Personnels d'encadrement, cadres, dirigeants, toutes ces personnes qui ont des responsabilités dans les organisations, les institutions sont impliquées dans toutes les décisions qui amènent au développement du numérique. [..] La question que chacun peut légitimement se poser est de savoir s'ils ou elles sont compétent(e)s pour faire des choix pertinents, [..]
On peut poser la même question au sujet des commentateurs qui en parlent
Plusieurs arguments viennent renforcer cette conviction : d'une part les objets techniques numériques ont des caractéristiques visibles et d'autres moins immédiatement perceptibles. Or ce sont les deuxièmes qui sont souvent tues et qui pourtant déterminent ce que l'on peut en faire.
C'est exactement l'inverse : ce qui contraint aujourd'hui l'action, ce n'est pas la technique, ce sont les interfaces et les contenus.
Donc les compétences attendues pour une politique du numérique sont principalement managériales : écoute du besoin client (le client étant l'enseignant) et accompagnement du changement. Mais peut-être les contenus et les interfaces ne sont-ils encore pas assez pertinents pour les besoins des enseignants ?
Je ne vois qu'une seule exception à ce que je viens de dire, c'est la qualité des connexions des établissements, où là la contrainte technique est forte.
Un point important qu'il ne faudrait pas négliger, celui des compétences informationnelles, communicationnelles. Elles sont directement liées aux compétences numériques,
Sauf qu'elles sont complètement indépendantes. Comme le montre la suite de la démonstration, Il n'y a strictement aucun rapport entre ces compétences, en dehors du fait que toutes sont utiles pour un cadre. Bref, blabla.
