Résultats de recherche (Recherche de : baut)

20 Oct 2014 21:32 - 20 Oct 2014 21:32
Dans le "Café" du 20/10/14 : "Isabelle Farizon : Vers le commentaire collaboratif ?"

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06 Oct 2014 22:37 - 06 Oct 2014 22:37
Dans le "Café" du 6/10/14 : "Delphine Morand : Pédagogie de l'écriture collaborative"

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29 Sep 2014 20:37
A lire en complément : www.laviemoderne.net/veille/ecrans/7024-...les-jeunes-le-soleil
Dans le "Café" du 29/09/14 : "Annie Coté : Faire aimer l'Ecole pour retrouver le plaisir d'apprendre"

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22 Sep 2014 20:49 - 09 Oct 2014 13:46
Réponse de Loys sur le sujet Twitter à l'école
La suite le 22/09/14 : "Travailler l’orthographe avec Twitter" par Jean-Michel Le Baut.

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Et aussi :
www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/...483512007707302.aspx
www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/...484380799600218.aspx
03 Sep 2014 19:57 - 03 Sep 2014 19:59
Réponse de Loys sur le sujet Le plan numérique pour l'école
Dans "L'Usine digitale" du 3/09/14 : "Le numérique à l'école ? Tout sauf une question de débit !"

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23 Juil 2014 11:13 - 30 Juil 2014 10:53
Réponse de Loys sur le sujet Inégalités... et discrimination
En prolongement, cet article de "Sciences humaines" du 5 février 2012 : "Bourdieu et l'école : la démocratisation désenchantée" par Vincent Troger.

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Et celui-ci : www.regards.fr/web/transclasses-l-ascension-sociale-n,7871
10 Jui 2014 23:06
Les modes changent, les articles du "Café" aussi.
Dans le "Café" du 10/06/14 : "Eduquer aux réseaux sociaux : Le cas Ask " par Jean-Michel Le Baut.

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07 Mai 2014 14:06 - 07 Mai 2014 14:28
Réponse de Loys sur le sujet Les SMS
Dans le "Café pédagogique" du 07/05/14 : "Un roman policier en SMS en seconde pro"

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05 Mai 2014 20:15
Dans "NextImpact" du 05/05/14 : "Un lycéen américain arrêté pour avoir trafiqué informatiquement ses notes" .

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14 Avr 2014 09:28 - 14 Avr 2014 11:44

EcriTech’5 : "Changer la vie" en établissement par le numérique

Recyclage du slogan du programme de François Mitterrand à l'élection présidentielle de 1981... voilà qui ne nous rajeunit pas.

Comment le numérique transforme-il au quotidien la vie en établissement ?

Curieuse question, qui postule donc qu'on ne le sait pas.

C’est la question posée à tous les participants du colloque EcriTech’5...

Participants bien choisis, bien sûr... Mieux vaut rester entre gens de certitude.

...qui s’est déroulé à Nice les 10-11 avril. C’est que les mutations en cours ou en germe sont essentielles : le numérique peut aider à lutter contre les inégalités culturelles et sociales, renforcer les compétences et les appétences des élèves, modifier les temps et les espaces d’apprentissage, changer les modes de gouvernance et les relations entre les acteurs, ouvrir l’Ecole sur le monde…

Que des vertus et pas la moindre critique. Pas de doute : nous sommes en plein numérisme ! :cheers:

« Poser la question de l’établissement scolaire, explique Catherine Becchetti-Bizot, c’est vraiment le bon niveau pour comprendre ce qui est en train de bouger dans le système éducatif ». A EcriTech’5, enseignants, chefs d’établissements, chercheurs, cadres de l’Education nationale se sont retrouvés pour rappeler à l’Ecole que dans une société désormais numérique elle est confrontée à une alternative : s’adapter ou mourir.

Voilà un programme qui laisse le choix, effectivement. Le "tsunami numérique" est passé par là. :santa:

Au programme : du changement à tous les étages de la « pyramide »…
Défis et ambitions
En ouverture du colloque, Catherine Becchetti-Bizot, Inspectrice générale de l'Éducation nationale, au nom de la Direction du Numérique pour l’Education (DNE) nouvellement créée, souligne les défis collectifs à saisir pour prendre la mesure du nouvel écosystème, à la fois technique et culturel, en train d’advenir.

Un "écosystème" qui "advient" : diantre !

Le numérique entraine une évolution de nos pratiques pédagogiques, de nos organisations, de nos rapports aux autres et aux savoirs.

Le numérique ne change fondamentalement rien à l'apprentissage. Au mieux il est un outil périphérique, au pire il constitue une grave nuisance.

EcriTech’ doit aider à penser cette école de demain, donner aux acteurs une vision prospective.

Oui : comment subir ce qui ne peut manquer d'advenir.

La question posée à tous est d’ailleurs aussi la suivante : pour quels buts voulons-nous que le numérique change l’Ecole ?

Curieuse question : le numérique change l'école malgré nous mais nous pourrions lui assigner des buts.

Sans doute pour qu’il y règne plus d’égalité, plus de motivation, plus d’ouverture et de lien avec l’environnement …

:santa:

Cette belle ambition a été inscrite dans la Loi de juillet 2013 et le nouveau ministre a dit vouloir continuer à la porter.

Surtout "belle" pour le partenaire technologique du "Café pédagogique", Microsoft.

La cinquième édition d’EcriTech’, rappelle Catherine Becchetti-Bizot, veut creuser la question de la vie au quotidien d’un établissement : pratiques pédagogiques, accès aux ressources, pilotage, relations à l’intérieur et vers l’extérieur… Les 23 « Collèges Connectés » (« CoCon ») lancés à la rentrée précédente ont été conçus comme des « lieux d’incubation », intégrateurs de changements.

En tout cas le jargon commercial des new techs est déjà là : c'est un bon début...

Le but est de réunir des conditions optimales d’équipement pour permettre aux équipes de se concentrer sur les apports pédagogiques du numérique. Le dispositif permet aussi d’expérimenter un nouveau mode de gouvernance partagée avec les collectivités territoriales.

Où les enseignants deviennent de simples exécutants pédagogiques puisqu'ils doivent faire avec "l'équipement" décidé par une "gouvernance" qui les ignore.

Il a vocation à se déployer plus largement à la rentrée prochaine : « nous visons une centaine d’établissements ainsi connectés », « les résultats des CoCons doivent irriguer l’ensemble des établissements ».

Les "résultats" sont déjà avérés, donc... Curieuse expérimentation.

Des points communs d’ores et déjà se dessinent, qui tracent des pistes pour tous : l’ouverture sur le monde (le proche territoire, les familles, l’international…), la porosité des lieux et le continuum des apprentissages, la redéfinition des rôles de chacun, la nécessaire évolution des cadres du système.

:scratch:

« Notre approche, souligne Catherine Becchetti-Bizot, est de faire confiance aux équipes pédagogiques, mais aussi de les aider, par exemple dans la protection des données personnelles » : il s’agit de « valoriser les innovations, tout en donnant des cadres clairs ».

Suis-je le seul à voir ici une forme de schizophrénie ?

La Direction du Numérique pour l’Education existe officiellement depuis le 31 mars 2014 pour mettre en synergie tous les acteurs des mutations en cours.

Le vocabulaire du management d'entreprise est entré dans l'école.

Catherine Becchetti-Bizot en éclaire les objectifs : mettre en place le « service public du numérique éducatif » pour déployer ressources et services susceptibles de répondre aux besoins de la communauté éducative ; valoriser les nouvelles compétences numériques dont les élèves ont vraiment besoin (par exemple en menant une Education aux médias et à l’information, obligation pour tous les enseignants désormais inscrite dans la Loi) ; encourager, valoriser et mutualiser les innovations, qu’elles soient pédagogiques ou administratives, et ce par la mise en réseau ; renforcer la formation, au numérique et par le numérique, initiale et continue, des enseignants et des cadres ;

Le numérique n'est plus un outil au service de l'enseignement : il devient un objet d'enseignement.

...mettre en place une gouvernance partagée avec les collectivités territoriales ; construire un partenariat entre les acteurs publics et les acteurs privés de la filière numérique ; optimiser le pilotage des moyens ; faciliter la tutelle des opérateurs scolaires (Cned, Canopé …).

Voilà qui devrait faire des heureux.

L’Ecole doit relever cinq défis majeurs : la réduction des inégalités d’accès aux savoirs...

C'est absurde : il n'y a jamais eu d'inégalités d'accès aux connaissances depuis qu'existent les manuels scolaires et les centres d'information et de documentation. :evil:
En revanche, avec le numérique, il n'y a jamais eu autant de divertissements (au sens pascalien) qui éloignent des connaissances.

... l’amélioration des compétences des élèves...

Lesquelles ?

le renouvellement des pratiques pédagogiques, la modernisation des environnements de travail,...

Ce sont des objectifs en soi de l'école ? :shock:

...le renforcement des liens avec l'environnement.

Qu'est-ce à dire ? Et pourquoi ?

Des adolescents connectés
Pour Jean-François Cerisier, professeur des universités, directeur du laboratoire Techne à l’Université de Poitiers, la problématique du numérique à l’Ecole ne peut se réduire à des questions uniquement didactiques : l’usage continu des technologies numériques transforme profondément et durablement les relations de chacun (élève, enseignant, parent …) à son milieu, ce qui constitue une définition possible du mot culture ; dans cette nouvelle « culture à l’ère du numérique », l’élève connecté questionne la forme scolaire elle-même. Le laboratoire Techne s’intéresse en particulier à deux questions : pourquoi les usagers font-ils ce qu’ils font ? qu’est-ce que ces pratiques changent en eux ? (« We shape our tools and thereafter our tools shape us », Marshall McLuhan).

Si ce sont les outils qui nous façonnent sans même qu'on les choisisse, comment peut-on leur assigner des "buts" ? :scratch:
Et puisqu'on parle de ce que les usagers font, pourquoi M. Cerisier ne parle-t-il pas de la réalité des usages, qui sont loin d'être pédagogiques ?

93 % de nos étudiants de 1ère année, constate Jean-François Cerisier, sont équipés d’un ordinateur portable connecté qu’ils utilisent pendant le cours.

Quel rapport avec le secondaire ? :shock:

Il convient sur le sujet de lever des idées reçues négatives : si beaucoup sont sur Facebook, c’est pour échanger avec leurs pairs sur le cours en train d’avoir lieu !

Ah... Voilà qui est rassurant. :santa:

Ainsi se met en place une interactivité pédagogique invisible, mais forte. Certains recherchent aussi en ligne des informations supplémentaires susceptibles d’enrichir ou de nuancer les propos du professeur : un étudiant connecté vivifie le cours !

Sympathique démarche... Et considérer qu'il y a plus d'"interactivité" parce que les étudiants ont les yeux rivés sur des écrans pour faire autre chose que suivre le cours, il fallait oser !

De manière générale, l’adolescent connecté cherche à reconquérir un espace-temps qui échappe à la vigilance des adultes :

Ah si c'est une "reconquête" alors... Au fait, on parle d'adultes ou d'adolescents ? Il faudrait savoir.

...les espaces physiques ont disparu dans la cité comme les squares remplacés par des parkings, beaucoup de parents s’ingénient à occuper le temps de leurs enfants en leur organisant des activités multiples…

Le numérique et sa vocation occupationnelle.

Qu’en est-il alors des attentes quant au numérique à l’Ecole ? A la question « aimez-vous l’Ecole ? », 24 % des élèves répondent oui en 6ème, 6 % en 3ème, 13 % en terminale. A la question « aimez-vous les cours ? », 68,4 % des élèves répondent oui en 6ème, 36 % en 2nde, 46,4 % en terminale. A la question « aimez-vous l’ordinateur à l’Ecole ? », 48,8 % des élèves répondent oui en 6ème, 66,6 % en 3ème, 73,5 % en terminale.

On peut légèrement s"'inquiéter de la contradiction... lors que l'ordinateur est supposé "revivifier" le cours.
Dans le genre de questions intelligentes à poser : est-ce que les adolescents préfèrent faire leurs devoirs ou aller à la fête foraine ?

Autrement dit, le fossé entre l’adolescent et l’Ecole tend à se creuser au milieu de son parcours, vers la fin du collège. Autrement dit aussi, l'intérêt pour l'ordinateur à l'Ecole croît à mesure que l'intérêt pour l'Ecole décroît.

Ne pas voir de corrélation, bien sûr. :santa:

Encore faut-il raison garder : les jeunes peuvent s’inquiéter qu’on vienne marcher sur leur espace-temps personnel ; ils réfutent l'intérêt d'activités réalisées avec le numérique qui auraient pu avoir lieu sans ; ce qui les motive, c’est moins le numérique lui-même que la mise en activité que souvent il favorise.

Les jeunes sont plus lucides que les adultes de ce colloque, on dirait...

La forme scolaire, souligne Jean-François Cerisier, est un choix : de rapport au savoir, d’espace-temps, de règles de sociabilité, de normes sociales et de types d’activités. Ce choix politique est délicat puisque ces questions sont posées à des acteurs de l’Ecole qui n’ont pas toutes les cartes en main. Mais ce choix est essentiel : si l'école, sous-système, ne s'adapte pas alors que le système global évolue fortement, elle meurt. C’est le « syndrome Kodak » qu’évoque Emmanuel Davidenkoff dans son récent ouvrage sur « le tsunami numérique ». Le numérique est dans la société, les transformations d’ailleurs ne sont pas terminées, il est illusoire de croire que l'Ecole peut les refuser.

Le syndrome Kodak est surtout une belle ânerie...
Il y a plein de choses qui sont dans la société et qui n'ont pas leur place dans l'école. Et tout dépend de ce qu'on appelle "avoir leur place" puisqu'on ne distingue pas ici le numérique aux mains des enseignants et aux mains des élèves.

Des établissements connectés
Qu’en est-il alors des établissements qui, tels les « Collèges connectés », expérimentent de nouveaux usages et pilotages de l’Ecole à l’ère du numérique ? Dans un des quartiers les plus pauvres d’Europe, le collège Eclair de la Belle de Mai à Marseille tente ainsi de développer une stratégie numérique pour mieux accompagner les élèves, développer les liens avec les familles, favoriser le travail d’équipe entre les professeurs, aidés par les inspecteurs et des enseignants-ressources.

Pour quel résultat ?

Le but, selon Brigitte Jauffret, déléguée académique au numérique, c’est de faire en sorte que les élèves prennent du plaisir et réussissent mieux :

Comment cette réussite est-elle évaluée ?

« j’ai vu des élèves de 6ème écrire un conte, prendre plaisir à écrire et m’expliquant comment le numérique, ici l’ordinateur, les aidait à casser la difficulté qu’ils pouvaient avoir avec l’écrit manuscrit »

Je n'ai jamais vu d'élèves de 6e qui ne prenait pas de plaisir à écrire un conte...
Et quelle différence y a-t-il entre l'écriture au clavier et manuscrite ? :scratch:
En revanche, nul doute que ces élèves ne sont pas invités à écrire en manuscrit et à vaincre les difficultés, souvent même graphiques, pour écrire... :fur

...« j’ai vu sur une classe de 24 élèves, 24 activités différentes »...

Concrètement, ça veut dire quoi, "24 activités différentes" ? Et pour quel résultat ?

...« j’ai vu des élèves très attentifs »...

Les écrans sont de meilleurs capteurs d'attention que les professeurs : voilà la solution pour les quartiers difficiles !

...« quand on les interroge, ils disent qu’ils sont contents de continuer le travail chez eux grâce au numérique». Dominique Tesorière, principal du collège, insiste : « nous avions des élèves décrocheurs, nous avions un fort taux d’absentéisme, nous avions des pratiques un peu rébarbatives pour des enfants en difficulté scolaire, l’intégration des outils numériques a donné aux enfants de l’appétence pour la chose scolaire ».

Un beau jugement subjectif, mais toujours pas de résultat concret.
Quant à l'idée qu'il faut éviter aux enfants en difficulté scolaire les pratiques rébarbatives, c'est effectivement très éducatif. Puisse toute leur vie continuer ainsi !

L’ouverture du collège à son environnement apparaît aussi comme une valeur ajoutée du numérique : « Dans des quartiers aussi difficiles que le nôtre, vous comprenez bien qu’il y a des attirances extérieures fortes. On ne peut lutter contre elles que si l’on propose quelque chose de différent à l’interne, mais aussi en travaillant en réseau », par exemple à travers un projet autour de l’astronomie mené en partenariat avec des écoles du secteur ou encore des sixièmes qui se font tuteurs d’écoliers. « Par le numérique, on arrive à redonner du sens à l’Ecole, ce qui est le cœur du problème. »

"Redonner du sens" : vivent les nouvelles pédagogies.

Capucine Vigel, proviseure du lycée Simone Weil à Dijon, raconte comment, nommée il y a 3 ans sur ce lycée polyvalent de centre ville, elle s’est retrouvée face à une situation contradictoire : un des deux bâtiments n’était pas câblé, mais parallèlement il y avait déjà des équipements de pointe et 5 professeurs dynamiques, 5 « experts ». Comment mobiliser l’ensemble de la communauté ? La première étape a consisté en un état des lieux de ce qui existe : obstacles, ressources, projets, budget… D’où la création d’un Conseil numérique, qui ne sois pas réservé aux experts, mais ouverts aux lycéens du CVL, usagers susceptibles d’avoir un regard sur les intérêts éducatifs de ce qui était proposé, à des enseignants néophytes… Un projet s’est dessiné : que 100 % des divisions de l’établissement soient investies dans le numérique (« nous en sommes à 60 %). Des animations sont régulièrement organisées : des « micromeetings » d’un quart d’heure qui permettent aux uns et aux autres de montrer comment marche tel ou tel outil, de valoriser les expertises, de partager les pratiques.

:shock:

Le collège Léonard de Vinci à Saint-Brieuc est l’un des 23 « collèges connectés » du territoire national : un collège urbain, de taille moyenne (600 élèves), situé au pied de grandes tours, avec une SEGPA de 64 élèves et un déficit de recrutement. Le principal Guy Josselin souligne combien l’image s’est bien redressée grâce au dynamisme des enseignants qui ont compris la nécessité d’utiliser le numérique pour mettre en place des dispositifs adaptés : deux d’entre eux, Jacques-Olivier Martin, professeur de lettes, et Agnès Giannantoni, professeure de mathématiques, témoignent d’ailleurs avec un enthousiasme communicatif de l’esprit créatif et collaboratif qui règne dans le collège.

Des professeurs qui ne sont pas "numériques" ne peut pas avoir cet esprit, bien sûr. :doc:

C’est aussi peut-être que l’approche, mûrement réfléchie, se veut humaine et non technique : pour Guy Josselin, un « Cocon », ce n’est pas une masse de matériel et de ressources, mais une volonté de travailler autrement. Par exemple, pour les tablettes numériques, le choix n’a pas été celui du « one to one », d’un équipement généralisé, mais de quelques tablettes disponibles en classe pour une pédagogie collaborative. Des soutiens se sont avérés précieux pour mener le projet : ainsi l’enveloppe de 50 HSE de la DGESCO, la présence forte du réseau de formateurs Résentice de l’académie de Rennes représenté au colloque par Didier Perret, les liens établis avec des associations de quartier comme « Le cercle »…

Autant de choses qui n'ont pas forcément à voir avec le numérique...

L’expérience a débuté par un état des lieux, des usages et des attentes. Un questionnaire anonyme a permis par exemple de faire apparaître que 77% des élèves de 3ème étaient équipés de smartphones et que le taux de connexion internet à domicile était de plus de 95%.

Pas d'"inégalités d'accès aux savoirs", donc. :devil:

Les enseignants, demandeurs de formation et de guidance dans la classe...

:roll:

...se sont donné des objectifs : mieux accompagner les élèves en difficulté ou situation de handicap, différencier davantage, lutter contre le décrochage scolaire, aider à individualiser le travail sur l'orientation, réduire l'écart entre les pratiques du numérique à l'école et à l'extérieur, évaluer et valoriser les compétences des élèves, ancrer davantage l'école dans le monde moderne, modifier les pratiques pédagogiques, engager une dynamique de travail en équipe…

C'est mieux que se donner les objectifs suivants : moins bien accompagner les élèves en difficulté ou situation de handicap, renforcer le décrochage scolaire, ne pas individualiser le travail sur l'orientation...

Pendant l’été, une tablette a été mise entre les mains de chaque enseignant pour qu’il puisse se familiariser avec l’outil. Ils ont été aussi initiés à Linux, système d’exploitation installé sur tous les postes de l’établissement. Un comité de pilotage avec tous les partenaires a été mis en place.

Sûr que Linux permet de "réduire l'écart entre les pratiques du numérique à l'école et à l'extérieur" et d'"ancrer davantage l'école dans le monde moderne"... :rirej

L’atelier consacré au collège Leonard de Vinci témoigne de pratiques pédagogiques. Quinze classes sont équipées de Vidéo-Projecteurs-Interactifs : les élèves utilisent chez eux aussi le logiciel libre Open Sankore, construisent leurs diaporamas, envoient ensuite en classe leurs camarades au tableau … Le réseau social Twitter et la plateforme Moodle sont aussi utilisés pour des activités collaboratives.

Pour quel résultat ?

En français, un travail autour de l’argumentation est mené sur un jugement de tribunal : il se fait selon un dispositif en îlots (des groupes où les élèves jouent les rôles de procureur, juge, avocat, accusé), il débouche sur des productions de textes, photos, vidéos.

Rien qu'on ne puisse... sans aucune dépense numérique.

En mathématiques DNL pour la classe européenne, les élèves avec les tablettes sont amenés à illustrer un lieu géométrique, à modéliser, à réaliser une bande dessinée sur l'expérience menée, à présenter le travail à l'oral. On détourne aussi des applications a priori non éducatives : ainsi, en allemand, l’appli Ikea permet de construire une pièce virtuelle, puis de la décrire...

Effectivement, c'est plus motivant pour les élèves...

La tablette s’avère propice à la construction rapide de documents par les élèves et à leur analyse : des animations pour réécrire des fabliaux du moyen âge...

Quel intérêt ? :shock:

...des travaux d’illustration en roman-photo autour de la chanson de Craonne, des cartes heuristiques pour aborder une notion grammaticale, des bandes dessinées via Comic Life en FLE… Les élèves, soulignent Jacques-Olivier Martin et Agnès Giannantoni, sont motivés par la mise en activité, deviennent vite experts...

C'est facile d'être "expert" avec le numérique ! :cheers:

...abordent des tâches complexes, mènent un intéressant travail d’essai-erreur, prennent des initiatives et collaborent, réalisent eux mêmes des capsules vidéos ou des exercices pour leurs pairs.

Quel beau jargon néo-pédagogique. Mais toujours pas de résultats tangibles...

Les apports sont ainsi recensés par les enseignants du collège : le numérique me permet de différencier et varier mes activités, de travailler l'autonomie, de rassurer et restaurer la motivation des élèves, de travailler l'orientation de manière différenciée, de questionner mes pratiques, de favoriser la concertation, de créer une nouvelle dynamique dans l'établissement, de réduire l'écart des pratiques numériques, de repenser les positionnements de chacun...

Autant d'évaluations relevant de l'impressionnisme. Et pour le niveau scolaire ?

Comment poursuivre et amplifier la dynamique ?

Dont on ne sait pas sur quoi elle débouche...

En identifiant et levant certains freins : le besoin de s'opposer de certains, la possible crainte du déclin des rapports humains, la mise en danger, l'essoufflement (par exemple lié aux injonctions multiples de l'administration qui modifie sans cesse les règles), les « geeks » eux-mêmes (on peut être gêné ou écrasé par des personnels absorbés par la technicité). En cherchant à convaincre : il faut travailler dans la transparence et utiliser les moyens de communication, c’est pourquoi tout le projet est en ligne sur le site de l’établissement. En impulsant une dynamique collaborative chez les enseignants : des demi-journées banalisées sont régulièrement organisées pour permettre concertation et échanges de pratiques, des cours en coanimation ont lieu (des tableaux en salles des profs permettent de s’inscrire pour ces séances à 2), le système des ProfLabs va être mis en place pour favoriser des temps de partage d’expériences entre collègues volontaires. En se nourrissant de ce qui se fait ailleurs : l’outil de veille Scoop.it est intégré au site du collège, une liste de diffusion permet d’informer les enseignants des nouveautés liées à leur matière.

Vive l'innovation, la révolution pédagogique permanente dans l'école et le renoncement au travail individuel ! :cheers:
A noter que les freins ne peuvent venir du numérique lui-même... Toute critique ne peut relever que du "besoin de s'opposer de certains", qui refusent "la mise en danger"... A admirer : "la possible crainte du déclin des rapports humains" et non "la crainte du déclin possible des rapports humains".

En accompagnant les changements : des psychologues extérieurs à l'éducation nationale sont susceptibles d’animer des groupes de parole.

Il faut d'urgence ouvrir des "cellules psychologiques" pour accompagner cette catastrophe ! :rirej

En diffusant le projet pour le valoriser et le faire rayonner.
Selon Pascal Plantard, chercheur au CREAD, qui avec son équipe observe l’expérience du collège Leonard de Vinci, il n'y aura pas d'effets quantitativement mesurables des Cocons en tant que tels...

Voilà qui est dit. :shock:

...mais on peut analyser les écosystèmes à l’œuvre : il y a au moins une cinquantaine d'acteurs qui sont mobilisés autour de ce projet ; la dynamique de collège connecté de Léonard de Vinci met du mouvement tout autour et l'inverse est vrai, c’est ainsi une vraie dynamique de territoire qui est en action ;

Un beau résultat, en effet, pour un tel investissement... :santa:

... il apparaît aussi que les élèves apprennent mieux, se motivent, développent le désir de savoir.

On devrait donc pouvoir mesurer les "effets quantitativement mesurables"... :devil:

Des enseignants connectés
Durant le colloque, ateliers et tables rondes ont aussi permis aux enseignants de présenter expériences et réflexions autour des changements importants que le numérique entraîne au quotidien dans les modes d’apprentissage des élèves. Un atelier par exemple permet de découvrir la « classe inversée ». Le principe est connu : avant la classe, les élèves ont accès à la « leçon », le plus souvent sous forme de capsules ; pendant la classe, le temps est libéré pour la mise en activité des élèves. Olivier Massé, IA-IPR de Lettres dans l’académie de Bordeaux, rappelle que traditionnellement l’élève subit en classe, puis travaille chez lui, or chez lui l’élève est seul et en classe il s’ennuie…

Quand un inspecteur de lettres raye d'un trait toute la tradition scolaire... La partie la plus passionnante de l'enseignement pour le professeur et la plus délicate pour l'élève mérite en effet d'avoir lieu à la maison, quand l'élève est seul. :cheers:
Sur la classe inversée, voir cette section du forum .

La classe inversée privilégie d’ailleurs la tâche complexe qui permet à l’élève de déterminer son parcours en autonomie : l’enjeu est aussi de développer l’esprit critique et la liberté de choix, de former un citoyen, de considérer comme Socrate que chacun porte en soi les moyens d’accéder à la vérité.

Vive le constructivisme ! Mais si tel est le cas, pourquoi conserver le principe du cours ? :scratch:

Yves Castel, professeur de sciences physiques dans l’académie de Nice, témoigne de son expérience de classe inversée en terminale S : pour briser l’ennui qu’il ressentait chez ses élèves (et même chez lui), pour optimiser son temps de présence en classe, pour pouvoir aider ceux qui en ont besoin dans un classe de 34 élèves…

Et comment le cours est-il rendu moins ennuyeux à la maison ? :santa:

La plateforme collaborative Moodle est utilisée pour rendre accessibles aux élèves des capsules vidéos (le cours tel qu’il aurait pu être fait en classe au TBI, des petits films scénarisés …) ou des exercices ludiques.

Un cours d'une heure face aux élève dont on suit la compréhension et qui peuvent poser des questions et intervenir ou une vidéo enregistrée de cinq minutes (parce que sinon c'est trop long et les élèves décrochent), c'est pareil ! Vive la vie moderne...

En début de séance, une synthèse commune est réalisée.

Pour ceux qui n'auraient pas résister à l'attrait du cours à la maison...

Puis les élèves sont mis en activité et l’enseignant change de posture : il peut davantage accompagner et individualiser.

Dans les exercices en classe, l'enseignement peut déjà passer dans les rangs et aider ses élèves... Quelle révolution ! Par contre, le cours diffusé en vidéo est assez peu "individualisé"...

En fin de séance, des prolongements sont proposés. Les retours des élèves sont variés : certains se plaignent quand la vidéo n’est pas en ligne avant le cours, d’autres confient se trouver perturbés dans leurs habitudes d’élèves scolaires.

:mrgreen:

Marie Soulié est professeure de Lettres au collège Daniel Argote d’Orthez dans l’académie de Bordeaux, un collège difficile avec une forte présence de gens du voyage. Elle aussi dit avoir éprouvé le sentiment de faire son métier comme elle n’avait pas envie de le faire : essentiellement sous la forme d’un cours dialogué, ce qui présente pédagogiquement des limites et motive peu les élèves. La classe inversée lui a permis de repenser tout le dispositif. Des capsules vidéos sont mises à disposition la veille du cours : « je me suis vite rendu compte que la capsule ne devait pas être une mini notion, mais une approche », « les élèves viennent en classe avec le menu, avec l’envie d’apprendre »

Et leur demander de lire quelque chose dans la même perspective, ce n'"tait pas possible jusque là...

En classe se déroule alors une étape d’interaction, avec travail en ilots : la composition des groupes est libre et varie tous les jours ; un « ilot des curieux » réunit ceux qui la veille ont posé des questions sur les capsules grâce au questionnaire disponible sur Google Drive...

Peu d'élèves en somme.

... l’enseignante peut leur donner des réponses individualisées ;

C'est vrai qu'interroger la classe en début de cours ne le permettait pas...

... dans les ilots, les élèves arrivent à résoudre par les échanges bien des problèmes, l’enseignante s’est dégagé du temps de parole, donc du temps pour faire autre chose tout en libéré la parole des élèves. Se déroule ensuite une phase de construction : une activité qui va permettre d’aller plus loin autour de la notion, par exemple la réalisation de cartes heuristiques qui seront ensuite projetées.

Effectivement ça va loin.

Enfin, la phase de production permet aux élèves de réaliser leurs « chefs-d’œuvre », sous forme écrite ou vidéo.

Car tout enfin moderne est un artiste. Avec la technologie l'Art s'est enfin démocratisé. :doc:

Les capsules sont mises a disposition sur le site du collège. Les enfants du voyage qui n’ont pas d’ordinateur et de connexion...

:santa:
Un public pour qui la classe inversée s'impose, en effet.

...peuvent les visualiser au collège sur la plage 17 h - 17 h 15. Pour Marie Soulié, la classe inversée, c’st non pas éloigner les enfants de la classe, mais les intégrer davantage grâce au plaisir retrouvé d’apprendre.

Que font les "enfants du voyage qui n’ont pas d’ordinateur et de connexion" à la maison, exactement ?
Toujours rien sur les résultats...

Professeur de français au lycée de l’Iroise à Brest, Jean-Michel Le Baut...

Auteur du présent article... :mrgreen:

...souligne combien en 2014 il est amené, dans l’exercice de son métier, à utiliser des environnements numériques multiples et variés, institutionnels ou non, fermés ou ouverts : plateforme Moodle, blogs pédagogiques, comptes Twitter, cahier de textes et de notes numérique, espace Facebook, site SPIP de l’établissement, Calaméo, Prezi, Padlet, Storify, ENT académique Toutatice, M@gistère, Framapad…

Quel beau catalogue, très techno-professionnel !

L’expérience montre que les outils ne fonctionnent pas quand l’usager ne se sent pas chez lui dans l'espace numérique qui lui est proposé : quand il éprouve un sentiment d'insécurité technique, de malaise professionnel (par exemple à cause de la présence intimidante de la hiérarchie), voire d’étrangéité (pour l’usager, l’écran est un miroir, il faut favoriser l’identification aux espaces et la possibilité de personnaliser les parcours).

:scratch:

La dynamique du projet i-voix est éclairante : les lycéens français et italiens qui animent ce blog dans le cadre d’un projet eTwinning autour de la littérature ont depuis 5 ans publié plus de 17 000 articles, créatifs et sensibles, qui ont reçu plus de 900 000 visites ! En matière pédagogique, les environnements fonctionnent quand on s'adapte aux usages, valeurs, et attentes de la génération numérique, celle que Marcel Lebrun nomme la « génération 3 C » : collaborer, créer, communiquer. Cela fonctionne par exemple quand il s’agit d’un espace partagé, où chacun est à la fois émetteur et récepteur. Si l’on veut que les usagers viennent se saisir des ressources mises à leur disposition (sur un blog, sur Moodle ou sur le site de l’établissement), il faut les inviter à produire eux-mêmes des ressources ! Plus les échanges sont horizontaux, plus ils sont d’ailleurs dynamiques et efficaces : sur i-voix, les premières L du lycée de l’Iroise se perçoivent comme professeurs de lettres à destination des élèves italiens partenaires...

Professeur de langue et professeur de lettres, ce n'est pas la même chose. :xx:
Retenons l'essentiel : par la grâce du numérique, n'importe quel élève peut devenir professeur. Ce qui permet accessoirement au professeur de se décharger utilement de son travail sur ses élèves.
Je vais songer aux 3C pour mes prochains paquets de copies. :transpi:

ces élèves italiens eux-mêmes, qui apprennent le français, se font un point d'honneur à commettre le moins de fautes possibles et accomplissent des progrès fulgurants dans la maîtrise de la langue...

"fulgurants", rien que ça.

Au bout du compte, chacun, élèves et profs, se fait tour à tour enseignant et apprenant.

Ah... Qu'est-ce qu'a appris M. Le Baut ?

Le partage ne doit pas se limiter à la classe, à l'espace-temps scolaire, ni même au monde éducatif...

Vive le temps scolaire totalitaire !

...pour qu’une activité numérique ait de la valeur aux yeux des élèves, il faut aller travailler sur le « vrai web », pas simplement sur des espaces scolaires ;

Et pourquoi donc ? :twisted:

...pour que la rencontre et l'action éducatives soient possibles, il faut aller débusquer les élèves là où ils sont et de là engager un vrai travail éducatif, réaliser un déplacement pédagogique, les amener ailleurs.

Pour amener les élèves ailleurs il faut donc aller là où ils sont. Logique ! :spider:

Un exemple est donné d’une récente rencontre entre les élèves et un poète : le blog est utilisé pour des activités de lecture-écriture-remix autour de recueils poétiques ; Twitter permet de diffuser ces créations, d’échanger avec des écrivains, de réaliser des travaux de Twittérature autour de l’œuvre, de susciter la rencontre ; sur l’ENT Moodle, les questions sont collaborativement préparées sur un forum ; le jour J, des élèves mènent un Live Tweet pour diffuser et fixer en direct sur la toile l'essentiel des propos de l'auteur ;

Le "live-tweet" pour "fixer"... :roll:

...après la rencontre, les traces de l’événement...

C'est le cas de le dire...

...sont mises en ligne sur le blog, Facebook, le site du lycée, Storify, une émission de radio locale …

Autant de mises à disposition du monde qui passionnent le monde entier.

Ainsi les élèves ont-ils fait l'expérience vivante de la poésie (lecture, écriture, rencontre)...

Effectivement c'est convaincant. L'expérience de la poésie par le live-tweet...

...expérience qu'ils ont convertie en connaissances (notamment par les gestes de transformation de l’œuvre, de fixation et de diffusion des idées échangées), et ce à travers différents outils numériques dont ils ont simultanément développé la maîtrise.

C'est vrai que maîtriser Twitter, Facebook ou un blog déjà créé sont des compétences numériques avancées. :transpi:

Parmi tous les outils proposes, souligne l’enseignant, deux seulement sont estampillés « Éducation nationale » (Moodle et le site du lycée) et plusieurs sont par défaut filtrés dans l'établissement (la plateforme de blog, Twitter, Facebook) : le système doit s’interroger suer sa capacité à favoriser ou freiner le bonheur et la fierté d'apprendre…

Quel sens de la formule !
Twitter et Facebook ou "le bonheur et la fierté d'apprendre"...

Quels enseignements en tirer ? Il faut donner à nos élèves le sentiment d’appartenance à une communauté d'apprentissage. Et pour y réussir il faut en sortir…

Voilà qui est limpide !

L’éclatement des outils disponibles, loin d’être un handicap, est la condition de la réussite. Il importe de pouvoir varier les espaces de travail et de diffusion, de pouvoir aussi créer entre eux des passerelles. Si on accepte d’envisager le web tel qu’il est, c’est-à-dire comme une invitation, saisie par beaucoup d’adolescents, à échanger et à créer, à se cultiver et à se construire...

Et rien d'autre, bien sûr.

...alors on peut les y accompagner pour encore mieux les former. Ce qu’il faut aussi désormais penser, c’est le développement, chez les élèves de la « génération mobile », de nouveaux usages du web liés en particulier aux Smartphones : il va nous falloir accepter ceux-ci dans les lieux d’apprentissage (et les moments d’évaluation ...)...

Quel volontarisme et quelle autorité pour l'école... :spider:

...concevoir des usages et des ressources pédagogiques adaptés...

En plus, il faut s'adapter aux smartphones...

...(sont à repenser la présentation et la taille des textes que nous leur transmettons et/ou qu’ils produisent, la possibilité d’une interactivité…)...

En clair : des textes pas trop longs pour la "génération mobile". Un tweet, c'est 140 caractères, ne l'oublions pas.

...rendre techniquement possible le fait que les élèves reçoivent sur leurs téléphones des notifications de nature scolaire (quand le prof a déposé un document sur l’ENT, quand un autre élève a déposé un commentaire sur une production etc.).

Trop hype ! :rirej

Qu’attendre alors de l’Education nationale ? Avant tout qu'elle favorise la révolution culturelle en cours. Cela passe par certains changements essentiels : des obstacles aux usages (sites filtrés, wifi interdite...) doivent être levés tant ils découragent les bonnes volontés ;

L'école doit renoncer à toute forme de maîtrise et même de connaissance sur ce que se passe en son sein.

...les programmes et les modalités d'évaluation sont à refonder d'urgence, tant ils figent des pratiques pédagogiques obsolètes ;

On ne saura pas pourquoi. Lire, comprendre et commenter un poème en livrant une interprétation personnelle et en construisant une pensée personnelle, c'est archaïque. En revanche le live-tweet collectif d'un poète, ça, c'est vraiment important et utile. :papy:

... les mentalités doivent évoluer un peu partout, tant il paraît impératif que l'administration et les enseignants acceptent de perdre un peu le contrôle.

Pas un peu : entièrement...

Pour le plus grand profit des élèves.

Ou pas.

Un système éducatif connecté
« Vivre le numérique au quotidien en établissement » : c’est le titre même du colloque qu’est chargé d’éclairer Jean-Louis Durpaire, Inspecteur général de l’Éducation nationale. La vie des élèves est changée par les outils mobiles, de même qu’est bousculée par les nouvelles technologies celle des professeurs, qui d’ailleurs parfois s’autocensurent, n’osant pas par exemple se lancer dans un projet de « twittclasse » parce que le règlement intérieur de l’établissement les en empêche. De nouveaux « règlements de vie » sont à inventer à l’heure du numérique : qu’allons-nous interdire ou autoriser ?

Ben tout, si on écoute M. Le Baut.
C'est vrai que Twitter a tout à fait sa place à l'école ...
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comment intégrer par exemple le « Bring Your Own Device » (BYOD), autrement dit la pratique, de plus en plus courante, qui consiste à utiliser ses équipements numériques personnels en classe ?

Pratique surtout très économique...

Le numérique, ajoutera-t-on, parce qu’il abat les murs de la classe et de l’établissement, ne rend-il pas obsolète le terme même de « règlement intérieur » ?

:shock:

Vivre le numérique à l’Ecole, insiste Jean-Louis Durpaire, c’est traiter la question de l’éducation tout court (au lire, écrire, compter, créer…) qui désormais se pose à l’intérieur d’une société du numérique, celle que les élèves habitent.

La société que les élèves habitent est depuis longtemps très différente de l'école... :roll:

Il convient d’ailleurs de dépasser l’opposition entre un numérique post classe (abondant et ludique) et un numérique scolaire (rare et sérieux) : cette dissociation des temps est préjudiciable aux élèves, il faut leur démontrer qu’après la classe ils peuvent aussi se servir utilement des outils.

Et réciproquement : les élèves peuvent aussi faire autre chose en classe qu'étudier ! :P

La question du numérique en établissement risque quant à elle d’être modifiée par la réforme des collectivités territoriales envisagée par le nouveau Premier ministre. Plus fondamentalement, l’éducation est à repenser en termes de continuités et d’interactions : les réseaux sociaux par exemple peuvent aider à mieux former les élèves, tout en les armant pour réfléchir à leur identité numérique.

Il suffit de l'affirmer, après tout. Ça coûte rien et ça fait moderne.
Pour les réseaux sociaux, voir cette section du forum .

Une table ronde animée par Yaël Briswalter, délégué Académique au Numérique dans l’académie de Grenoble s’attache à montrer combien le numérique rompt les règles d’unité du théâtre classique de la classe.

Et rompre l'unité, c'est bien. :santa:

L’action pédagogique était jadis concentrée en un temps et un lieu clairement définis et délimités : tous les élèves d’une même classe, à une heure donnée recevaient un même enseignement, selon une pédagogie magistrale suivie d’exercices d’application. Le numérique est une révolution qui annule l’espace, comme le dit Michel Serres. Le lieu du savoir n’est plus seulement la salle de classe : il s’étend aux espaces en ligne, est accessible par des outils mobiles, s’organise autour de CDI transformés….

Michel Serres a dit beaucoup de choses intelligentes sur l'école et le numérique , dont on trouve ici quelques exemples...

L’organisation temporelle, par l’immédiateté de l’accès aux connaissances et l’instantanéité des échanges, en est également chamboulée, tout autant que l’unité d’action, qui vole en éclats avec la classe inversée, les travaux collaboratifs, les parcours personnalisés, les ateliers et les projets. Si le numérique rompt les règles d’unité du théâtre de la classe, va-t-il déclencher une « bataille d’Hernani » ? Comment le système peut-il affronter certains « principes de réalité » comme l’architecture des établissements, l’organisation des emplois du temps, les habitudes de pédagogie frontale… ?

Des détails, des détails...

Le cauchemar de Jean-Pierre Véran, inspecteur d’académie, c’est que, puisque les savoirs sont partout, advienne une société sans Ecole : « le numérique implique non pas moins d’école, mais mieux d’école ».

Voilà qui est syntaxiquement correct.

Il faut favoriser « l’apprentissage démocratique » qui passe par « le self-government ». Il faut viser à ce que l’élève ne fasse pas que des devoirs, que chacun puisse être un éditeur numérique, capable de s’exprimer, de créer, de produire de l’information.

:shock:

Le système éducatif dans son organisation est héritier des temps monastiques : une flexibilité temporelle est à inventer. Le décret de juillet 1985 indique d’ailleurs que l’établissement est autonome pour l’organisation du temps scolaire : pourquoi ne le fait-on pas ?

:shock:

Des freins existent : la forme scolaire française fait système (organisation des divisions, des apprentissages au sein de la classe, de l’évaluation…), elle a du mal à laisser autre chose que des marges à ce qui la remettrait en cause fondamentalement.

Alors qu'il faut arrêter de "faire système", c'est évident. Pour que l'école continue d'exister, il faut qu'elle renonce à être l'école.

Le but d’un chef d’établissement est de bâtir en début d’année des emplois du temps sans « trous » : peut-être faute de lieux adaptés, mais il y aurait la possibilité d’exploiter intelligemment ces « trous », de favoriser l’émergence de parcours personnalisés, de mettre en place des ateliers en collaboration avec le CDI ou la Vie scolaire, pour peu que les personnels y aient des missions d’assistants pédagogiques plus que de surveillants.

:santa:

Il faut être optimiste : un « changement de velours » est possible, équivalent à celui qu’entraîna au 19ème siècle selon Anne-Marie Chartier le passage de la plume d’oie à la plume métallique.

C'est vrai que c'est tout à fait la même chose...

Jean-Paul Moiraud, enseignant à l’Université Jean Moulin Lyon 3, souligne la porosité vie privée – vie professionnelle : comment gérer son écosystème numérique ? comment faire entrer le savoir dans la maison pour des temps à déterminer ? Si tous les profs se mettent au numérique, il va falloir mieux penser ce temps de l’élève hors la classe en l’organisant, en collaborant, en prévoyant un temps de déconnexion.

Comme c'est gentil d'y penser !

Dans l’établissement, le numérique change la question du nombre d’élèves par classe, désormais modulable : tout l’établissement peut être réuni pour des visioconférences (on peut inviter en classe des experts de toute origine) tandis qu’à d’autres moments seront conduits des travaux en petits groupes.

Voilà qui sera simple à organiser, en effet... :santa:

Didier Vin-Datiche, IGEN-EVS, oppose deux modèles éducatifs : hier des élèves sous perfusion qui absorbent goutte à goutte le savoir déversé par le maître...

Sympathique image d’Épinal, radicalement inepte. Si les IGEN pensent ainsi, on peut avoir les plus grandes craintes pour l'avenir de l'école...

...demain peut-être un régime d’apprentissage où le temps est plus élastique et l’espace plus poreux, ou les inégalités sociales vont se réduire grâce aux outils numériques...

:santa:

...qui aident à différencier la pédagogie et mieux construire les parcours d’orientation.

Différencier la pédagogie en lissant les enfants seuls face à des écrans.

Les enseignants doivent désormais apprendre à construire des scénarios pédagogiques pour adapter la formation.

Scénarisons, scénarisons !

Questions à se poser : est-ce qu’un établissement ce peut être autre chose que des heures de cours agrégées ?

C'est vrai que c'est pathétique, comme façon d'enseigner. Dire qu'on a pratique cela pendant des décennies...

comment faire pour que tous les temps non scolaires en établissement soient des temps d’apprentissage, cognitif ou de socialisation ?

Le numérique, totalitaire. Encore. Même la socialisation dans l'établissement doit passer par le numérique : riante perspective pour les générations futures !

Il faut faire évoluer les cultures professionnelles, les représentations traditionnelles du métier d’enseignant.

Y renoncer, même. :doc:

L’accompagnement pédagogique des équipes est à renforcer, sur le terrain, au plus près de leurs besoins. A l’ère de la massification, les CDI ont rempli une fonction historique pour offrir des conditions nouvelles d’accès a la culture. A l’ère du numérique, ils sont amenés à se transformer en « Centres de connaissance et de culture » : ces « carrefours d’apprentissage » sont des bibliothèques auxquelles on associe des fonctions technologiques et pédagogiques d’aides aux usagers.

:mrgreen:

Olivier Rey, responsable du service Veille & Analyses de l’IFE-ENS Lyon, appelle de ses vœux une Ecole de la bienveillance et de la fierté.

:shock:

Il est impératif de réconcilier les Français avec leur Ecole, de faire en sorte que les parents puissent mieux dialoguer avec les enseignants pour que tous se comprennent mieux, que les élèves eux-mêmes puissent montrer ce qu’ils font à l’école et en être fiers. Cela suppose de ne pas communiquer que par les moyens de l’ENT. Un élève qui finit sa scolarité en France, avec quoi part-il ? Le brevet des collèges ?! Le Livret Personnel de Compétences ?! Ne faudrait-il pas imaginer qu’en fin de 3ème chacun ait réalisé un « chef-d’œuvre », un projet qu’il puisse montrer ?

Comme en maternelle, en somme...

Il importe par ailleurs de penser l’organisation non plus en termes d’heures de cours, mais de temps nécessaire pour les apprentissages : cela suppose de centrer vraiment le curriculum sur les élèves.

Organisons le grand n'importe quoi de l'enseignement, avec des heures variables !

S’approprier le savoir, c’est le transformer, souligne Olivier Rey. Dès lors se pose aussi la question de l’évaluation, appuyée encore pour l’essentiel sur les formes traditionnelles de connaissances, sur des modalités individuelles et non collectives, avec un poids important de la comparaison sociale.

Où l'on voit que l'évaluation risque de montrer l'inanité de cette école numérifiée... :devil:
Quelles sont donc les "formes modernes de la connaissances" ? :mrgreen:

Julie Higounet, chef de projet « Usages du numérique - Premier degré », perçoit le numérique comme une chance pour faire sortir les élèves de l’école et pour y faire entrer autre chose. L’enseignant doit apprendre à modéliser de nouvelles interactions : entre ses élèves, avec ses élèves, avec le monde extérieur. Les professeurs-documentalistes sont amenés à jouer un rôle essentiel, notamment avec le développement de « bibliothèques 3èmes lieux ». Pour l’accompagnement des enseignants, le service de formation hybride M@gistere déjà lancé dans le primaire peut commencer à débloquer les choses.

Former les enseignants par le numérique, c'est aussi économique !

De nouvelles modalités d’évaluation s’inventent, qui s’éloignent du modèle sommatif.

:santa:

En Arizona, raconte Julie Higounet, il a fallu se poser la question des longs temps de transport entre la maison et l’école : les cars scolaires ont été équipés de Wifi, il s’est avéré que les taux de réussite ont augmenté…

Vive les mirabilia de la vie moderne !

Alain Thillay, chef du bureau des usages numériques et des ressources pédagogiques à la DGESCO, anime une table ronde qui explore les moyens de faciliter les usages de services et ressources numériques dans les apprentissages : comment les faire connaître ? comment identifier es besoins ? comment aider les uns et les autres à se les approprier et/ou à en produire à son tour ? François Villemontex, enseignant-chercheur à l’Université de Cergy-Pontoise, rend compte d’une étude menée dans le premier degré sur l’usage de tablettes tactiles dans 8 établissements et 8 écoles. Des questions sont soulevées : quel geste professionnel doit-on associer pour organiser une évaluation de documents numériques ? comment résoudre les problèmes de manipulation de ces documents (récupération, affiliation, diffusion) ? comment gérer les traces laissées par les élèves ? comment former les enseignants à une ingénierie pédagogique complexe ?

A une usine à gaz...

Jean-Michel Leclercq, directeur délégué du CNED en charge du nouveau programme de soutien scolaire « D’Col », en présente l’ambition : mettre à disposition des établissements un nouvel outil pour l'accompagnement personnalisé, dans l’établissement et hors établissement, des élèves de 6ème en difficulté. Un « agent conversationnel », Tom, a été créé pour guider l’usager dans la plateforme : construit autour d'une base de connaissances, il est en capacité de répondre aux questions de l’élève, de reformuler, d’orienter, de mettre en relation si besoin avec un enseignant tuteur du CNED…

Comme les agents virtuels incarnés de la grande distribution en ligne : quelle chance !
A lire : notre article sur D'Col.
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15 000 interactions par jour ont actuellement lieu avec cet avatar, ce qui d’ailleurs donne un instantané intéressant des questions les plus posées en maths en classe de sixième.

Rappelons que D'Col s'adresse à... 30 000 élèves.

L’objectif est de renforcer l'interaction en trouvant une valeur ajoutée pédagogique.

Ce serait une bon,ne idée, effectivement.

D’ores et déjà un millier de collèges ont déployé le dispositif D’Col.

Un déploiement de fait sans expérimentation...

Bertrand Cocq, directeur général adjoint du réseau CANOPÉ, présente certains services numériques désormais en place. « Les fondamentaux » proposent de petits films pour développer l'acquisition des connaissances fondamentales en école élémentaire, avec des fiches d’accompagnement pour les parents et les enseignants.

Des choses qui ne pouvaient exister à l'ère des manuels scolaires imprimés...

D’ores et déjà sont en ligne 120 vidéos, 109 fiches pédagogiques et 14 fiches parents, avec un trafic en constante augmentation malgré l’absence de communication sur le dispositif.

Des "fiches pédagogiques", il fallait y penser : c'est l'avenir !

« Edutheque » est un portail unique vers des sites d’établissements publics à caractère culturel ou scientifique (BnF, Centre Popisou, Ina, Louvre, Cnes, Insee…) : il permet aux enseignants de découvrir et de récupérer de multiples et précieuses ressources : 16 partenaires sont déjà présents, 35 000 enseignants s’y sont déjà inscrits.

Pour le coup, une initiative plutôt très intéressante.

Pour Marie Deroïde, chef de projet ENT et services numériques à la DGESCO, les enseignants doivent avoir accès à toutes les ressources depuis n’importe quel matériel. Des compromis sont à trouver : lever un maximum d’interdictions tout en favorisant un sentiment d’appartenance...

C'est comme si c'était fait.

...prendre en compte le besoin de personnalisation tout en protégeant les données à caractère personnel…

Même chose.

Il s’agit de mettre en place un cadre de confiance et de cohérence.

Bon courage !

En guise de conclusion
Dans sa conférence de clôture, Daniel Auverlot, Inspecteur général, appuie sur quelques tiraillements perceptibles. Il raconte par exemple la mésaventure survenue à un professeur d’anglais approfondi : ses élèves à l’examen doivent présenter un dossier, beaucoup ont choisi de le faire via Prezi, Powerpoint ou des blogs, or dans le centre d’examen il n’est pas techniquement prévu de permettre à l’examinateur de les visualiser pour mener avec les candidats les échanges à leur sujet…

Le "tiraillement", c'est seulement que l'école n'est pas assez numérifiée... Voilà la seule limite du numérique ! :cheers:

« La nature et les modalités d'enseignement changent quand les examens et les concours changent », note Daniel Auverlot. Il y a aujourd‘hui aussi un décalage entre une politique volontariste et la pratique de terrain, des inégalités de traitement peu compréhensibles entre les académies (la wifi autorisée ici, interdite ailleurs) ou les établissements (des sites filtrés ici, accessibles ailleurs), une contradiction entre l’architecture des établissements, historiquement construits selon le principe de l'école de la surveillance, et la capacité du numérique à faire disparaître la clôture, ce que certains jugent inquiétant.

Mais visiblement pas Daniel Auverlot.

Désormais, l'établissement entier est amené à devenir un espace d'apprentissage, même la cafétéria quand on mange, l’escalier où on s’assoit, la pelouse où on s’allonge …

:santa:

Il convient de surmonter les tensions entre les souhaits de l’institution en quête de cohérence, de clarté, de sécurité… et les aspirations des enseignants ou des élèves en recherche d’autonomie, de liberté, d’ouverture, de créativité.

C'est vrai que ni enseignants ni élèves ne peuvent souhaiter cohérence, clarté et sécurité.

Changer la vie par le numérique dans les établissements scolaires : une utopie ? Et s’il s’agissait tout simplement pour l’Ecole de s’adapter à la réalité du monde ?

Et si l'Ecole avait par essence vocation à extraire les élèves hors d'un monde technologique qu'on leur impose par des moyens publicitaires ?
14 Avr 2014 08:38
A lire dans le "Café" du 14/04/14 : "EcriTech’5 : "Changer la vie" en établissement par le numérique" .

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12 Avr 2014 15:04 - 12 Avr 2014 15:05
Réponse de Loys sur le sujet Agenda de l'école numérique
www.ecriture-technologie.com/colloque-2014/programmes/

écriTech'5
"vivre le numérique au quotidien en établissement."

Organisé par le réseau CANOPE et le rectorat de l'académie de Nice
les 10 et 11 avril 2014 à l’université Saint-Jean d’Angély à Nice.


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23 Mar 2014 15:15
A lire dans le "Café" du 20/03/14 : "Avec la tablette, dessine-moi un fabliau"

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15 Mar 2014 16:02 - 15 Mar 2014 16:08
Réponse de Loys sur le sujet Agenda de l'école numérique
Du 11 au 14 mars à Barcelone le "Global forum".
A lire dans le "Café pédagogique" du 14/03/14 : "Global Forum : Avec le numérique, l'éducation sans limites"

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Pour mémoire, le "Global Forum" est une initiative de Microsoft Partners in learning (traduction Microsoft) :

Une expérience qui change la vie
Éducateurs nous disent depuis des années qu'ils rentrent au bercail le Forum mondial revigoré et inspiré. Les participants retournent à leur école avec des idées fraîches et les outils pour les transformer en une réalité.
Microsoft au Forum mondial sur l'éducation reconnaît et célèbre les réalisations des éducateurs qui préparent les élèves à la vie au cours du 21e. Chaque année, Microsoft au Forum mondial sur l'éducation réunit des participants de la Programme de Microsoft enseignants innovants et le Programme écoles innovantes de Microsoft pour une conférence énergique et concertée. Cet événement très médiatisé est fréquentée par plus de 700 des éducateurs plus innovants du monde, chefs d'établissement et des leaders de l'éducation de 75 pays, ainsi que des fonctionnaires.

21 Fév 2014 20:11
A lire dans le "Café pédagogique" du 21/02/14 : "Lettres : Un ouvrage pour refonder la lecture littéraire au lycée" .

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18 Fév 2014 15:39 - 12 Mar 2014 09:40

Des statistiques pour le moins ''étranges''
"Les statistiques sont terribles", dit-elle (oui, surtout pour elle...). " Dans les années 60, 14% des élèves des milieux défavorisés accédaient aux grandes écoles. Ils ne sont plus que 6% aujourd'hui". Si 14% enfants des milieux défavorisés de chaque classe d'âge avaient pu alors accéder aux grandes écoles, ils auraient été chaque année des dizaines de milliers à pouvoir le faire... Natacha Polony confond benoîtement un pourcentage d'élèves issus de milieux populaires parmi les reçus aux grandes écoles, avec un pourcentage de reçus parmi l'ensemble des enfants d'origine populaire. Et cela sans prendre en compte par ailleurs que si le taux de reçus d'origines populaires a baissé de moitié dans les grandes écoles, le taux d'ouvriers parmi les parents d'élèves a baissé durant la même période dans les mêmes proportions.

Si il y a bien erreur de la part de Natacha Polony dans sa formulation, son raisonnement n'en reste pas moins juste et Claude Lelièvre se montre de mauvaise foi en assimilant "ouvriers" et "d'origines populaires". :roll:

On remarquera aussi que Natacha Polony met en avant des statistiques d'accès aux grandes écoles (ah le fameux ''élitisme'' dit ''républicain''!), mais non pas celles qui ont trait aux élèves en ''échec scolaire'', et en particulier celles qui montrent l'étendue (différenciée) des échecs dans le domaine de la lecture.

Voilà qui est contradictoire puisque Claude Lelièvre reproche ensuite à Natacha Polony son parti-pris sur les "méthodes d'apprentissage" ou sa "focalisation sur le lire, écrire, compter".

Des erreurs grossières de mises en perspective historiques
"Le projet de Condorcet est le premier à avoir pensé l'école de la République. A l'époque, on parlait bien d'instruction et non d'éducation, cette dernière revenant aux familles", affirme-t-elle; tout en déplorant un bouleversement "au cours de la seconde moitié du XXième siècle". Dans la réalité historique, Condorcet a été foncièrement isolé, les nombreux autres projets se prononçant en un tout autre sens qui a été bien résumé dans les formules frappantes de Rabaut Saint-Etienne devant la Convention en décembre 1792: "Il faut distinguer l'instruction publique de l'éducation nationale. L'instruction publique éclaire et exerce l'esprit; l'éducation nationale doit former le coeur; la première doit donner des lumières et la seconde des vertus; l'instruction publique est le partage de quelques-uns; l'éducation nationale est l'aliment nécessaire à tous".

Curieuse réfutation qui consiste à exclure Condorcet du champ de la réflexion au nom de son manque d'influence historique : on ne pourrait donc jamais se référer à l'idéal républicain de Condorcet sans faire preuve d'"inculture historique patente" ? :shock:
Se référer aux idéaux révolutionnaires seraient également interdit puisque la révolution a débouché, dans "la réalité historique", sur le consulat et l'empire ? :lol:
Par ailleurs une école qui doit "donner des vertus" et "former le cœur", voilà qui est très intéressant et appelle à d'autres parallèles historiques. D'autant que cette vision ("l'instruction publique est le partage de quelques-uns") est beaucoup plus élitiste et inégalitaire. :transpi:

Et on ne rappellera pour mémoire que quelques extraits de la célèbre lettre de Jules Ferry aux instituteurs du 17 novembre 1883 sur l'enseignement de la morale: "L'instruction religieuse appartient aux familles et à l'Eglise, l'instruction morale à l'école [...]. En vous dispensant de l'enseignement religieux, on n'a pas songé à vous décharger de l'enseignement moral: c'eut été vous enlever ce qui fait la dignité de votre profession".

Qu'est-ce que l'enseignement moral pour un républicain comme Jules Ferry ?

La focalisation sur le "lire, écrire, compter"
Par ailleurs la focalisation récurrente sur le ''lire, écrire, compter'' ( reprise à son compte par Natacha Polony dans son interview) ne va pas non plus dans le sens réellement historique de l'ambition des fondateurs l'Ecole républicaine, et de ce qui peut faire -précisément- la différence entre une école ''républicaine'' et une école d'''Ancien Régime'' (à savoir ce qui "est vraiment éducateur", et où "réside la vertu éducative").

Le lire, écrire, compter correspond à l'école primaire...
Et ce préalable est de fait nécessaire à toute éducation. On ne peut que s'effarer de constater que ce préalable n'est pas acquis par certains lycéens...

Il suffit pour s'en convaincre de prendre connaissance de ce que Jules Ferry a souligné lui-même au congrès des instituteurs et institutrices de France du 19 avril 1883. "C'est autour du problème de la constitution d'un enseignement vraiment éducateur que tous les efforts du ministère de l'Instruction publique se sont portés [...]. C'est cette préoccupation dominante qui explique, rallie, harmonise un très grand nombre de mesures qui [...] lorsqu'on n'en a pas la clef pourraient donner prétexte à des reproches d'excès dans les nouveaux programmes, d'accessoires exagérés, d'études très variées : tous ces accessoires auxquels nous attachons tant de prix, que nous groupons autour de l'enseignement fondamental et traditionnel du ''lire, écrire, compter'' (les leçons de choses, l'enseignement du dessin, les notions d'histoire naturelle, les musées scolaires, l'histoire, la gymnastique, le travail manuel, la musique chorale...). Pourquoi tous ces accessoires ? Parce qu'ils sont à nos yeux la chose principale, parce qu'en eux réside la vertu éducative, parce que ces accessoires feront de l'école primaire une école d'éducation libérale. Telle est la grande distinction, la grande ligne de séparation entre l'ancien régime, le régime traditionnel, et le nouveau".

Les enseignements accessoires de Jules Ferry ne sont pas les mêmes que ceux que dénonce Natacha Polony ("l'hygiène, l'antiracisme, la sécurité routière").
J'ajouterais toutes les "éducations à"..., les activités périscolaires, l'école numérique etc.

On peut certes (pourquoi pas?) choisir la position de Condorcet, qui se résume en sa formule: "l'éducation dans les limites de l'instruction"; étant entendu que pour lui cette "instruction" c'est la culture du jugement (dûment ''informé'') qui ne saurait se confondre de quelque façon que ce soit avec le ''lire, écrire, compter'', avec l'apprentissage des ''rudiments'', avec un primaire rudimentaire.

Mais dont le lire, écrire, compter est un préalable nécessaire...

Car Condorcet -lui- est républicain, partisan d'une école républicaine et non d'une école d'Ancien Régime.

Natacha Polony serait partisane d'une école d'ancien régime ? Un peu de sérieux... :roll:

Natacha Polony indique que "Vincent Peillon se veut un ministre philosophe et connaisseur de l'histoire de l'école". Eh bien, il est temps qu'elle se mette à son école, car elle a manifestement des progrès à faire, et sa marge de progression possible est impressionnante. " Peut mieux faire".

Les basses attaques ad hominem ne servent pas la cause de Claude Lelièvre.
18 Fév 2014 15:17
Réponse de Claude Lelièvre dans "L'Express" du 18/02/14 : "L'école et les "hommes libres": Claude Lelièvre répond à Natacha Polony"

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21 Jan 2014 22:53
A lire dans le "Café pédagogique" du 21/01/14 : "Humanisme et numérique : Quand Gargantua tweete !"

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09 Jan 2014 13:35 - 09 Jan 2014 13:36
Réponse de Loys sur le sujet La littérature jeunesse
A lire dans le "Café pédagogique" du 09/01/14 : "Ce que la littérature de jeunesse apprend aux enseignants" .

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08 Jan 2014 12:28 - 08 Jan 2014 12:30
A lire dans le "Café pédagogique" du 08/01/14 : "Français : Une étude ministérielle souligne les faiblesses des pratiques" .

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A télécharger ici : cache.media.education.gouv.fr/file/2013/...e_lexique_291306.pdf
07 Jan 2014 21:54
Réponse de Loys sur le sujet Écrans et résultats scolaires
Un recensement intéressant proposé par Isabelle Quentin sur son blog : "Les thèses en e-éducation" .

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10 Déc 2013 14:02 - 11 Déc 2013 00:58
Réponse de Loys sur le sujet Les derniers résultats de PISA
A lire dans le "Café pédagogique" du 10/12/13 : "PISA 2012 : Les résultats français « plombés » par la nature des items ?" par André Ouzoulias.

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Et lecercle.lesechos.fr/economie-societe/so...ancaise-est-confirme
07 Déc 2013 11:26 - 07 Déc 2013 11:28
Réponse de Loys sur le sujet Le traitement des enseignants
Un professeur des écoles en Allemagne est aussi bien payé qu'un professeur de CPGE en France. :?
Tiens, puisqu'on parle de l'Allemagne, à lire dans "Slate" du 18/10/13 : "Education: et si on appliquait le modèle allemand, en payant mieux les profs?" par Louise Tourret.

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01 Déc 2013 19:06 - 02 Déc 2013 00:12
Réponse de Loys sur le sujet Les derniers résultats de PISA
A lire cet article de Didier Muguet : "Pisa, un fétiche utile à quoi ?" : www.questionsdeclasses.org/IMG/pdf/pisa.pdf

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20 Nov 2013 15:54 - 20 Nov 2013 15:56
"Les métamorphoses du texte et de l’image à l’heure du numérique : « Quand la littérature se donne à voir »" , tel est l'intitulé des rencontres qu'organise le PNF Lettres les 26, 27 et 28 novembre prochain à la BnF et au Cnam.
Voici le programme :

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19 Nov 2013 15:05 - 19 Nov 2013 15:06
Nouvelle floppée d'articles (parfois très hâtifs) dans le "Café pédagogique" du 19/11/13 :

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08 Nov 2013 08:14
A lire dans le "Café pédagogique" du 8/11/13 : "Les tablettes en lettres : panorama d’usages".

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01 Nov 2013 20:05 - 23 Déc 2013 11:14
Réponse de Loys sur le sujet Le continuum lycée-supérieur
A lire dans le "Café pédagogique" du 31/10/13 : "Comment inventer le continuum lycée - université ?"

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La circulaire évoquée ("Renforcement du continuum de formation de l'enseignement scolaire à l'enseignement supérieur") est consultable ici : www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_...el.html?cid_bo=72634
21 Oct 2013 17:17
A lire dans le "Café pédagogique" du 21/10/13 : "Lettres : Enseigner avec ou sans le numérique, est-ce du pareil au même ?"

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18 Oct 2013 23:56
Réponse de Loys sur le sujet Le traitement des enseignants
A lire sur "Slate" du 18/10/13 : "Education: et si on appliquait le modèle allemand, en payant mieux les profs?"

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08 Oct 2013 19:28 - 10 Mai 2018 13:59
L'enquête PIAAC a été créé par Loys
La note pour la France de l'enquête PIAAC 2013 de l'OCDE .

L’Évaluation des compétences des adultes (PIAAC) mesure les compétences des adultes français âgés de 16 à 65 ans dans les domaines suivants :
- littératie : la capacité de comprendre et de réagir de façon appropriée aux textes écrits
- numératie : la capacité d’utiliser des concepts numériques et mathématiques
- résolution de problèmes dans des environnements à forte composante technologique : capacité d'accéder à des informations trouvées, transformées et communiquées dans des
environnements numériques, de les interpréter et de les analyser


Les deux générations comparées sont donc :
- Les 16-44 ans nés entre 1968 et 1996.
- Les 45-65 nés entre 1947 et 1967.

A lire dans le "Café Pédagogique" du 08/10/13 :
- "Les compétences des adultes français nettement en dessous de celles des autres pays"

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- "PIAAC : Nous avons passé les tests" .

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Et sur "Rue89" du 8/10/13 : "Lecture, calcul : un adulte sur 5 rame en France contre un sur 20 au Japon" .
23 Sep 2013 15:42 - 23 Sep 2013 17:15
A lire dans le "Café pédagogique" du 23/09/13 : "ProfLab : et si les enseignants apprenaient à travailler ensemble ?"

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28 Jui 2013 19:09
Réponse de Loys sur le sujet Le niveau du Brevet
A lire, cette merveilleuse analyse de Jean-Michel Le Baut du "Café Pédagogique" : "Brevet : Français : Désir d’ailleurs"

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26 Jui 2013 00:35 - 26 Jui 2013 00:36
A lire dans le "Café Pédagogique" du 25/06/13 : "Et si on tweetait des alexandrins ?"

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26 Jui 2013 00:25 - 17 Oct 2016 22:15
Réponse de Loys sur le sujet Le traitement des enseignants
Et sur le blog d'Eric Charbonnier du 25/06/13 : "Être enseignant au primaire ou au secondaire : deux métiers si différents ?"

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20 Jui 2013 09:47 - 20 Jui 2013 09:47
Dans le "Café Pédagogique", on se réjouit que le Bac évolue enfin vers la modernité : "Bac de français, encore un effort..." (20/06/13)
Extrait :

Jean-Michel Le Baut écrit: Si en L la forme des textes proposés dans le corpus était pour le moins traditionnelle (des madrigaux), celle de l’écriture d’invention se voulait résolument moderne : « Les poèmes du corpus ont tous été publiés sur un blog du lycée ouvert aux commentaires. Deux élèves réagissent en ligne. L’un assigne à la poésie d’autres missions que l’expression des sentiments, l’autre veut lui montrer l’intérêt de ces poèmes. Vous rédigerez le débat argumenté qui se construit au fil de leurs commentaires. »
Ciel ! l’EAF prenant enfin en compte l’existence d’internet et de situations d’écriture nouvelles ! Bac de français, encore un effort si vous voulez, des élèves et du monde, être contemporain ...

19 Jui 2013 23:13 - 05 Avr 2014 00:09
Les SMS a été créé par Loys
A lire dans le "Café Pédagogique" du 19/06/13 : "Quand Petite Poucette écrit" par J.-M. Le Baut.

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10 Jui 2013 14:05
Réponse de Loys sur le sujet Facebook à l'école
A lire dans le "Café Pédagogique", où l'on aime bien aller dans le sens du courant, cet article de Jean-Michel Le Baut : "Spotted, espace pédagogique ?" (10/06/13)

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24 Mai 2013 12:40
Un long compte-rendu sur le "Café Pédagogique" du 24/05/13 : "Conférence Cultures numériques : De quoi le numérique à l'Ecole est-il le nom ?"

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03 Avr 2013 13:28 - 15 Juil 2020 22:16
Sur Eduscol du 13/03/12 : "Médée est-elle un personnage condamnable ? : une « twissertation »" par Françoise Cahen.


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A lire sur le "Café Pédagogique" cet article du 02/04/13 au titre inspiré : "Des lycéens poètes aux semelles de tweet" .


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28 Fév 2013 10:17 - 01 Juil 2015 00:47
A lire sur le "Café Pédagogique" du 28/02/13 : "« Lire au collège » à l’ère du numérique" .

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20 Fév 2013 11:35
Réponse de Loys sur le sujet Facebook à l'école
Dans le "Café Pédagogique" du 20/02/03 : "Spotted : Quand les lycéens déclarent leur flamme, tout s'enflamme..."


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01 Jan 2013 14:42 - 28 Juil 2015 17:45
Réponse de Loys sur le sujet Les humanités numériques
Commentaires à venir.
A méditer, cette phrase de M. Le Baut :

La projection du film « Nous, princesses de Clèves » vient clore la journée comme une proclamation de foi en la démocratisation de la littérature et en l'élévation du lecteur.

01 Jan 2013 14:41 - 28 Juil 2015 17:44
Réponse de Loys sur le sujet Les humanités numériques
- "PNF Lettres : 3 - La refondation du français à l'ère du numérique" (22/11/12)

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18 Déc 2012 20:42
A lire sur le "Café Pédagogique" : "Les jeunes et internet : Deux enquêtes instructives" (18/12/12)


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23 Nov 2012 13:50
Réponse de Loys sur le sujet Twitter à l'école
Le guide "Twitter pour les enseignants" est consternant : 23 pages certes, mais avec 40 mots par page, au mieux... Sans doute ça, l'esprit Twitter. Gazouiller pour ne pas dire grand chose, avec des fautes d'orthographe en très gros caractères, comme les curieux "ashtags" de la dernière page : lapsus involontaire trahissant l'inanité de Twitter ? :transpi:

Le guide oublie de rappeler que Twitter est un réseau social à caractère commercial, avec des publicités ciblées et un business model. Il mentionne la valorisation en bourse exponentielle de la firme, aujourd'hui en milliards de dollars, gage de son succès merveilleux.

A la question "A quoi ça sert ?", la réponse ne laisse pas d'intriguer concernant l'enseignement (objet du guide, pourtant) :

Twitter comme outil de veille
• Pour faire des recherches
• Pour dialoguer avec des professionnels de
son secteur
• Pour connaître les tendances
• Pour surveiller la concurrence
• Pour co-créer avec ses utilisateurs / clients

Très utile pour des élèves.

Twitter pour les communautés
En utilisant un hashtag, vous partagez des tweets sur une thématique commune. Ex: #Rennes #lacnr #twithaiku #twittclasse

Super.

Twitter : l’info avant l’info
• Débats des primaires américaines
• Les élections présidentielles et les candidats
• Commentaires des émissions TV en live
• Les avocats tweetent pendant les audiences
• #dsk : une info acquise sur Twitter

Très intéressant. Les élèves doivent être très intéressés par le hashtag #dsk.

Twitter comme outil de promo
• Pour des marques mais aussi pour le
« personal branding »
• Ses centres d’intérêts
• Ses compétences (de manière indirecte)
• Son réseau
• Sa personnalité

Sympa comme éducation au narcissisme et à la marchandisation de l'intime.

Twitter comme outil pédagogique
Depuis 2009, des enseignants utilisent Twitter à des fins pédagogiques, en primaire, au collège, au lycée et dans le supérieur. @frompennylane projet #tweetfemme et #indofr @jmlebaut projet Twittroman L’étranger

Quelle utilisation précise ? Pour quels résultats ? Peu importe...

Twitter comme outil pédagogique
Diffusion de journaux d’écrivains. Parmi les plus lus sur Twitter on peut citer Samuel Pepys (20 000 abonnés à mi novembre 2011) et Samuel Johnson (38 000 abonnés à même date), alors que les téléchargements des mêmes journaux sur Gutenberg ne dépasse pas le millier.

C'est effectivement important pour un élève de savoir qu'il fait comme tout le monde.

Rien sur les insuffisances, les limites ou les dangers de Twitter bien sûr.

Pour la suite de ce guide, le mode d'emploi est ridicule tant Twitter est un outil basique et limité... :roll:
21 Nov 2012 19:31 - 28 Juil 2015 17:45
Les humanités numériques a été créé par Loys
Dans le "Café Pédagogique" ces deux premiers articles :
- PNF Lettres : A la recherche des humanités nouvelles (20/11/12)

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- "PNF Lettres : 2 - Le jour où la littérature numérique s'incarna" (21/11/12)

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Et sur le site "Le rendez-vous des lettres" du PNF :

En 2012, il s’est agi de faire percevoir le devenir de l’œuvre au fil de l’écriture numérique. Entre mobilité et fragmentation, l’œuvre ne risque-t-elle pas de se perdre sur le web ? Assiste-t-on au contraire à l’émergence de nouvelles « humanités numériques » ? En effet, si les compétences requises pour ces nouvelles « littératies » supposent des apprentissages d’un type inédit, la culture numérique s’ancre aussi dans notre patrimoine humaniste. Les débats ont porté sur les défis posés à la création littéraire et aux arts numériques, qui oscillent entre héritage, contraintes et renouvellement des formes. « Écrire web », c’est en quelque sorte réinventer la littérature d’aujourd’hui.

19 Oct 2012 21:27
A lire sur le "Café Pédagogique" : "Apprendre l’invention : François Bon fera-t-il enfin école ?" (19/10/12)


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09 Oct 2012 23:15 - 27 Fév 2023 11:52
Réponse de Loys sur le sujet Les devoirs à la maison
A lire :
- dans le "Café Pédagogique" du 2/10/12 : "Devoirs : Réorienter l’école, pour ne plus désorienter les parents ?" avec Séverine Kakpo.

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- dans "Le Monde" du 9/10/12 : "Les Français opposés à la suppression des devoirs à la maison" (9/10/12)
10 Sep 2012 11:51
A lire sur le "Café Pédagogique", cet expresso de Jean-Michel Le Baut du 10/09/12 : "J’ai visité la salle de classe du futur" .

J’ai visité la salle de classe du futur

Et si, à l’ère du numérique, le débat sur l’éducation devait s’intéresser autant à l’espace (la nécessaire reconfiguration des salles de cours et des établissements) qu’au temps (la question, récurrente, des rythmes scolaires) ? Visiter, dans les bureaux d’European Schoolnet situés au centre de Bruxelles, le « Laboratoire de la Classe du Futur » est une expérience passionnante, presque grisante. Non parce qu’il s’agirait d’un voyage, extatique, dans l’avenir (nulle science-fiction ici, nulle machine d’anticipation), mais bien parce qu’il s’agit d’un voyage, instructif, dans les apprentissages (les outils et objets présentés existent déjà, il s’agit d’inventer les modes de travail qui vont avec). Non parce que le lieu met au centre la technologie (contrairement à certains salons, où les entreprises innovantes du secteur viennent exposer et vendre leurs nouveautés), mais bien parce qu’il est organisé autour de la pédagogie (la pièce, unique, est structurée en plusieurs espaces : « Rechercher », « Créer », « Echanger », « Présenter », « Interagir », « Développer »).

Ce laboratoire européen de l’éducation du XXIèle siècle montre concrètement et clairement combien la révolution en cours, simultanément technologique et pédagogique, soulève des questions architecturales. Via leur quotidien numérique, les élèves inventent aujourd’hui de nouveaux rapports aux savoirs, aux autres, à eux-mêmes … Dans ces conditions, c’est se condamner à l’échec et les condamner à l’ennui que de les obliger, comme cela se fait si souvent encore, à rester passivement assis sur des chaises à écouter le professeur (fût-il charismatique) et regarder le tableau (fût-il numérique). Dans ces conditions, c’est aussi rester en-deçà des enjeux que d’entasser une quinzaine d’ordinateurs dans une salle de l’établissement (dite « informatique » ou « multimédia ») que quelques enseignants se disputeront pour de rares séances de travail hebdomadaires. Dans un récent article, André Roux rêve la classe idéale comme « un aménagement qui faciliterait l’échange, la rencontre, qui permettrait de débattre, de comparer, d’argumenter. C’est un environnement modulaire qui serait conçu pour une reconfiguration instantanée de l’espace de travail. C’est aussi un lieu où il serait possible d’utiliser les technologies sans problème, qui offrirait un accès Internet sans fil rapide et performant, et où l’on encouragerait les élèves à apporter leur propre appareil mobile. » Le numérique nous oblige à modifier l’architecture des lieux et des apprentissages pour favoriser l’horizontalité et l’ouverture. C’est ainsi toute la grammaire de l’enseignement qui grâce à lui doit et peut être repensée : faire de l’élève un vrai sujet dans sa formation, mettre au centre les verbes plus que les noms (comme le rappelait Mark Presky et comme le montre la structure du « Future Classroom Lab »), considérer qu’un complément de moyen (par exemple un ordinateur, une tablette, un enregistreur MP3 …) est aussi un complément de manière (une autre façon d’apprendre) et un complément de lieu (une situation, dans la classe et dans le monde), se souvenir qu’un complément d’attribution est aussi un complément de but (il faut donner aux apprentissages un destinataire et un sens)…

Le « Laboratoire de la Classe du Futur » invite aussi chaque enseignant à se demander quels usages dans sa matière il pourrait faire des différents outils mis à sa disposition. Le lieu interpelle en particulier le professeur de français, sans doute un peu perdu dans cette civilisation post-Gutenberg : il devient ici encore plus clair qu’il ne faut plus enfermer la littérature dans les livres, qu’elle doit cesser d’être un objet d’étude pour devenir une pratique, que le numérique permet de développer des compétences linguistiques et culturelles pour peu qu’on mette en place des pédagogies actives, créatives, collaboratives. Ce qui est en cause d’ailleurs, ce n’est pas simplement le mode d’appropriation des savoirs : les savoirs eux-mêmes sont transformés et la littérature n’y échappe pas. On citera, parce qu’elles peuvent parler aux professeurs autant qu’aux auteurs, les stimulantes réflexions de Laurent Margantin sur l’écriture-web. Le texte, souligne-t-il, est métamorphosé notamment par la possibilité d’y inclure par exemple des liens (« dans la page même de l’écriture personnelle, liens qui sont un moyen de connecter sa propre pratique à celle d’autres auteurs, et même un signe que, malgré la solitude de celui qui écrit, l’amitié joue très souvent un rôle dans l’activité littéraire. ») et des images (« dans l’écriture-web, l’usage de la photographie est quasi naturel. La photo n’est pas une illustration du texte, elle est en vérité à l’origine de celui-ci. Elle relie l’écriture au réel (qui peut prendre une dimension fantastique), elle dévoile une profondeur de champ que l’auteur rêve d’atteindre également par le langage »).

Et si, à l’ère du numérique, par delà la profondeur de temps (la connaissance du passé), l’enjeu, la chance à saisir même, était pour le pédagogue d’offrir aussi aux élèves ce que Laurent Margantin envisage comme une spécificité de l’écriture-web : « un approfondissement de l’espace » ?

Jean-Michel Le Baut

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