Même dans les communautés @webpedago @CahiersPedago les EPI "super" pour 6% des collègues seulement …… twitter.com/i/web/status/8…
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- "Une réforme qui se moque de l'interdisciplinarité"
"Une réforme qui se moque de l'interdisciplinarité"
- Loys
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Rappel du décret d'août 2014 sur les ORS, article 4 par Jean-Rémi Girard :hier, en conseil pédagogique, lors des discussions autour de la dhg, la direction de mon collège a proposé (ou plutôt imposé) qu'une partie de l'horaire disciplinaire de certaines matières soit effectué par des profs d'autres disciplines.
Dans la circulaire d'application de la réforme :II. - Les enseignants qui ne peuvent pas assurer la totalité de leur service dans l'enseignement de leur discipline, ou de leurs disciplines pour les professeurs de lycée professionnel, dans l'établissement dans lequel ils sont affectés peuvent être appelés, avec leur accord, à le compléter dans une autre discipline, sous réserve que cet enseignement corresponde à leurs compétences.
Quelles que soient les formes retenues, il repose sur les programmes d'enseignement, dans l'objectif de la maîtrise du socle commun de connaissances, de compétences et de culture, notamment le domaine 2 « les méthodes et outils pour apprendre ».
Bref, beaucoup d'ambiguïtés..."En classe de sixième, les 3 heures d'accompagnement personnalisé ont pour objectif de faciliter la transition entre l'école et le collège, en rendant explicites les attendus du travail scolaire dans les différentes disciplines enseignées au collège et en conduisant tous les élèves à les maîtriser. On cherchera notamment à faire acquérir plus explicitement les méthodes nécessaires aux apprentissages : en lien avec les attendus des différentes disciplines, apprendre une leçon, faire des révisions, comprendre et rédiger un texte écrit, effectuer une recherche documentaire, organiser son travail personnel, etc"
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www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/...911166062117961.aspx
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- Magali Gaubert
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www.lefigaro.fr/vox/societe/2016/02/16/3...ute-du-ministere.php



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eduscol.education.fr/cid99750/epi.html
Les premières ressources d'accompagnement proposées ici sont adossées aux huit thématiques arrêtées au niveau national. Ces ressources obéissent à une double logique :
•certaines se présentent comme de simples pistes qui n'entrent pas dans le détail de la mise en oeuvre ;
•d'autres constituent des exemples étayés et explicités.
Dans les deux cas, ces ressources ne doivent pas être lues et comprises comme des modèles de mise en oeuvre. Elles restent en effet de simples exemples sur lesquels les équipes pédagogiques peuvent librement s'appuyer afin de concevoir la mise en oeuvre des EPI. En ce sens, l'enjeu est ici d'inspirer les équipes sur ce qu'il est possible de faire dans le cadre d'un travail interdiscplinaire autour des huit thématiques et au service des compétences travaillées à partir du socle commun et des programmes d'enseignement. De nouvelles mises en ligne viendront les compléter régulièrement.
•La caricature : procédés, sens, résonances [Education musicale / Français / Arts plastiques]
•Les tours de grande hauteur dans la ville, une solution pour un développement durable [Arts plastiques/ Histoire et géorgraphie / Technologie]
•Rencontre sportive et scientifique autour de l'effort physique en demi-fond [Education physique et sportive / Sciences de la vie et de la Terre]
•Mon carnet d'entrainement personnalisé de demi-fond [Mathématiques / Education physique et sportive]
•Analyse d'un objet de la vie courante : le téléphone portable [Technologie / Sciences de la vie et de la Terre / Physique-chimie]
•À propos des sons [Physique-chimie / Education musicale]
•Comment survivre sur Mars ? [Physique-chimie / Sciences de la vie et de la Terre]
•L'homme face au risque d'inondation [Histoire et géographie / Sciences de la vie et de la Terre]
•Mers et océans [Physique-chimie / Histoire et géographie]
•Les instruments scientifiques pour se repérer dans le temps et l'espace [Physique-chimie / Mathématiques / Technologie]
•Des mots, des gestes, des sons pour raconter ton histoire [Éducation musicale / Français / Éducation physique et sportive]
•Le corps projectile : mouvement, force et énergie [Education physique et sportive / Physique-chimie]
•Fais bouger ta littérature [Français / Education physique et sportive]
•Réaliser des reportages radiophoniques "à chaud" sur un épisode de la période 1789-1848 [Histoire et géographie / Français]
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- Loys
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Définir un sujet commun aux programmes, mêler au moins deux disciplines, réaliser un projet collectif concret… Ce pourrait être la recette des « enseignements pratiques interdisciplinaires », ces EPI instaurés par la réforme du collège et qui ont déjà fait couler beaucoup d’encre.
Dès la rentrée, les collégiens suivront ces modules de la 5e à la 3e, à raison d’une à trois heures par semaine. La Rue de Grenelle a fixé le cadre, en définissant huit thèmes de travail, du développement durable au monde économique et professionnel, en passant par la citoyenneté et, point le plus polémique, les « langues et cultures de l’Antiquité ».
Les enseignants opposés au nouveau collège n’y voient rien de moins qu’un coup porté aux enseignements disciplinaires. Un signe de ce « nivellement par le bas » reproché à la politique éducative de la gauche. Ceux, en revanche, qui soutiennent la réforme attendent de ces EPI qu’ils redonnent du sens aux apprentissages ; un moyen, pour reprendre les mots de la ministre de l’éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, de « lutter contre l’ennui », de motiver les élèves, de les rendre actifs.
Des ovnis, ces modules ? Pas tout à fait. D’abord parce que plusieurs dizaines d’établissements ont fait le choix, dès l’année 2015-2016, de les expérimenter – dans les académies de Toulouse et de Rennes notamment, et partout où les équipes ont eu envie de « se lancer ». Ensuite, parce que le « croisement des disciplines », le « travail en décloisonné », comme on dit dans le jargon de l’école, même s’il se faisait sur la base du volontariat et non de manière imposée, existe déjà.
Enseignant de lettres classiques, Fabrice Roux a élaboré tout au long de l’année écoulée « huit ou neuf exemples » d’EPI dans le cadre d’ateliers inter-établissements qu’il anime et auxquels prennent part une vingtaine de professeurs. « Une façon de se motiver, le moral des collègues n’était pas au beau fixe », dit-il.
Dans son collège de Ganges (Hérault) – un « établissement rural et tranquille » de 600 élèves –, c’est un module baptisé « Héros et héroïsme » qui s’apprête à voir le jour, en collaboration avec des professeurs de français, d’histoire-géographie et d’arts plastiques. Parmi les objectifs : faire découvrir des textes patrimoniaux autour de la figure du héros antique et médiéval, comprendre l’évolution du héros et de sa représentation – héritage antique, christianisation des valeurs, résurgence par des « super-héros » –, décrypter sa place dans le récit historique…
« Dénominateur commun »
Un voyage interdisciplinaire d’Hercule aux comics, de Persée à Jeanne d’Arc, proposé, en classe de 5e, à raison de dix-huit heures par élève sur un semestre, et qui pourra se concrétiser par la création d’une bande dessinée, d’un story-board ou d’un petit film.
Deux groupes de latinistes par niveau suivront, en outre, l’« enseignement de complément » qui s’est substitué à l’option latin, « mais avec un horaire très allégé », pointe Fabrice Roux. « Du point de vue de la langue et de son enseignement stricto sensu, il n’y en a pratiquement pas dans l’EPI, reconnaît-il, hormis l’étymologie. La priorité, c’est bien d’offrir au plus grand nombre une initiation solide. »
Au collège Jean-Jaurès de Damparis, près de Dole (Jura) – un petit établissement de 260 élèves –, le projet d’EPI initié par Clémence Maurin, professeure d’histoire-géographie, et par sa collègue d’histoire –, en lien avec une dizaine de professeurs de français, de mathématiques, de physique et d’allemand –, est ambitieux. Il s’agit de proposer aux élèves de 3e, sur un semestre, d’aborder des moments-clés du XXe siècle à travers le témoignage de figures féminines : Lucie Aubrac, Sophie Scholl, Simone Veil, Marie Curie, Julia Robinson…
« Nous sommes parties de cette approche novatrice selon laquelle l’histoire n’est pas faite uniquement d’hommes, mais qu’il y a des femmes emblématiques dans des pans entiers de celle-ci », explique Mme Maurin. Le projet donnera lieu à un diaporama collectif des figures abordées, réalisé par les élèves en binôme, et une présentation écrite, individuelle, d’un personnage au choix.
Le collège Jean-Gay de Verfeil (Haute-Garonne), 400 élèves, a, lui, pris un peu d’avance : il compte parmi la trentaine d’établissements « pionniers » de l’académie de Toulouse. Ici, le premier ministre, Manuel Valls, et Mme Vallaud-Belkacem étaient venus, en septembre 2015, saluer l’engagement de l’équipe.
« Quatre EPI impliquant dix-huit enseignants ont été mis en place dès 2015, et 210 collégiens ont pu en bénéficier », s’enorgueillit David Marcos, le principal. Parmi les modules expérimentés, il en est un qui a particulièrement séduit les élèves : « Il part d’un scénario mettant en scène une voiture roulant trop vite, en infraction en pleine nuit, et qui est contrôlée par un policier », explique le chef d’établissement.
En sciences physiques, les élèves interrogent la couleur du véhicule ; en SVT, l’ADN du conducteur ; dans le cadre de l’enseignement moral et civique (EMC) dispensé par le professeur d’histoire-géo, c’est la composition d’un tribunal qui est étudiée ; puis, en français, la prise de parole. Le « grand final » voit les élèves mettre en scène un procès, en cours d’histoire.
« Il nous faut trouver un dénominateur commun entre collègues, parfois ça marche très bien… et parfois moins, explique Sophie Cassignol, enseignante de lettres classiques. Etre pionnier nous a permis de tester les EPI sans pression. Mais mettre autant de profs autour d’une table et leur demander d’être d’accord sur tout – le sujet, sa progression, ses horaires… –, honnêtement, ça ne va pas de soi. Sans temps pour se coordonner, c’est une gageure ! »
En savoir plus sur www.lemonde.fr/education/article/2016/08...#6W7rPDIztUHKK00Y.99
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- Loys
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Le titre occulte quelque peu ce passage : "Les enseignements interdisciplinaires -pas forcément d’ailleurs dans la forme précise où ils sont actuellement présentés..."
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- Loys
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C'est surtout que les professeurs établissent eux-mêmes spontanément des liens en permanence pendant leurs cours. Ce que c'est que de parler de pédagogie quand on n'est pas pédagogue...Certains élèves, plus curieux ou plus favorisés par leur environnement culturel, établissent spontanément des liens entre les différents sujets abordés en classe.
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- Loys
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Ce collègue se présente comme "Apple Education Trainer - Apple Distinguished Educator #ADE - #ParrotEducator"- Prof de quoi déjà ? Cinéma ?
- C'est vrai on ne sait même plus !
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L'approche disciplinaire du réel n'a rien de "parcellaire", ce qui signifierait qu'on ne s'intéresserait qu'à une petite partie du réel : or précisément les disciplines proposent une approche organisée de la totalité.Comment tisser des liens entre les disciplines, pour aborder le réel de façon non parcellaire ? On est au cœur de la thématique de la complexité qui guide toute sa recherche.
On notera que la connaissance est essentiellement conçue sur le modèle scientifique ici ("aborder le réel"). En quoi l'enseignement d'une langue, par exemple, ou d'un art participe-t-il vraiment de ce modèle ?
La réflexion est dores et déjà mal engagée.

L'humanisme classique structure bien l'enseignement en disciplines...Le meilleur outil pour appréhender cette complexité est la transdisciplinarité. Il y a chez Edgar Morin une part de nostalgie du paradis perdu, celui de l’humanisme classique. Le grand divorce moderne entre les sciences et les « humanités » suivi d’une fragmentation de tous les domaines de spécialité sont dommageables à la connaissance, à la condition humaine.
Nouvelle confusion ici : la séparation, bien réelle dans les études supérieures par nécessité de spécialisation, entre sciences et humanités n'a rien à voir avec l'enseignement par disciplines. D'ailleurs la formation proprement scolaire ne reproduit pas ce "divorce"...

A noter que - paradoxalement - M. Morin perpétue ce "divorce" en concevant le savoir sur le modèle scientifique.
Parce qu'il est impossible de se spécialiser dans toutes les branches de la connaissance ? Quelle découverte !Il s’agit d’une crise de la culture. Le savoir est comme un univers en expansion qui va vers toujours plus d’éloignement de ses composantes. Plus nous savons, plus nous nous éparpillons et nous cloisonnons.
Nihil novi sub sole.C’est aussi pour cela que la science peut d’une certaine façon nous éloigner de la sagesse.
Il n'y a rien à renouer : l'école est toute entière mue par cet idéal...Comment renouer avec l’idéal antique qui est aussi l’idéal des Lumières d’une approche globale du savoir ? C’est le grand enjeu éthique de la philosophie de l’éducation de Morin.

Le lien logique m'échappe avec la réflexion qui précède.C’est parce que celui qui apprend est traversé par ces tensions (que Morin décèle en lui-même) qu’il saura, en les identifiant, renforcer son sens de la compréhension et du respect de l’autre. L’autre qui est en moi me permet de voir le moi qui est dans l’autre. L’empathie débouche sur une éthique. Il cite volontiers Térence : « Je suis humain, rien de ce qui est humain ne m’est étranger. »

Et si les disciplines (du latin discere = apprendre) étaient précisément constituées pour mieux apprendre ?Transmettre cela à l’enfant dès ses premiers pas.
Et concrètement ?Lui donner le sens démocratique qui va avec l’incertitude. Sortir de l’utilitarisme moderne, dépasser l’angoisse de la postmodernité, interroger lucidement la condition humaine à l’ère de la technologie et de la barbarie, garder le sens de l’émerveillement pour mieux combattre l’horreur. Tout ceci conduit finalement Morin à retrouver les vertus cardinales, celles que visait l’éducation de l’homme antique : tempérance, courage, sagesse et justice.
L'incertitude procède encore et toujours d'une conception uniquement scientifique de la connaissance... Bref Edgar Morin défend lui aussi, dès le plus jeune âge, un enseignement de la défiance.
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Interdisciplinarité sujette à caution de la voix même du Syndicat des Inspecteurs Académiques.Les EPI ne doivent pas reproduire en collège ce qu’aujourd’hui des études universitaires démontrent, à savoir la faible plus-value des TPE en termes d’apprentissage, particulièrement pour les élèves éloignés de l’Ecole.
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Qd un IPR propose un #EPI #maths #français ! Chers collègues, un petit concours de #poésie ? "Votre cosinus m'enivr… twitter.com/i/web/status/8…
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noisyblog.com/2017/03/09/ciy-education-2...largir-les-horizons/
Et réponse de Paul Devin sur son blog du 25/03/17 : "CIY-Education 2017 : supprimer les disciplines!"En Finlande, l’enseignement disciplinaire disparaîtra au cours des trois prochaines années, et laissera place au premier système éducatif transdisciplinaire. [...] L’École doit désormais revoir son modèle, qui prédomine depuis un siècle et en vertu duquel les étudiants se spécialisent sur un domaine précis. Elle doit s’adapter à la société de demain. Plutôt que de former des individus hyper-spécialisés, l’éducation devra enseigner la polyvalence, la capacité d’adaptation et d’approche transdisciplinaire pour répondre aux besoins de notre société. La Transdisciplinarité, c’est cette “nouvelle” approche qui prétend, en liant les savoirs, unifier les disciplines, pour les dépasser et proposer une vision d’ensemble.
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Depuis plusieurs années, l’équipe de Diderot a pris l’habitude de baliser une semaine de cours, à l’automne et au printemps, pour mener des projets un peu originaux mêlant les apprentissages en dehors des disciplines classiques – ce que l’on appelle désormais les EPI (enseignements pratiques interdisciplinaires), généralisés depuis la réforme du collège. En cette semaine de mars, à Diderot, le programme envoie du bois : construction d’une fusée, atelier de cryptographie pour envoyer des messages secrets, etc. Il y avait aussi le projet «Graff’ton bahut», à base de mousse naturelle sur les murs du collège. Chaque élève a coché quatre vœux, les profs les ont ensuite répartis pour constituer des groupes inter-niveaux, de la sixième à la troisième. Camille Domecq prévient, un peu gênée : «Bon, dans notre groupe, je pense qu’aucun élève n’est ici vraiment par choix. Je me demande même si certains ne l’ont pas coché par mégarde.» Quand elle a demandé en début de semaine à son auditoire de lui citer à la volée les noms des candidats à la présidentielle, elle a un peu regretté d’avoir convié Libé : «Sarkozy et Hollande sont sortis tout de suite. On a aussi eu droit à Jean-Marine Le Pen.»
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Lycée : un prix Nobel commun de littérature et de physique ?
Comment favoriser l’interdisciplinarité au lycée ? Les lettres et la physique sont-elles deux matières chimiquement et pédagogiquement compatibles ? Sur la Page des Lettres de l’académie de Versailles, Sophie Saulnier raconte un projet qui veut « montrer à des élèves de classes scientifiques que Lettres et Sciences partagent les mêmes valeurs, voire les mêmes expériences ». Il s’enrichit d’ateliers photographiques qui visent à travailler sur l’image de soi et sur l’orientation : les élèves y réalisent des autoportraits individuels (pour se représenter dans leur futur métier) et une photo collective (une parodie de la photo des nobélisés prise lors de la conférence de Solvay).
www.lettres.ac-versailles.fr/spip.php?article1394
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trajethos.ca/files/9815/1483/8433/LENOIR_TrajEthos61.pdf
Pourquoi l'interdisciplinarité dans l'enseignement primaire ?
Quels arguments justifient l'interdisciplinarité à l'école ? Quels principes peuvent le guider ? À quels contenus se référer ? À quelles modalités recourir ? Yves Lenoir répond à ces questions dans une communication faite à l'OCDE. Pour lui, " l’interdisciplinarité n’est pas une fin en elle-même, mais un moyen – parmi d’autres – pour favoriser et soutenir le recours à des processus intégrateurs et à l’intégration des savoirs. L’intégration, sous ce double aspect inséparable, constitue à mes yeux la finalité des processus d’enseignement-apprentissage... Recourir à l’interdisciplinarité à l’école, c’est introduire des conditions normalement favorables à la mise en oeuvre de processus intégrateurs de la part des élèves en faisant appel à divers angles d’approche disciplinaires interreliés qui favorisent des processus d’apprentissage qui font sens sur les plans épistémologique, ontologique et social. Au primaire, la perspective interdisciplinaire requiert donc ce mariage ouvert entre les dimensions cognitives et pratiques, mais ce mariage doit aussi se réaliser en introduisant la dimension affective dont j’ai aussi traité sommairement".
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• En STIDD et STL, la spécialité physique-chimie et mathématiques de 6h par semaine n’est pas ventilée selon les deux disciplines. Nous demandons à ce que cela soit clarifié et qu’une norme nationale soit donnée. Nous ne souhaitons pas d’ajustements par les proviseurs dans les établissements, ni de décisions locales sur qui doit enseigner quoi. Les méthodes et épistémologies des disciplines associées sont très différentes et demandent pour chacune une formation spécifique. S’il doit y avoir nécesssaire collaboration ente elles, il ne peut y avoir confusion.
Réponse : Cette répartition ne sera pas faite au niveau national, elle restera locale. Cela est fonction de l’organisation entre temps de laboratoire et d’expérimentation et temps en classe entière par exemple. Une répartition différente des horaires pour les maths et pour la physique-chimie peut avoir lieu selon la filière, STI2D ou STL.
• Nous avons le même souci pour les deux enseignements scientifiques du tronc commun de la série générale. Nous demandons à ce que la part de l’horaire de l’enseignement scientifique qui doit être pris en charge par des enseignants de maths soit clairement quantifiée. Les situations locales sont actuellement extrêmement disparates.
Réponse : Le ministère n’a pas de répartition à imposer en enseignement scientifique. Il doit être pris en charge par les enseignants de sciences et de maths.
[...]
Réponse : Il faut arrêter de dire qu’il n’y a pas de maths dans le tronc commun et un enseignement de maths spécifique dans le tronc commun n’est pas prévu.
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De la sérénade italienne désaccordée au « Je t’aime » vociféré par Lara Fabian, les élèves seront propulsés à travers des siècles de musique amoureuse.Le projet de français et d’éducation musical aboutira à l’écriture d’une chanson d’amour mise en musique.En SVT, ce projet permettra d’analyser structurellement et fonctionnellement l’appareil génital humain pour comprendre les mécanismes mis en œuvre pour réguler la reproduction humaine et finalement se faire poser l’ultime question aux élèves : si c’est si simple mécaniquement, pourquoi est-ce si compliqué de dire l’amour ?
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Enseignement scientifique: "Il faut décloisonner l’ensemble des disciplines", plaident des experts à l’Assemblée na… twitter.com/i/web/status/1…
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