La promotion médiatique du privé hors-contrat

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13 Mai 2017 16:11 - 08 Fév 2024 18:22 #18920 par Loys
Dans "Le Parisien" du 25/04/2017 : "Paris : dans son école, les élèves précoces pourront sauter une classe"

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Dernière édition: 08 Fév 2024 18:22 par Loys.

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17 Mai 2023 10:26 - 17 Mai 2023 11:09 #24459 par Loys
Dans "20 minutes" du 16/05/23 : "Lyon : Ce collège ne donne pas de devoirs mais « des étoiles dans les yeux » aux élèves"


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Analysons.

Lyon : Ce collège ne donne pas de devoirs mais « des étoiles dans les yeux » aux élèves

Le titre donne le ton de l'article : publicitaire et non journalistique.

EDUCATION Le collège Déclic à Lyon est le premier collège « alternatif et républicain ». Il ne se revendique pas de l’enseignement Montessori, Freinet ou Steiner, mais s’inspire « un peu de toutes ces méthodes » pour faire sa propre pédagogie

Donc totalement incohérent : mais tout est bon pour séduire tous les publics.

En 2019, le collège Déclic, « alternatif et républicain », a ouvert ses portes à Lyon pour proposer un modèle différent de celui classique.

Donc pas encore de recul pour juger des résultats d'un cursus de collège au brevet 2023 par exemple.

« Toutes les émotions sont bonnes à vivre », rappelle Léa, professeure de mathématiques au collège Déclic de Lyon. Ce lundi matin là, une dizaine d’élèves de 4e et 3e sont en cours de « communication non-violente », dans ce collège du 8e arrondissement.

Donc les émotions violentes ne sont peut-être pas bonnes à vivre. ^^

Assis sur une chaise, disposé en cercle, chacun prend la parole pour exprimer ses sentiments. « Ces trois quarts d’heures sont l’occasion, quand il y en a, de régler des conflits et d’apprendre à parler en sentiments », ajoute Jean-Armand Barone, cofondateur de cet établissement « alternatif et républicain » en 2019. « Avec Anne Durand-Reboul, on s’est rendu compte que, dans l’Éducation nationale, ça tournait mal au collège, explique-t-il. C’est à partir de cette période, par exemple, qu’on commence à voir du harcèlement. On a voulu faire autrement et démontrer que cette méthode peut fonctionner, comme c’est le cas au Québec ou encore en Finlande. »

Ça fonctionne surtout mieux quand on fuit le recrutement de l'école publique (tout en prétendant rassembler une "vraie diversité de milieu social et de nationalité") et qu'on recherche les tout petits effectifs bien encadrés. Dans ce "collège" hors-contrat, 57 élèves : moins que deux classes dans un collège public.

L'auteur de l'article n'a pas demandé quel était le taux d'encadrement de ce collège.

Pour Zélie, qui était dans une école classique avant, cette façon de travailler est un vrai « bonheur ». « J’aime cette autonomie. On peut avoir l’impression qu’on travaille moins mais ce n’est pas le cas.

Avec "1h30 de cours par jour", il suffit de l'affirmer, en effet !

La plupart des 57 élèves inscrits viennent d’enseignements du premier degré qui suivaient les méthodes Montessori, Freinet ou Steiner. D’autres sont là après des « phobies scolaires ». « Le premier critère pour intégrer Déclic, c’est l’envie. On veut que l’enfant ait des étoiles dans les yeux quand il se rend au collège », lance le cofondateur qui précise qu’ici, « on paie l’année en fonction de ses revenus ». « On a une vraie diversité de milieu social et de nationalité entre nos élèves et c’est ce qui fait la force et l’ouverture d’esprit de ces futurs adultes », assure-t-il.

Dommage que l'article n'indique pas les tarifs, effectivement adaptés : un parent seul au smic devra payer l'année scolaire presque l'équivalent de deux smics, s'il a la chance d'obtenir les places limitées pour les plus défavorisés !

L'auteur de l'article n'a évidemment pas demandé non plus quelle proportion de parents payaient combien.

« On utilise les mêmes manuels et on arrive à boucler le programme demandé », confirme Léa, la professeure de mathématiques mais aussi d’ateliers artistiques et de théâtre. Diplômée d’un master de sciences sociales en genre, elle donne également des cours d’éducation affectives, relationnelles et sexuelles. Dans l’établissement, chaque enseignant a sa « spécialité ».

Et même visiblement de nombreuses "spécialités" !

De manière amusante, on constate sur le site du collège que la plupart des "enseignants" n'ont pas de diplômes d'enseignement, voire pas de diplôme en rapport avec ce qu'ils "enseignent". Une exception : un professeur agrégé de SVT, chargé... des jeux de société !

Ainsi, celui qui fait de la SVT donne aussi des cours de zététique.

Avec 1h30 de cours par jour, on peut en ajouter, des disciplines ! Et tant pis si la zététique ne correspond à aucun diplôme connu : ça fait chic !

Une méthode qui peut laisser perplexe vue de l’extérieur. « C’est souvent la première angoisse des parents. Leurs enfants vont-ils avoir du retard avec si peu d’heures de cours ? Vont-ils pouvoir s’insérer ensuite ? », confie Jean-Armand Barone. Il répond avec un grand sourire : « En quatre ans, on n’a jamais eu d’échecs. »

Et l'auteur de l'article a évidemment vérifié... ou pas.

Dans les partenaires du collège, la "Française des Jeux" avec cette curieuse justification, pour l'égalité des chances, sans doute !
Dernière édition: 17 Mai 2023 11:09 par Loys.

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13 Oct 2023 10:57 #24751 par Loys
Dans "Les Pieds sur terre" de "France Inter" du 10/10/23 : "La nouvelle école de la forêt"

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