Pour Hollande, il faut "developper le numérique". Et donc faciliter l'apprentissage du "codage" #PRUSA
Enseigner l'informatique à l'école
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"Perfectionnement en C", pour un débutant n'importe quel langage procédural fait l'affaire vous ne croyez pas ? Ce qui est curieux c'est qu'ils se "perfectionnent" déjà !Frist dit: Ah, et puis, regardons le programme d'une vraie école d'informatique moderne, il ne peut y avoir que des choses modernes, l'argument d'autorité
Le programme de l'école 42 !
Du Java et du C# qu'en deuxième année, toute une première année sans en voir une ligne...

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Et puis s'il fallait n'importe quel "langage procédural", il ne faudrait pas choisir le C#, www.dotnet-france.com/Documents/IntroCSh...langage%20CSharp.pdf (page 4)
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Je résume pour les lettreux du forum :
Dans un langage non procédural vous écrivez une recette (on dit un "programme" ça fait mieux) éventuellement très longue qui sera réalisée par le cuisto (l'ordinateur) de la première ligne à la dernière dans cet ordre exactement. C'est pénible à lire car au moment de faire la sauce vous expliquez en détail comment faire et ca coupe le fil principal, de plus si vous devez faire la même sauce une seconde fois il faudra recommencer à l'expliquer, c'est horrible.
Dans un programme procédural, vous avez le luxe de pouvoir créer un index qui vous permet d'expliquer comment faire la sauce une fois pour toute, ainsi quand vous écrivez la recette principale, vous dites "faire la sauce machin" quand c'est nécessaire et hop vous passez à la suite. Vous pouvez créer plein d'autres procédures (des sous-recettes en quelque sorte) afin de garder un texte principal aussi court et lisible que possible.
Dans un langage non objet vous pensez "actions", c'est l'exemple de la recette, vous expliquez comment faire les choses et au moment de les faire vous indiquez sur quels ingrédients (on dit les données) vous les faites.
Dans un langage objet vous pensez plutôt ingrédients, c'est juste une autre approche. Avant même de chercher à faire des actions vous décrivez les ingrédients (on dit des "objets" ça fait mieux) aussi minutieusement que nécessaire. Ensuite vous revenez à du procédural et vous expliquez pour chaque objet quelles actions on peut faire dessus. Est-ce mieux de penser aux actions ou aux choses sur lesquelles on agit ? En pratique on passe de l'un à l'autre en fonction de l'inspiration.
Et voilà c'est tout, on voit donc pourquoi un langage objet peut aussi être procédural.
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A lire sur Le Figaro : "La science informatique bientôt enseignée en primaire" (15/05/13)
La science informatique bientôt enseignée en primaire
par Chloe Woitier
Le ministère de l'Éducation nationale travaille sur l'instauration d'une initiation aux grandes notions de l'informatique dès le plus jeune âge, afin de donner à tous une culture générale sur le fonctionnement des outils numériques.
Et si, vingt ans après sa disparition, la science informatique faisait son retour à l'école? Après l'ouverture d'une option «informatique et sciences du numérique» en terminale scientifique cette année, et son élargissement à toutes les terminales à la rentrée 2014, le ministère de l'Éducation nationale planche sur l'arrivée d'un tel enseignement à tous les niveaux de scolarité, et plus particulièrement à l'école primaire.
«Le sujet fait consensus : il faut apprendre aux élèves comment marchent les objets qui entourent leur vie quotidienne», assure au Figaro un proche du dossier. Ordinateurs, smartphones, tablettes… si les jeunes d'aujourd'hui manient avec virtuosité les nouveaux outils numériques, bien peu savent comment ces derniers fonctionnent réellement. Qu'est-ce qu'un programme informatique? Quelles logiques mathématiques se cachent derrière les lignes de codes? Comment créer soi-même un petit logiciel? Toutes ces questions devraient voir le jour dans les futurs programmes scolaires ; après tout, n'a-t-on pas appris à des générations d'élèves comment fonctionnent les machines à vapeur ou les automobiles?
Donner une culture générale sur le numérique
Il n'est pas question pour le ministère de former des ingénieurs informaticiens en culottes courtes, mais de donner à tous des clés de compréhension sur le numérique. Reste à savoir comment faire entrer cette discipline scolaire à l'école. «Le plus simple est de commencer par le primaire», explique-t-on au ministère. «L'algorithmique est un concept central en informatique, et il est possible de l'aborder simplement lors de l'apprentissage du calcul.» Le ministère a aussi des pistes pour apprendre aux enfants à composer des programmes informatiques très simples, mais s'en remet au futur conseil supérieur des programmes pour faire des propositions concrètes.
«Il s'agira d'une simple initiation», souligne la Rue de Grenelle, et non d'un cours revenant chaque semaine à l'image du français ou de l'histoire. «Le souci est que la plupart des enseignants du primaire ont un profil littéraire. Il faut qu'ils soient formés dès aujourd'hui», affirme le ministère, qui espère mettre en place cet enseignement avant la fin du quinquennat.
Une réforme plus complexe à mettre en œuvre au collège et au lycée
La question du retour de l'informatique à l'école devient plus complexe au collège et au lycée, où les élèves ont un enseignant par discipline scolaire. Faut-il faire de la science informatique une matière à part entière, avec son corps enseignant, son concours, ses inspecteurs, et ses 2 à 3 heures hebdomadaires inscrites dans l'emploi du temps des élèves? Le ministère de l'Éducation nationale penche pour une solution plus simple à mettre en œuvre: faire prendre en charge cet enseignement par les professeurs de sciences, qui aborderaient le sujet lors de leurs cours. «Au collège, ce ne devrait pas être compliqué de le faire au sein des cours de technologie», assure-t-on, même si «la réécriture des programmes prendra naturellement du temps».
Les services de l'Éducation nationale n'ont cependant pas encore tranché l'épineuse question du lycée. Difficile d'ajouter de nouveaux chapitres sur l'informatique dans les cours de maths ou de sciences, alors que les programmes sont déjà extrêmement chargés… Autre difficulté: la formation des professeurs. Le ministère penche pour une certification assurant que l'enseignant est capable de donner des cours de science informatique, en plus de sa matière principale. Mais la bivalence, c'est-à-dire la capacité d'enseigner deux matières, a mauvaise presse auprès des syndicats.
Toutes ces questions, couplées à la nécessité de définir le contenu des programmes au collège et au lycée général, risquent de prendre de longues années avant d'être réglées. Néanmoins, les choses devraient aller bien plus vite dans les lycées professionnels et techniques. La Rue de Grenelle entend y améliorer les formations professionnalisantes en science informatique afin de répondre aux besoins de l'industrie numérique. «Nous avons déjà les bases: les professeurs et les disciplines», explique le ministère. Cette réforme va être détaillée en juin, lors d'un déplacement ministériel de Vincent Peillon.
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Eh bien, si l'informatique suit les pas glorieux de l'anglais en primaire...

Pourquoi ne pas admettre que chaque chose doit se faire en son temps ?
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A voir aussi ce diaporama de l'INRIA : prepas.org/2013/Info/Luminy/AntoinePetit...oiEnseignerLInfo.pdf
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www.atelier.net/trends/articles/robots-p...eunes-enfants_427820
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On pense à la tortue Logo (1982 !) :
www.obsolete-tears.com/logo-et-sa-tortue-dossier-45.html
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Bon le titre de l'article originel est moins hésitant...
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J'ai une petite idée de ce dont il pourrait s'agir.Sur le Site du Zéro, nous réfléchissons en ce moment à ce que nous pouvons faire pour ce type de public. En fait, c’est même mieux que ça, nous avons déjà commencé à agir suite à une idée de nos développeurs. ;o)
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Mehdi Lazar est présenté comme "Consultant-Entrepreneur, Los Angeles", ce qui - effectivement - lui donne toute compétence pour réfléchir à l'éducation dans le secondaire.
Très bien mais qu'es-ce concrètement que "l'enseignement numérique" à part une formule vague et creuse ?L'enseignement numérique : une nécessité urgente pour la France !
Mehdi Lazar, 13/01/2014
L'absence de consensus sur le modèle de l'école française passe à la trappe la question pressante de l'enseignement des technologies de l'information et de la communication aux jeunes français.
L'urgence, c'est l'argument ultime pour ne surtout plus réfléchir.Pourtant, il y a urgence !
Cet article nous a bien fait rire s'agissant de sa définition des "élites". Voir le fil dédié.Dans un article récent [1], la fracture numérique entre les élites et une partie des français était mise en exergue.
L'anglais (sans majuscule) n'a jamais été enseigné aussi tôt. Dès le CP aujourd'hui : il faudrait commencer en maternelle ou renoncer (encore plus) à enseigner le français ?Evidemment, ces questions peuvent paraître peu importantes aux vues des défis qui attendent notre système éducatif de plus en plus inégalitaire. C'est justement le problème : alors que les débats sur l'éducation en France tournent encore autour de questions idéologique, le manque de consensus autour du modèle que nous souhaitons pour notre école empêche de se concentrer sur des questions pressantes pour nos élèves telles que la place de l'Anglais ou les modalités de l'enseignement des technologies de l'information et de la communication.
Il est certain que les professeurs d'anglais dans le secondaire ont un tout autre objectif.L'importance des TIC à l'école
C'est cependant une erreur, l'Anglais comme les TICE font désormais partie intégrante du bagage commun que tout élève se doit de maitriser à la fin de la scolarité obligatoire.

Quel volontarisme !Ainsi, l'Anglais est devenue dans le monde une sorte de nouvelle lingua franca...

Bon, compte tenu de ce qu'était la lingua franca, un sabir utilitaire sans descendance, c'est flatteur pour l'anglais. A noter surtout que - par définition - que la lingua franca n'était pas enseignée.

Ah... il existe autre chose que l'anglais. Il faudrait savoir....et de sa propagation découle d'importantes implications politiques, économiques et culturelles[2]. En tant qu'individu, maitriser une ou plusieurs langue étrangère...

Finalement la réflexion sur le numérique a quelque chose de simple et d"évident....et le numérique, permettra de vivre une vie épanouie et productive.

Communiquer "d'un point de vue langagier", c'est effectivement utile.Mais notre pays doit avoir des citoyens capables de communiquer efficacement d'un point de vue technique et langagier.

Parler anglais est certes utile pour des techniciens, des chercheurs, des commerçants mais - n'en déplaise à Mehdi Lazar - pas à des "citoyens".

La pensée multi-acronymique est une pédanterie moderne.L'emploi des TIC à l'école est donc primordial dans le processus d'acquisition des compétences du XXIe siècle composées des « 4C » : la communication, la collaboration, la pensée critique (critical thinking) et la créativité.
Mehdi Lazar,est très fort : en 2013 il sait déjà ce qui sera nécessaire en 2050 !

Ah bon ? La "créativité" est une compétence citoyenne ? Et la "pensée critique" n'était pas une compétence universitaire jusqu'ici ? Ou la "communication" une compétence professionnelle ?La maitrise de ces quatre compétences facilite en effet la réussite des élèves à l'université, au travail et en tant que citoyen[3].
C'est fou comme le numérisme enfonce des portes ouvertes.

On attend de le savoir.Quelle place pour le numérique à l'école ?

C'est vrai. Je suis étreint par l'angoisse, et non (par définition puisque je n'ai pas de compétence numérique) par la pensée critique.Dans ce contexte, l'enseignement au numérique piétine. Dans l'article "Un combat contre l'inertie en éducation", M. Girard montre que l'intégration des TIC n'est pas simple à l'école et que "l'intégration des TIC à la pédagogie est un sujet chaud et qui comporte son lot de détracteurs, à commencer par les enseignants eux-mêmes". L'angoisse souvent, le conservatisme parfois prennent le pas sur l'enthousiasme pour de nombreuses raisons.
Sur l'article (indigent) de M. Girard, voir ce fil de discussion.
Ah c'est ça "l'enseignement numérique"...La place de l'iPad à l'école...

Laquelle ? Car il y a un quart de siècle il fallait se former au Turbo-Pascal pour l'enseigner aux élèves....de la programmation...

Encore de "l'enseignement numérique" ?...ou du tableau blanc interactif est à ce titre éclairante.
A aucun moment M. Lazar n'explique pourquoi cet enseignement serait nécessaire ni quelles seraient ses modalités précises (contenu, âge d'apprentissage).En ce qui concerne la programmation à l'école, l'article "We Need Coding in Schools, but Where are the Teachers?"[4] met bien en exergue que la grande majorité des étudiants font très bien leur première heure ou deux de programmation, lorsque cela existe, mais quand ils commencent à programmer eux-mêmes ils sont frustrés et ont besoin de l'étayage de l'enseignant.
Certains peuvent enseigner le Logo ou le Turbo-Pascal qu'ils ont appris !Or très peu de nos enseignants en sont capables pour le moment.

On ne saura toujours pas pourquoi... Il faut juste se contenter de le répéter inlassablement.Pour cela, il faudrait en effet dans les établissements des équipes pouvant mettre en place des projets de cet ordre car la programmation devient dorénavant fondamentale...
Cette subordonnée n'est pas française et son sens est très obscur....et l'école doit créer ce système où tout le monde a une occasion d'y être exposé...

Dans mon expérience les élèves qui ont des connaissances informatiques sont des autodidactes. Je le suis moi-même....et pas seulement les quelques-uns qui auraient probablement appris en famille.
On équipe et on réfléchit après : vive l'urgence numérique !Des outils désuets, une utilisation inefficiente
L'exemple du Tableau blanc interactif est aussi éloquent. Une étude récente sur leur intégration dans les écoles québécoises concluait que 86 % des enseignants sont insatisfaits de la performance de cette technologie à cause du manque de préparation à son utilisation efficiente[5].

Pas la peine d'incriminer les équipes. La désuétude vient toute seule, malheureusement.Le manque de formation est une constante en éducation, en France comme ailleurs dans le monde, et traduit à la fois la faiblesse de l'engagement des gouvernements dans l'enseignement numérique et au numérique, mais aussi la probable désuétude des outils utilisés par manque d'accompagnement des équipes.

Un exemple : l'équipement successif en ordinateurs, puis en notebooks, puis en tablettes dans l'Oise...
En somme il aurait fallu ou il faudrait que les concepteurs de la politique éducative anticipent par exemple la naissance des tablettes, les prochains standards du web ou l'émergence des réseaux sociaux avant même qu'ils n'existent.Cet exemple met encore en évidence au Québec comme en France le déficit d'innovation et de stratégies politiques et le rôle que doivent jouer les concepteurs de la politique éducative quant à la nécessité d'une approche systémique centrée sur la formation aussi bien pédagogique que technologique des professionnels de l'enseignement, accompagnée de réformes politiques et institutionnelles permettant une exploitation efficiente du potentiel éducatif de ces outils [6].

Et ils n'ont pas besoin de publicité avec des promoteurs comme M. Lazar et d'autres.Pour le moment, les formations sont souvent offertes par les fabricants des TBI...
Peut-être parce que leur intérêt est simplement limité. Mais ferais-je ici preuve de "pensée critique" ?...et sont loin d'être exploités à leur pleine capacité.
N'est-ce pas ce que réclame M. Lazar ?Méconnaissance des élites françaises en matière de numérique
Par conséquent, l'on assiste à une situation où tout le monde croit éduquer aux nouvelles technologiques car la pénétration de l'outil et de la technologie dans les classes est importante...
Ah ça change déjà ?- comme pour l'iPad ou bientôt le chromebook...

Peut-être parce que ces supposés "outils" sont peu utiles, voire contreproductifs, qu'ils sont une source de distraction, de jeu pour les élèves et constituent un frein à la lecture ?...mais leur utilisation efficace est en fait proportionnellement faible dans les pratiques quotidiennes.
M. Lazar est bien méprisant. La plupart des gens, quel que soit leur âge, ont au contraire adopté les usages numériques.Les pratiques pédagogiques du numérique peu étoffées sont donc largement représentées dans le monde mais restent préoccupantes en France. Dans l'hexagone, elles répondent de plus largement aux méconnaissances des élites françaises en matière de numérique...
Ah non : la "stratégie globale pour le numérique" ....et comme le remarque Le Monde dans son édition du 26 décembre : cette déconnexion se notamment traduit par « l'usage de l'expression "nouvelles technologies". Ils [les élites] parlent de "plan numérique"...

Voilà en effet un bel aveu !...comme si on planifiait la récolte de blé en URSS, cherchant à contrôler des choses qui ne sont pas contrôlables. »[7].

D'où viennent alors les reproches de M. Lazar à l'égard des élites ?

Et comment forme-t-on des élèves à "des outils qui n'existent toujours pas", si ce n'est par une solide formation générale ?Face à cela, des principes forts pour une éducation numérique sont indispensables.
Principes pour une éducation numérique en France
Dans son article de 2013, M. Girard rappelait que :
"La cohorte d'élèves qui fera son entrée au secondaire l'an prochain sera sur le marché du travail autour de 2025, pour s'en retirer vers 2060. Nous devons former ces élèves à employer des outils qui n'existent toujours pas. À tout le moins, nous devons les éduquer à être ouverts au changement, à l'exploitation d'une pléthore d'outils TIC, mais surtout, nous devons leur permettre d'apprendre à trouver le bon outil et à en analyser et critiquer l'information qui s'y trouve. Car au XXIe siècle, la pire attitude que le monde de l'éducation peut adopter face aux défis qui se posent dans la société, c'est l'immobilisme".

Tous les génies informatiques de notre époque ont reçu une formation générale et universitaire classique : leur "créativité" a-t-elle été entravée pour autant ?
Des grands experts de l'enseignement du secondaire, donc. Et n'ayant aucun intérêt commercial à l'online learning.L'immobilisme nous guette donc et l'empêcher nécessite un changement de perspective que la France se doit d'appréhender au plus vite. A ce titre, un groupe de travail s'est réuni à Palo Alto, en Californie, le 14 décembre 2012 afin de proposer un "A Bill of Rights and Principles for Learning in the Digital Age ".
Cette charte qui contient des principes pour un apprentissage de qualité à l'ère numérique a été rédigée par une douzaine de formateurs réunis autour du pionnier des MOOC Sebastian Thrun.
Puissent nos grands principes citoyens suivre ce manifeste commercial américain !

Cette charte ne précise à aucun moment qu'elle s'adresse à des élèves du secondaire...Elle propose un ensemble de « droits inaliénables » que les élèves et les enseignants devraient exiger des institutions et des organisations qui offrent des cours en ligne et des outils technologiques[8].

Même à l'université les moocs ne parviennent pas à s'imposer : la plupart des étudiants sont des adultes ayant reçu une formation classique et curieux d'étendre leurs connaissance.
Car ce qui a été pensé pour des étudiants s'appliquent aussi à des élèves du secondaire.Certains de ces principes peuvent être intégrés dans notre système scolaire afin de mieux répondre aux besoins des élèves dans un monde numérique globalisé, interactif et connecté[9].

C'est parti pour un long copié-collé laborieusement traduit.
Ici "étudiant" = "élève" et "enseignement numérique" = "apprendre et d'apprendre grâce au numérique".Les droits essentiels de l'enseignement numérique
Les élèves ont des droits inaliénables quant à l'enseignement numérique. Ils comprennent:
Le droit d'accès
Tout le monde devrait avoir le droit d'apprendre et d'apprendre grâce au numérique : les étudiants traditionnels ou non-traditionnels (formation continue, enseignement à distance, etc.). Ajoutons, que tout le monde doit avoir le droit à un apprentissage numérique de qualité.
C'est une bonne question, s'agissant des moocs qui comptent bien exploiter commercialement ces données.Le droit à la vie privée
La vie privée de l'élève est un droit inaliénable, indépendamment du lieu d'apprentissage (en présentiel ou à distance). Les étudiants ont le droit de savoir comment les données recueillies au sujet de leur participation dans des systèmes numériques seront utilisés par l'organisation et mis à la disposition d'autres organisations.

Vivement que les élèves "créent des savoirs" !Le droit de créer un savoir rendu public

Déjà que c'est pas gagné pour les professeurs participant à des moocs...Les apprenants utilisant des outils numériques au niveau mondial contribuent à la connaissance publique ; ils peuvent partagent leurs idées et leur savoir de façon ouverte. Ils ont le droit de posséder leurs propres données personnelles et de conserver la propriété intellectuelle des données liées à leur participation à des cours en ligne ou à des activités en ligne.

C'est important dès le primaire.Le droit à la transparence financière
Les étudiants ont le droit à l'équité, l'honnêteté et la transparence financière.

Mais tout ceci est révolutionnaire !Le droit à la transparence pédagogique
Les étudiants ont le droit de savoir à quoi ils seront formés : quels sont les résultats escomptés d'un programme ou d'une initiative en ligne.
Le droit à une relation pédagogique de qualité
Les étudiants ne sont pas un produit. L'éducation est une question de confiance et apprendre sans but lucratif est le but principal de toute éducation.
Le droit d'avoir des bons enseignants
Tous les élèves ont besoin d'enseignants bien formés : des spécialistes des environnements d'apprentissage numériques qui soient attentifs à leurs besoins et aux objectifs d'apprentissage spécifiques.
Il faudra que j'en parle à mes lycéens.Le droit à être des enseignants
Les étudiants ont le droit à la participation engagée dans la construction de leur propre apprentissage.

C'est beau. Et comment on sort de ce conditionnel ?Un apprentissage connecté, global et évolutif
Voici les principes vers lesquels un apprentissage numérique devrait tendre :
Une contribution globale
L'apprentissage du numérique et l'apprentissage en ligne devraient être mis en place partout sur ??la planète, pas seulement dans des pays technologiquement favorisés. Ils devraient maximiser les possibilités pour les étudiants de différents pays de collaborer les uns avec les autres.
Pas compris... M. Lazar a eu du mal à comprendre et donc à traduire.Fonctions et valeur de l'apprentissage numérique
Ces fonctions sont de permettre aux étudiants de se doter d'outils afin de relever les défis et les exigences de la vie et du travail.

La flexibilité
Les étudiants doivent avoir de nombreuses options pour l'apprentissage en ligne et numérique. Les meilleurs programmes d'apprentissage ne seront pas simplement le reflet des formes existantes de l'enseignement mais un éventail de possibilités d'apprentissage flexibles qui tirent parti des nouveaux outils numériques, des différends styles et des besoins d'apprentissage.
En français ça s'appelle la formation continue...L'apprentissage hybride
L'apprentissage par et au numérique devrait être connecté au monde réel et avoir des applications sur de séries de problèmes du monde réel. Il devrait combiner enseignement présentiel et en ligne.
La persistance
L'apprentissage numérique est émergent, il nécessite une poursuite tout au long de la vie par l'apprenant qui devrait en avoir la possibilité technique.
Et efficace, éventuellement.L'innovation
L'innovation technique et pédagogique devrait être caractéristiques des meilleurs environnements d'apprentissage. Une grande variété d'approches pédagogiques, d'outils d'apprentissage, de méthodes et pratiques devrait soutenir des modes d'apprentissage variés des élèves. L'apprentissage devrait être flexible, dynamique et individualisée.
Bonne idée. Mais pourquoi diable les moocs continuent-ils de proposer des certifications, payantes de surcroît ?L'évaluation formative
Les élèves devraient avoir la possibilité de réviser et de réapprendre jusqu'à ce qu'ils atteignent le niveau de maîtrise qu'ils désirent dans un sujet ou une compétence donné. En termes pédagogiques, cela signifie un enseignement individualisé et de nombreux feed-back (évaluation formative) plutôt qu'une évaluation de fin de formation (évaluation sommative).
Ça tombe bien : la programmation informatique, c'est surtout apprendre à corriger des erreurs.L'expérimentation
L'expérimentation devrait être une composante importante de l'apprentissage numérique.

Embrassons, embrassons ! Car le changement, c'est toujours dans le bon sens !Curiosité
L'éducation au numérique devrait inspirer l'inattendu, l'expérimentation, et le questionnement. Cela permet de travailler de nouvelles compétences indispensables au XXIe siècle: expérimenter et être capable d'embrasser le changement.

Merci, M. Lazar pour cette contribution décisive.Cette version simplifiée du « « Bill of Rights and Principles for Learning in the Digital Age » peut être adaptée à notre politique d'éducation au numérique en France.
Merci M. Lazar : grâce à vous la France va enfin pouvoir se poser de vraies questions.Elle a l'intérêt de poser les grands défis et les grands objectifs d'un enseignement numérique de qualité pour notre pays. Force est de constater que nous n'y sommes pas encore. Le débat est ouvert.
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