Des compétences "maîtrisées" peuvent donc ne pas être "bien maîtrisées". #logique
La suppression des notes
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C'est tout de suite moins "innovant"...Petit à petit, les tampons remplissent les tableaux d’évaluation, au bout desquels l’élève a droit à une petite récompense. Fatma vient ainsi de finir un deuxième tableau, mais elle délaisse les boîtes à bijoux et joujoux. « J’ai pris deux bonbons », lâche-t-elle, gourmande.
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Ce qui est savoureux avec cet article, c'est qu'il décrit un fonctionnement de type Freinet classique, sans jamais le nommer et en le présentant comme un dispositif "inventé", original et innovant... Mais c'est de l'innovation plus que sexagénaire !Loys dit: Dans "NordEclair" du 21/02/16 : "Roubaix: Camille Vandewalle, l’enseignante qui a inventé un nouveau système de notation"

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Dans "VousNousIls" du 4/04/16 : "La suppression des notes réduit l’écart entre élèves de différentes classes sociales, selon une étude"
Chose curieuse : l'étude du CNRS aurait été menée "en partenariat" avec l'académie d'Orléans-Tours, qui en assure la communication. Il n'est d'ailleurs pas très clair si cette étude est bien "du CNRS".
www.charentelibre.fr/2016/03/04/la-suppr...sociales,3020784.php
www.magcentre.fr/92492-la-notation-ne-fa...s-eleves-au-college/
www.lechorepublicain.fr/eure-et-loir/act...-notes_11252465.html
www.lanouvellerepublique.fr/Indre/Actual...e-evaluation-2458418
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- en lettres : lettres.ac-orleans-tours.fr/experimentation_sur_levaluation/
lettres.ac-orleans-tours.fr/fileadmin/us...aluation_Lettres.pdf
lettres.ac-orleans-tours.fr/fileadmin/us...xe_fiche_Lettres.pdf
- en histoire-géographie : hg-ec.ac-orleans-tours.fr/soclecompetenc...t_lusage_de_la_note/
- en mathématiques : maths.ac-orleans-tours.fr/dossiers_acade..._refechi_de_la_note/
- pour l'EPS : eps.ac-orleans-tours.fr/evaluation_experimentation_academique/
Note technique avec huit fiches : eps.ac-orleans-tours.fr/fileadmin/user_u..._Note_technique.docx
Les résultats de l'étude ne sont pas disponibles en ligne.
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Depuis le temps qu'on entend parler de l'évaluation par compétences et de ses vertus (supposées), aucune grille qui accorde tout le monde ou pour le moins les adeptes de ce mode d'évaluation n'a été présentée au niveau du collège... Chacun prépare sa soupe dans son coin, avec sa collection d'items personnels plus ou moins prolifique !D'autant que les grilles de compétences ont dû être composées par les établissements eux-mêmes. « Les inspecteurs ont trouvé notre grille intéressante. Elle pourrait profiter aux autres », indique Philippe Niemec qui ajoute : « On attend un décret sur l'évaluation qui doit donner des objectifs. J'espère que ce dispositif va être systématisé ».
Et l'inspection trouve ça intéressant. Pas mieux ! On ne se mouille guère...

La note chiffrée a certes des défauts, mais c'est un indicateur (grossier, admettons-le) qui permet de situer l'élève, et à l'élève de se situer, et à ses parents de le situer. Quid de grilles diverses qui n'ont de sens que pour l'enseignant qui les a conçues ? Le problème se pose en particulier pour l'orientation... C'est pourquoi, en troisième, les professeurs qui recourent à l'évaluation par compétences confient parfois à Sacoche ou Pronote le soin de convertir leurs grilles de compétences en notes... Ce n'est plus le professeur qui note, c'est un logiciel ! Est-ce mieux ? J'en doute !« Les inspecteurs ont trouvé notre grille intéressante. Elle pourrait profiter aux autres »,

Lorsque je mets une note à un élève, je suis capable de lui expliquer comment progresser. Je le fais systématiquement d'ailleurs ! Et mes conseils personnalisés ont davantage de sens que : tu dois améliorer la compétence "écrire" ou "rendre-compte", infinitifs vaseux que l'on trouve souvent dans les fumeuses grilles de compétences !
Et ma note ne vise jamais à brimer l'élève ! Le but est de le situer par rapport au niveau attendu, et de lui indiquer comment s'améliorer... La bienveillance n'est pas question de notes ou pas ! Les clichés véhiculés par les zélotes des compétences sont quand même extraordinaires : on lit parfois des positions édifiantes, comme si derrière chaque professeur qui note, il y avait un sadique qui prenait un malin plaisir à traumatiser ses élèves ! C'est loufoque au mieux, malhonnête au pire...
Je comprends cependant la critique de la moyenne générale sur les bulletins : ça a peu de sens, hormis en terminale avec les coefficients du baccalauréat, car ça permet alors à l'élève de se situer par rapport à l'examen... Mais pour ce qui est des notes et des moyennes par discipline, c'est un système d'évaluation que tout le monde comprend, et qui fonctionne. Faute de mieux...
J'ajouterai que certains zélotes de la "compétencité" (sic) disent quand même pratiquer deux ou trois évaluations sommatives notées au cours de l'année... Afin de situer les élèves par rapport au niveau attendu. Si un élève rate une évaluation pour une raison X ou Y, n'est-ce pas traumatisant pour lui ?!
Personnellement, j'essaie de donner 7 ou 8 notes par période (trimestre ou semestre), car je comprends qu'on puisse se rater... Un élève peut avoir la tête ailleurs... Il peut aussi avoir oublié de réviser... Il peut par erreur d'analyse faire du hors-sujet... Et donc je donne la chance à chacun de se rattraper, en multipliant les évaluations donc les notes.
Pour conclure, le fait qu'aucune grille officielle d'évaluation par compétences n'existe en collège témoigne, me semble-t-il, de l'embarras que ladite évaluation par compétences génère... On se souvient des collections d'items de l'évaluation en primaire : un casse-tête de cases à cocher pour les professeurs, illisible pour les parents !
Bref, cet engouement pour l'évaluation (floue) par compétences ne laisse pas de me stupéfier !

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L'évaluation par compétence peut parfaitement être très imprécise, illisible ou même trompeuse, comme dans cet exemple concret pourtant donné par la presse.Lorsque je mets une note à un élève, je suis capable de lui expliquer comment progresser. Je le fais systématiquement d'ailleurs ! Et mes conseils personnalisés ont davantage de sens que : tu dois améliorer la compétence "écrire" ou "rendre-compte", infinitifs vaseux que l'on trouve souvent dans les fumeuses grilles de compétences !
Par ailleurs, l'argumentation contre la note est caricaturale quand elle oublie que la note, quand elle n'est pas accompagnée d'un barème ou qu'elle ne porte pas sur une compétence précise, l'est souvent d'une observation générale mais surtout de commentaires précis et détaillés sur la copie...
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Je suis dans l'académie d'Orléans-Tours et mon collège avait décidé, à l'initiative de deux collègues, de se joindre à l'expérimentation. J'ai été plus ou moins désignée d'office en français, dans la mesure où je développais déjà un travail par compétences en écriture. J'ai accepté.
M'y voilà donc. Je joue le jeu de bonne foi. Assez vite, je remarque quelques problèmes : manque de prises pour contraindre les élèves à apprendre leurs leçons (l'air de rien, le petit contrôle de cours en début d'heure, même oral, fait des miracles), difficulté à évaluer certaines tâches ; par ailleurs, si certains élèves très faibles n'abandonnent pas complètement (l'eussent-ils fait s'ils avaient eu des notes ? On ne le saura jamais), un grand nombre d'élèves moyens cesse tout travail et s'effondre ; par ailleurs, d'excellents élèves, qui aiment l'émulation, ne voient pas l'intérêt de travailler pour des points verts et se mettent en service minimum. Ils perdent en motivation, cessent les efforts, baissent eux aussi en performance.
Dès le conseil de classe du premier trimestre, je fais part de mes inquiétudes. Elles ne sont guère entendues. Au deuxième trimestre, je dresse un bilan négatif de l'expérience : je ne suis pas en mesure de juger si elle a réellement bénéficié aux élèves faibles, mais elle a plombé un grand nombre d'élèves. De ce point de vue, on peut dire, si l'on veut, que la suppression des notes a réduit les écarts, mais avec beaucoup de cynisme, car c'est en tirant le plus grand nombre vers le bas.
À la fin de l'année scolaire, je découvre avec stupeur qu'il y a eu une réunion d'évaluation du dispositif avec IPR et tout le gratin. Je n'y ai pas été conviée. Ce qui permet à mes deux collègues très satisfaites de dresser un bilan parfaitement positif de la suppression des notes. L'IPR vient ensuite en grand messe faire le bilan à l'ensemble de nos collègues, les enjoignant à participer à une démarche qui a fait ses preuves. Je prends la parole pour dire qu'ayant participé au dispositif et n'étant pas parvenue aux mêmes conclusions, ce que mes collègues ne peuvent ignorer, je suis étonnée du manque de nuances du bilan. Mon intervention est reléguée au profit des questions matérielles sur la mise en place de l'évaluation sans notes.
L'IPR est ensuite allé dans d'autres établissements porter le modèle de l'expérimentation si réussie, et unanimement applaudie, de notre collège.
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En même temps, il n'y en avait pas au départ (voir plus haut)."On livre des pistes intéressantes. Je suis convaincu qu'il faut sortir du système de notation dont on connait les biais". Pour Pascal Huguet, directeur de recherches au CNRS - Sciences cognitives), qui a livré de premiers résultats d'une enquête menée dans l'académie d'Orléans Tours, il n'y a pas de doute : l'évaluation par compétences doit s'imposer pour faire reculer les inégalités sociales à l'école.
Mais qui fait quand même l'objet d'une dépêche AFP reprise par plusieurs médias.Interrogé par le Café pédagogique, il partage les conclusions de ses travaux qui continuent à poser des questions.
Difficile de parler d'une étude qui n'est ni publiée ni même rédigée.

Et pas les mêmes caractéristiques scolaires ?Pour en savoir plus force est de se tourner vers son directeur, Pascal Huguet, directeur de recherche au Laboratoire de Psychologie Cognitive (LPC) à l'Université de Provence. Le Café pédagogique l'a interrogé sur le protocole mis en place, ses résultats et les interprétations de ces résultats.
Le protocole
L'enquête a touché 2600 élèves de l'académie d'Orléans - Tours , 1500 suivant une évaluation par compétences et 1100 constituant un groupe témoin ayant les mêmes caractéristiques sociales, selon P Huguet.

Par ailleurs comment a été constitué ce "groupe témoin" ? Les élève avaient-ils les mêmes professeurs dans les mêmes collèges ? L'expérimentation par compétences a des contours mal déterminés, à l'appréciation de chaque professeur.
A l'examen ou en incluant le contrôle continu ? Et s'il s'agit de l'examen seul, le sujet retenu n'est pas sans importance : les évaluations PISA sont par exemple conçues comme des évaluations par compétences (de niveau très faible).L'évaluation par compétences a touché trois disciplines : maths, histoire-géo et français. Le niveau retenu a généralement été la classe de troisième de façon à pouvoir comparer les résultats avec ceux d'une épreuve nationale, celle du brevet.
A noter que l'expérience devait toucher toutes les disciplines et à tous les niveaux. Pourquoi ce changement ?
Il s'agit donc d'une expérimentation où chaque collège expérimente ce qu'il veut.Le protocole d'évaluation a été défini dans chaque établissement.
C'est déjà le cas avec la notation chiffrée...Les professeurs dans chaque collège ont défini les compétences à évaluer, disciplinaires et transversales, en s'appuyant sur le socle. Les notes n'ont pas totalement disparu puisque les bulletins trimestriels continuaient à afficher une note et que les autres disciplines ont gardé leurs notes. Mais dans le quotidien de la classe le travail est évalué selon les compétences à acquérir.
On aimerait bien consulter l'étude dans le détail pour vérifier ces résultats mirifiques.Les résultats
Selon P Huguet, dans les classes qui ont suivi les protocole d'évaluation par compétences, le niveau global des élèves est plus élevé en maths. L'écart avec le groupe témoin est de 3 points, ce qui est très important. Surtout l'écart entre le niveau moyen des élèves favorisés et celui des élèves issus des catégorise socialement défavorisées est de 6 points dans le groupe témoin. Il n'est que de trois points dans le groupe suivant une évaluation par compétences.
Voilà qui n'apparaît pas du tout dans les titres des articles de presse...En histoire-géographie et en français, l'évaluation par compétences n'a pas d'effet notable sur les résultats.
Une "piste" qui a le mérite d'être gratuite. Nul doute en effet que les pays les plus performants dans PISA, comme les pays asiatiques, ont supprimé les notes depuis longtemps."Pisa nous dit que ce qui caractérise l'école française c'est l'importance des inégalités sociales dans es résultats. Avec l'évaluation des compétences, on tient une piste opérationnelle pour réduire ces inégalités", nous dit P Huguet.

Curieuse logique.Les explications de P Huguet
Comment expliquer cet effet ? "On a introduit, dans les questionnaires des élèves, des questions sur leur motivation et le type de motivation (pour eux ou par rapport aux autres), le climat de la classe. On observe que les résultats positifs de l'évaluation par compétences ne se retrouvent que là où les professeurs des 3 disciplines ont été d'accord pour participer à l'expérimentation. Quand certains professeurs sont contre et critiquent le protocole, il n'y a pas d'effet.

Curieuse conclusion. On note au passage que l'évaluation n'est donc pas, selon M. Huguet, du ressort de l'enseignant.Cela veut dire que les élèves sont sensibles au consensus dans l'établissement. Cela veut dire aussi que les chefs d'établissement ne doivent pas introduire l'évaluation par compétences par petits morceaux. C'est une méthode du tout ou rien."
S'il s'agit de grilles impersonnelles et floues, les élèves sont moins renseignés qu'avec des annotations et une appréciation sur la copie. Rappelons que la plupart des évaluations peuvent porter sur une compétence spécifique, ou bien suivre un barème..."Le protocole améliore le climat de la classe", poursuit P Huguet. "Il n'y a pas l'effet décourageant de la mauvaise note. Surtout l'évaluation par compétences permet de donner un meilleur feedback aux élèves sur leur niveau qu'une note. Les élèves savent où ils en sont beaucoup plus précisément.
La caricature de la notation chiffrée ne sert pas le caractère scientifique de l'étude...
Pour une évaluation par compétences, ce serait effectivement problématique.Interrogé sur l'absence de résultats en français et histoire-géographie, P Huguet nous dit que dans ces disciplines les compétences sont peut-être plus difficiles à définir.
Plus curieux encore : si seuls l'examen de mathématiques et une classe en expérimentation sont responsables des progrès extraordinaires du collège Rosa-Parks de Châteauroux (de 64% à 94% de réussite), les résultats à l'examen ont dû être mirifiques.

Au collège ?"Mais les maths c'est important car c'est ce qui détermine l'orientation".

Alors que le français ne détermine pas la réussite dans toutes les autres disciplines...
Le caractère scientifique en est très douteux.Préconisations ?
Le rapport n'étant pas formellement rédigé, P Huguet n'envisage pas de publier tout de suite des préconisations. Mais il estime tenir une piste scientifiquement établie pour améliorer le système éducatif.
On notera qu'il ne s'agit plus des mathématiques, mais du "système éducatif dans son ensemble".
On l'a bien compris."Il faut écouter les données et conclure fermement", dit-il. "Je suis convaincu qu'il faut sortir du système des notes".
Quant à "conclure fermement" (sic), il faut en tirer toutes les conclusions sur la liberté pédagogique.
Observation que nous faisions plus haut. Cette contradiction ne semble pas apparaître à M. Huguet...Une étude déterminante ?
L'évaluation par compétences est-elle la solution si longuement attendue pour réduire les inégalités sociales à l'école ? Si les résultats de l'étude de P Huguet doivent être pris avec sérieux, les explications qu'il donne sont plus sujettes à débat. D'autant que l'évaluation par compétences est déjà largement répandue au primaire, un niveau éducatif où les inégalités sociales sont bien là et où le niveau scolaire des élèves ne s'améliore pas à en croire les évaluations nationales...
Quel lien entre "discrimination positive" (sic) et "suppression des notes" ?Plus que le meilleur feedback que permettrait l'évaluation par compétences, la suppression des notes peut avoir un effet de prise de confiance pour les élèves fragiles. La démonstration en a été fournie par Camille Terrier, une doctorante de la Paris School of Economy. Elle a étudié les résultats de près de 5 000 élèves de 6ème de l'académie de Créteil en maths. Elle a pu montrer que les enseignants discriminent positivement les filles (d'environ 6%) et que à la fin de la sixième cette pratique se traduit par une élévation du niveau des filles en maths. Il y a donc bien un effet en lui même de l'évaluation.
Affirmation gratuite au niveau collège...Il pourrait expliquer l'écart entre les maths et les autres disciplines : c'est en maths que les élèves français perdent le plus leurs moyens selon Pisa. Il n'y a pas la même pression dans les autres disciplines.
Par ailleurs, si l'on se réfère à la note PISA 2012 pour la France (p.16) : "Le niveau d'anxiété des élèves est resté stable entre 2003 et 2012 en France, ce qui cache néanmoins certains changements dans les causes de cette anxiété. En effet, en 2012, plus d'élèves se sentent perdus quand ils essaient de résoudre un problème de mathématiques qu’en 2003 (43 % en 2012 contre 37 % en 2003), et une plus forte proportion d'élèves s'inquiètent souvent en pensant qu'ils auront des difficultés en cours de mathématiques (65 % contre 61 %). Par contre, ils sont moins nombreux à s'inquiéter à l’idée d’avoir de mauvaises notes en mathématiques (73 % contre 75 %) et ils sont aussi moins nombreux à devenir très nerveux quand ils travaillent à des problèmes de mathématiques (39 % contre 36 %)".

Car un "militant pédagogique" a "davantage de capacités pédagogiques".Un autre effet est écarté par P Huguet. C'est l'effet de motivation des enseignants. Les professeurs qui se sont engagés dans le protocole sont des enseignants volontaires qui ont aussi décidé de travailler ensemble. Ce sont de facto des militants pédagogiques. Par suite on peut attendre d'eux qu'ils aient davantage de capacités pédagogiques et que les élèves soient sensibles à un suivi pédagogique plus important.

Ah, tous ces enseignants qui ne sont pas des "militants" aux "Cahiers pédagogiques"...Ces qualités disparaitraient dans le cas de l'imposition de l'évaluation par compétences.
Et d'autres facteurs encore. Dans la même note PISA on peut lire : "La France se classe parmi les pays de l’OCDE où la discipline est le moins respectée…"Si l'évaluation par compétences peut faire reprendre confiance des élèves et éviter qu'ils se résignent à l'échec c'est une bonne chose. Mais bien des facteurs interviennent dans la construction des inégalités sociales à l'école. Y compris des facteurs que l'institution scolaire ne souhaite pas voir portés en avant comme le déficit d'enseignants formés dans les établissements Rep, le nombre d'élèves par classe, le cadre culturel et social dans lequel vivent les élèves etc.
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- Loys
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Et communiqué du SNALC : www.snalc.fr/national/article/2248/
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Voir aussi : www.vousnousils.fr/2016/03/16/un-usage-r...e-eleves-cnrs-585372
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Si c'est aux enseignants c'est une insulte à leur pédagogie ; qui donne une note dès le début d'un nouvel apprentissage !
Si c'est aux parents cela s'apparente à de la diffamation envers les enseignants. On voit maintenant (et depuis longtemps dans certains quartiers) les parents contester les notes de leurs rejetons et suspecter une certaine "malveillance" du professeur. Imaginent-il ces parents, qu'en évaluant nos élèves nous nous évaluons nous-même pour notre capacité à les faire progresser et réussir ?
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1. Elle préjuge de ce qu'évalue l'enseignant avec une note, du moment où intervient l'évaluation, et du poids respectif qu'il donne éventuellement au formatif et au sommatif.
2. Les "compétences" ne sont pas toujours aussi facilement identifiables que dans l'exemple cité : "réaliser un barreau de chaise au tour à bois". Ainsi, en Lettres ou HG, la multiplication des grilles de compétences aux items plus ou moins nombreux témoigne de la difficulté à rendre compte par ce biais des tâches complexes que sont par exemple rédiger une dissertation ou une synthèse de documents.
Bref, cette vidéo est binaire et caricaturale. Consternante.

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A propos de cette étude sur l'évaluation par compétences du CNRS, sur le "journal" du CNRS du 18/05/16 : "Comment mieux évaluer le travail des élèves ?"
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- Loys
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Donc, les débats sont "prématurés" mais la communication tapageuse sur la préconisation de l'abandon des notes ne l'est pas.La nouvelle a fait les gros titres de la presse française il y a quelques semaines : une étude scientifique préconiserait l’abandon des notes à l’école. Dans un pays attaché de longue date à la notation de 0 à 20, l’annonce a aussitôt fait l’objet de débats aussi intenses que… prématurés.

Et avec de nombreuses interrogations méthodologiques.En effet, les résultats dont les commentateurs se sont emparés ne sont que les tout premiers d’une expérience en cours, menée depuis la rentrée 2014 dans 70 collèges et lycées de l’académie d’Orléans-Tours. Cette étude ambitieuse livrera ses réelles conclusions dans de longs mois, en 2018. Il n’en reste pas moins qu’elle interroge déjà, et dans des proportions inédites, l’évaluation du travail scolaire telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui.
Le "but", c'est donc de "promouvoir un usage raisonné" : curieuse démarche scientifique qui confond l'objectif et l'observation scientifique, et qui postule d'emblée que l'usage actuel des notes n'est pas raisonnable...Des notes subjectives et anxiogènes
« Contrairement à ce que l’on a pu lire çà et là, notre but n’est pas de faire disparaître la note pour le plaisir de la faire disparaître, mais d’en promouvoir un usage raisonné pour renforcer la qualité des apprentissages, précise d’emblée Alain Diger, doyen des inspecteurs pédagogiques de l’académie et instigateur de cette expérimentation.
Si elle "archaïque" à ce point, à quoi bon une étude scientifique ?Une jauge est nécessaire pour les élèves et les parents. Mais la manière dont l’évaluation est pratiquée aujourd’hui dans la plupart des classes est excessivement centrée sur une notation systématique et, à ce titre, archaïque. »

La docimologie se résume, dans l'Éducation nationale, à la "Constante macabre" d'André Antibi...De fait, nombre de travaux en docimologie (science de la notation)...
L'évaluation des compétences n'est - elle - jamais subjective. Surtout quand des compétences disciplinaires peuvent être évaluées par des professeurs de toute discipline, dans l'esprit du nouveau socle commun....montrent que la notation chiffrée pèche par sa subjectivité, la valeur d’un 15, par exemple, variant d’un enseignant à l’autre dans n’importe quelle discipline.

Se situer par rapport aux élèves est plutôt une bonne chose, s'il ne s'agit pas de classer les élèves. De toute façon, l'évaluation par compétences n'empêche aucunement le classement, comme on l'observe en primaire.Autre biais majeur : la notation, en plus d’être anxiogène, n’est guère informative. « Une note est un indicateur très fruste, explique Alain Diger. Elle sert davantage aux élèves à se situer les uns par rapport aux autres qu’à identifier les points sur lesquels ils doivent concentrer leurs efforts pour progresser.
Et c'est une caricature grossière que de réduire le travail d'évaluation du professeur à la seule note : une copie est accompagnée de bien d'autres choses.

Quelle curieuse façon d'appréhender le travail scolaire des élèves: réussir, c'est donc vaincre et ne pas réussir, perdre. A ce compte, c'est la réussite elle-même qui pose problème.Par ailleurs, la note, en exacerbant la compétition au sein de la classe, véhicule son lot de vainqueurs mais aussi de vaincus.
Ce n'est pas de rendre impossibles à appréhender de façon claire ces inégalités scolaires qui les fera disparaître. Au contraire, même.Elle amplifie les inégalités scolaires et renforce le déterminisme social, des effets délétères dont le système éducatif français souffre exagérément. »
La méthodologie n'est toujours pas indiquée : quelles étaient les conditions précises de cette "part belle à l’évaluation par compétences" ?D’où l’idée de tester de la sixième à la seconde un nouveau type d’évaluation à l’échelle d’une académie entière (une première en France !), et de confier la supervision d’une partie de cette expérience à des chercheurs en psychologie pour en mesurer scientifiquement les effets. Conduite auprès d’un échantillon de 1 627 élèves de troisième répartis en deux groupes[1] et centrée sur trois disciplines (français, histoire-géographie, mathématiques), l’étude pilotée par Céline Darnon et Pascal Huguet, du Laboratoire de psychologie sociale et cognitive[2], et Isabelle Régner, du Laboratoire de psychologie cognitive[3], fait la part belle à l’évaluation par compétences.
.
Le par cœur est un exercice exigeant qui a ses vertus propres...Le principe de cette approche est de « pointer les acquis des élèves et de focaliser leur attention sur les connaissances et les savoir-faire qui leur restent à acquérir, rappelle Isabelle Régner. Cela les amène à délaisser les stratégies d’apprentissage dites de surface (recours au par cœur...
Il n'y a pas d'examen avant la 3e......centration sur les contenus les plus importants en vue d’un examen…)
...au profit de stratégies de profondeur (recherche d’informations complémentaires, point de vue critique sur le contenu des cours…).

De quelle "compétition" parle-t-on au collège ?De même, ils tendent à considérer leurs pairs comme des collaborateurs plutôt que comme des compétiteurs. »

Quasi-nulle, donc "raisonnée".La note, enfin, est réduite à la portion congrue.

Par les mêmes qui ont commandé l'étude...Et celle qui figure dans le bulletin scolaire transmis aux parents à la fin de chaque trimestre n’est plus une moyenne, dont le principe est désormais très contesté...
Une moyenne, donc......mais un indicateur calculé au vu des compétences acquises.

Qui, elles, ne sont pas "prématurées".Les effets positifs de l’évaluation par compétences
Les premiers résultats de cette étude en cours permettent d’ores et déjà de dégager quelques conclusions.

On ne parle que de "l'écart" : mais les résultats eux-mêmes ?Dont ce constat : l’évaluation par compétences produit des effets positifs en mathématiques, où les élèves cherchent moins à se comparer. Et, lorsqu’elle est mise en place de manière collective et concertée entre enseignants, les élèves réussissent mieux les épreuves standardisées du brevet. Autre effet avéré, toujours en mathématiques : l’écart entre élèves de milieux favorisés et élèves de milieux défavorisés a fondu de moitié (3 points de différence dans le groupe expérimental, contre 6 points dans le groupe témoin). « Cela est assez phénoménal si l’on veut bien se souvenir qu’aucune réforme du système éducatif, au cours des trente dernières années, n’est parvenue à un tel résultat, commente Pascal Huguet. L’évaluation par compétences semble à même d’aider l’ascenseur social à redémarrer », sachant que la France est le pays où l’influence de l’origine sociale des élèves sur leurs performances scolaires est la plus marquée.

Il les entraîne vers le haut, non ?Le procédé exerce en outre une influence bénéfique sur tous les élèves, quel que soit leur niveau. Autrement dit, il n’entraîne pas les meilleurs vers le bas.

Mais ça n'empêche pas de communiquer sur les résultats phénoménaux !En revanche, son efficacité est moins nette en histoire-géographie et indétectable en français pour des raisons qui restent à élucider.

Eh oui : c'est le début de l'évaluation, en toute modestie !« Le retrait, voire la suppression des notes, ne signifie pas la fin de l’évaluation, comme certains croient pouvoir l’affirmer, insiste Céline Darnon. C’est même presque l’inverse.
Curieusement, aucune considération sur l'effet produit en primaire, où la notation a été progressivement évincée...Cette méthode, qui se traduit souvent par un surcroît de travail pour les enseignants et exige qu’une culture de collaboration et d’échange se développe entre eux, génère une évaluation bien plus informative pour l’élève qui sait clairement et constamment où il en est. »
.
Compte tenu des conditions de cette étude (conforme à ce que le ministère veut promouvoir et avec une communication étonnante des chercheurs), on peut s'interroger...Reste que les premières conclusions des chercheurs, aussi stimulantes et utiles soient-elles pour faire sortir la question de l’évaluation de l’enclos de l’opinion, et l’installer dans le champ des sciences...
Une "prudence" qu'on observe guère dans un propos comme : "Le retrait, voire la suppression des notes, ne signifie pas la fin de l’évaluation, comme certains croient pouvoir l’affirmer. C’est même presque l’inverse"....demandent à être confirmées. L’expérience menée l’an dernier dans l’académie d’Orléans-Tours n’est que le premier étage d’une fusée dont la mission se poursuivra jusqu’en 2017. L’année scolaire 2014-2015 a été « une année pilote, dit Pascal Huguet. Cette phase 1, avec son lot d’imperfections liées notamment au manque de formation de certains professeurs à l’évaluation par compétences, nous a permis d’engranger 800 000 données, mais peu de certitudes. Nous restons par conséquent prudents et sommes les premiers à dire :“Cette expérimentation est encourageante, mais il est indispensable de la répliquer pour s’assurer de la solidité des effets observés et disposer de mesures complémentaires aux épreuves standardisées du brevet” ».
Si l'évaluation n'a pas été probante dans ces deux disciplines, c'est donc la responsabilité des enseignants.L’année scolaire 2015-2016, dans cette optique, se veut une année de maturation. L’occasion pour les enseignants d’histoire-géographie et de français impliqués dans l’étude de remettre sur le métier leurs pratiques pédagogiques et d’en imaginer de nouvelles, en phase avec les exigences de l’évaluation par compétences.
Dispositif qui reste bien discret.« Nous voulons homogénéiser la population enseignante pour ne pas nous retrouver avec, d’un côté, des professeurs qui ont déjà une grande habitude de cette méthode et, de l’autre, des enseignants qui la découvrent ou ne la maîtrisent pas suffisamment, explique Isabelle Régner. C’est pourquoi, tout au long de cette année, nous laissons les professeurs les moins expérimentés se familiariser avec cette alternative à la note. À la rentrée prochaine, une fois que ces derniers seront pleinement opérationnels, nous réactiverons le dispositif méthodologique que nous avons élaboré et que nous aurons, entre-temps, perfectionné. »
C'est ainsi qu'elle est présentée ou presque.Rendez-vous en 2018 pour les résultats définitifs
L’expérimentation parvenue à son terme à la fin de l’année scolaire 2016-2017, et la masse de données recueillies une fois traitée, les chercheurs seront en mesure de savoir si l’évaluation par compétences, à défaut d’être la panacée à tous les maux de l’école...
Si on forme les enseignants à de nouvelles pratiques pédagogiques (collaboratives, de projet), on s'aperçoit que les élèves réussissent à mettre en œuvre ces pratiques : étonnant, non ?...offre à davantage d’élèves la possibilité de progresser non seulement en mathématiques, mais aussi en histoire-géographie et en français. De même espèrent-ils extraire des filets de cette seconde expérience in collegio des données relatives à l’impact de ce mode d’évaluation sur des compétences transversales (maîtrise de l’oral, capacité à s’intégrer dans un travail collectif, conduite de projet…).
De fait, ce qui ne semble être que des moyens pédagogiques au service la transmission devient ici une fin en soi.
La confirmation que l'évaluation par compétences n'a rien de miraculeux serait si décevante dans le cadre d'une si belle "ambition"...Viendra, enfin, l’heure de publier, sans doute fin 2018. L’ambition des chercheurs, sur ce plan, est double. D’une part, rendre compte de leur expérimentation dans une revue faisant autorité en matière d’éducation, telle que le Journal of Educational Psychology, et apporter ainsi une « touche française » à un débat qui a cours en ce moment en Europe et ailleurs dans le monde. D’autre part, rédiger un rapport en français à destination des acteurs du terrain éducatif (ministère, corps d’inspection, chefs d’établissement, professeurs, ESPE[4]…). Ce document explicitera la méthodologie employée et détaillera les résultats d’une manière plus abordable qu’un article destiné à une publication scientifique internationale.
On note que les chercheurs songent déjà à l'exploitation "pédagogique" de ces résultats.
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On est en plein numérisme...Par ailleurs, l’évaluation par compétences devrait croiser à brève échéance la route des nouvelles technologies. « La révolution numérique a commencé de traverser l’école et ce tropisme va nécessairement s’intensifier, assure Pascal Huguet. Demain, la pédagogie sera massivement assistée par des machines qui délivreront non pas des notes, mais des évaluations-diagnostics extrêmement fines et recentreront l’élève sur certains apprentissages.
Des déclarations prospectivistes qui permettent de douter encore un peu plus du sérieux de ces auteurs.
En toute "prudence" scientifique.Dans ce nouveau paysage scolaire, les professeurs seront toujours indispensables car ce sont eux qui auront, entre autres, à concevoir les contenus des ressources numériques mises en ligne. Mais ce jour-là, la note appartiendra à la Préhistoire… »
Une étude qui pose bien des questions, autant par sa méthodologie que par sa conformité étonnante, dans la chronologie comme dans les conclusions, avec les aspirations réformistes du ministère de l'Éducation nationale.
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L'évaluation par compétences est évidemment tout autant subjective qu'une note, tout en laissant moins d'amplitude au jugement : acquis, non-acquis, en cours d'acquisition...
En outre, le risque bien connu d'usines à gaz ineptes, chronophages et infécondes est bien là.
Qu'on en juge avec ce que propose fort obligeamment la maison d'édition lelivrescolaire.fr :
www.lelivrescolaire.fr/# !
lls-public-ressources.s3.amazonaws.com/c...competences_FR6_.pdf
lls-public-ressources.s3.amazonaws.com/c...competences_FR4_.pdf
En français niveau 4 (5e-4e-3e), 20 items x 4 niveaux de maîtrise à valider ou pas !
lls-public-ressources.s3.amazonaws.com/c...competences_HG6_.pdf
lls-public-ressources.s3.amazonaws.com/c...competences_HG5_.pdf
En HGEMC niveau 4 (5e-4e-3e), 38 items x 4 niveaux de maîtrise à valider ou pas !
Qui peut songer que des élèves et leurs parents s'y retrouvent dans cette brassée d'items ?!

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L'accent circonflexe fait de la résistance jusque dans les basses-fosses du MEN !

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www.education.gouv.fr/cid105124/tout-sav...laire-2016-2017.html
Sur le site du MEN : www.education.gouv.fr/cid93640/evaluatio...et-plus-complet.html
Le bilan périodique
[...]
Quid des notes ?
Dans le quotidien de la classe les notes ne sont supprimées ni en élémentaire, ni au collège. La liberté est laissée aux équipes enseignantes. Ainsi, les professeurs des écoles utilisant encore les notes pourront poursuivre les exercices notés ; les "collèges sans notes" pourront par ailleurs poursuivre cette pratique.
Dans les bilans périodiques, un positionnement sur une échelle à quatre niveaux est possible dans toute classe de la scolarité obligatoire, mais les notes ne sont utilisables qu'en collège.
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Le nouveau livret (CP-3è) est tellement clair que les intitulés sont expliqués en-dessous. #Tocards #Rentree2016
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#Collège2016 Ça veut dire quoi, évaluer ? Déjà en 2009, la série québécoise #LesParent mettait les choses au clair.
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www.education.gouv.fr/cid93640/evaluatio...et-plus-complet.htmlLe bilan périodique
Le bilan périodique est un outil simple et précis. Il indique aux parents les principaux éléments sur lesquels leur enfant est évalué.
Comme aujourd’hui, du CP au CM2, l’enseignant situe l’élève dans chaque matière sur des objectifs d’apprentissage : non atteints, partiellement atteints, atteints, dépassés.
À partir de la classe de 6e, les notes peuvent être introduites dans les bilans périodiques.
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Interdisciplinarité, projet, évaluation : le précédent de la réforme à la hussarde de la voie STI.… twitter.com/i/web/status/7…
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