Résultats de recherche (Recherche de : café)

16 Jan 2014 16:58 - 16 Jan 2014 17:25
C'est une faute très répandue chez certains. On trouve même une variante dans un titre de livre !

Quelque chose est masqué pour les invités. Veuillez vous connecter ou vous enregistrer pour le visualiser.
16 Jan 2014 18:07 - 16 Jan 2014 21:49

Loys écrit:

« Cléo est agréablement surpris. Il pensait que son oubli des dates principales à l’examen d’histoire l’aurait desservi, bien qu’il eût répondu au reste. »

On voit que les "textes" sont très courts. Pour faciliter la compréhension des élèves, il serait bon de respecter la concordance des temps : "Cléo est agréablement surpris. Il pensait que son oubli des dates principales à l’examen d’histoire le desservirait, bien qu’il eût répondu au reste".

Objections : sur la concordance, je pense que les deux sont possibles, non ? Il y a quatre temps ici (celui de la narration, celui du résultat de l'examen, celui de sa correction, et celui de l'examen) => il n'est pas surpris (narration). Il pensait (jusqu'au moment du résultat) que son oubli des dates principales à l’examen d’histoire l’aurait desservi (au moment de la correction), bien qu’il eût répondu au reste (durant l'examen).Si tu transforme l'agréable surprise en mauvais pressentiment, cela devient : il n'est pas surpris, il savait que son oubli des dates l'avait desservi, etc..
Ce qui me semble plus fondamental, c'est que, comme le montre l'exemple multi-culturel du voyage au Portugal, exemple donné juste ensuite, les exemples ne sont pas seulement syntaxique. Comme la leçon de chose de la troisième République, ils trahissent un imaginaire, sous la forme de lieux communs - des topoï. J'en vois au moins deux dans l'exemple donné ici : 1- que la correction est toujours plus généreuse que ce que l'on pense valoir, et 2- que les dates en histoire ne sont pas importantes.
Je n'ai rien contre le multi-culturalisme du voyage au Portugal. Il est gentillet, mais il ne me semble pas déconnecté de toute réalité sociologique. Pour l'histoire de Cléo, en revanche, on y voit un inconscient anti-scolaire tout à fait étrange. Mais il n'a, pour le coup, rien de moderne. On n'a pas attendu internet pour faire étudier "Le cancre" de Prévert en primaire.

Loys écrit: Un exemple de lacune : ici l'incompréhension peut venir du verbe "desservir".

Pas d'accord. Avec la première phrase, l'élève a toute les clefs pour comprendre le sens et répondre à la question. Ensuite, ce que l'exercice espère susciter, c'est justement qu'à partir de ce sens déduit de la première phrase, l'élève infère le sens des mots qu'il ne connaît pas et des connexions logiques qu'il ne pratique pas.
C'est en ce sens que l'exercice évalue et fait progresser en même temps.

Paradoxalement, avec ces bouts de textes, nous sommes très loin de la lecture faisant sens. L'aspect ludique vient curieusement moins du logiciel lui-même que du caractère répétitif de l'exercice. :devil:

Pas seulement. Tu te fais un score tout seul, ce qui signifie que tu n'es pas jugé par l'enseignant. C'est moins vexant de se faire flinguer par la machine.

Sans doute, pour peu qu'on étudie avant tout de vrais textes de façon suivie en classe.

Là, on entre dans une autre dimension.
16 Jan 2014 19:01 - 16 Jan 2014 21:48

"Cléo est agréablement surpris. Il pensait que son oubli des dates principales à l’examen d’histoire l’aurait desservi"

Si on transpose "je pensais" au présent : "Je pense que mon oubli joue/jouera contre moi" mais pas "je pense que mon oubli a joué contre moi", qui suppose une connaissance du résultat.
Le problème est lié au présent inattendu de la première phrase ("Il est surpris. Il pensait [NDLR :avant d'avoir les résultats] que") : avec le passé simple, "aurait desservi" convenait : "Cléo fut agréablement surpris. Il pensait que son oubli des dates principales à l’examen d’histoire l’aurait desservi, bien qu’il eût répondu au reste."
De toute façon la phrase est très mal rédigée dans son ensemble (la tournure nominale "son oubli" est tout sauf naturelle, tout comme la situation d'énonciation au présent - très orale - avec ensuite des modes et temps caractéristiques du récit, comme le subjonctif plus que parfait).
Pour le fond inconscient des question, c'est vrai que c'est assez amusant : il faudrait disposer d'un panel plus large. S'agissant du Portugal ou de l'élève qui ne connaît pas ses dates en histoire, j'y vois pour ma part une volonté très maladroite de permettre aux élèves en difficulté (supposés d'origine étrangère et peu soucieux d'apprendre) de s'identifier et même d'espérer (on peut réussir sans apprendre).

Un exemple de lacune : ici l'incompréhension peut venir du verbe "desservir".

Pas d'accord. Avec la première phrase, l'élève a toute les clefs pour comprendre le sens et répondre à la question. Ensuite, ce que l'exercice espère susciter, c'est justement qu'à partir de ce sens déduit de la première phrase, l'élève infère le sens des mots qu'il ne connaît pas et des connexions logiques qu'il ne pratique pas. C'est en ce sens que l'exercice évalue et fait progresser en même temps.

Comme tu le dis toi-même, la réponse est donnée dès la première phrase (on n'est rarement "agréablement surpris" par une mauvaise note). Pourquoi comprendre la suite, dès lors ? Pour celle-ci il faut comprendre, en plus du verbe "desservir", le lien de concession ("bien que" + subjonctif) que même les élèves de lycée maîtrisent mal.
Bref la dimension pédagogique reste à prouver puisqu'on peut obtenir la bonne réponse sans comprendre.
20 Jan 2014 07:35 - 06 Fév 2017 22:22
A lire dans le "Café pédagogique" du 20/01/14 : "Classe inversée : Partage de capsules en français".

Quelque chose est masqué pour les invités. Veuillez vous connecter ou vous enregistrer pour le visualiser.
21 Jan 2014 22:53
A lire dans le "Café pédagogique" du 21/01/14 : "Humanisme et numérique : Quand Gargantua tweete !"

Quelque chose est masqué pour les invités. Veuillez vous connecter ou vous enregistrer pour le visualiser.
21 Jan 2014 22:54
Commentaires à venir.
27 Jan 2014 22:08
Commentaires à venir.
27 Jan 2014 22:21
A lire dans le "Café pédagogique" du 27/01/14 : "Comment les députés ont failli interdire les tablettes à l'école".

Quelque chose est masqué pour les invités. Veuillez vous connecter ou vous enregistrer pour le visualiser.
27 Jan 2014 22:25

Les écoliers français continuent à s'équiper de téléphones portables. Et un peu partout dans le monde, les enfants reçoivent des tablettes sans éveiller les inquiétudes.

François Jarraud ne cite plus l'Académie de médecine ici :

Par mesure de bon sens, L’Académie recommande, comme elle l’a déjà fait, d’éviter l’usage immodéré du téléphone portable par les enfants.

Source : www.academie-medecine.fr/communique-de-p...requence-et-sante-2/
28 Jan 2014 15:18
A ne pas rater dans le "Café pédagogique" du 28/01/14 : "Un serious game pour les métiers de la propreté".

Quelque chose est masqué pour les invités. Veuillez vous connecter ou vous enregistrer pour le visualiser.

La vidéo :
29 Jan 2014 10:14
A lire sans surprise dans le "Café pédagogique" du 29/01/14 cette présentation de l'ouvrage : "Le numérique, une chance pour l'école ?"

Quelque chose est masqué pour les invités. Veuillez vous connecter ou vous enregistrer pour le visualiser.
29 Jan 2014 10:22 - 29 Jan 2014 10:22
Après Balzac dans "Voici", Candide en manga...
A lire dans le "Café pédagogique" du 29/01/14 : "Un travail jubilatoire autour de Candide".

Quelque chose est masqué pour les invités. Veuillez vous connecter ou vous enregistrer pour le visualiser.
29 Jan 2014 10:24 - 29 Jan 2014 10:24
C'est vrai que Candide sans les TICE ou les arts plastiques, ça ne peut pas être "jubilatoire"...
29 Jan 2014 10:27 - 01 Fév 2014 20:20
A lire dans le "Café pédagogique" du 29/01/14 : "J. Boissière, S Fau et F Pedro : " Le numérique est aussi l’occasion de repenser en profondeur les mécanismes de transmission des savoirs" .

Quelque chose est masqué pour les invités. Veuillez vous connecter ou vous enregistrer pour le visualiser.
29 Jan 2014 10:27
Commentaires à venir.
29 Jan 2014 10:43 - 29 Jan 2014 10:43
Réponse de Loys sur le sujet Concours de twittérature
Quand on a une bonne idée, il faut la garder !
A lire dans le "Café pédagogique" du 29/01/14 : "Ecrire : pourquoi pas des haïkus sur Twitter ?"

Quelque chose est masqué pour les invités. Veuillez vous connecter ou vous enregistrer pour le visualiser.
29 Jan 2014 11:29 - 29 Jan 2014 11:29
Réponse de Loys sur le sujet "Un cas D'Col du numérisme"
Sur un sujet voisin, à lire dans le "Café pédagogique" du 29/01/14 : "Microsoft et le Ministère de la Ville créent un programme d'éducation numérique"

Quelque chose est masqué pour les invités. Veuillez vous connecter ou vous enregistrer pour le visualiser.
01 Fév 2014 20:36 - 01 Fév 2014 20:36

Le numérique, une chance pour l'école ?

J'aime ces fausses questions. :cheers:

Quelles seront les prochaines étapes du numérique dans l'enseignement ? Trois spécialistes du numérique éducatif, Joël Boissière, Caisse des dépôts, Simon Fau, consultant, et Francesc Pedro, analyste OCDE...

C'est sûr que comme spécialistes de l'éducation, ça se pose là.

...tentent de répondre à cette question dans un petit livre qui est aussi une excellente synthèse sur la situation française. "Face à ce qui pourrait être perçu comme une frénésie,

Mais non. :roll:

...il ne s'agit ni d'entretenir la fascination, ni d'effrayer en développant le sentiment que nous ne pourrions rien faire".

C'est précisément le langage des... numérolâtres : on ne peut de toute façon pas lutter contre la révolution numérique.

Cette voie raisonnable, fruit de l'expérience, invite nettement à s'emparer du numérique dans l'enseignement.

C'était bien la peine de poser la question, alors. :santa:

Car au bout du compte, la réponse à la question c'est l'apparition d'un nouveau paradigme scolaire.

Qu'il brille, le mot de "paradigme" dans un discours par ailleurs nébuleux.

La première partie du livre décrit le lent passage au numérique du système éducatif français. Le livre fourmille d'indications que l'on trouve rarement, tel le graphique ci-dessous qui illustre à lui tout seul les résistances du système éducatif français et son retard vis à vis des voisins.

Voilà un raisonnement propre à nous convaincre.
D'autant que le graphique, consternant, suppose qu'un élève apportant sa tablette, son ordinateur ou son téléphone en cours en tire nécessairement profit. :santa:

Sont passés en revue les questions d'infrastructure, un domaine que la Caisse des dépôts connait parfaitement, de services, d'usages. Avec de bonnes questions comme celle de l'efficacité du numérique dans le système éducatif.

Ah bon ? On ne le croirait pas pourtant ! :mrgreen:
En tout cas, s'il y a des questions, il n'y a pas les réponses, visiblement.

Dans une seconde partie l'ouvrage montre comment le numérique est porté dans l'éducation. Il identifie les acteurs nationaux et internationaux...

Et qui sont ces "acteurs" ? :devil:

...le défi envoyé aux Etats et les différentes politiques numériques. Si la France est en queue de peloton pour l'admission des portables dans les salles de classe en Europe, elle l'est aussi pour le pourcentage d'enseignants formés à l'usage pédagogique du numérique. Seules la Turquie et le Luxembourg font moins bien...

Les auteurs raisonnent-ils autrement que par comparaison avec d'autres pays ? :shock:

Les auteurs, qui conseillent ces politiques, essaient de définir des facteurs de succès des stratégies de modernisation de l'école, d'où émergent l'importance du soutien accordé aux enseignants et le rôle du leadership. Mais les cadres de l'éducation nationale sont-ils réellement formés à penser l'intégration du numérique ?

Ou peut-être mesurent-ils lucidement combien la numérification de l'école est un mirage dangereux.

La dernière partie tente d'imaginer la façon dont le numérique va changer l'Ecole. Les auteurs analysent lucidement les promesses des Moocs, des flipped classrooms.

Lucidement, c'est-à-dire avec un regard critique ?

Ils posent la question de l'apprentissage du numérique à l'école, de la place des communautés enseignantes nées sur Internet. Ils montrent que l'on peut utiliser le numérique pour lutter contre les inégalités, les handicaps. Et que le numérique peut même venir à bout de l'école caserne.

Vive l'école de la béatitude !

Sans imposer des propositions, le livre emmène le lecteur dans l'univers du numérique éducatif et le laisse riche d'informations et de projets. C'est que tout reste à faire et la route est longue...

Et surtout incertaine...
04 Fév 2014 23:21
A lire dans le "Café pédagogique" du 04/02/14 : "Véronique Favre : Des tablettes en petite section, pour quoi faire ?"

Quelque chose est masqué pour les invités. Veuillez vous connecter ou vous enregistrer pour le visualiser.
07 Fév 2014 14:48
Réponse de Loys sur le sujet Twitter à l'école
Indiqué par le "Café pédagogique" du 7/02/14 : "Twitter en cours d'anglais" sur le site de l'académie de Nantes

Quelque chose est masqué pour les invités. Veuillez vous connecter ou vous enregistrer pour le visualiser.
Affichage 201 - 220 de 506 résultats.
Propulsé par Kunena