit faire un oral on supprime les textes et on le fait sur une lecture des élèves".
Réduire l'épreuve à une seule partie pour Lettres Vives
Même approche de la question pour le collectif Lettres vives, qui regroupe des professeurs de français hostiles à la réforme du bac. " Certain·es élèves, nous le savons, se retrouvent maintenant avec des descriptifs à six ou sept textes, parce que leurs enseignant·es ont choisi de donner du sens (à leur enseignement) avant de réserver la fin de l’année au bachotage", écrit le collectif. "D'autres n’ont toujours pas bien compris en quoi consistait cette explication, ou la question de grammaire. Que feront-ils/elles s'il n'y a pas de reprise des cours en présentiel avant les épreuves ?" Pour Lettres vives, " si l’oral devait être maintenu, il nous paraît indispensable de le réduire à la deuxième partie de l’épreuve : un échange avec le jury sur un livre choisi par l'élève parmi ceux qui ont été lus dans l’année". Enfin il y a la question de la sécurité sanitaire des enseignants. "
"Tout n'est pas affaire que de nombre de textes"
"Le contrôle continu à la place des épreuves écrites en ne prenant pas en compte les notes données durant le confinement, voilà de bonnes décisions", estime Claire Tastet, professeure de lettres dans un lycée de Tours. "On peut comprendre que le ministre veuille garantir le meilleur niveau pour le bac 2020. L'intention est louable. Mais maintenir un oral de français est problématique. Tout n'est pas affaire que de nombre de textes. Préparer un oral c'est pas uniquement recracher une analyse apprise en cours. C'est s'entraîner à réfléchir, à structurer, à travailler sa prise de parole. Sur ces points les semaines de travail manquent". Elle s'interroge aussi sur la posture du ministre qui veut maintenir une épreuve alors que le Premier ministre penche pour un contrôle continu le plus intégral possible.
"Aggraver les inégalités"
Hélène Paumier, professeure dans un lycée de Poitiers, a changé d'avis sur l'oral. "Dans un premier temps j'ai été heureuse de savoir qu'il y aurait un oral. Je suis en avance dans mes lectures linéaires et je suis dans une bonne dynamique de travail à distance avec mes élèves. Mais dans un second temps j'ai été convaincue par les arguments de Lettres vives", nous a-t-elle dit. "Le choix de maintenir l'oral va aggraver les inégalités entre les élèves. On maintient une seule épreuve, celle de français, alors qu'elle est totalement nouvelle et que les élèves n'y ont pas été préparés en seconde. C'est absurde".
Des conditions sanitaires dangereuses
Evidemment, tous nos interlocuteurs s'inquiètent des conditions sanitaires de l'oral. Il dure plusieurs jours et impose un contact rapproché avec les élèves et la transmission de la main à la main de documents. "Les élèves ne seront pas nombreux dans la salle d'examen. Mais le professeur, lui, va voir défiler une dizaine de candidats tous les jours. C'est inquiétant pour lui et les candidats", nous a dit C. Tastet.
Une pétition contre l'épreuve
Les syndicats remettent aussi en question le choix du ministre. "On pense qu'on peut s'abstenir de cette épreuve", nous a dit Stéphane Crochet, secrétaire général du Se-Unsa. "Rien ne permet de dire qu'on pourra l'organiser dans de bonnes conditions". "Les collègues ne comprennent pas pourquoi il y a deux poids deux mesures", nous a dit Frédérique Rolet, secrétaire générale du Snes Fsu. "Il y a 540 000 candidats et de nombreux examinateurs sont malades. On prend de gros risques sanitaires avec cette épreuve".
Une pétition circule parmi les professeurs de français pour demander l'annulation de cette épreuve. "En maintenant une épreuve orale au programme très lourd, cela ne revient-il pas à évaluer un travail pour partie effectué à distance, pendant le confinement ? L’allégement de quelques textes (douze pour les voies technologiques, quinze pour les générales) ne saurait résoudre le problème, puisque le bac de français 2020 comporte également une épreuve de grammaire conséquente, et un entretien oral portant sur une œuvre intégrale dont la démarche ne saurait s’improviser... Nous ne pouvons que redouter les conséquences sanitaires de ces épreuves orales, pour les milliers de professeurs de Lettres concernés, comme pour les 500 000 élèves de première", relève t-elle.
François Jarraud
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On trouvera en annexe un point sur les attendus des exercices du baccalauréat, seuls
exercices à valeur certificative. Les indications ci-dessous donnent des points de repère pour
l’évaluation au cours de l’année, pendant l’enseignement de français. En effet, la moyenne
de français ayant vocation à jouer un rôle dans le parcours de l’élève, en particulier lors
de la procédure Parcoursup, et, sans qu’il soit nécessaire de revenir sur les définitions et les
principes communs du préambule, il importe de préciser quelques principes pour la définir.
Les principes généraux (pour évaluer et accompagner les apprentissages)
- Les apprentissages gagnent à être évalués au long de l’année scolaire, pour permettre
aux élèves de mesurer leurs acquis et de travailler à leur progression.
- Une moyenne trimestrielle ou semestrielle, pour être significative, repose sur un minimum
de trois notes d’écrit (dont au moins une évaluant un devoir sur table) et une note d’oral (y
compris sous la forme de fichier oral rendu). Selon la complexité des différents exercices
attendus, un jeu de coefficients peut être mis en place.
- Pour permettre la prise en compte de toutes les compétences, il est bon de recourir à des
exercices de formes diverses afin de donner des points d’appui complémentaires aux
élèves : l’oral (à travers des exercices définis et non une « note de participation » dont les
critères ne sont pas explicites) entre ainsi en compte dans l’évaluation des résultats des
élèves, au même titre que l’écrit. Les coefficients éventuels attachés aux différentes notes
tiennent compte de la complexité des exercices proposés, de l’importance du travail
préalable qui a été mené pour préparer cette évaluation, de l’ampleur des compétences
évaluées (une analyse de texte menée en 8 minutes doit avoir un coefficient plus important
qu’une lecture expressive menée en 2 minutes ; un ensemble contraction-essai sur le
format des sujets du baccalauréat technologique doit avoir un coefficient plus important
qu’une contraction seule, menée sur un texte plus court que ceux donnés aux épreuves
anticipées de français - EAF).
- Dans tous les cas, les principes adoptés pour calculer la moyenne doivent être explicités
à l’avance et l’importance relative de chaque évaluation doit être indiquée clairement avant
le début de l’évaluation.
Les éventuels points de vigilance
- La découverte des différents exercices (et notamment ceux du baccalauréat :
contraction, essai, dissertation, commentaire, explication linéaire), si elle doit être
progressive, ne gagne pas à être retardée. Il convient de faire apparaître la cohérence
et le sens des exercices, et de ne pas les réduire à une succession de tâches simples
accomplies mécaniquement, qui ne favorisent chez les élèves ni la réflexion ni
l’appropriation du sens.
- Il importe donc de mettre en place des exercices complets dès le deuxième
trimestre de seconde : les formats intermédiaires (rédaction d’un plan, d’une
introduction, d’un paragraphe argumentatif) doivent être réservés au premier trimestre
de seconde. En revanche, pour les exercices composites (essai/contraction, ou les
différentes parties de l’oral des EAF), chaque partie peut donner lieu à une évaluation
autonome en cours de formation.
- La progressivité gagne ainsi à être située non dans les exercices mais dans les
attendus permettant d’évaluer ces exercices – et donc dans les critères d’évaluation,
à faire évoluer au cours de l’année en les indiquant au fur et à mesure aux élèves.
Les activités supports d’évaluation
- Dès le deuxième trimestre de seconde, les différents exercices des EAF doivent
nécessairement être mis en place : contraction, essai, dissertation, commentaire,
explication linéaire ; l’apprentissage de ces exercices ne doit pas être réservé à
l’année de première et doit au contraire être construit sur les deux premières années
de lycée.
- À côté de ces exercices canoniques définis par les textes réglementaires, l’évaluation
gagne à s’appuyer sur des exercices de forme plus libre : un ou deux écrit(s)
d’appropriation, une ou deux évaluation(s) orale(s) peuvent chaque année utilement
venir compléter les devoirs modélisés par l’examen et contribuer à étayer leur sens et
leurs enjeux. La tenue d’un carnet de lecture incluant divers écrits de réception et
d’appropriation peut également venir nourrir l’évaluation.
Les recommandations pour le contrôle continu
- Au-delà de l’évaluation formalisée par les EAF, les professeurs de lycée peuvent
utilement recourir à des formes d’évaluation diverses au long de l’année pour que le
contrôle continu soit représentatif des apprentissages et de leur évolution : les
professeurs peuvent donc sans hésiter mettre en place des évaluations à distance (de
préférence en temps défini), des évaluations collectives en classe, des évaluations de
devoirs oraux rendus sous forme de fichiers, des évaluations de devoirs retravaillés
après une première évaluation...
- Le jeu des coefficients permet de valoriser les progrès : un devoir permettant aux
élèves de faire montre des acquis mis en place pendant les semaines précédentes, et
que d’autres évaluations préalables ont pu commencer à construire, pourra
légitimement être doté d’un coefficient plus fort.
- Les élèves peuvent profiter d’un travail collectif mené sur l’évaluation, par exemple
à l’aide d’exposés oraux tenus devant la classe, seuls ou en groupe, et donnant ensuite
lieu à un échange pour repérer les points forts et les éléments à améliorer : la
conscience claire des enjeux de l’évaluation permet assurément aux élèves de
progresser dans la maîtrise des attendus des exercices proposés.
Les usages des sujets d’examen
- Les différents sujets donnés aux EAF peuvent être utilisés pour entraîner les élèves
aux exercices, en particulier pour les commentaires, et – pour les dissertations, essais
et contractions – pour les objets d’étude dont le programme n’a pas été renouvelé.
- Ils peuvent en particulier être utilisés pour l’organisation de devoirs interclasses : ce
contexte d’évaluation peut faciliter des corrections croisées, très pertinentes dans le
cas de sujets de type bac
- C’est en outre l’occasion de mettre en place une harmonisation de l’évaluation par
l’équipe de lettres de l’établissement, qui clarifie pour tous les élèves de
l’établissement les attendus de la discipline et le sens que peuvent avoir les notes.
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