Résultats de recherche (Recherche de : afef)

22 Sep 2023 23:22 - 30 Sep 2023 14:26
Réponse de Loys sur le sujet Qui est l'AFEF ?
22/09/23 : Dominique Bucheton s'élève contre les concepts d'"autorité" scolaire, de "savoirs fondamentaux", ne veut plus de devoirs à la maison, ne veut pas plus d'heures pour les élèves qui en ont bien assez... tout en rappelant l'âge d'or des années 1970 quand les élèves de 6e avaient 6h de français par semaine dont la moitié en demi-groupes contre 4h30 aujourd'hui en classe entière.

www.cafepedagogique.net/2023/09/22/domin...ointe-m-le-ministre/

Ce message contient des informations confidentielles
19 Jan 2021 07:17 - 19 Jan 2021 07:18
"Manifeste pour « Une École démocratique dans une société numérique »" publié le 15/01/21.

Attention : Spoiler !


Dans le "Café" : www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/....YAVt4KD5Klw.twitter
28 Avr 2019 21:53
Réponse de Loys sur le sujet Qui est l'AFEF ?
9/05/15 : www.afef.org/la-reforme-du-college-chiche

Attention : Spoiler !
11 Avr 2018 17:26 - 11 Avr 2018 17:43
Dans "La Lettre de l'éducation" du 5/02/18 : "Viviane Youx : « L’actuelle épreuve orale de français consiste à réciter des fiches »"


Attention : Spoiler !


Dans "Libération" du 7/02/18 : "Réforme du bac : il faut réenchanter l'épreuve de français"


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Dans le "Café" du 7/03/18 : "Bac : Les propositions de l'AFEF pour l'épreuve de français"


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09 Avr 2018 18:09 - 02 Juil 2019 07:58
Qui est l'AFEF ? a été créé par Loys

Groupuscule progressiste très actif et régulièrement cité au nom "DES enseignants de français", qui est l'AFEF, l'"association française des enseignants de français" (devenue en 2018 "pour l'enseignement du français") ?

Site : www.afef.org/

Sur LVM : www.laviemoderne.net/veille/recherche?qu...te=all&childforums=1

Sur Neoprofs : www.neoprofs.org/t65640-professeurs-de-l...afef-vous-represente

Un historique : quand l'AFEF s'appelait l'AFPF www.democratisation-scolaire.fr/spip.php?article185


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18 Jan 2016 19:08 - 18 Jan 2016 20:30

L’école est-elle vraiment en train changer ? Et si changement il y a, comment agir, en tant que professionnels, pour que ce soit pour le meilleur, pour le tissage des savoirs, la construction d’une culture à la fois commune et plurielle, l’outillage d’une citoyenneté effective où chacun est doté des outils pour prendre en main son destin ?

Quelle virtuosité dans la maîtrise des compétences langagières d'une nouvelle professionnalité proactive et innovante ! :santa:

Le français n’est pas seulement en effet le trait d’union entre les disciplines, il est dans la classe le vecteur de tous les apprentissages scolaires, sociaux, civiques, il est l’instrument principal du développement de la pensée autonome, singulière, critique que l’école cherche à promouvoir, il est l’instrument premier de la construction identitaire et de son corollaire indispensable le sentiment d’appartenance, l’intégration sociale et d’abord scolaire. Voilà finalement les questions dont ce dossier traite de façon très diverse, on le verra. Ce sont des questions difficiles qui demandent des ruptures dans les représentations du travail de l’enseignant, avant et pendant la classe, dans les conceptions du langage, les représentations des causes de l’échec scolaire.

C'est vrai qu'il est bon de s'intéresser à ces causes dans le secondaire. :santa:
On notera que l'enseignant est ignare, victime de "représentations erronées" : heureusement qu'il est représenté dignement par l'AFEF !

La question de la place du français dans l’interdisciplinarité revient certes dans les articles de manière centrale (actualité du débat sur les EPI oblige). Elle n’occulte pas d’autres réflexions sur la manière d’enseigner autrement, mieux, de façon plus efficiente pour tous, le français dans la classe de français.

Il est en effet bon de rappeler que "autrement", ce n'est pas forcément "mieux".

On pourra lire au travers des articles des tentatives de réponse à différents types de problèmes que pose notamment l’interdisciplinarité :
- La complémentarité des objets d’enseignements : lecture-écriture-langue, et celle des tâches, proposés dans deux ou trois disciplines autour souvent d’un projet commun : comment connecter (tisser) ces apprentissages pour faciliter appropriation et transfert d’un domaine scolaire à l’autre ?

On a vu les effets merveilleux du décloisonnement dans la séquence didactique, notamment sur les élèves les plus faibles.

- Un questionnement renouvelé sur les finalités sociales et civiques des contenus d’enseignement au regard de la formation d’un individu autonome, un individu capable d’une lecture, compréhension, interprétation critique du monde actuel.

La lecture des textes serait déjà un bon début.

- Un questionnement renouvelé sur la langue et ses facéties, sa capacité à signifier différemment.

:scratch:

- Une réflexion sur les élèves notamment les plus en difficulté et les conditions d’appropriation des apprentissages : situations complexes, longues, résolution de problèmes multiples, rencontres culturelles, demandant des postures d’apprentissage différentes, des usages différents de la langue dans des contextes scolaires et sociaux, sur des terrains, espaces et disciplines associées.

Voilà qui est d'une grande limpidité ! :santa:

- La quête de gestes didactiques et procédures précises permettant aux élèves de développer leur autonomie critique en matière de lecture, d’écriture et de lecture.

Après que l'École moderne a soigneusement effacé toute tradition d'enseignement, voici qu'elle entre dans la "quête" de ce qu'il conviendrait de faire pour remplir la première de ses missions. Voilà qui est rassurant !

- Une autre manière de concevoir le métier enseignant, ses responsabilités, ses tâches centrales : l’invention de dispositifs complexes, longs, cohérents, adaptés à la classe, pour donner du sens et du lien aux apprentissages multiples, et l’accompagnement pas à pas des élèves dans leur mise en œuvre. La patience et la persévérance nécessaires face aux résistances et aux difficultés institutionnelles.

Difficile de faire plus nébuleux !
Quant à l'accompagnement personnalisé en classe entière, c'est effectivement une grande (et mystérieuse) conquête de l'École moderne ! :santa:

- Le positionnement de la communauté professionnelle des enseignants par rapport à ces questions : pourquoi des enthousiasmes, pourquoi tant d’inquiétudes ?

C'est vrai "pourquoi des enthousiasmes" ? :rirej

Toutes ces questions traversent les différents articles que nous avons reçus.

En toute spontanéité !

Ils témoignent de l’engagement des enseignants à les résoudre dans l’invention dans l’action, dans la concertation avec leurs collègues, dans la réflexion, l’analyse et la recherche. Ils montrent aussi des différences de culture professionnelle entre des enseignants dont le statut est d’être polyvalent pour les enseignants de maternelle, du primaire et des lycées professionnels, ou monovalent pour ceux du collège et du lycée.

Les collègues de langues anciennes sont polyvalents, mais leur polyvalence coûte trop cher... :xx:

Mais au cœur de toutes ces tentatives, pistes nouvelles un problème professionnel demeure central : qu’est-ce qu’on évalue au final : les savoirs enseignés, les compétences travaillées ? La culture appropriée ? La motivation ? Les capacités à transférer ce qu’on apprend ? La capacité à s’ajuster aux divers modes de pensée des différentes disciplines ? Une pensée singulière, créative ? La capacité à penser en collectif ? La capacité à comprendre ses propres procédures de lecture, et d’écriture et à les contrôler mieux ?

:scratch: :rirej
Quant à la "motivation", la "créativité", la "capacité à penser en collectif", on se demande bien par quels moyens ahurissants elles pourraient être "évaluées".

Carole BOULAOUINAT, Alexandra MAHJOUBI, Pierre LE REUN, Liliane TUR : Un Enseignement Pratique Interdisciplinaire (EPI) « information, communication, citoyenneté » : construire un lecteur critique et autonome

C'est mieux qu'un lecteur crédule et dépendant, effectivement. :doc:

Le deuxième billet du groupe « Fristoire » présente une expérimentation en cours pour mettre en œuvre, à travers un EPI la construction d’une posture de lecteurs autonomes faisant preuve d’esprit critique.

Grâce à la "Fristoire", construisons des postures !

Dans l’œuvre de Guy de Maupassant, le système des personnages trouve l’une de ses cohérences dans la représentation des relations homme-femme et le dialogisme à l’œuvre entre les cultures de genre correspondantes. Une vie et Bel-Ami ayant été publiés respectivement en 1883 et 1885, leur proximité temporelle renforce l’intérêt de cette hypothèse de lecture. L’étude comparée des excipits de ces deux romans permet de résumer certaines caractéristiques à cet égard.
Dans un deuxième temps, cette problématique sera étudiée dans le cadre du cours d’enseignement moral et civique (EMC) : quelles impressions et réactions ont été celles des élèves à l’égard des personnages représentés et de leurs parcours respectifs ? La perspective étant celle d’une réflexion sur l’évolution des conditions de genre à travers l’histoire sociale et littéraire, et in fine d’une esquisse de méthodologie à caractère anthropologique.

Car la littérature par elle-même ne peut pas "faire sens"pour les élèves : heureusement l'EMC permet de tirer Maupassant de sa vacuité !

Jean-Michel LE BAUT, Lire-écrire en ligne - Cliquer pour lire et télécharger
Et si, jusqu’en cours de français, on allait lire et écrire depuis le lieu où désormais le monde nous traverse ? C’est le pari du projet pédagogique i-voix mené par des lycéens brestois et livournais depuis plusieurs années : sur un blog à la dynamique étonnante, ils travaillent leurs compétences de lecture et d’écriture, leurs capacités à créer, collaborer et communiquer, leur maitrise de la translittératie. Le numérique alors cesse d’être regardé comme l’ennemi du livre : il libère de nouvelles modalités de travail, élargit nos horizons, nous invite à écrire entre autant qu’à écrire sur.

Quand la didactique devient poésie...
Quelle chance : le projet est mené par les élèves eux-mêmes, et pas par le professeur !

Bernard CORVAISIER, Une simulation globale pour travailler l'interdisciplinarité dans une classe de 5ème : Meurtre à l'Abbaye de Tournus en 1200
Quand des professeurs d’histoire, de français, de musique s’associent pour faire écrire, lire, dire…

Les "simulations globales", vieille lune pédagogique.

5. La quête de gestes didactiques et procédures précises permettant aux élèves de développer leur autonomie critique en matière de lecture, d’écriture et de lecture.
Marlène LEBRUN, lire à haute voix, ça s’apprend - Cliquer pour lire et télécharger
Quels que soient l’âge des élèves et leur niveau d’avancement dans l’acculturation écrite, il importe de mettre la barre haut et de confronter les élèves à des tâches complexes qui leur permettent de construire activement les apprentissages tout en leur donnant du sens. Dès les années 1990, Philippe Meirieu insistait sur l’importance de confronter les élèves à des textes complexes comme les textes littéraires et non pas des écrits sociaux et fonctionnels comme les indicateurs d’horaires de trains.

Ce ne serait pas plutôt exactement l'inverse ? :shock:

Dans la perspective de l’ambition pour tous, au sens de Comenius, ce billet présente une piste qui permet de travailler l’oral dont l’importance est affirmée dans les nouveaux programmes.

La survalorisation de l'oral est précisément le contraire de "l'ambition pour tous".

Christiane RENNESSON, Nadia VOILLEQUIN, Le récit des mythes grecs au service de la compréhension du texte écrit en français et en mathématiques - Cliquer pour lire et télécharger
Comprendre un texte. Écrire un texte cohérent. Comment parvenir à l’acquisition de ces compétences pour des élèves en grande difficulté ? Comment ne pas condamner au silence et à l’ennui tous ceux qui, pour des raisons diverses,ne parviennent pas à donner du sens au texte, entendu, lu ou écrit ? Travailler la lecture et l’écriture conjointement semble une nécessité.

La nécessité, c'est surtout de s'interroger sur les compétences de lecture non acquises à l'entrée en 6e...

Le contact avec la langue écrite, qu’elle soit oralisée ou lue, permet de se confronter aux registres formels de l’écrit et d’appréhender les finalités de la lecture. Un professeur de français et un professeur de mathématiques prennent en charge le même groupe d’élèves pour les aider à entrer dans ces deux pans de la culture littéraciée.

Le rôle de l'interdisciplinarité avec les mathématiques reste assez nébuleux dans cette présentation.

7. Où en est la communauté professionnelle des enseignants par rapport à ces questions : pour quoi des enthousiasmes, pourquoi tant d’inquiétudes ?
Marion FEKETE, La bivalence pour construire des compétences et donner du sens aux apprentissages - Cliquer pour lire et télécharger
Exemples à l’appui, cette enseignante de lettres-histoire en Lycée professionnel analyse ce que la bivalence apporte à sa pratique professionnelle et aux apprentissages de ses élèves « […] la bivalence (voire la trivalence, histoire et géographie étant deux disciplines bien distinctes) a facilité ma prise de conscience du besoin de l’élève de faire des liens entre les différents apprentissages pour construire des compétences. Pour les élèves de baccalauréat professionnel par exemple, les connaissances, capacités et attitudes qui figurent au programme en histoire, en géographie ou en lettres sont au service de leur compréhension du monde ». Elle indique aussi à quelles conditions, selon elle, cette polyvalence est un enrichissement. Cliquer pour lire et télécharger

Curieux de confondre la bivalence, qui signe une compétence dans deux disciplines et correspond bien à deux disciplines distinctes, et l'interdisciplinarité qui mène un professeur à travailler conjointement avec des disciplines qu'il ne maîtrise pas. Ajoutons que la bivalence est recherchée par les candidats au concours des PLP, l'interdisciplinarité artificielles et ses modalités contraintes sont imposées dans les EPI de collège 2016.
En tout cas, la promotion de la bivalence au collège, voilà qui dessine un point commun entre l'AFEF et la Cour des comptes.

Dominique SEGHETCHIAN, La polyvalence vécue de l’intérieur, témoignages et perspectives - Cliquer pour lire et télécharger
A la fin de la dernière année scolaire, des collègues ont accepté de répondre à un questionnaire relayé par l’AFEF, le CRAP-Cahiers pédagogiques, le GFEN et l’association Interlignes des professeurs de lettres-histoire en lycée professionnel de l’académie de Versailles. Bien entendu cet « échantillon » ne saurait être considéré comme représentatif, tout ce qui est analysé ci-dessous doit être lu en conservant cette réserve à l’esprit. Pour autant les réponses apportées par ces collègues ne manquent pas d’intérêt à l’heure où l’école fondamentale unit primaire (maternelle et élémentaire) et collège, où le cycle 3 unit ces deux pans de l’institution et où nous allons tous devoir apprendre à travailler en interdisciplinarité.

C'est bien l'imposition d'une pédagogie en même temps qu'une atteinte à un statut professionnel. On comprend mieux les "inquiétudes". Enfin, pas pour l'AFEF !

Françoise GIROD, L’interdisciplinarité dans la voie professionnelle
Un des aspects qui mobilise les opposants à la réforme du collège est la question de l'interdisciplinarité. Beaucoup de collègues de français ont peur de perdre leur identité. D'autres craignent sincèrement de ne plus être en situation d'apporter aux élèves les connaissances et savoir-faire indispensables, de diluer les contenus disciplinaires dans un objet pédagogique mal identifié, les Enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI).

Quelle bêtise ! :santa:

Or il existe déjà des enseignants de français, les professeurs de lettres-histoire de lycée professionnel (PLP) qui, parce qu'ils sont polyvalents, sont plus que d'autres habitués à faire jouer l'interdisciplinarité dans la construction des savoirs, à travailler le français dans un cadre non disciplinaire mais, grâce à leurs compétences disciplinaires et sans doute aussi à leur posture, savent quelles conditions permettent que l'interdisciplinarité soit utile aux apprentissages.

Mais pas grâce au fait qu'ils sont compétents dans deux disciplines ! :mrgreen:
Quelle curieuse confusion, encore une fois...

Comment ces enseignants vivent-ils cette bi-polyvalence ?

Bien puisqu'ils l'ont choisie...

Peut-on garantir qu’elle facilite le travail en interdisciplinarité avec leurs collègues des autres disciplines générales ou professionnelles ? Peut-on affirmer qu’elle renforce les apprentissages disciplinaires ? Si oui à quelles conditions ?

A vrai dire elle facilite surtout la gestion des ressources humaines...
18 Jan 2016 18:10 - 18 Jan 2016 18:13
Tombant à pic pour la réforme du collège 2016, ce dossier de l'AFEF (l'Association française "des" (sic) enseignants de français) vantant les qualités interdisciplinaires du français : "Ambitieux en Français n°2 - Le français, trait d’union entre les disciplines - Les langages, vecteurs d'interdisciplinarité" .
En même temps Jean-Michel Zakhartchouk a participé à la rédaction des programmes...

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27 Fév 2015 13:49
27 Fév 2015 11:48
Dans la même perspective de simplification, on pourrait envisager en géographie de revenir aux portulans du bas Moyen-Âge... Lorsque la terre était plate et qu'il n'y avait pas tous ces nouveaux pays et continents, on s'y retrouvait quand même mieux ! :D
27 Fév 2015 11:27 - 27 Fév 2015 11:33
Je trouve que sait pluto une bonne idé.
On pourrait d'ailleurs étendre le propos à l'histoire-géographie.
Le Conseil international de la chronologie française et l’Association ERHFA « Etudes pour une rationalisation de l’histoire française aujourd’hui ", sous le haut patronage de Dimitri Casali, a élaboré une motion pour un assouplissement des règles d’accord de la chronologie

Exemple de constat :
"Tous" :pendu: les élèves savent que Charlemagne a été sacré en 800.
Aucun ne sait qu'en 789 a été interdit, par le même Carolus, le prêt à intérêt...
Donc il suffit de décider
Que la révolution française a eu lieu en 1800 plutôt qu'en 1789.
Concernant la succession chronologique des rois de France, le Conseil débat sur les projets suivants:
- Simplifier en considérant que les "Rois qui ont fait la France" se sont tous appelés Louis et qu'il y a en a eu un par siècle. Ainsi un élève qui saurait, par inadvertance, que l'Edit de Villers-Cotterêts (vite : réformer l'orthographe des toponymes !) a été promulgué en 1539, identifierait immédiatement son auteur comme étant Louis 15 (la disparition des chiffres romains pour les numéros des rois étant actée, puisqu'elle implique des confusions dommageables).
- considérant que la Guerre de Cent Ans n' pas duré cent ans et que personne ne connaît plus les guerres de Sept ans, de Trente ans, de Succession d'Espagne, de Succession d'Autriche, fusionner toutes les guerres en une seule, de Deux cents Ans, qui occuperaient l'espace trouble entre 1300 et 1500. Les guerres de Succession en Europe peuvent utilement passer à la trappe car l'Europe est un espace de paix, d'avenir et de croissance.
- Par souci de contenter les tenants passéistes de la transmission disciplinaire attachés aux savoirs académiques surannés, une voie moyenne pourrait consister à associer une époque à un dirigeant.
Pour l'Empire romain, un consensus s'est établi pour proposer de faire de (Jules) César le seul empereur (d'ailleurs ils s'appelaient tous César). On pourrait aussi établir que l'Empire Romain a commencé en 0, fusionnant ainsi le comput ecclésiastique et le bien oublié "ab urbe condita". Les élèves n'auraient plus à se demander si ap.J-C signifier après Jules César ou Jésus Christ. On aurait ainsi César I, César II, César III. Exceptionnellement l'usage des chiffres romains sera maintenus pour l'étude des romains.
Pour le Moyen-Äge, le nom de l'unique roi est en débat : Saint-Louis est le plus connu mais il voit s'affronter partisans des racines chrétiennes de la France et laïcistes; ces derniers tiennent pour Philippe-Auguste malgré le risque d'amalgame avec l'empereur; quant à Philippe-le-Bel, il fait l'objet d'un violent affrontement entre partisans de la "Chronologie pour tous" et collectif "la monarchie LGBT" qui voient dans son patronyme hermaphrodite la preuve d'une sexualité déviante/différente.
Pour l'Ancien Régime, un consensus se dégage autour de Louis Quatorze qui, après avoir construit Chambord et Versailles en 1515 serait mort guillotiiné en 1800.
Pour le XIXe siècle, il semble logique de considérer que les Napoléon ont régné sur la France de 1800 à 1900.
pour le XXe siècle, l'idée que Charles de Gaulle soit considéré comme le seul Président du XXe siècle fait l'objet d'un accord de principe.
Pour le XXIe siècle, malgré l'absence de recul, il semble que l'on puisse décider que tous les présidents s'appellent et s'appelleront Nicolas, puisque, de toutes façons, la politique menée est la même. On pourrait distnguer les président soit des numéros, soit, pour montrer que la République diffère de la monarchie s'inscrit dans la construction européenne, par le nom d'un pays. A Nicolas Hollande, succèdera ainsi Nicolas Allemagne, Nicolas Pologne, etc. L'interdisciplinarité histoire-géographie serait ainsi mise en exergue.
- Un 3e projet, porté par les enseignants innovants consistent à établir une chronologie négociée. Les élèves, par un parcours collaboratif, échangeraient par voie numérique pour déterminer une chronologie qui serait ainsi adaptée à leurs centres d'intérêts et à leurs capacités de mémorisations.
23 Fév 2015 13:50 - 23 Fév 2015 13:50
Une pédagogie originale puisqu'elle consiste... à supprimer la difficulté ! :santa:
A lire sur le "Café" du 23/02/15 : "Réformer l’accord du participe passé ?".
Voir ici : www.reformeduparticipepasse.com/

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28 Jan 2015 14:50
Réponse de Loys sur le sujet Tribulations de la dictée
Sur "VousNousIls" du 28/01/15 : "Dictée négociée : une bonne idée ?"

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28 Jan 2015 14:35
Réponse de Loys sur le sujet L’orthographe à l'école

Cette discipline qui irrigue toutes les autres est fondamentale dans la construction de l’élève citoyen, et notre association est très préoccupée par les inégalités sociales, culturelles et également scolaires – celles que l’école produit elle-même – dont sont victimes les élèves.

L'école suit pourtant les bons conseils de nouveaux pédagogues comme ceux de l'AFEF depuis longtemps.

Enfin, une de nos problématiques fondamentales est également la formation des enseignants. Leur formation devrait les conduire à être davantage dans une posture d’accompagnement de l’élève. Il s’agirait là d’une formation non pas académique, mais bien professionnelle. A ce jour, la formation reçue en ESPE est très hétérogène, et bien que des initiatives soient tout à fait intéressantes, elle se heurte globalement à un manque de temps réservé à la formation pédagogique.

Tout ceci est bien abstrait ("posture", "accompagnement", "formation")

En effet, le volume horaire du français au collège par exemple a diminué de moitié en quarante ans.

:scratch:
Non, on est passé de 22h à 17h. En revanche, si l'on inclut le primaire, un tiers des heures supprimées depuis quarante ans.

C’est ce que souligne aussi Bruno Suchaut pour le primaire : il explique ainsi que les élèves ne disposent pas en primaire du temps nécessaire à l’apprentissage de la lecture. Il faut du temps d’échange, de dialogue, avec les enseignants, surtout pour les élèves venant des milieux les plus défavorisés. Et plus généralement, ce temps d’apprentissage n’est pas le même pour chaque élève. Il est nécessaire de former les enseignants à comprendre comment cette réalité fonctionne, dans le cadre d’une formation continue qui leur permette de prendre du recul sur leur façon d’enseigner. En faisant venir par exemple un chercheur dans la classe pour observer les pratiques et en discuter ensuite.

Donc résumons : le premier problème, c'est l'horaire, mais la solution, c'est la formation. Et notamment à la "pédagogie".

Nous prônons une véritable formation continue, en particulier par le biais de « recherche-action ». Nous proposons dans notre association de réfléchir sur nos pratiques, et d’être continuellement dans une démarche d’autocritique, d’autoformation.

De culpabilisation permanente des enseignants. Par contre, l'autocritique de l'AFEF, on peut toujours l'attendre...

A côté du temps et de la formation, ne se pose-t-il pas également la question d’une nécessaire réforme des programmes ?
Je distingue entre programmes de collège et de lycée. Ceux de lycée sont relativement ouverts : il y a de grands thèmes d’étude, mais dans lesquels l’enseignant serait plutôt libre si le bac à la fin de la première ne transformait souvent l’enseignement en bachotage. Au collège, en 2002, il y a eu des programmes assez ouverts, balayés totalement par les programmes de 2008, qui ont opéré une régression par rapport aux avancées de la recherche. Deux exemples : on a vu apparaître dans ces programmes de 2008 la leçon de grammaire, et en disparaître la littérature jeunesse.

Effectivement la "littérature jeunesse" aurait mieux fait de prendre la place de la grammaire ! :cheers:

Les changements de programme incessants compliquent considérablement la tâche des enseignants. Et cela se ressent d’autant plus fortement dans la discipline français, qui est au cœur des déchirements sociaux. Dès que l’on veut changer un point de grammaire ou d’orthographe, c’est une levée de boucliers.

On se plaint des changements permanents et on propose... une nouvelle réforme orthographique : c'est très logique.

Les enseignants de français portent cette pression sociale forte. Si un jour vous dites : on va supprimer la dictée, imaginez les réactions !

C'est surtout qu'elle a déjà en grande partie été supprimée dans les pratiques. :fur

Précisément sur l’orthographe, quelle est votre position ? Faudrait-il la simplifier ou du moins changer les méthodes d’enseignement ?
Cette question de l’orthographe est une spécificité française, avec laquelle nous devons travailler.

C'est sûr que l'orthographe de l'anglais est beaucoup plus simple. :santa:

Durant une période dans l’enseignement, certains aspects de son apprentissage ont été négligés. Or l’orthographe est un système dans lequel il faut entrer. Les enseignants doivent être formés à ce qu’est ce système orthographique français avec ses régularités et ses irrégularités, et doivent avoir du temps pour se focaliser avec leurs élèves sur ce système-là.

C'est vrai qu'ils n'y ont jamais songé : heureusement qu'il y a l'AFEF !

La dictée n’est pas un moyen d’apprendre l’orthographe, mais de la fixer. Il s’agit plus d’amener les élèves à réfléchir sur un texte écrit et à voir comment cela fonctionne. Il faut absolument prendre le temps de le faire.

Non, il ne s'agit pas de réfléchir mais au contraire de donner des automatismes. La pédagogie du "sens", on voit où elle nous a menés. :fur

D’autant qu’en France il est vrai que le français est plus une langue de l’écrit qu’une langue de l’oral dans l’enseignement.

Quel dommage ! Heureusement l'oral a pris une bonne place dans les programmes et dans le LPC depuis vingt ans.

Dans notre association, nous sommes pour une simplification de l’orthographe. Et si la société veut continuer à maintenir la pression sur la norme orthographique, alors qu’elle donne les moyens à l’école.

C'est-à-dire ?

Il faudrait également arrêter de se focaliser sur les programmes. Mais davantage se focaliser sur ce qu’apprennent les élèves.

Effectivement. :fur

La logique de programme en effet est difficilement compatible avec l’idée de conduire la classe, c’est-à-dire tous et chacun, à un certain niveau.

Il faudra m'expliquer la différence avec un programme. :scratch:

Pourquoi ne pas entrer plutôt dans une logique de curriculum ? Les élèves aujourd’hui écrivent peu et parlent peu en classe. Il serait souhaitable de les faire pratiquer.

L'oral est l'aspect le plus valorisé dans les réformes pédagogiques récentes : cf histoire des arts, TPE etc.

Concrètement aujourd’hui, pourriez-vous proposer une première piste pour améliorer l’enseignement du français ?
Oui, ce serait de favoriser la formation continue des enseignants, mais de l’accompagner impérativement de recherche-action.

Passons de l'enseignant qui perpétue une tradition d'enseignement à l'enseignant chercheur, qui, faisant tabula rasa de cette tradition, invente chaque jour son enseignement !

Sans la mise en œuvre de nouvelles pratiques, cela ne sert à rien. Prenons l’exemple des maîtres supplémentaires au primaire. Cette initiative est formidable si elle s’accompagne de nouvelles pratiques. Mais si le maître supplémentaire refait la même chose que son collègue, ou si par exemple dans le cadre d’un travail en demi-groupe, il refait la même chose qu’en classe entière, l’efficacité est limitée.

Si une pratique est "nouvelle", c'est qu'elle est bonne. :santa:
28 Jan 2015 13:51
Réponse de Loys sur le sujet L’orthographe à l'école
Dans "VousNousIls" du 28/01/15 : "AFEF : « nous sommes pour une simplification de l’orthographe »"

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03 Nov 2014 10:13 - 03 Nov 2014 10:15
Un article de Jean-Michel Le Baut qui fait donc l'éloge, entre autres... de Jean-Michel Le Baut.

L’écriture est une activité sociologiquement et scolairement très discriminante, ce que démontrent les résultats aux évaluations PISA

PISA n'évalue pas l'écrit... :roll:
03 Nov 2014 10:12 - 03 Nov 2014 10:14
Dans le "Café" du 3/11/14 : "Ecrire en classe : La relance de l’AFEF"

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08 Juil 2014 14:00
Réponse de Loys sur le sujet Inégalités... et discrimination
Dans la même veine, signalé par le "Café" : "Penser et combattre les inégalité (2)"
Où l'on peut lire :

Le présent numéro du Français aujourd’hui se fixe ainsi pour objectif de comprendre comment l’enseignement de la langue et de la littérature reste porteur d’inégalités, de discriminations et d’injustices. Il s’intéresse aussi, d’une manière réflexive, aux revendications à porter, aux actions concrètes pouvant corriger ou mettre fin à ces logiques.

Comme action concrète, on sait que Viviane Youx, présidente de l'AFEF, recommande d'adapter les programmes de français aux horaires réduits qui sont les siens.
12 Avr 2014 14:30 - 12 Avr 2014 19:29
Réponse de Loys sur le sujet Tribulations de la dictée

La dictée serait-elle en train de changer de fonction ? L'orthographe pourrait-elle s'évaluer autrement qu'en retirant des points ? Monique Jurado et Viviane Youx de l'Association française des enseignants de français (AFEF) réagissent au nouvel outil proposé par l'inspection.

Une "réaction" d'"enseignants de français" à ce "nouvel outil proposé par l'inspection" d'autant plus spontanée que Monique Jurado est IA-IPR honoraire de lettres ! :cheers:
Il est évidemment bon de s'interroger sur la légitimité de l'AFEF à représenter les enseignants de français.

Le groupe Lettres de l'Inspection Générale avait souhaité, à l'occasion de la réforme des épreuves de français du Diplôme National du Brevet en 2013 (avec notamment un allongement de la dictée), engager une réflexion sur l'évaluation de cette épreuve. Dans l'académie de Poitiers une expérimentation a eu lieu avec des collégiens en 2012-2013 et, en juin 2013, cette évaluation a été expérimentée au DNB, sur 1500 copies des séries générale et professionnelle, dans les académies de Poitiers et de Créteil.

L’expérimentation sur des copies d'examen relève moins de la pédagogie à proprement parler que de la gestion des résultats.
Au fait, quel a été le résultat précisément de cette expérimentation ?

Le dispositif élaboré pour cette expérimentation, et qui est présenté sur le site EDUSCOL, présente un barème graduel d'évaluation positive, fondé sur un rapport entre réussites et erreurs dans différentes catégories d'erreurs orthographiques, précisant les types d'erreurs grammaticales et lexicales..
Certes l'outil, que chacun peut découvrir grâce au tableur mis à disposition, peut paraitre complexe au premier abord.

Une usine à gaz, effectivement. Mais c'est utile pour produire du vent.

Et les premiers freins à se saisir de cette démarche pourraient bien venir de là. En effet, les enseignants risquent d'être déroutés par des catégorisations nouvelles des erreurs qu'ils n'ont pas toujours l'habitude de chercher dans les dictées.

Il faut dire que les enseignants ne sont pas très aidés.

Et l'expertise que suppose l'analyse de chaque texte dicté pour dégager et catégoriser les difficultés orthographiques risque de susciter des craintes quant à la complexité de l'exercice. Enfin, le système de pourcentage dans les calculs parait compliqué, plus qu'il n'est réellement en fait.

Heureusement que certains "enseignants de français" comprennent mieux que d'autres.

Mais l'enjeu le plus important, derrière cette expérimentation pour l'épreuve du brevet, c'est de faire de cette évaluation positive une démarche d'enseignement positif de l'orthographe.

Dans le cadre d'une expérimentation menée sur des copies anonymées et destinées à n'être pas rendues aux élèves, ça semble compliqué.

L'intérêt pédagogique est de taille : disqualifier définitivement la terminologie traditionnelle de "faute"...

Terminologie qui explique sans nul doute l'effondrement actuel. :doc:

...et se saisir des erreurs, non plus comme d'un outil de sanction, mais comme d'un support d'enseignement-apprentissage de l'orthographe.

Le mot "erreur" me semble encore bien trop traditionnel. Je propose la "non-conformité créative". :doc:

Si la dictée a toujours été considérée plus comme un instrument de contrôle que de formation...

Surtout celle du Brevet à vrai dire...

...la notation descendante traditionnellement pratiquée continue de décourager bon nombre d'élèves : les plus faibles réussissent juste à rester à la note plancher...

C'est tout le problème : cette notation rend bien visibles les errements de l'école.

...quels que soient leurs efforts...

Eh bien non. Avec beaucoup d'efforts, des progrès sont possibles. :shock:

...sans jamais être valorisés...

:shock:

...ni comprendre comment ils pourraient progresser.

J'ai hâte de voir comment, dans ce système, ils pourraient mieux comprendre. :santa:

La démarche proposée, en cohérence avec les recherches sur l'orthographe, donne à l'évaluation de l'examen un rôle d'indicateur de compétences.

Toujours invoquer la recherche, le plus vaguement possible, quand on promeut de nouvelles pédagogies.

Le but visé n'est en effet pas seulement de modifier le diplôme national du brevet, mais de faire évoluer les pratiques en amont.

Les professeurs étant têtus, il faut leur imposer ce barème de façon indirecte. Quel machiavélisme !

Dans la mesure où l'examen sert aussi à piloter les stratégies pédagogiques, ce type d’évaluation pourrait permettre de dégager des lignes de force ouvrant à un enseignement raisonné plus en corrélation avec la capacité d’écriture et à comprendre et à construire le sens nécessaire en orthographe.

Un jargon pédagogiste d'une pureté exceptionnelle !

En effet, l'enseignement-apprentissage pourrait en être amélioré en retour, grâce à des démarches qui se structurent autour d'une compréhension du fonctionnement de la langue...

Ce qu'exclut tout à fait l'enseignement traditionnel. Les professeurs s'évertuent en permanence à ce que les élèves ne comprennent pas le fonctionnement de la langue. :doc:

...et permettent à l’élève de se focaliser sur un seul aspect de son orthographe à un moment donné de son apprentissage.

Eh oui. Quand l'orthographe n'est plus que partielle, tout est plus simple. Ce n'est pas comme si précisément l'orthographe faisait un tout.
L'exemple du Brevet, en fin de premier cycle du secondaire, est un bon exemple de "moment donné" sans valeur particulière.

L'erreur prise comme un outil cognitif de repérage et de catégorisation devient un levier d'amélioration pour les élèves qui affinent leur observation.

:P

À condition qu'une pratique accompagnée aide les enseignants à acquérir l'expertise dont ils ont besoin et à expliciter les codes pour les élèves.

Traduction depuis la langue de bois : les élèves auront des notes moins mauvaises, à condition que ces idiots de professeurs acceptent de les noter positivement.
A toute fin utile rappelons que l' AFEF a été reçue au Conseil Supérieur des Programmes début 2014.
12 Avr 2014 14:28 - 12 Avr 2014 14:29
Réponse de Loys sur le sujet Tribulations de la dictée
Dans le "Café" du 12/04/14 : "Pour l'AFEF, enfin un enseignement positif de l'orthographe" .

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