Enseigner l'informatique à l'école
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Oui, remettons en cause le principe du collège unique, c'est surement une chouette idée.Fleur dit: susceptible de démarrer dès le collège jusqu'à un niveau Bac+5.
BN, tes chiffres montrent qu'il n'y a pas assez de formations en informatique, 5% de chômage étant considéré comme le chômage structurel (inhérent et nécessaire aux mouvement des salariés d'une entreprise à une autre).Bug Neurone dit: Trop de formations même car certaines ne sont que des vendeurs de diplômes... Et dans la mesure où le taux de chômage dans l'informatique est de 6%, contre 10-11% tous domaines confondus en France, je ne vois pas trop le problème... Ce n'est pas dans ce domaine là qu'il faut concentrer les efforts...
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Et cet historique sur "France Info" : "Numérique à l'école : 40 ans de politique publique" .
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Reste que cette matière n’est pas encore enseignée en classes préparatoires scientifiques
Informatique dans toutes les filières sauf BCPST, TB et ATS
Tout l'article est dans cette veine d'inexactitude et de fausseté.
Je précise que je n'ai même pas fait moi-même de prépa, et que je n'ai rien d'un professionnel de l'informatique. Ce n'est pas comme si j'avais le moindre lien avec ces deux sujets.
Franchement, avant de se préoccuper du niveau médiocre de Wikipédia, je pense qu'il serait bon de corriger le niveau lamentable de la presse française.
Typhon
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Comme je le disais, on a peut-être assez porté atteinte à l'enseignement du français depuis trente ans. Le résultat est alarmant.A quand l'informatique enseignée à l'école au même titre que le français ?
Considérer comme une discipline, ce n'est pas considérer comme une science.L'informatique a beau avoir fait son apparition au lycée, elle est encore enseignée par des non-informaticiens. Il serait plus que temps de considérer l'informatique comme une science en tant que tel.
L'informatique, c'est connaître le cloud ?Arriver aujourd’hui sur le marché du travail sans connaître le cloud ? Impensable. Car il s’agit non seulement de savoir ce que c’est, mais aussi « ce que cela signifie en termes de fragmentation de données et de modèle de services. Et ce que certains modèles impliquent en termes de réversibilité et d’interopérabilité. Ne pas en tenir compte, c’est aller droit dans le mur », lance Frédéric Lau, directeur de mission au Cigref.

Comprendre les principes des outils et les paramétrer, c'est une science ?Dans un monde où l’informatique est omniprésente, personne ne peut nier l’importance de former citoyens, consommateurs et salariés aux enjeux du numérique. Les écoliers, les collégiens et les lycéens français bénéficient du B2i, brevet informatique et internet. Mais ce dernier ne vise qu’à apprendre les usages (se servir d’Excel ou de Word, par exemple) sans aller plus loin. Alors qu’il est indispensable de comprendre les principes des outils manipulés, de réussir à les paramétrer voire d’en construire.

Un bon niveau de programmation exige au préalable un bon niveau de logique : l'enseignement des mathématiques n'est pas contradictoire avec l'enseignement de l'informatique.Un constat international alarmant
Bref, il s’agit d’enseigner l’informatique au même titre que les mathématiques et le français.
Si la Russie le fait, alors nous n'avons pas le choix. Sérieusement, ce genre d'argument est consternant.Si cela n’est pas fait, « quand un jeune arrive à l’université, il faut lui enseigner le b.a.-ba, assure Colin de la Higuera, président de la SIF, Société informatique de France. Le constat international est alarmant. » La preuve : la Russie enseigne l’informatique aux élèves de secondaire depuis 1985 alors qu’en France, l’option « Informatique et sciences du numérique » (ISN) n’a été introduite qu’en 2012 pour les élèves de terminale S de 700 lycées.
Et quand ils entrent dans la vie professionnelle, les langages et l'architecture matérielle ont changé depuis longtemps.Ils se familiarisent ainsi avec les concepts de base du numérique : les algorithmes, les langages, la programmation, la représentation de l’information et l’architecture matérielle.

Le temps qu'une discipline se constitue comme objet d'enseignement ne correspond pas au temps de l'évolution technologique. Une bonne formation générale à la rigueur, à la logique et à l'algorithmique prépare de ce point de vue très bien les élèves.
Un C.A.P.E.S. ou une agrégation d'informatique serait obsolète en cinq ans.L'informatique peine à être considéré comme une science à part entière
Le pari est d’autant plus ambitieux que l’Education nationale ne forme pas de professeurs d’informatique. L’option ISN est donc enseignée par des physiciens, des biologistes ou des mathématiciens (voir l'infographie ci-dessous pour une comparaison à l'échelle européenne).
Qu'y a-t-il de dégradant à considérer l'informatique comme une technique ou une technologie ? Quant à l'expression "Computer science", elle semble déjà dépassée.Difficile, dans ces conditions, de ne pas penser que « l’inconscient collectif national considère l’informatique comme une technique ou une technologie, et non comme une science à part entière, contrairement à ce qui se passe aux Etats-Unis, par exemple, où l’on parle de Computer Science » écrit François Bourdoncle, fondateur d’Exalead, en commentaire d’une tribune sur le sujet de Serge Abiteboul et Colin de la Higuera sur notre site.

Typhon a répondu.Les choses évoluent cependant dans le bon sens. L’informatique est entrée au Collège de France en 2007, avec Gérard Berry, puis elle a pris de plus en plus d’importance, avec la création des chaires « Informatique et sciences numériques » en 2009 et « Algorithmes, machines et langage » cette année. Reste que cette matière n’est pas encore enseignée en classes préparatoires scientifiques, alors que le numérique est déjà une partie intégrante de la vie des ingénieurs et des managers actuels.
Et il le fera régulièrement, par essence.Une situation qui pourrait bientôt changer, de nouveaux programmes de prépas étant prévus pour la rentrée 2013. Il est pourtant un peu tôt pour savoir ce qu’il ressortira des tractations en cours. Le contenu même des cours fait débat.
C'est bien vague.Changer d'approche
Le contenu même des cours fait débat à tous les niveaux. « Jusqu’ici, leur organisation repose sur une approche en silos entre les matières, même au niveau de l’enseignement supérieur, regrette ainsi Christian Colmant, délégué général de l’association Pasc@line. Avoir une culture numérique, ce n’est pas maîtriser internet, mais savoir mettre en œuvre une démarche de projet. »
Bien d'accord mais ça fait peu de choses finalement.Or, pour cela, « les concepts généraux sont indispensables », assure Colin de la Higuera. A savoir apprendre aux élèves le codage, les langages, les algorithmes avant de donner une vision plus globale aux élèves. « Il faut insister sur l’apprentissage de compétences durables qui ne disparaîtront pas, explique Régis Granarolo, président du Munci.
Voilà qui contredit quelque peu tout le reste de l'article.Se spécialiser trop tôt peut présenter des risques en termes de carrière. » Surtout que l’informatique est un secteur où les compétences et les salariés vieillissent mal, ce qui fait dire à Régis Granarolo que « la priorité n’est pas au niveau de l’apprentissage initial, mais de la formation continue ».

Peu importe donc ce que vient de dire Régis Granarolo... Cherchez la logique.Quoi qu’il en soit, l’enseignement de cette matière mériterait d’être accentué voire généralisé à l’ensemble des filières, qu’elles soient scientifiques ou non.
Il faudrait savoir : l'informatique au titre d'une culture générale ou d'une spécialisation ? A ce sujet relire Jacques Ellul et ces considérations sur l'aristocratie technicienne.La communication en entreprise s’en trouverait peut-être facilitée : ce ne serait plus seulement les DSI qui se rapprocheraient des métiers, mais les métiers qui comprendraient les problématiques informatiques en termes de sécurité ou de réversibilité, par exemple.
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Ça pourrait être utile, en théorie, dans la mesure où les ordinateurs sont de plus en plus utilisés, d'avoir des enseignements sur les notions de base (Qu'est-ce qu'un système d'exploitation, comment est organisé un système de fichiers, qu'est-ce qu'un chemin d'accès, un format de fichier, etc...), et de programmation.
Ces connaissances-là ont une vraie importance et peu de chances de se périmer.
Le premier problème, c'est que dans les endroits où il y a des enseignements "d'informatique", elles sont mêlées à, voire remplacées par l'apprentissage du maniement d'un ou plusieurs logiciels spécifiques (les suites bureautiques, notamment), ce qui est généralement aussi utile et intéressant que d'enseigner le manuel d'une machine à laver. Et qui se périme beaucoup plus vite.
Et puis bon, le système scolaire français actuel peine déjà à faire assimiler la différence entre infinitif et participe passé des verbes du premier groupe, ce qui est tout de même un peu plus important.
Typhon
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- ben5757
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Pour avoir bouffé de l'informatique théorique pendant 6 ans je peux dire que l'informatique est une science . Certe un sous ensemble des mathématique mais une science quand même. C'est un domaine assez vaste d'ailleurs ( algorithmie,cryptographie, intelligence artificielle, calculabilité). D'ailleurs pour anecdote un des 7 problèmes mathématique du millénaire est un problème d'informatique ( il s'appelle pour info "P=NP ?" ) . Et des chercheurs passent leur vie sur ce problème pas sûr qu'ils apprécieraient être considérés comme des techinicens. D'ailleurs, j'ai eu des professeurs-chercheurs qui n'étaient pas techniciens pour deux sous. Je suis dubitatif sur l'enseignement de cette matière hors cursus spécalisé. Il faut un bagage mathématique solide donc un enseignement avant le lycée est exclu à mon sens. En plus j'ai jeté un coup d'oeil dans les manuels scolaires mathématique de lycée de seconde. Dans presque chaque chapitre il y'a un exercice d'initiation à l'algorithmie. Je pense que c'est amplement suffisant à ce niveau.
Après l'enseignement de la partie technique ? Bof comme le disait Typhon c'est aussi intéréssant que d'apprendre le contenu d'une notice à machine à laver. Et le cloud computing ? la blague terme marketing à la base c'est assez compliqué d'avoir une vraie définition. Ce qui serait intéréssant en revanche c'est de leur apprendre un peu comment gérer les réseaux sociaux et comment gérer les données sur les services de stockage en ligne. Mais allez c'est un cours de deux heures tout au plus qu'on pourrait caser dans l'éducation civique. Pas de quoi faire un fromage ni un combat.
Par contre, on manque d'informaticien ce serait bien qu'il y'ai une meilleure information pour orienter les étudiants dans cette voie. Il y'a du travail

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- Loys
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Le problème, c'est qu'il y a plein de gens, même parmi les enseignants, qui croient gentiment qu'on apprend mieux en classe avec des tablettes numériques ou des smartphones et qu'il faut initier d'urgence les collégiens à Twitter ou à Powerpoint pour que l'informatique française rayonne sur le monde.

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- Bug Neurone
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Vous êtes un peu dur Loys. Votre ton me fait penser que vous rabaissez l’informatique à «moins qu’une science», ce qui m’étonne de vous. Cela dit, la suite de vos commentaires m’amène à penser que comme moi, vous faites la distinction entre informatique (avec un petit i) et Informatique (avec un grand I). L’informatique, c’est le cloud, les paramètres de logiciels, les réseaux sociaux et les recherches sur Internet. L’Informatique n’a rien à voir avec tout ça… Cette Informatique là créé des outils pour les Sciences en général et en est venue à analyser ses propres outils, en terme de complexité par exemple, ou de preuve de fonctionnement… Et je pense que la question « L’Informatique est-elle une Science » est maintenant aussi judicieuse que « Les Mathématiques sont-elles une Science ?»Loys dit: Considérer comme une discipline, ce n'est pas considérer comme une science.
Cela dit, ce n’est pas pour ça que je suis pour son enseignement dans les collèges et lycées. L’astronomie est une Science et on ne l’enseigne pas. La paléontologie aussi et on ne l’enseigne pas non plus... Et je crois du coup que je viens de comprendre le sens exact de votre phrase. Enseigner l'informatique revient à la considérer comme une discipline, et là l'auteur nous parle de Science. J'ai bon ?
Sous-entendez vous qu’un diplôme d’ingénieur en informatique est également obsolète en 5 ans ? Je pense que si on voulait créer un tel diplôme « d’enseignant en informatique » pour le secondaire et l'enseigner (et j’insiste bien sur le si), l’important n’est pas d’apprendre à les outils, qui eux en effet sont rapidement obsolètes, mais l’architecture des ordinateurs (qui elle est restée inchangée depuis les années 1950 : modèle de von Neumann) , les principes de base comme le codage par bits pour comprendre qu'un ordinateur, ce n'est pas magique, ce qu'est un OS, un fichier, un répertoire, un poil d’algorithmie et surtout être capable d’une veille technologique importante pour rester au courant des évolutions et faire un effort permanent pour ne pas se laisser dépasser.Loys dit: Un C.A.P.E.S. ou une agrégation d'informatique serait obsolète en cinq ans.
Une fois encore, j’insiste sur le «si on voulait créer un tel diplôme».
Je ne comprends pas «l’approche en silos». Quelqu’un pourrait-il m’explique ce que cela veut dire ?Jusqu’ici, leur organisation repose sur une approche en silos entre les matières, même au niveau de l’enseignement supérieur, regrette ainsi Christian Colmant
Heuuuu… Temps d’apprentissage de l’algorithmie dans le supérieur : 2 ans de cours à 4h30 par semaine donc ce n'est quand même pas rien… Le codage : c'est quoi ? Ce que c'est un bit ? Les changements de base ? Écrire un algorithme dans un langage de programmation donné ? Les langages de programmation, c’est ce qu’il y a de plus simple mais de moins durable et qui peut parfaitement s’apprendre seul une fois qu’on en connaît un. Ceci dit, par algorithmes l’auteur et les partisans de l’informatique à l’école ne voient sans doute pas aussi loin que moi… Mais dans ce cas, cette propension à appeler algorithmie ce qui n’est qu’une base (et minuscule) tel que c’est fait actuellement m’énerve. Elle laisse penser qu’après le lycée, les élèves connaîtront toute l’algorithmie parfaitement… C’est comme si on appelait «Enseignement des Mathématiques» l’apprentissage du calcul et des tables de multiplication d’école primaire. Non, c’est «base des Mathématiques» ou «Calcul».Loys dit:
Bien d'accord mais ça fait peu de choses finalement.Or, pour cela, « les concepts généraux sont indispensables », assure Colin de la Higuera. A savoir apprendre aux élèves le codage, les langages, les algorithmes avant de donner une vision plus globale aux élèves. « Il faut insister sur l’apprentissage de compétences durables qui ne disparaîtront pas, explique Régis Granarolo, président du Munci.
En bref, je suis parfaitement d’accord avec ce qui a déjà été dit sur cet article.

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Rassurez-vous, j'ai juste voulu faire observer (en partant du titre de l'article) qu'une discipline scolaire n'est pas nécessairement une science. L'inverse est également vrai.Bug Neurone dit:
Vous êtes un peu dur Loys. Votre ton me fait penser que vous rabaissez l’informatique à «moins qu’une science», ce qui m’étonne de vous.Loys dit: Considérer comme une discipline, ce n'est pas considérer comme une science.
Quant à réfléchir au fond (l'informatique est-elle une science) ?, c'est une question difficile, puisqu'on peut la rattacher aux mathématiques (science) ou à des techniques (science appliquée). Je rejoins donc votre distinction.

Pile !L’astronomie est une Science et on ne l’enseigne pas. La paléontologie aussi et on ne l’enseigne pas non plus... Et je crois du coup que je viens de comprendre le sens exact de votre phrase. Enseigner l'informatique revient à la considérer comme une discipline, et là l'auteur nous parle de Science. J'ai bon ?

Ce que vous proposez d'apprendre me semble assez facile et est étudié en technologie en grande partie. Je pense qu'une bonne formation à la logique et aux mathématiques est la meilleure propédeutique (placé !) à une formation informatique poussée.Je pense que si on voulait créer un tel diplôme « d’enseignant en informatique » pour le secondaire et l'enseigner (et j’insiste bien sur le si), l’important n’est pas d’apprendre à les outils, qui eux en effet sont rapidement obsolètes, mais l’architecture des ordinateurs (qui elle est restée inchangée depuis les années 1950 : modèle de von Neumann), les principes de base comme le codage par bits pour comprendre qu'un ordinateur, ce n'est pas magique, ce qu'est un OS, un fichier, un répertoire, un poil d’algorithmie et surtout être capable d’une veille technologique importante pour rester au courant des évolutions et faire un effort permanent pour ne pas se laisser dépasser.
Une fois encore, j’insiste sur le «si on voulait créer un tel diplôme».
Bon je retire ce que j'ai dit... De toute façon je sors complètement de mon domaine d'expertise ici : je vois juste que cet article en sort davantage que moi.Heuuuu… Temps d’apprentissage de l’algorithmie dans le supérieur : 2 ans de cours à 4h30 par semaine donc ce n'est quand même pas rien…
Le codage : c'est quoi ? Ce que c'est un bit ? Les changements de base ? Écrire un algorithme dans un langage de programmation donné ? Les langages de programmation, c’est ce qu’il y a de plus simple mais de moins durable et qui peut parfaitement s’apprendre seul une fois qu’on en connaît un.

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Je ne peux que vous donner entièrement raison !Loys dit: Ce que vous proposez d'apprendre me semble assez facile et est étudié en technologie en grande partie. Je pense qu'une bonne formation à la logique et aux mathématiques est la meilleure propédeutique (placé !) à une formation informatique poussée.
H.S. : vous aviez fait un pari ?

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Premièrement, l'informatique ne se réduit pas à la programmation. On peut faire de la logique, de la calculabilité, de la complexité, de l'algorithmique, au tableau noir et sans voir de machine. Bien entendu, vous me direz que ça, pour le grand public, ce serait plutôt des maths que de l'informatique.. mais après tout ce qu'on appelle "mécanique" dans le contexte des études de physique n'est pas ce que le grand public appelle mécanique.
Deuxièmenent, la programmation ne se résume pas à apprendre UN langage. Par ailleurs, la connaissance d'un langage permet de passer aux autres plus facilement, de même que la connaissance d'une langue romane facilite l'apprentissage des autres. Même si vous prenez un langage récent comme PHP, ce n'est jamais qu'une variante de langage impératif structuré avec quelques types de données et un ramasse-miette...
Troisièmement, vous surestimez considérablement la vitesse de renouvellement des techniques informatiques. Il y a une inertie considérable, notamment parce qu'on ne peut pas réécrire les milliards de lignes de programmes déjà écrites et réentraîner les ingénieurs. On programme en langage C, datant du début des années 1970 et en C++, années 1980.. sans parler du FORTRAN, qui a certes été révisé mais dans lequel, encore récemment, on avait un formatage prévu pour les cartes perforées des années 1960.
Sérieusement, je ne pense pas qu'il faille enseigner l'informatique "comme le français" (le français et les maths me semblent plus fondamentaux), mais vous utilisez de mauvais arguments qui relèvent du cliché et non de la réflexion informée.
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C'est vrai qu'un outil de traitement de texte par exemple périme très vite (il suffit de comparer word 2013 à word 2007, word 2007 à word 2003...) et que les manipulations à effectuer sur cet outils pour le paramétrer et s'en servir sans sans cesse modifiées. De même pour le matériel qui «périme» également vite. En revanche, vous avez totalement raison que les techniques, elles, ne changent pas si vites et heureusement.
Cela dit, l'enseignement de l'informatique que la plupart semble vouloir instaurer dans le secondaire - et telle qu'il l'est actuellement - est bien celui des outils et non celui des techniques. Et pour ça, l'obsolescence programmée de ces outils est un contre-argument de poids ! J'ai le sentiment que cet article, quant à lui, jongle sans cesse entre ces deux aspects de l'informatique sans vraiment savoir à quel saint se vouer.
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- Loys
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DM, tout ce que vous dites (langages, architecture), est très juste mais je ne crois pas que ce soit à ces connaissances que se réfère l'auteur de l'article quand elle parle d'enseigner l'informatique au collège.
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Je vous crois volontiers mais je suppose, en lisant l'article, qu'il ne s'agit pas d'enseigner au collège ce que vous enseigniez à l'agrégation de mathématiques.DM dit: Ne parliez-vous pas d'un éventuel CAPES d'informatique, dont les connaissances seraient dépassées au bout de 5 ans? J'ai pour ma part enseigné des choses au programme de l'option informatique de l'agrégation de mathématiques, je peux vous assurer qu'elles ne seront pas périmées en 5 ans car il s'agit de résultats généraux aucunement liés à telle ou telle technologie.

Les connaissances qui pourraient être adaptées à des élèves de collège me semblent être de nature à être périmées rapidement. En tout cas, c'est le cas des TICE tels qu'ils sont promus actuellement dans l'éducation nationale (réseaux sociaux, ludo-éducatif, tablettes, ENT) : faites un tour dans les sections de ce forum.
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S'il s'agit en revanche d'apprendre à se servir de tel traitement de textes, tel service Web, à l'aide d'automatismes et de "recettes de cuisine", alors cela se périmera.
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Simplement l'article dont nous parlons ici commence par ces termes : "Arriver aujourd’hui sur le marché du travail sans connaître le cloud ?"
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- Architectures matérielles (Architecture des ordinateurs, Réseaux, Initiation à la robotique
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