"Importance du codage à l'école pour ne pas subir les outils."Najat Vallaud -Belkacem ministre de l'éducation
Enseigner l'informatique à l'école
- Loys
-
- Hors Ligne
- Administrateur
-
- Messages : 17593
Dans "Les Echos" du 17/09/15 : "Education : Hollande veut former 10.000 décrocheurs au numérique" (abonnés)
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
-
- Hors Ligne
- Administrateur
-
- Messages : 17593
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
-
- Hors Ligne
- Administrateur
-
- Messages : 17593
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
-
- Hors Ligne
- Administrateur
-
- Messages : 17593
Au triptyque Lire, écrire, compter, nous ajoutons coder ! Lancement de la #CodeWeekEU au minist. avec @axellelemaire
![]()
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- JCP
-
- Hors Ligne
- Légendaire
-
- Nil admirari.
- Messages : 224
Mais grâce à Scratch, les enfants de demain comprendront tout, probablement. On y croit !

Si accessoirement, ils pouvaient aussi apprendre à lire-écrire-compter avec aisance, ce serait bien pour eux aussi, non ?!

Mehr Licht !
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
-
- Hors Ligne
- Administrateur
-
- Messages : 17593
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
-
- Hors Ligne
- Administrateur
-
- Messages : 17593
Alors que l’École ne développe ni l'une ni l'autre !EDUCATION Outre des compétences techniques, cette initiation développe la rigueur et la créativité des élèves...
J’aimerais bien savoir quel élève sait "ce qui se passe derrière l'ordinateur". Surtout après une initiation à la programmation avec Scratch...Savoir ce qui se cache derrière l’ordinateur pour mieux apprendre à le maîtriser.
Bref, toujours les mêmes formules toutes faites et dépourvues de sens.
Effectivement : "Un exercice de programmation informatique, en lien avec les nouveaux programmes de mathématiques et de technologie".Jusqu’au 17 octobre a lieu la Code Week France, lors de laquelle sont proposés aux enfants des ateliers pour découvrir les bases de la programmation. Les initiatives autour du coding se multiplient aussi dans le champ scolaire, Najat Vallaud-Belkacem ayant même annoncé en septembre qu’une épreuve de programmation serait désormais obligatoire au brevet des collèges.
www.education.gouv.fr/cid93640/evaluatio...et-plus-complet.html
Qui utilise la programmation pour "faire faire aux ordinateurs ce que l’on veut" ?Reste que de nombreux parents ignorent encore ce qu’est le coding et quel est l’intérêt pour leurs enfants d’en apprendre les bases. « La programmation c’est le moyen de faire faire aux ordinateurs ce que l’on veut », résume Bastien Guery, cofondateur de jecode.org, un site qui rassemble des initiatives encourageant l’apprentissage de la programmation.

Programmer... en utilisant un logiciel déjà programmé.Dans la plupart des ateliers de coding proposés aux enfants, ces derniers utilisent le logiciel Scratch via lequel ils agissent visuellement sur des briques pour construire des modules.
Les déplacements dans un jeu : il s'agit vraiment d'une initiation réduite...« Dans nos ateliers on demande à un enfant d’aider Angry Birds, à attraper un cochon dans un labyrinthe. Pour cela il doit choisir un bloc d’actions pour déplacer l’oiseau sur l’écran. Il doit tester son programme pour voir si cela fonctionne et si son oiseau avance », décrit quant à elle Laurence Bricteux, créatrice d’un atelier goûter du code à Marseille.
Curieuse façon d'apprendre la rigueur.Un apprentissage de la rigueur
Une démarche visuelle et ludique via laquelle les enfants apprennent une logique : « Ils doivent suivre des consignes et veiller à leur justesse d’exécution. Cela leur apprend la rigueur », explique Bastien Guery. « Ces exercices leur montrent que se tromper n’est pas grave et qu’il faut recommencer plusieurs fois pour réussir », souligne Laurence Bricteux.

Oui, c'est toujours un jeu vidéo... Bien sûr, créer un jeu vidéo en en maîtrisant toutes étapes informatiques est à la portée de tout un chacun.Autres vertus pédagogiques de cette initiation au coding selon Muy-Cheng Peich, directrice éducation à la Bibliothèques sans frontières qui organise ce type d’ateliers : « cela leur permet de développer leur créativité, de travailler en équipe et de monter un projet, comme la création d’un jeu vidéo ».
Tant qu'ils ne s'encrent pas sur leurs vêtements.Ces formations au coding permettent aussi aux enfants de s’encrer davantage dans le réel selon Laurence Bricteux :
C'est vrai : rien de plus réel que le virtuel !

Quelle découverte ! Savoir ce qu'il y a derrière un jeu vidéo, enjeu important de la formation initial, en effet.« pour ces digital natives, il est essentiel de savoir que derrière leurs jeux vidéo, il y a une technique, la programmation d’un langage régi par un développeur », estime-t-elle.
Pas besoin de savoir programmer pour commander à un ordinateur...« On a réussi notre pari lorsqu’à la fin d’un atelier l’enfant a compris qu’il était plus intelligent que l’ordinateur car il pouvait le commander », ajoute selon Muy-Cheng Peich.
Combien de développeurs pour une génération de collégiens ?Susciter peut-être de futures vocations
C'est très bien parce que la réalité professionnelle est bien sexiste...Selon Bastien Guery, ces initiations à la programmation contribuent aussi à lutter contre les stéréotypes sexistes : « les filles découvrent l’informatique et comprennent qu’elles sont aussi aptes que les garçons dans ce domaine ».
Qu'ils reprennent confiance en eux, c'est une chose. Qu'ils progressent là où ils n'excellent pas scolairement en est un autre, visiblement. L'informatique, dérivatif pour les élèves en échec scolaire ?Et ces formations peuvent même donner l’occasion à certains élèves de se révéler : « des enfants qui n’excellent pas scolairement, reprennent confiance en eux, par exemple lorsqu’ils ont réussi à construire un petit jeu vidéo lors d’un atelier », observe Muy-Cheng Peich.

C'est vrai qu'ils auront eu le temps d'apprendre des langages quand d'autres régiront l'informatique quinze ou vingt ans plus tard, lorsqu'ils entreront dans le milieu professionnel. Exemple : l'engouement récent pour Python...Et pour tous ces experts informatiques, il n’est jamais trop tôt pour apprendre aux enfants à coder. « Plus ils se familiariseront tôt, plus ils seront à l’aise dans cet univers numérique », affirme selon Muy-Cheng Peich.
D'où sort ce chiffre ahurissant ?Bibliothèques sans frontières lancera d’ailleurs en janvier l’école du code, via laquelle des animateurs initieront les élèves de primaire à la programmation lors des temps périscolaires.
Cet apprentissage précoce pourrait aussi susciter des vocations chez les enfants « La France aura besoin d’un million de développeurs, designers, experts en TIC d’ici à 2020 », rappelle Laurence Bricteux…

Il est vrai qu'on peut tout à fait être designer ou expert en TIC sans connaître grand chose à la programmation...
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
-
- Hors Ligne
- Administrateur
-
- Messages : 17593
Lecture, mathématiques, code : participez à la #CodeWeekUE jusqu'à dimanche >> codeweekfrance.org #EducationDay
![]()
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
-
- Hors Ligne
- Administrateur
-
- Messages : 17593
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
-
- Hors Ligne
- Administrateur
-
- Messages : 17593
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
-
- Hors Ligne
- Administrateur
-
- Messages : 17593
www.20minutes.fr/societe/1710175-2015101...0-colleges-connectes
Extraits :
www.20minutes.fr/societe/1710175-2015101...0-colleges-connectesQuel est l’intérêt d’initier les élèves à la programmation ?
En apprenant à programmer, ils atteignent une véritable maîtrise de l’ordinateur. Coder, c’est aussi acquérir plus de rigueur dans la construction de la pensée. Car une ligne de code n’a de sens que par rapport à ce que l’on veut en faire. Le codage donne ainsi des bases de logique utiles dans bien d’autres disciplines.
Le coding sera enseigné aux collégiens en 2016, mais les professeurs seront-ils suffisamment formés en amont ?
Oui, car les 177.000 enseignants du collège bénéficieront de trois jours de formation sur le numérique au cours de l’année 2015-2016. Ce sont 24 millions d’euros qui seront consacrés à leur formation. Des ressources pédagogiques sont déjà mises à leur disposition pour les aider à intégrer le numérique dans leur pédagogie et elles seront encore développées cette année. Car le plan numérique pour l’école n’a de sens que si les enseignants s’en emparent.
Ne faudrait-il pas créer un Capes et une agrégation d’informatique pour avoir de vrais experts du sujet ?
Cela reviendrait à créer une discipline à part entière. Or, le numérique traverse toutes les disciplines et nous voulons que tous les enseignants puissent l’utiliser dans leurs cours. Un enseignant d’anglais doit pouvoir se servir d’un laboratoire numérique de langues. Et un professeur de musique doit avoir la possibilité d’initier ses élèves au piano sur tablette.
En quoi consistera l’épreuve de programmation au brevet ?
Il s’agira d’un exercice d’algorithmique, qui n’aura pas forcément lieu sur ordinateur, car l’on peut très bien coder sur papier.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
-
- Hors Ligne
- Administrateur
-
- Messages : 17593
Pour arriver à une " véritable maîtrise de l’ordinateur", il va falloir plus qu'une initiation sur Scratch...Quel est l’intérêt d’initier les élèves à la programmation ?
En apprenant à programmer, ils atteignent une véritable maîtrise de l’ordinateur.
Plus de rigueur qu'avec les autres enseignements ?Coder, c’est aussi acquérir plus de rigueur dans la construction de la pensée.

Alors qu'une équation ou une rédaction, c'est sans contrainte !Car une ligne de code n’a de sens que par rapport à ce que l’on veut en faire.
A moins que la logique ne soit une base de la programmation, qui sait ?Le codage donne ainsi des bases de logique utiles dans bien d’autres disciplines.
On dirait que notre ministre (et les journalistes) ne maîtrisent pas vraiment son sujet.Le coding sera enseigné aux collégiens en 2016, mais les professeurs seront-ils suffisamment formés en amont ?
Oui, car les 177.000 enseignants du collège bénéficieront de trois jours de formation sur le numérique au cours de l’année 2015-2016.

Numérique et informatique, c'est bien la même chose !Ce sont 24 millions d’euros qui seront consacrés à leur formation. Des ressources pédagogiques sont déjà mises à leur disposition pour les aider à intégrer le numérique dans leur pédagogie et elles seront encore développées cette année. Car le plan numérique pour l’école n’a de sens que si les enseignants s’en emparent.
"Coder, c’est aussi acquérir plus de rigueur dans la construction de la pensée."
On parle de l'informatique... qui n'est pas inclus dans les programmes de toutes les disciplines...Ne faudrait-il pas créer un Capes et une agrégation d’informatique pour avoir de vrais experts du sujet ?
Cela reviendrait à créer une discipline à part entière. Or, le numérique traverse toutes les disciplines et nous voulons que tous les enseignants puissent l’utiliser dans leurs cours.
Des exemples convaincants de l'apprentissage de la programmation par des professeurs de langue ou d'éduction musicale.Un enseignant d’anglais doit pouvoir se servir d’un laboratoire numérique de langues. Et un professeur de musique doit avoir la possibilité d’initier ses élèves au piano sur tablette.
Au passage, apprendre "le piano" sur une tablette...
ET ce serait surtout difficile à mettre en œuvre sur des ordinateurs avec un peu moins d'un million d'élèves.En quoi consistera l’épreuve de programmation au brevet ?
Il s’agira d’un exercice d’algorithmique, qui n’aura pas forcément lieu sur ordinateur, car l’on peut très bien coder sur papier.

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
-
- Hors Ligne
- Administrateur
-
- Messages : 17593
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- JCP
-
- Hors Ligne
- Légendaire
-
- Nil admirari.
- Messages : 224

Quel est le rapport entre apprendre des bribes de codage et "initier ses élèves au piano sur tablette" ? Parce qu'on voit à quoi Madame le Ministre fait référence... L'application ad hoc, pour faire du piano sur tablette, existe d'origine sur IPad. Pour y accéder, il suffit d'appuyer sur le bouton de façade qui réveille la tablette, puis de toucher l'icône idoine sur l'écran tactile... C'est ça, la "véritable maîtrise de l'ordinateur" ?! C'est ça, le coding qu'il convient d'enseigner aux élèves pour les préparer au futur ?!

À moins que Madame le Ministre ne confonde programmation et usage informatique ? S'il s'agit d'utiliser les TIC et la tablette en l'occurrence, l'outil est tellement intuitif qu'il est accessible à tous, surtout aux enfants actuels qui adorent ça... Génération Z, ils sont nés avec ! Même un professeur de la génération X est susceptible de comprendre et d'utiliser facilement, c'est dire...

En revanche, s'il s'agit de programmation, trois jours de formation s'avéreront-ils suffisants pour que des enseignants deviennent des pros de Scratch... Il est permis d'en douter...

Au passage, peut-être que certains seniors se souviennent de ce baccalauréat éphémère des années 1980, le bac H pour Informatique.
Ce bac incarnait l'avenir dans ces années-là, contemporaines du Plan informatique 1985. On avait besoin de programmeurs à l'époque... Enfin, paraît-il. Car lorsque ce bac fut supprimé, il n'y eut personne dans le monde du travail pour déplorer sa disparition. Qu'en conclure, sinon que la demande en programmeurs n'était guère élevée à l'époque ? L'est-elle davantage aujourd'hui ? Non, selon Pôle-Emploi. Le sera-t-elle davantage demain ?!...

Bref, cette interview n'est qu'un joyeux imbroglio communicationnel et consternant !!!

Mehr Licht !
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
-
- Hors Ligne
- Administrateur
-
- Messages : 17593
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
-
- Hors Ligne
- Administrateur
-
- Messages : 17593
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
-
- Hors Ligne
- Administrateur
-
- Messages : 17593
Ce qui est vrai de l'informatique est vrai... de nombreuses disciplines.« Ce que nous voyons autour du code et de la programmation, c’est qu’il y a des communautés dans lesquelles, parce que la capacité des parents n’est pas là, nous perdons des générations entières de personnes qui auraient pu être guidées vers ces carrières vraiment lucratives, engageantes et satisfaisantes », explique Maxine Williams, directeur de la diversité à Facebook monde.
C’est ce que confirmerait un rapport du cabinet McKinsey commandé par Facebook, qui souligne le désarroi de 77% des parents qui estiment ne pas pouvoir aider leurs enfants dans les sciences informatiques, particulièrement dans les familles aux revenus les plus bas ou au niveau d’éducation le plus faible.

Ah oui... ça ne fait pas beaucoup. Mais tant que Facebook a un directeur de la diversité !D’autant que les communautés minoritaires tendent à augmenter aux Etats-Unis, alors que seuls 2% des salariés de Facebook sont identifiés dans l’entreprise comme Noirs et 3% comme Hispaniques
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
-
- Hors Ligne
- Administrateur
-
- Messages : 17593
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
-
- Hors Ligne
- Administrateur
-
- Messages : 17593
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Hervé
- Hors Ligne
- Sage
-
- Messages : 94
Réunion chez facebookFacebook lance TechPrep, une plateforme pour encourager les minorités à s'orienter vers l'informatique et la programmation, en fournissant aux étudiants et à leurs parents des ressources et des contacts en ligne.
C’est donc l’ambition de TechPrep : redonner confiance aux minorités dans leur potentiel en programmation et les guider vers ces carrières. Facebook reste assez discret sur la plateforme, si ce n’est par la présence de son logo. Mais évidemment, la diversité est essentielle pour une entreprise qui s’adresse déjà à plus d’un milliard et demi d’êtres humains sur Terre. D’autant que les communautés minoritaires tendent à augmenter aux Etats-Unis, alors que seuls 2% des salariés de Facebook sont identifiés dans l’entreprise comme Noirs et 3% comme Hispaniques — rappelons qu’en France de telles statistiques sont illicites au nom du principe d’égalité et de non-discrimination, alors qu’aux États-Unis elles sont non seulement légales mais encouragées pour aider à lutter contre les discriminations en les rendant visibles.
Le directeur de la diversité :
- Bon les gars, j'ai eu les dernières stats de diversité. Et c'est pas jojo. On a que 2% de noirs dans l'entreprise.
Un sous-directeur
- Ah bon ? Tant que ça ? T'as compté les femmes de ménage aussi ?
Mark Zuckerberg
- Soyons heureux de ne pas vivre en France où l'on ne travaille que trois jours et où de telles statistiques sont illicites au nom du principe d’égalité et de non-discrimination, alors qu’aux États-Unis elles sont non seulement légales mais encouragées pour aider à lutter contre les discriminations en les rendant visibles
Le sous-directeur
- C'est vrai. Sans ces statistiques je me serais jamais demandé pourquoi je ne vois jamais de noirs dans l'openspace.
MZ
- Bon alors, qu'est-ce qu'on fait ? Si ça se sait, ça fera jaser.
Le directeur de la diversité
- J'ai eu une idée. On va faire un site de promotion sur la programmation. On va appeler ça "TechPrep".
MZ
- Super idée. Ca devrait en plus les inciter.
Le sous-directeur
- Qui ça ? Les noirs ? A faire de la programmation chez nous ?
MZ
- Non. Les journalistes. A ne pas nous critiquer. Mais on a un gros retard, ça sera peut-être pas suffisant. D'autres idées ?
Le directeur
- en plus, sur le site, on pourrait mettre des videos avec des geeks noirs et hispaniques super épanouïs.
Le sous-directeur
- Et si on embauchait plus de jeunes noirs et qu'on les formait nous-mêmes ?
MZ
- La video, c'est bien.
Sinon
Parce que la pénurie d'eau au Brésil est surtout aux gaspillages des enfants qui ont des iphones. A quand une appli pour expliquer qu'il faut manger pour éviter la famine ?contre la pénurie d’eau qui sévit dans certaines régions du Brésil, des Brésiliennes ont créé The Last Drop, une appli qui apprend aux enfants à limiter leur consommation d’eau.
Des déchets sans doute enlevés par des gens qui n'ont pas d'iphoneA Lagos, les rues sont jonchées de déchets : pour lutter contre ça, des filles ont créé Discardious, une appli qui offre à ses clients un service d’enlèvement des déchets sur mesure.
Cool. Je vais m'y inscrire immédiatement..pour changer la dynamique cruelle du cyberharcèlement et de l’isolement des ados, des filles d’un collège huppé inventent PraisePop, un réseau social où l’on ne peut poster que des choses positives (maintenant disponible sur iTunes).
Le fonctionnement est simple : si tu n'arrives pas à faire marcher l'appli, c'est que tu n'es pas en état de conduire (ah zut ! Ca marche avec moi même si je n'ai pas bu).Pour éviter les morts au volant en rentrant de soirée, des Américaines inventent SafeGuardDriving, une appli pour tester si on est encore en état de conduire.
Contre la violence chez les filles, des Mexicaines ont conçu Violentometro est un quizz qui permet de mesurer « Quelle violence fais-tu subir ? » et « Quelle violence subis-tu ? »
Une appli, dans ma jeunesse, on appelait ça un test, non ? Y en avait plein dans les magazines féminins.
Je ne connais pas ce monsieur mais ça m'a l'air très pertinent comme critique.Et il est aussi certain que l’idée derrière le challenge n’est pas très différente du « solutionnisme » critiqué par Morozov : l’idée trop courte qu’on pourrait sauver le monde sans politique si on avait les bonnes applis.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
-
- Hors Ligne
- Administrateur
-
- Messages : 17593
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Hervé
- Hors Ligne
- Sage
-
- Messages : 94
Comme dab, un peu brouillon mais pertinence des invités. et on est toujours déçu que ceux/celels qui ont les positions le splus proches des nôtres ne soient pas de meilleurs communicants

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
-
- Hors Ligne
- Administrateur
-
- Messages : 17593
Sinon :
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
-
- Hors Ligne
- Administrateur
-
- Messages : 17593
Et si j’évoque internet, ce n’est pas par défiance envers cette invention fabuleuse dont je suis, comme beaucoup, une utilisatrice régulière.
Mais parce qu’on a défendu, à propos d’internet et du numérique ou des nouvelles technologies, l’idée qu’aucune éducation n’était nécessaire à ce sujet. Et pour affirmer une chose aussi étrange, on s’est appuyé sur un concept bien particulier : celui de digital natives.
Digital natives, vous connaissez sans doute le terme. Il désigne les générations nées dans un environnement où le numérique et les nouvelles technologies font partie intégrante de notre vie quotidienne.
Mais naître à une époque où ces technologies sont répandues n’implique aucunement une maîtrise et une connaissance innées.
Par exemple, je suis née à une époque où il y a des frigidaires. Bon. Je sais même me servir d’un frigidaire. Mais je ne crois pas que j’ai pour autant une connaissance innée du mode de fonctionnement du frigidaire.
De la même façon, ce n’est pas parce que vous êtes nés dans une maison avec une porte, que vous savez tout de l’élaboration des portes. Vous savez vous en servir, c’est vrai, c’est utile. Mais cela n’a rien à voir avec une connaissance véritable.
Eh bien, la situation de nos élèves face au numérique est un peu équivalente.
Nombreux sont les élèves qui savent ouvrir une page web. Rares sont ceux qui savent comment elle est codée. Rares sont ceux qui comprennent le fonctionnement de ce réseau.
Et en définitive, cela les empêche d’acquérir une véritable maîtrise de ces outils que nous utilisons quotidiennement pour nous informer, et qui façonnent dès lors notre rapport au monde.
Quel rapport avec le populisme ? Je vais prendre un exemple que nous connaissons bien : Google.
Si je fais une recherche Google sur mon ordinateur, et si vous faites la même sur votre ordinateur, aurons-nous les mêmes résultats ?
On pourrait le penser. Bien des élèves envisagent Google comme un dictionnaire.
Seulement Google est un dictionnaire un peu spécial. C’est un dictionnaire où les définitions proposées dépendent de la personne qui ouvre le livre.
Parce que pour une recherche sur un même mot, je vous assure que nous n’aurons pas des résultats équivalents.
Et pour une raison directement liée aux algorithmes de Google. Ils intègrent non seulement vos précédentes recherches, mais prennent en compte les sites sur lesquels vous avez cliqué, la fréquence de vos visites, et bien d’autres paramètres.
Alors, évidemment, c’est très pratique. Mais très dangereux aussi.
Un élève qui clique les premières fois sur des sites complotistes, sera de plus en plus systématiquement renvoyé sur ces sites.
A chaque recherche, il appréhendera sa question par ce filtre.
S’il tape mon nom après avoir consulté des sites populistes, il trouvera de nombreuses vidéos lui montrant que mon unique but est, bien entendu, la destruction totale de l’école. Inversement, un autre élève, aura, avec une même recherche, des résultats opposés.
Cela vaut pour tous les sujets. Ne pas connaître le fonctionnement de ce moteur de recherche, c’est donc ne pas avoir conscience d’un phénomène très grave.
Lorsque vous circulez sur internet par le biais de Google, vous n’élargissez pas votre horizon. Vous ne vous ouvrez pas à d’autres points de vue. Vous êtes enfermés dans une bulle qui correspond à vos opinions et à vos préjugés initiaux. Le seul monde que vous découvrez est celui que vous connaissez déjà. Et vous ne le savez pas.
C’est ainsi que naît parfois une véritable spirale, dont les effets peuvent être dévastateurs, et qui nourrit l’intolérance, la division, et les populismes.
Ici intervient l’éducation aux médias et à l’information.
Ce n’est naturellement pas son seul contenu. Elle s’appuie aussi sur la création par les élèves de leurs propres médias, nourrit leur réflexion sur l’information, et il y a encore bien d’autres enjeux que je serai heureuse d’aborder avec vous lors des échanges avec la salle.
Mais si j’ai choisi cet exemple, c’est qu’avec internet nous abordons un domaine qui occupe une grande place dans nos vies, et dans lequel nous nous laissons trop souvent enfermer dans une relation passive.
Or il est temps de rendre à ces technologies le statut qui est le leur : celui d’outil. Cela implique une maîtrise, et l’école doit prendre en charge l’acquisition de cette maîtrise.
C’est aussi pour cela que le plan numérique, l’apprentissage du code, ne sont pas, comme l’ont prétendu certains, anecdotiques. Si nous voulons former les citoyens de demain, nous devons leur donner les moyens d’acquérir une véritable autonomie.
Et cela passe par l’apprentissage de la complexité. C’est un apprentissage exigeant, difficile. Mais qui est essentiel, tant le populisme puise sa force dans une simplicité mensongère et trompeuse.
Oui, face au populisme, nous avons besoin que l’école nous rappelle régulièrement cette vérité fondamentale : rien n’est simple ! [...]
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
-
- Hors Ligne
- Administrateur
-
- Messages : 17593
La comparaison est curieuse puisque - visiblement - cette "connaissance véritable" (du frigidaire) n'a guère fait défaut à notre ministre.Par exemple, je suis née à une époque où il y a des frigidaires. Bon. Je sais même me servir d’un frigidaire. Mais je ne crois pas que j’ai pour autant une connaissance innée du mode de fonctionnement du frigidaire.
De la même façon, ce n’est pas parce que vous êtes nés dans une maison avec une porte, que vous savez tout de l’élaboration des portes. Vous savez vous en servir, c’est vrai, c’est utile. Mais cela n’a rien à voir avec une connaissance véritable.
Eh bien, la situation de nos élèves face au numérique est un peu équivalente.
Des considérations qui pourraient s'appliquer... à la plupart des utilisateurs d'Internet, dont Najat Belkacem !Nombreux sont les élèves qui savent ouvrir une page web. Rares sont ceux qui savent comment elle est codée. Rares sont ceux qui comprennent le fonctionnement de ce réseau.
Donc la "véritable maîtrise", c'est de comprendre comment sont programmés les objets numériques que nous utilisons : bon courage !Et en définitive, cela les empêche d’acquérir une véritable maîtrise de ces outils que nous utilisons quotidiennement pour nous informer, et qui façonnent dès lors notre rapport au monde.

Une "véritable maîtrise" dont on pourrait demander si la ministre l'a acquise elle-même. A défaut, comment s'informe-t-elle, comment son rapport au monde est-il façonné ?
On se le demande en effet... Quel rapport entre le code html ou php d'une page web et l'esprit critique vis à vis de sites complotistes ?Quel rapport avec le populisme ?

A vrai dire, pour aborder de manière critique des sites complotistes, mieux vaut être doté d'une solide culture générale, d'une capacité à raisonner et à analyser une rhétorique. Un autre "code" dont nous nous éloignons petit à petit et qui nourrit, lui, bien plus le populisme.
Quel rapport entre le code d'une page et un moteur de recherche ?Je vais prendre un exemple que nous connaissons bien : Google.

Certes mais l'expliquer est très simple et ne nécessite aucunement de maîtriser la programmation ou "le code". La maîtrise de la rhétorique est autrement plus ardue.Si je fais une recherche Google sur mon ordinateur, et si vous faites la même sur votre ordinateur, aurons-nous les mêmes résultats ?
On pourrait le penser. Bien des élèves envisagent Google comme un dictionnaire.
Seulement Google est un dictionnaire un peu spécial. C’est un dictionnaire où les définitions proposées dépendent de la personne qui ouvre le livre.
Parce que pour une recherche sur un même mot, je vous assure que nous n’aurons pas des résultats équivalents.
Passée cette affirmation, que doivent faire les élèves ? Analyser l'algorithme de Google, qui n'est pas public ?Et pour une raison directement liée aux algorithmes de Google. Ils intègrent non seulement vos précédentes recherches, mais prennent en compte les sites sur lesquels vous avez cliqué, la fréquence de vos visites, et bien d’autres paramètres.
Alors, évidemment, c’est très pratique. Mais très dangereux aussi.
Un élève qui clique les premières fois sur des sites complotistes, sera de plus en plus systématiquement renvoyé sur ces sites.
A chaque recherche, il appréhendera sa question par ce filtre.
Digression personnelle...S’il tape mon nom après avoir consulté des sites populistes, il trouvera de nombreuses vidéos lui montrant que mon unique but est, bien entendu, la destruction totale de l’école. Inversement, un autre élève, aura, avec une même recherche, des résultats opposés.
Certes mais quel rapport entre "avoir conscience" et "maîtriser véritablement" ?Cela vaut pour tous les sujets. Ne pas connaître le fonctionnement de ce moteur de recherche, c’est donc ne pas avoir conscience d’un phénomène très grave.
C'est un brin exagéré...Lorsque vous circulez sur internet par le biais de Google, vous n’élargissez pas votre horizon. Vous ne vous ouvrez pas à d’autres points de vue. Vous êtes enfermés dans une bulle qui correspond à vos opinions et à vos préjugés initiaux. Le seul monde que vous découvrez est celui que vous connaissez déjà. Et vous ne le savez pas.

Google, seul responsable de cette "spirale"...C’est ainsi que naît parfois une véritable spirale, dont les effets peuvent être dévastateurs, et qui nourrit l’intolérance, la division, et les populismes.
Créer "ses propres médias" ? Est-ce à dire que les élèves doivent créer leur propre moteur de recherche ?Ici intervient l’éducation aux médias et à l’information.
Ce n’est naturellement pas son seul contenu. Elle s’appuie aussi sur la création par les élèves de leurs propres médias, nourrit leur réflexion sur l’information, et il y a encore bien d’autres enjeux que je serai heureuse d’aborder avec vous lors des échanges avec la salle.

Avoir conscience du fonctionnement de Google, savoir lire le code d'une page web ou créer ses "propres médias", c'est la même chose ?

Mais que veut dire la "maîtrise" d'Internet ?Mais si j’ai choisi cet exemple, c’est qu’avec internet nous abordons un domaine qui occupe une grande place dans nos vies, et dans lequel nous nous laissons trop souvent enfermer dans une relation passive.
Or il est temps de rendre à ces technologies le statut qui est le leur : celui d’outil. Cela implique une maîtrise, et l’école doit prendre en charge l’acquisition de cette maîtrise.

La programmation informatique, réduite à la seule programmation web... Et encore et toujours cette confusion entre numérique ("éducation aux médias et à l’information") et informatique ("le code")...C’est aussi pour cela que le plan numérique, l’apprentissage du code, ne sont pas, comme l’ont prétendu certains, anecdotiques.
Une formation sans Internet y parviendrait tout autant...Si nous voulons former les citoyens de demain, nous devons leur donner les moyens d’acquérir une véritable autonomie.
Pourtant tout semble l'être ici, mais visiblement on ne sait pas très clairement ce qu'il faut "maîtriser" !Et cela passe par l’apprentissage de la complexité. C’est un apprentissage exigeant, difficile. Mais qui est essentiel, tant le populisme puise sa force dans une simplicité mensongère et trompeuse.
Oui, face au populisme, nous avons besoin que l’école nous rappelle régulièrement cette vérité fondamentale : rien n’est simple ! [...]

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- archeboc
-
- Hors Ligne
- Modérateur
-
- Messages : 685
Le dernier dossier de la revue Esprit est consacré au complotisme.Loys dit: Au milieu du discours - assez décousu (liens implicites entre critiques de la réforme du collège, populisme, désinformation et... complotisme) - de Najat Belkacem, le 31/10/15 à l'Institut de l'Engagement, quelques considérations sur le code et l'impérieuse nécessité de son enseignement.
Il est sorti cette semaine.
Je suspecte un conseiller du cabinet de la Ministre d'avoir fait des petites fiches sur le sujet à sa patronne, en lui soufflant que cela ferait très chic dans les milieux zintellectuels.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
-
- Hors Ligne
- Administrateur
-
- Messages : 17593
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
-
- Hors Ligne
- Administrateur
-
- Messages : 17593
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
-
- Hors Ligne
- Administrateur
-
- Messages : 17593
www.laviemoderne.net/forum/le-marche-de-...cole-francaise#15211Le Monde dit: Le géant du logiciel va également passer un partenariat de 13 millions d’euros avec l’éducation nationale visant à aider au déploiement du numérique à l’école. A l’étude, l’utilisation du jeu Minecraft pour l’apprentissage du code.
Voir aussi : www.numerama.com/tech/131070-code-org-ut...ion-aux-enfants.html
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
-
- Hors Ligne
- Administrateur
-
- Messages : 17593
Voir le reste de la formation "au numérique".Apprentissage du code et pédagogie de projet :
Sans viser une connaissance experte et exhaustive d’un langage particulier, les élèves s’initient à la programmation, en développant quelques programmes dans une démarche de projet. Les notions d’algorithmique présentes dans les programmes de mathématiques et de technologie pourront donner lieu à des réalisations interdisciplinaires.
Le numérique est l’enjeu de nos sociétés de demain, il faut apprendre aux plus jeunes non seulement les usages, mais aussi une pensée algorithmique. Les élèves doivent être amenés à :
• décrypter un monde numérique en évolution constante, en exerçant leur esprit critique;
• acquérir des méthodes qui construisent la pensée algorithmique;
• développer des compétences dans la représentation de l’information et de son traitement, la résolution de problèmes, le contrôle des résultats.
Nos jeunes ne peuvent plus quitter le collège sans avoir une culture, une pratique, une vue critique de l’utilisation du numérique dans leur environnement et dans la société de demain.
Formation destinée aux enseignants de mathématiques et de technologie. - une journée en présentiel - une journée à distance (6h) à réaliser sur 4 semaines.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.