Résultats de recherche (Recherche de : (Eduscol))
- Loys
"Internet responsable"
Catégorie : Le réseautage
Extraits :
MON MOBiLE... MON ORDiNATEuR DE POCHE
Mon téléphone est un outil de travail pratique, qui me suit partout. il me sert à lire la presse, chercher une définition, consulter des documents... Je peux prendre en photo un schéma, filmer une expérience, m’enregistrer pour m’entraîner à l’oral ou travailler une langue étrangère, consulter le cahier de texte et mes notes, sur le site de mon établissement.
JE PARTAgE DONC JE SuiS
C’est très facile de partager une photo, une musique ou une vidéo... Je peux tout envoyer instantanément depuis mon téléphone. C’est une autre façon de garder le contact, de partager des moments ou des émotions. Les médias, les stars, les émissions de télévision m’incitent également à participer, à commenter, à donner mon avis, pour faire le « buzz ».
- Loys
"Internet responsable"
Catégorie : Le réseautage
- Loys
"Internet responsable"
Catégorie : Le réseautage
Extrait :
Randi Zuckerberg, la sœur du patron de Facebook, s'est fait prendre au piège des paramètres de confidentialité du réseau social quand une de ses photos de famille, incluant son frère dans une conviviale scène de cuisine, a été rendue publique.
Dans la nuit de mardi à mercredi, une personne dénommée Callie Schweitzer a publié sur Twitter une photo montrant cinq personnes, dont Mark Zuckerberg, faisant des grimaces avec leur téléphone à la main, une apparente tentative collective d'imiter la réaction à la réception d'un "poke", une fonction de Facebook qui n'a pas de but précis mais semble signifier un clin d'œil coquin.
Randi Zuckerberg, 30 ans et elle aussi entrepreneuse dans le domaine des technologies après avoir été porte-parole de Facebook et responsable des relations publiques, a immédiatement réagi au tweet en question (visible sur le site buzzfeed.com) : "pas sûre de savoir où vous avez eu cette photo. Je l'ai postée pour les amis seulement sur FB. Que vous la repostiez sur Twitter n'est vraiment pas cool."
IRONIE DU SORT
La "fautive" pensait que la photo était publique car elle était apparue sur son fil d'actualité, a-t-elle répondu en s'excusant, avant de supprimer la photo. Elle était en fait amie de la sœur de Randi, "étiquetée" sur la photo, et pouvait de ce fait avoir accès au cliché, d'après la version de Randi Zuckerberg exprimée dans un autre tweet.
Celle-ci a accepté les excuses de Callie Schweitzer mais la Toile s'est immédiatement plongée dans un débat, notant l'ironie du sort pour Zuckerberg, en quelque sorte pris à son propre piège.
"Qu'est-ce que c'est horrible que quelqu'un puisse vous prendre quelque chose qui vous appartient et l'utiliser d'une façon que vous n'avez pas prévue, et pour laquelle vous n'avez pas donné votre accord", a réagi avec sarcasme Dan Lyons sur le site Readwrite.com.
- Loys
"Internet responsable"
Catégorie : Le réseautage
Question naïve et ingénue : la droit de réponse peut donc s'exercer sur Wikipédia ?
-Toute personne nommée ou désignée dans un service de communication en ligne et qui lui porte atteinte peut demander la suppression ou la correction du message à l’éditeur du service.
-Toute personne nommée ou désignée dans un service de communication en ligne et qui lui porte atteinte dispose d’un droit de réponse : ce droit de réponse peut s’exercer même s’il n’y a pas d’atteinte à l’honneur.
-La réponse doit avoir la même longueur et la même visibilité que le message initial qui lui portait atteinte.
-Le droit de réponse peut être exercé en la postant sur le forum ou le blog à l’origine du message litigieux.
-Quoi qu’il en soit, le directeur de publication doit insérer la réponse dans les trois jours de sa réception sous peine d’une amende de 3 750 euros.
- Loys
"Internet responsable"
Catégorie : Le réseautage
Portail de ressources Internet responsable
Afin d'accompagner les enseignants et les élèves dans les nouveaux usages de l'internet, le ministère de l'éducation nationale propose un site fournissant un point d'entrée unique vers des ressources destinées à favoriser la maîtrise et l'usage responsable des réseaux et des services numériques.
Ce portail du ministère est accessible ici .
- Loys
"Internet responsable"
Catégorie : Le réseautage
Quand l'école en est encore à apprendre aux élève à communiquer, il y a de quoi s'inquiéter.Communiquer avec ses intimes, sa famille, ses amis, ses camarades, ses professeurs
La frontière me semble bien ténue entre "sphère intime" et "sphère sociale". Qu'est-ce qui différencie un intime d'un ami ? Ou un intime d'un proche de la famille ?Distinguer la sphère intime de la sphère sociale sur Internet et assimiler les différents modes de communication qui sous-tendent les relations entre individus.

Remplacez "réseau social" par "Facebook" : Ah ces pudeurs de l’Éducation nationale...Cas concret :
Lorsqu’on crée son profil sur un réseau social, il est important de le paramétrer correctement en fonction de l’usage qu’on fait de ce réseau.

Jusqu'ici rien que de normal.S’il est consacré aux échanges avec les intimes, destiné à partager des souvenirs de vacances ou des photos de familles il est judicieux de faire attention à ce que d’autres personnes que ses proches et/ou ses intimes ne puissent consulter ce qui ne leur est pas destiné.
Notons quand même que la notion même de réseau est problématique dans le cadre d'une réflexion sur la communication. On peut paramétrer tout ce qu'on veut, mais le fait est que communiquer avec un réseau n'est pas communiquer avec quelqu'un. La notion même d'intimes sur un réseau est assez étrange, voire contradictoire.
Évitez de "poker" votre professeur, même s'il est votre "ami" !Si on échange avec ses professeurs sur Internet, il est judicieux d’adopter le même ton et le même niveau de langage que celui qu’on utilise quand on leur parle face à face.
Voilà une autre difficulté de Facebook... heu je veux dire du réseau social : il faut être ami pour être en réseau. Ne parlons pas des parents qui deviennent les "amis" de leurs enfants pour mieux les surveiller.

Nos professeurs ?Les bonnes questions à se poser :
Qui sont nos amis ?
Quelle étrange question...A-t-on intérêt à se rendre visible de tout le monde sur Internet ?

Le problème sur un réseau est qu'on peut parler des gens comme on peut leur parler. Twitter offre cette singularité assez curieuse d'une communication à la fois adressée à quelqu'un et universelle.Comment s’adresser à ses amis, ses copains de classe, ses professeurs ?
Quelles précautions doit-on prendre pour parler d’eux ou avec eux sur Internet ?
Il faudrait juste retenir que la communication en réseau n'est pas la communication la plus adaptée à la confidentialité des échanges. D'autant que les écrits restent, tandis que l'intimité, elle, peut changer.Présentation :
L’intimité est un besoin essentiel. La sphère intime est l’espace dans lequel on accepte de confier des secrets ou de partager des aspects de sa vie extrêmement personnels. Cette sphère s’ouvre de façon variable et mesurée aux compagnons, aux enfants, aux parents aux amis, toutes personnes très proches avec lesquelles nous partageons en confiance tel ou tel aspect de notre vie privée ou de nos pensées. Dans ce cas, la confidentialité des échanges est une valeur partagée et permet d’adopter une grande liberté dans les propos tenus.
Ces règles appliquées facilement dans une cour ou un couloir le sont beaucoup moins sur un réseau social de nuit...La sphère sociale, en revanche, est une zone de communication plus vaste qui implique des échanges avec des inconnus ou des personnes peu connues et nécessite d’adopter un autre style d’expression, plus mesuré. Une école, un collège, un lycée sont des lieux de vie et de partage avec des personnalités de toutes sortes : élèves, enseignants, surveillants, chefs d’établissements, etc. Cette situation favorise l’apprentissage des règles de vie en communauté (politesse, respect mutuel). Ce sont ces mêmes règles de savoir vivre que l’on retrouve sur Internet, comme dans la rue ou la cour d’une école !
La confidentialité a elle aussi ses limites : qu'on songe à ces élèves échangeant régulièrement les réponses aux devoirs ou organisant un chahut à leur prochain cours d'allemand. Tous les élèves du réseau Facebook de son collège étaient au courant mais aucun adulte ne l'était.Car si le Web est un formidable outil de communication dont on se passerait difficilement aujourd’hui, on ne doit pas oublier qu’il peut être aussi un moyen rapide de diffusion d’une information personnelle ou d’une rumeur constituée à nos dépens.

C'est quand même malsain, à un âge si jeune, cette conception de la communication réduite à une forme de narcissisme exacerbé.Témoignage :
Marion, 16 ans, lycéenne : « J’adore Facebook, je m’en sers pour discuter avec les copines. Je me fais une réputation en écrivant des trucs marrants et en mettant des photos de moi.
On aurait bien voulu savoir à quoi ressemblait une "critique" qui produit tant d'effet... La critique n'était pas destinée à être confidentielle, dans ce cas précis, semble-t-il. Le problème n'est donc pas celui d'un mauvais paramétrage.Un jour, j’ai critiqué une ancienne copine avec qui je me suis fâchée. Ça a fait le tour du lycée ! Tout le monde l’embêtait dans la cour, lui faisait des remarques, certains l’insultaient alors qu’ils ne la connaissaient même pas. C’était ma faute. Elle m’en a beaucoup voulu. Je me suis excusée, mes parents m’ont punie... mais le mal était fait. »
Éviter les réseaux est aussi une façon d'éviter ce genre de problèmes.Conseils :
Avant d’écrire quoi que ce soit sur vous, sur un proche, un élève, un professeur via Internet, demandez-vous qui se trouve « à l’autre bout », si ces propos sont bien destinés à cette personne (ou ces personnes) et si le contenu de votre message, le type de langage ou le ton que vous employez sont appropriés pour la circonstance. Il est important d’utiliser le bon ton, les bons termes et de garder la bonne distance avec les personnes à qui l’on s’adresse ou de qui l’on parle.

Il faudrait peut-être transmettre cette définition à Facebook.Par ailleurs, il n’est pas souhaitable de tout dire de soi à n’importe qui et il est important de savoir qui peut être un de nos « amis » sur Internet. Un réseau social permet d’en accumuler un grand nombre, mais ce terme est trompeur : les réels « amis » sont les personnes avec lesquelles on peut parler librement ou partager des secrets (sphères privée, intime).
La relation humaine, en somme.La connaissance de l’autre, le lien avec l’autre sont très importants.
Curieux, dans ces conditions, de continuer à appeler ces réseaux des réseaux "sociaux".Les « amis » des réseaux sociaux ou des outils de communication sur Internet sont, en revanche, de simples « contacts » avec lesquels on peut partager, tout au plus, l’accès à un profil allégé ou une passion commune. Ces échanges se font bien souvent uniquement sur Internet (sphère dite sociale).
Et consacrer des cours au paramétrage d'un réseau social à caractère commercial ?L’enseignant doit travailler avec les élèves sur cette distinction et établir des garde-fous pour l’utilisation d’Internet.
Le meilleur des garde-fous, c'est encore de ridiculiser ce genre de réseaux sociaux, un effet de mode qui passera.
Difficile d'enseigner la distinction entre le privé et le public avec ce genre de réseaux sociaux qui les mêlent à dessein. Pendant longtemps, un compte créé sur Facebook était public par défaut. Une aberration.Il faut apprendre à configurer l’accès à son profil selon l’usage que l’on fait d’un réseau social particulier, de manière que les éléments très privés ne soient visibles que par ses véritables amis, c’est-à-dire ceux qui relèvent de sa sphère privée.
- Loys
"Internet responsable"
Catégorie : Le réseautage
- Loys
"Internet responsable"
Catégorie : Le réseautage

Un jeune homme a filmé une amie lors d’une soirée et a diffusé la vidéo sur Internet (réseau social, blog). Il a volontairement capté l’image de la jeune fille à son insu et la vidéo a fait le tour du lycée sans son consentement.
Dans ce cas précis, on voit mal en quoi l'éducation à l'"Internet responsable" pourrait changer quoi que ce soit puisque le jeune homme "a capté l'image de la jeune fille à son insu" et l'a diffusée "sans son consentement". C'est-à-dire de manière de toute façon irresponsable.
Avant de poster un message ou de diffuser une vidéo ou une photo, demandez-vous si le contenu que vous voulez publier a un caractère privé ou peut être lu par toute personne sur Internet...
La publication publique sur YouTube est clairement répréhensible. Mais que dire de l’ambiguïté des réseaux sociaux comme Twitter ou Facebook (et des dizaines d'autres qui émergent peu à peu) ? S'agit-il d'un espace privé ou public ? Si un "ami" a diffusé la photographie auprès de ses "amis", qui peuvent ensuite la diffuser à leur tour, la démarche est-elle publique ?
L'argumentation d'Éduscol repose essentiellement sur la dissuasion de l'utilisateur. Mais elle semble bien candide : Internet, qui offre un anonymat facile, permet bien souvent d'agir en toute impunité. Rien de plus simple que de créer un compte Google (ou YouTube) à partir d'une adresse mail jetable (du type Yopmail ) et d'un ordinateur dont l'IP n'est pas identifiable, pour ensuite diffuser des contenus non autorisés.
Et de plus, pour que la répression éventuelle s'exerce, il faut préalablement avoir connaissance du délit. Ce qui n'a rien d'évident, dans la masse d'Internet !
Je serais curieux de savoir si les personnes qui prodiguent ces bons conseils ont sincèrement cru qu'ils seraient un jour applicables et appliqués...Pour éviter des surprises, obtenez le consentement des personnes filmées ou photographiées par écrit en précisant l’image concernée, le support de diffusion, la durée, le territoire de la diffusion ou floutez le visage des personnes identifiables.

Diffuser sur Internet, c'est par définition ne pas pouvoir déterminer la "durée" et le "territoire de diffusion" : un contenu publié échappe à tout contrôle.
- Loys
Des iPads en Corrèze
Catégorie : Les expériences des collectivités territorales en France
- Loys
Des iPads en Corrèze
Catégorie : Les expériences des collectivités territorales en France
Le titre montre bien l'incongruité de la démarche : quelle compétence pédagogique peut bien avoir un conseil général ?Ordicollège 19 : L'Inspection note Hollande
Il va falloir aller à la source.Equiper tous les élèves suffit-il à changer le collège ? L'Inspection générale publie un rapport signé par Jean-Louis Durpaire qui évalue précisément l'opération Ordicollège 19.
Mais non, ça n'existe pas.Entre pannes techniques...
Avec un full-equipment, des changements qui tardent à voir le jour ? Comment est-ce possible ?...et indifférence de nombreux enseignants, les changements pédagogiques tardent à voir le jour malgré quelques pionniers.
On note au passage l'habituelle rhétorique conquérante des "pionnier", les autres étant des fainéants, des lâches ou des rétrogrades.
C'est malin d'y penser après...Ordicollège rappelle que la généralisation du matériel ne suffit pas.
La séquence PC-Linux/Tablette-iOS montre bien deux choses :L'élection de François Hollande à la tête du conseil général de la Corrèze s'est accompagnée d'une politique ambitieuse de développement du numérique dans le département. Le conseil général a doté toutes les écoles rurales. A partir de 2008, il a doté tous les élèves et tous les professeurs des collèges dans la cadre du plan Ordicollège d'abord d'un ordinateur sous Linux puis d'un tablette Ipad. Pour quel bilan ?
- l'évolutivité permanente du marché technologique, que l'Education nationale ne peut pas suivre
- l'absence de logique informatique et de continuité pédagogique, les deux systèmes et matériels s'opposant presque totalement
C'est joliment dit.Bilan nuancé.
D'un point de vue électoral, c'est réussi, donc."Le plan « Ordicollège 19 » initié par le conseil général du département de la Corrèze est très apprécié par la grande majorité des enseignants, des parents et des élèves", écrit JL Durpaire.
La fracture numérique est un mythe aujourd'hui : en Corrèze ou ailleurs, puisque 96% des 12-17 ans disposent à la fois d’un équipement en téléphonie fixe et d’internet à domicile ( source )."L’objectif politique de réduction de la fracture numérique et de mise sur un pied d’égalité de tous les élèves des collèges, quels que soient leur milieu social et leur lieu d’habitation, est atteint.
Au nom de la réduction de la fracture numérique, on a donc fourni des ordinateurs et des tablettes à des gens qui avaient déjà Internet à domicile.
Combien de familles exactement ? Et pourquoi en avoir fourni aux autres en ce cas ?La dotation en ordinateurs portables et tablettes numériques a permis à nombre de familles du département d’avoir pour la première fois un accès à internet et de s’approprier le dernier développement des technologies de la communication...

Les usages, c'est secondaire. Et ne parlons pas des résultats scolaires.Le bilan est beaucoup plus nuancé en ce qui concerne les usages pédagogiques aussi bien dans l’établissement qu’à l’extérieur".

Un "désarroi" bien compréhensible quand on impose des outils qui ne sont pas choisis, et qui sont abandonnés pour d'autres au bout de deux ans.Des usages pédagogiques trop rares. Le rapport souligne les très nombreuses pannes des ordinateurs portables sous Linux et le désarroi des enseignants face à des logiciels inconnus avec lesquels ils n'arrivaient même pas à utiliser les outils numériques qu'ils avaient créés à la maison.
Sans surprise puisque le système d'exploitation propriétaire est conçu pour le matériel. Ce qui explique le prix beaucoup plus élevé pour des fonctionnalités beaucoup plus restreintes.L'arrivée des tablettes Ipad a fortement fait chuter les pannes.
Quels mauvais coucheurs que les enseignants, toujours à râler !Mais l'écart avec les outils professoraux s'est agrandi. Il faut cette fois repartir à zéro !
Le formule est amusante compte tenu des investissements massifs consentis.Résultat les usages restent faibles. " Quoique la pratique soit très loin d’être généralisée, quelques usages très pertinents ont pourtant pu être observés au cours des visites", note l'inspection.
Le lien école numérique/néo pédagogies est bien évident. Merci le Café Pédagogique !Elle cite d'intéressantes initiatives pionnières en technologie, maths , EPS (avec la tablette) ou langues. La disparition des itinéraires de découverte est mentionnée comme facteur faisant baisser l'utilisation du numérique.
Les impies !Au total, " il est clair que la grande majorité des enseignants, d’une part ne recourt que rarement aux ordinateurs portables, affirmant préférer se servir des postes fixes plus fiables, et d’autre part n’utilise presque pas la tablette numérique, voire, pour certains, la rejettent."
S'il y a des professeurs de Corrèze qui souhaitent faire partager leur expérience personnelles ici, qu'ils n'hésitent pas à le faire !
Au lieu d'interdire à Kévin d'aller sur YouPorn en classe, il faut lui apprendre que ce n'est pas bien.Nombre d'établissements privilégient le contrôle des usages à leur éducation.
Quelle mauvaise raison : il est pourtant évident que les élèves n'en feraient qu'un usage pédagogique, non ?"Dans les deux tiers des collèges, il n’est pas permis d’apporter les ordinateurs portables ou les tablettes en salle de permanence ; la raison invoquée est que la surveillance de ce que les élèves font est impossible...

Voilà qui me fait penser à mon article : "Le fond du fonds" .
C'est fou ! Comment peut-on en arriver là ? Ce sont forcément des fanatiques rétrogrades.Certains établissements privés interdisent même aux élèves d’apporter leur matériel.
Cinq ans d'équipement généralisé pour ça.Le plan « Ordicollège 19 » n’a pas grandement modifié les pratiques.
C'est stupide.Les ordinateurs ou les tablettes ne sont généralement autorisés que sur demande des professeurs...
Bref, c'est la faute des enseignants, à qui on a donné sans leur demander leur avis un premier puis un second matériel....et les possibilités offertes par la dotation, aussi bien pour la recherche documentaire que pour l’individualisation du travail des élèves, ne semblent pas avoir encore été pleinement perçues".
Et voilà... Des "problèmes de pilotage" : comme c'est joliment dit, encore, pour parler d'initiative unilatérale hasardeuse.Le rapport souligne des problèmes de pilotage. Il rappelle que la généralisation a été décidée et portée par le seul conseil général, l'académie étant informée et associée mais de loin.
Il pose aussi la question de la rareté des ressources pédagogiques et une formation insuffisante.
Mais non : la logique c'est d'équiper d'abord, de former ensuite, puis en dernier de créer des ressources pédagogiques.

Sic transit gloria.Quatre ans après son démarrage, le plan Ordicollège n'a pas changé l'enseignement.