Michel PerezIl a toutefois rappelé qu'il est toujours difficile de prévoir, dans le domaine du numérique, ce qui sera dans dix ans
La remarque est d'importance et tout-à-fait correcte, pourtant par la suite:
Par contre il a insisté pour signaler qu'il faut former les élèves et que le socle commun en cours de définition était une bonne base.
Il faut donc former les élèves, mais on ne sait pas trop à quoi. Quant à qualifier de bonne la base en cours de travail, ça me semble assez délicat, vu qu'on ne connaît pas la finalité…
Patrick CoquetIl donnera par la suite des échanges un éclairage complémentaire en expliquant que dans le domaine du code le monde informatique manque de bras.
Et alors, depuis quand l'école est un lieu de formation professionnelle? Et puis s'il manque des bras aujourd'hui, quelle sera la situation une fois les élèves formés? Ces métiers sont particulièrement soumis à de profonds changements, quelle sera donc la situation une fois leur formation finie? Nul ne le sait.
Il a appelé à ce que l'école réagisse vite et qu'elle accepte aussi de casser les frontières en lien avec les entreprises.
Mhhh oui la précipitation est très importante. Gagner une ou deux années sur dix ans ça change tout, c'est évident! Et puis si on prenait le temps de se poser les bonnes questions, on risquerait de manquer de sacrifier quelques volées avec des programmes mal pensés et des profs pas formés. Quant à «casser les frontières en lien avec les entreprises», je ne comprend pas bien où il veut en venir mais je crains le pire.
Sophie Pene"l'appétit
Guillemet, apostrophe. => «l’appétit
évoquant la crise scolaire qui semble ne pas savoir faire face aux jeunes qui la questionnent mais aussi face à "l'appétit extraordinaire d'une économie numérique mondialisée qui tend aussi à penser l'éducation comme un marché" […]
Il est urgent que l'Ecole vive au diapason du monde numérique qui s'appuie lui sur des réseaux sociaux, des ressources produites par tous ses membres, bref que l'école change
De nouveau l'urgence, vraiment elle a la vie dure. Et pourquoi la seule réponse au jeunes se posant des questions serait le numérique? D'où sort cette causalité nébuleuse?
Elle a signalé qu'il y avait des chances qu'on la change de l'extérieur avant qu'elle se change de l'intérieur, mettant en exergue une certaines difficulté de l'institution à évoluer.
Ah voilà la raison, pour Sophie Penne de l'urgence: Comme des entreprises poussent l'école à changer, il faut la changer pour contrecarrer leurs plans! Ah vous ne l'avez pas vu venir celle-là!
Jean Hugues RétyMême s'il considère que ce n'est pas à l'école primaire qu'il faut enseigner le code, il a insisté pour une autre posture de l'école qui pourrait aussi bien préparer à ce monde du codage qu'au monde plus complexe du numérique qui ne peut se réduire au code mais qu'il faut envisager comme un travail d'équipe avec des profils variés.
Car bien entendu, le rôle de l'école, est de préparer les élèves au contraintes du monde du travail dans les entreprises informatiques. Et le reste alors?
Enfin Jean Hugues Réty a rappelé qu'il faudrait qu'il y ait un corps d'enseignants formés à l'informatique qui pourraient travailler au lycée, en allant bien sûr au-delà de l'option Informatique et Sciences du Numérique d'une part et les filières technologiques d'autre part.
à ce niveau-là, une formation pour tous, s'assurant que les concepts de bases de l'informatique et son utilisation soient bien compris, ça me semble une évidence.