"Le Tsunami numérique" (Emmanuel Davidenkoff)

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26 Mar 2014 09:38 - 15 Sep 2015 00:27 #10024 par Loys
A lire dans le "Café pédagogique" du 26/03/14 : "Le tsunami numérique : Scénario pour une Ecole qui refuse de bouger"

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26 Mar 2014 09:40 - 27 Mar 2014 11:24 #10025 par Loys
Invité sur "France Culture" du 26/03/14 : "Education : Faut-il craindre le Tsunami numérique ?"

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26 Mar 2014 10:54 - 29 Mar 2014 14:10 #10026 par Loys

Le tsunami numérique : Scénario pour une Ecole qui refuse de bouger

Quelle belle image que le "tsunami" pour faire la démonstration des vertus du numérique. Un titre inspiré, en somme. :santa:

Rappelez-vous Kodak. Une multinationale devenue en quelques années une PME parce qu'elle n'a pas voulu évoluer.

Évidemment, comparer un système éducatif à une entreprise commerciale ne pose aucun problème à Emmanuel Davidenkoff. De même que prendre une photographie est une opération technique qui n'a pas grand chose à voir avec l'acte humain d'enseigner.
S'agissant de Kodak, l'exemple est intéressant puisque le secteur de la photographie numérique est lui-même en train de s'effondrer : "Nikon, à l'image des autres géants japonais de la photo (Canon, Olympus, Sony…), subit de plein fouet l'effondrement du marché des appareils photo" (Source : "Le Figaro" du 09/08/13). Si l'on suit donc le raisonnement d'Emmanuel Davidenkoff, pour survivre, Kodak aurait dû fabriquer des téléphones portables dans un secteur hautement concurrentiel où l'entreprise n'avait aucune expérience (et au passage se soumettre à Google pour obtenir son système d'exploitation). Bref, Kodak aurait dû renoncer à faire ce qu'il savait faire... :devil:

C'est le sort que pourrait bien connaitre l'Education nationale, prédit Emmanuel Davidenkoff.

Prophète de son état. :D

Spécialiste écouté de l'éducation...

Enfin surtout par le "Café pédagogique"... :P

...il analyse l'effet d'un tsunami numérique sur le système éducatif bouleversant ses bases économiques...

Le système éducatif a des "bases économiques" ? :scratch:

...ses méthodes, ses objectifs même. On est là devant un des grands livres de l'année. Le tsunami Davidenkoff va-t-il faire bouger l'Ecole ?

Quel regard critique et distancié du "Café" !

Un tsunami numérique ?
"Un tsunami s'apprête à déferler sur nos écoles, nos universités, nos grands écoles... L'écosystème qui a converti en quelques décennies des milliards d'êtres humains au smartphone et à Internet a mis toute sa puissance de travail et d'innovation au service d'un objectif : réinventer l'éducation".

Quel bel esprit de philanthropie ! :santa:

Pour Emmanuel Davidenkoff, directeur de la rédaction de l'Etudiant, ce tsunami va changer le modèle économique de l'enseignement, amener la prise de pouvoir de l'usager sur service public...

:scratch:

...et changer le mode de fonctionnement de la structure, la faisant passer du vertical à l'horizontal.

Oh la jolie phrase (cliché éculé) qui ne veut rien dire.

C'est cette dynamique de transformation globale qui justifie le mot "tsunami" avec sa puissance financière et innovante.

C'est vrai que, quand on pense "tsunami", on pense "transformation globale". :transpi:

Une révolution culturelle
A l'appui de sa thèse d'un changement global "plus lointain que ne l'imaginent les promoteurs du numérique éducatif mais plus proche que ne le conçoivent parents et enseignants", E. Davidenkoff met toute sa connaissance du secteur éducatif.

C'est dire ! Notre journaliste favori connaît mieux l'école que les enseignants et même que les spécialistes du numérique éducatif : quelle chance nous avons de l'avoir !

Il montre par exemple comment les MOOCs sont en train d'achever la mondialisation de l'enseignement supérieur.

Pour l'achever il faudrait déjà la commencer... :roll:

Mais il s'attache aussi à montrer que cette évolution impose de changer aussi le logiciel de l'Ecole.

Encore une jolie phrase creuse avec un cliché de la rhétorique numérique ! :cheers:

Avec le tsunami numérique arrivent de nouvelles valeurs. Par exemple la capacité à innover, l'expression artistique deviennent aussi importants que les valeurs traditionnelles du système.

La "capacité à innover" est une "valeur" ? :shock:
Et quel rapport entre cette capacité et l'expression artistique ? Le lien, à vrai dire, est assez effrayant.

La coopération devient une valeur réellement prise en compte dans un système qui l'ignorait superbement.

Prise en compte comment, exactement ? M. Davidenkoff reste très vague à ce sujet.

Une marchandisation de l'école ?
Mais le noyau dur de la thèse d'E Davidenkoff, c'est que le tsunami numérique apportera une privatisation de l'école. "Le numérique... va faire plonger le sprix et abattre la principale barrière dont l'Education nationale bénéficie pour empêcher le privé de se développer dans le primaire et le secondaire comme il l'a fait dans le supérieur. Que les prix baissent (dans le privé hors contrat) et il n'y a pas de raison que certaines familles ne le considèrent pas comme un choix possible"....

Où est donc le problème puisque l'école sera peu chère et qu'elle pourra être choisie ? :devil:

L'Education nationale "obscurantiste"

Comme c'est sympathique.

"A force de ne pas entendre et valoriser ceux et celles qui en son sein innovent, l'Education nationale risque le même destin que Kodak".

La comparaison est inepte.

E Davidenkoff décrit une Education nationale engoncée dans ses dogmes, "vivant dans un ahurissant obscurantisme" et "une incapacité à se penser différemment".

Il y en a qui vivent dans une incapacité à penser logiquement et sensément.

L'école tente bien des innovations mais est incapable de les soutenir et de les accompagner dans le temps, éreintant inutilement ses personnels.

Quelles innovations merveilleuses méritent donc d'être "soutenues" et "accompagnées" ? Comment les collègues sont-ils "éreintés" dans une éducation nationale qui promeut elle-même l'innovation pédagogique ?
La martyrologie permet de faire avancer bien des causes.

E. Davidenkoff donne de nombreux exemples de cette effrayante vision de l'Ecole et pointe du doigt des responsables, dont les syndicats. C'est donc sur un appel au changement que se clot le livre. "L'Education nationale et l'enseignement supérieur s'ils veulent être à la hauteur de l'investissement que le pays leur consent doivent s'engager sans attendre dans la voie de réelles réformes. Ils en ont les ressources. Puissent-ils, contrairement à Kodak, comprendre que ces dernières sont avant tout humaines".

C'est surtout Emmanuel Davidenkoff qui semble ne pas le comprendre. :roll:

Parfait connaisseur de l'Ecole, Emmanuel Davidenkoff nous donne un livre fort bien documenté. Il est aussi écrit dans un style direct et enlevé. Alors que le déclin de l'école semble se faire dans l'indifférence du public, "Le tsunami numérique" sera-t-il le début de la réaction au Pisa choc ?

Rien que ça ! :cheers:

Présentation
Emmanuel Davidenkoff : " L'Education nationale finira par libérer les énergies qu'elle a en elle"

On dirait un propos de gourou.

A l'occasion de la sortie de son livre "le tsunami numérique", Emmanuel précise sa pensée sur l'Education nationale et son évolution. Pour lui tout est réuni pour un changement de logiciel dans l'Ecole.

On a bien compris l'image.

Vous évoquez un tsunami numérique qui obligerait l'école à changer. On disat cela dans les années 1990 à propos de l'informatique éducative. Et puis rien ne s'est produit. Pourquoi aujourd'hui ce serait différent ?
Un tsunami commence par une petite vague et on en est là pour le numérique.

Le "tsunami" peut aussi en rester à une petite vague. Emmanuel Davidenkoff ne répond pas à l'objection de François Jarraud.

Ce livre cherche les signaux faibles qui annoncent les changements.

Tout un art, la prophétie. :doc:

Ma conviction s'est construite en allant dans la Silicone Valley. J'y ai découvert les progrès de l'intelligence artificielle. On est à deux doigts d'arriver à produire des outils nouveaux qui permettront d'industrialiser l'individualisation et qui aideront vraiment à apprendre.

Industrialisons l'individualisation ! :pendu:

Par exemple le logiciel de la Khan Academy est déjà capable de repérer des types d'erreurs à plusieurs mois de distance. Il peut vous dire que vous vous trompez dans un problème à cause d'une erreur ancienne. C'est quelque chose qu'un professeur dans la situation actuelle des classes ne peut pas faire car il a trop d'élèves.

Les erreurs que peuvent repérer et analyser les logiciels sont très limitées...

Les progrès de l'intelligence artificielle sont fabuleux.

C'est effectivement le mot : on est dans la fable numériste.

Ce qui est nouveau c'est qu'on les applique à l'éducation. Par exemple, aux Etats-Unis on teste la correction automatique de devoirs complexes, du type de la dissertation.

:lol:

Ce n'est aps encore au point mais ça le sera dans quelques mois.

Bien sûr ! :santa:

Aujourd'hui le problème de l'école c'est les sorties sans qualification, le décrochage.

Ben non puisqu'il n'a jamais été aussi faible historiquement.

Le numérique peut-il apporter des réponses ?
Ces avancées numériques sont en train de changer l'enseignement. A partir du moment où l'enseignant sera libéré de certaines tâches, il pourra se consacrer davantage à l'élève et lui accorder plus de temps et d'attention.

Cette "libération" étant très hypothétique, Emmanuel Davidenkoff s'avance quelque peu.

Il pourra donner du sens aux apprentissages, ce que la machine ne peut pas faire.

Mince : la technique aurait des limites ?
"Donner du sens" : antienne pédagogiste.

Enfin les outils numériques sont ludiques. Ils peuvent raviver le désir d'apprendre chez les jeunes.

Les objets numériques ne sont ludiques que pour autant qu'ils ne sont pas des outils scolaires. :xx:

Si on rend les apprentissages moins ennuyeux on réduit le taux de décrochage.

Qui est déjà réduit... mais peu importe.

Si on dégage du temps de correction pour les enseignants on leur permet de mieux se consacrer au suivi des élèves.

Je croyais que l'enseignait ne pouvait pas assurer ce suivi, contrairement à la machine ?

Dans le supérieur, avec les MOOCs on voit une nouvelle carte des formations se dessiner.

On ne voit rien du tout, pour l'instant. Des certifications douteuses ne remplacent pas des diplômes.

On voit arriver dans le monde scolaire des offres numériques d'enseignement prêtes à l'emploi.

L'éducation est un marché juteux.

La mondialisation peut-elle gagner le scolaire ?
A vrai dire les MOOCs ne sont pas vraiment innovants. Mais ils peuvent permettre de consacrer plus de temps aux étudiants à partir du moment où les cours sont enregistrés.

Aucun mooc ne permet cela. :shock:
Par définition, dans un mooc, un professeur ne peut s'occuper de centaines ou de milliers d'inscrits.

L'innovation viendra le jour où les Moocs et les réseaux de recherche d'emploi croiseront leurs données.

C'est exactement ce que veut faire Coursera : monétiser les données de ses étudiants (données personnelles, niveau etc.)
Quel avenir brillant que celui d'études supérieures au service du marché de l'emploi ! On ne s'étonnera pas que les humanités n'y trouvent qu'un place réduite.

Quand on pourra attester que tel MOOC a un bon taux d'insertion dans la vie active. Là cela créera une nouvelle concurrence dans un système universitaire déjà concurrentiel.

Mais tout ceci est au futur... Un peu comme les prophéties à propos des univers virtuels en 2007, du type "Second Life"... :twisted:

Dans le secondaire, ce qui pourra faire bouger les choses c'est si de la même façon une entreprise arrive à réunir contenus et validation. Des gens pourront s'en emparer pour créer leur école.

Grand bien leur fasse !

Avec le numérique la machine pourra remplacer l'enseignant dans certaines taches...

Voilà qui est dit. :devil:

... et donc on pourra avoir des écoles moins chères.

Ou plus chères car les outils numériques ne sont pas gratuits. :santa:

Mais il y aura toujours besoin d'une école ne serait que pour socialiser les enfants.

Que ne se socialisent-ils pas avec les réseaux sociaux !
Bon, du coup, la nécessité d'enseignants compétents dans une discipline se fait moins sentir : on entre encore un peu plus dans l'école garderie.

Pour les élèves en difficulté la solution sera toujours dans l'investissement humain.

Ah quand même... Mais le dispositif D'Col pour les élèves en difficulté alors, avec deux heures d'écrans et des exerciseurs du CNED ?

Mais pour les enfants des classes moyennes le marché est considérable.

Si les gens sont dupes. Heureusement certains travaillent activement à leur faire croire à ce miroir aux alouettes...

Cela changera-t-il la façon d'enseigner, les valeurs du système ?
On est là devant une autre facette du numérique qui touche à la nécessité de valider d'autres formes d'intelligence.

Évidemment comme on n'arrive pas à valider les formes d'intelligence les plus évidentes, il faut bien inventer de nouvelles formes.

Relisons P. Aghion et E. Cohen. Si on veut avoir une économie de l''innovation il faut des personnes capables d'imagination, susceptibles de suivre leurs intuitions.

Curieux raisonnement qui subordonne l'école à un but économique, assez nébuleux qui plus est : "avoir une économie de l'innovation".

Cela suppose une autre éducation et la reconnaissance d'autres valeurs dans el système scolaire que la répétition.

Il faut être privilégier la créativité et laisser les élèves inventer l'orthographe, la syntaxe, l'histoire ou les tables de multiplication !
Il est vrai d'ailleurs que l'enseignement traditionnel a empêché la créativité... de tous ceux qui ont créé les nouvelles technologies !

Par exemple cela remet la pratique artistique à l'honneur.

Eh oui car la "pratique artistique" permet de préparer à "l'économie de l''innovation". :P

Ou encore la coopération. Pensez que même dans les TPE on finit par noter individuellement les élèves du groupe. A aucun moment dans l'éducation nationale on ne dit que la vie c'est faire avec les autres. C'est énorme !

Ce qui est surtout énorme, c'est que "dans la vie" personne n'est évalué ou payé en groupe. :P

Au final êtes-vous optimiste ou pessimiste sur l'avenir de l'Ecole ? Le système éducatif peut il vraiment changer ?
J'aime beaucoup la conclusion d'Antoine Prost dans son dernier livre.

Où il fait l'éloge des syndicats (supposés) progressistes auxquels il appartient ? :santa:

Quand je regarde les salles de classe, l'imagination et l'énergie de certains, je suis très optimiste. Quand je les écoute raconter les bâtons dans les roues que l'administration dépose, l'obsession du partout pareil, je suis catastrophé.

Quelle idée de vouloir la même chose pour tous les élèves !

Mais il faut être optimiste pour s'intéresser aux questions d'éducation. Je crois que l'Education nationale finira par libérer les énergies qu'elle a en elle même si cela ne conforte pas son modèle.

Beaucoup de croyances, pour finir, chez Emmanuel Davidenkoff.

Ce qui m'inquiète c'est que ces enjeux mériteraient un vrai débat public. La refondation aurait pu le permettre mais cela ne s'est pas produit. Le choc pisa n'est pas davantage venu. En fait il y a un consensus sur le système. Il est partagé même par ceux qui pâtissent du système. Il y a donc un gros travail d'explication à faire.

Le "consensus" dans la presse, c'est surtout des journalistes qui partagent le point de vue d'Emmanuel Davidenkoff. : :fur
Dernière édition: 29 Mar 2014 14:10 par Loys.

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27 Mar 2014 10:11 - 27 Mar 2014 11:11 #10041 par archeboc
A lire dans "Le Monde" du 26/03/14 : "Les écoles low cost vont réduire l’avantage du public et de sa gratuité" . Maryline Baumard interroge Emmanuel Davidenkoff.

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27 Mar 2014 11:13 #10042 par Loys

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27 Mar 2014 11:20 - 30 Mar 2014 23:48 #10043 par Loys
Dans "L'Express", ce chat du 27/03/14 : "Explosion du numérique: vers la fin de l'Education nationale?"

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Dernière édition: 30 Mar 2014 23:48 par Loys.

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27 Mar 2014 14:03 #10048 par Loys
On n'est jamais si bien servi que par soi-même...
Dans "EducPros" du 27/03/14 : "L'enseignement supérieur face à la révolution numérique"

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27 Mar 2014 14:03 #10049 par Loys
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29 Mar 2014 09:29 #10066 par archeboc
Petit commentaire en passant : l'argumentation d'Emmanuel Davidenkoff utilise le mot "école", mais traite surtout de l'enseignement supérieur.
Je n'ai pas d'interprétation à ce glissement, ou plutôt : j'ai plusieurs interprétations qui ne me convainquent pas.
1- parler d'école est plus vendeur.
2- parler d'école permet de poser des jalons pour la suite
3- au sein du supérieur, les grandes écoles (ingénieurs et de commerce) sont plus exposées que les universités au tsunami numérique.
Quant au scénario, si vous voyez en quoi il consiste, je suis preneur d'un résumé. Ce que je vois, c'est plutôt une dénonciation d'archaïsme supposé.

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29 Mar 2014 14:00 #10075 par Loys
Dans "Les Echos" le tsunami devient "tempête" : "Avis de tempête sur l'éducation" (29/03/14).

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