Enseigner l'informatique à l'école

Dans "LudoMag" du 15/03/16 : "Kidscode lance la première plateforme ludoéducative issue de l’univers Minecraft"

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Dans "LudoMag" du 22/03/16 : "Avant-première : expérimentation d’une plateforme de programmation ludique pour des collégiens"

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A partir du moment où l’objectif n’est pas d’apprendre à programmer mais de comprendre les ressorts de la programmation, l’utilisation d’un outil ludique est un atout pour mobiliser leur attention.

En gros, à partir du moment où l'objectif n'est pas d'apprendre, les élèves sont attentifs à cet "outil ludique".

"Programmer avec Scratch Jr en grande section de maternelle"

Sur cet enseignement d'exploration créé en 2015, voir ici : www.laviemoderne.net/veille/vers-l-ecole...-numerique-icn#19818
"L’enseignement d’exploration « informatique et création numérique »" (LudoMag du 25/03/16)

Sur "Developpez.com" du 28/03/16 : "micro:bit : un nouveau concurrent de Raspberry Pi qui débarque gratuitement chez un million d'élèves britanniques"

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"Projet de programme pour l’enseignement facultatif « Informatique et Création Numérique »"

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"Pixees: des ressources pour les sciences du numérique"
pixees.fr/

Remarques :
À la rentrée 2016 tout le monde sera « débutant » sur ces sujets, il est donc important de proposer des ressources vraiment aisées en cette période de transition.

"Rapport sur les besoins et l'offre de formation aux métiers du numérique" (IGEN, IGAENR, CGEIET, IGAS)
Le rapport est daté de février 2016. Rappelons la lettre de mission ministérielle du 13 avril 2015 : "La mission dressera un état des lieux du marché du travail des métiers du numérique".

Conclusions
Synthèse des constats
· Une révolution numérique impactant fortement les compétences et nécessitant des compétences transversales dans de multiples secteurs économiques.
· Des besoins d’emplois et de qualifications difficilement quantifiables, d’une part en raison de la structure relativement figée, et donc mal adaptée aux métiers émergents, propre aux différents systèmes de nomenclature, qu’il s’agisse des nomenclatures métiers ou des nomenclatures diplômes et formations, et d’autre part compte tenu des effets contrastés de la révolution numérique selon les types d’emplois et les secteurs économiques, avec en définitive une incertitude sur le volume nécessaire de diplômés dans les dix ans à venir. En effet la mission souscrit aux dynamiques projetées par l’étude européenne Empirica sans pour autant être en mesure de confirmer ou d’infirmer les chiffres détaillés.
· Des études et des travaux prospectifs inégalement développés selon les secteurs professionnels ; des entreprises avec de fortes attentes mais limitées au court terme.
· Un appareil de formation initiale en évolution mais qui ne pourra pas répondre dans un cadre inchangé à des besoins massifs si ceux-ci se confirmaient dans les prochaines années ; un appareil de formation continue beaucoup plus hétérogène et plus contraint compte tenu des désajustements structurels entre les publics concernés, le niveau de qualification attendu et les stratégies des entreprises.

D'où la recommandation n°1 :

Recommandation n° 1 : établir et fiabiliser les données sur les besoins d’emplois et les offres de formation
En l’absence de données fiables de diagnostic, il paraît difficile de réaliser des travaux prospectifs. Si, conformément à la commande interministérielle qui lui était faite, la mission s’est essayée à rapprocher les données disponibles, le constat est clair : qu’il s’agisse des métiers, des emplois ou encore des formations, nous ne disposons pas des nomenclatures de catégories d’emploi et des données permettant de suivre les évolutions des « métiers du numérique ».

Résumons donc la conclusion du rapport : à la question du ministère sur les besoins de formation, le rapport répond qu'il n'en sait rien et qu'il faudrait mettre un peu les choses au clair sur ce qu'on appelle les "métiers du numérique".
A relire sur ce sujet notre propre conclusion en 2014 : www.laviemoderne.net/grandes-autopsies/8...num?showall=&start=8
Bon, le rapport ne va pas pour autant jusqu'à interroger l'intention du MEN d'enseigner "le numérique" à l'école.
On notera cependant que le rapport, dans sa recommandation n°4, n'envisage de "développer dans le second degré le vivier des élèves formés au numérique" que "pour organiser un continuum bac-3/bac+3 en sciences du numérique". Au collège n'est évoquée que le développement d'une "appétence" à défaut de compétences.

Recommandation n° 5 : faire évoluer la politique de recrutement et de formation d’enseignants en sciences du numérique dans l’enseignement supérieur comme dans le second degré
L’attractivité du métier d’enseignant.e dans ce champ se heurte aux opportunités de carrière et de rémunération offertes dans les métiers du numérique, et un niveau de rémunération différencié par rapport à d’autres disciplines pour les enseignants n’est pas envisageable.

Comme en termes policés ces réalités cruelles sont dites !

Dans "LudoMag" du 27/04/16 : "Au défi de la programmation en maternelle et en primaire avec Bee-Bot et Blue-Bot"

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