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Une école Archicl@sse
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"rien de moins" et non "rien moins".
Ne pas confondre !
Il n'est rien moins qu'un escroc : il n'est pas du tout un escroc (il n'y a rien qu'il soit moins qu'un escroc)
Il n'est rien de moins qu'un escroc : c'est un escroc, et pas moins.
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On observe que la principale innovation est moins le mobilier que l'espace libre dans la pièce... Pour le reste, on retrouve les poncifs habituels, au service désormais de la réforme du collège.
L'école à l'envers : comme c'est innovant et disruptif !Bouger, parler, travailler sur tablette, écrire sur les murs… Beaucoup d’élèves en rêvent.
Dont les effets... ah bah non, c'est vrai : on n'en parle jamais !Ceux du collège Jean-Philippe Rameau le font ! Ceci avec la permission, voire la bénédiction de leurs enseignants. À Champagne au Mont d’Or, la restructuration complète de cet établissement public de l’Ouest lyonnais a débouché sur une petite révolution pédagogique.
Une révolution qui ne se fait visiblement pas en français.Jean-Philippe Rameau est en effet le premier Learning Lab en collège...
Ne reprochait-on pas déjà au collège d'être un "petit lycée" ?...à l’image de ceux qui commencent à fleurir timidement dans les universités et grandes écoles.
Ah, ce sens de l'acronyme visionnaire !En clair - et en français- il s’agit ici de plusieurs espaces qui proposent des outils numériques (tablettes, écrans tactiles, grands tableaux interactifs connectés aux ordinateurs). Baptisées ECLA (pour ECole de l’Avenir)...
Pas de danger de schizophrénie ?...ces salles sont conçues pour favoriser la création, l’expérimentation et surtout la collaboration. Elles offrent aussi des tables circulaires, des chaises et bureaux à roulettes et équipés de tablettes, des espaces modulables pour travailler tous ensemble ou en petits groupes. L’acoustique et les couleurs ont aussi fait l’objet d’une réflexion : « Du violet apaisant et du vert dynamisant », précise Caroline Brottet, professeur de SVT qui a largement contribué à l’aboutissement de ce projet.
Par contre enseigner le latin, ce sera bientôt un souvenir...Marie Formarier, enseignante en lettres classique, apprécie. « Les élèves peuvent bouger, conjuguer des manuels, des tablettes… J’ai pu faire du théâtre, des ateliers d’écriture, de la recherche documentaire… »
Un cauchemar !La vision s’oppose à une transmission verticale des connaissances : un enseignant face à une classe statique, dans laquelle les élèves sont rangés deux par deux.
Quelle bêtise, d'organiser la pensée et d'avoir des spécialistes disciplinaires quand tout le monde peut tout enseigner (pour moins cher) !Elle s’oppose aussi à une distribution en tranches de savoirs, matière par matière.
« Nous travaillons dans un esprit d’ouverture, de décloisonnement qui s’accorde aux ambitions de la réforme pour le collège », souligne Valérie Lincot, la chef d’établissement.
Quelle belle "conjonction" entre nouvelles technologies et nouvelles pédagogies !« Il y a une sorte de conjonction entre le numérique et la manière de repenser les espaces pour une pédagogie plus collaboratrice », renchérit Yves Armel Martin, responsable d’Erasme, le centre d’innovation numérique de la métropole lyonnaise, autrefois du département.
Et depuis, leur avis ?Au départ, une telle transformation n’était pourtant pas prévue. Le projet a évolué, porté par la principale du collège, arrivée en 2013. Il a fallu faire face à des réticences, des craintes, des habitudes. Des professeurs disaient que « ça allait être le bazar », d’autres ne voyaient pas « l’intérêt ».
Les rangs par deux, à tous les coups...L’architecte Jean-Charles Seriziat s’est aussi passionné pour le chantier. « Je me sentais aussi concerné en tant que parent. L’un de mes enfants a fait une phobie scolaire, explique-t-il.
Surtout quand on n'a aucune compétence ou expérience pédagogique soi-même...On espère que l’exemple de Champagne fera réfléchir d’autres maîtres d’ouvrage, car il faut vraiment se questionner sur l’éducation et l’école de demain ».
On n'est jamais mieux félicité que par soi-même. Avec de belles photos dans la presse régionale pour valoriser de beaux investissements des collectivités locales.Hier matin jeudi, lors de la visite de ce collège 3.0, les élus de la Métropole lyonnaise et les représentants de l’Éducation nationale ont décerné moult félicitations.
Et une bien jolie publicité gratuite pour Steelcase.
Nous serions donc si riches ?Déboucheront-elles sur d’autres équipements innovants ? La volonté pédagogique appartient à l’Éducation nationale, les moyens financiers et le choix des projets sont dans la main des collectivités.
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