Résultats de recherche (Recherche de : café)
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"amorcer la réflexion", "entrer dans les textes littéraires par les interrogations des élèves" : voilà qui n'est guère ambitieux. Difficile de faire plus, en même temps, compte tenu de la pauvreté de Twitter.
twitter.com/hashtag/1souvenir?src=hash
Bien qu'il s'agisse de comptes classe, les tweets ne sont visiblement pas relus et corrigés : mais peu importe. Ce qui compte, c'est la spontanéité d'une réflexion féconde sur le souvenir. On ne va pas s'arrêter à quelques horreurs orthographiques...
Au passage la notion de "live tweet" semble assez nébuleuse dans ce cas particulier..."Un souvenir peut devenir douloureux avec le temps car certaines personnes avec qui ont là, peuvent avoir changer." (3e)
"C'est un moment passé d'on on se souvient il peut être triste ou heureux"
"Un souvenir peut ce modifier avec le temps."
"Un souvenir peux nous faire remémorer notre enfance"
"Peut être un moment passer avec des personnes qui nous sont cher."
"Un souvenir peut-être une blessure qui est resté gravé sur notre corps et dans nôtre tête (cicatrices...)"
"Un souvenir c'est un moment de notre vie qui nous à marqué dans notre enfance ."
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www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/...464147021827407.aspx
Dans "EducPros" du 17/11/17 : "EdTechFrance cherche à devenir la porte d'entrée de la filière française des EdTech"
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cf spark.adobe.com/page/QtSmHirP8ksY7/
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www.education.gouv.fr/cid126438/baccalau...our-la-reussite.html
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Quelques commentaires :
Curieuse présentation : le mot "surexposition" (cinq ou dix heures par jour) n'est pas mentionné une seule fois ! Laisser penser qu'une simple exposition les écrans pourrait provoquer de graves troubles (eux-mêmes au conditionnel) paraît dès lors aberrant. Mais c'est sans doute la meilleure défense des écrans qu'a pu trouver le "Café pédagogique", grand promoteur du numérique scolaire.A la suite de l'émission "envoyé spécial" du 18 janvier 2018, un débat, pas nouveau, a pris de l'ampleur : il concerne la place des écrans dans la petite enfance. La thèse portée par cette émission, ainsi que quelques autres reportages, est que l'on aurait affaire à des enfants (en bas âge) ayant des syndromes de type autistique et qu'en supprimant les écrans on résoudrait ce problème en un mois !
A noter que l'exemple - parlant - du petit Ryan dans l'émission n'est pas commenté par Bruno Devauchelle...
Un seul spécialiste, en réalité, et plus médiatique que praticien de terrain : Serge Tisseron, éternel marchand de doute et infatigable apôtre des écrans. Il est en effet plus facile de ne pas désigner de coupable quand les troubles eux-mêmes sont niés. Quant aux "références", nous verrons à quoi nous en tenir.Certains spécialistes se sont élevés contre cette approche qu'ils considèrent comme caricatural et même scientifiquement fausse (voir les références ci-dessous). Ils rappellent qu'il faut penser posture éducative avant de désigner quelque coupable que ce soit.
Belle mise en abîme par le "Café pédagogique". Et ce n'est qu'un début !Au-delà de cette querelle, il y a à nouveau une question récurrente : quid de la responsabilité des journalistes (médiateurs professionnels) dans la forme et le fond des contenus qu'ils proposent au public. Au moment où les "fausses nouvelles" font l'objet de multiples articles, débats, lois et autres propos, cette opposition assez radicale entre deux points de vue, dont l'un est particulièrement médiatisé, n'est pas très saine. Pour l'éducateur, l'enseignant de maternelle, le directeur d'école, le parent, comment recevoir ce premier message et éventuellement le second, si tant est qu'il soit aussi médiatisé (ce qui n'est bien sûr pas le cas) ?
Absolument pas l'Académie de médecine. Mais l'Académie des sciences, dans son avis de 2013 cosigné par un certain Tisseron Serge !L'académie de médecine relayée elle aussi par les médias et au travers des productions prolifiques de Serge Tisseron, avait popularisé le fameux 3 - 6 - 9 - 12 pour tenter d'indiquer les limites à donner à l'usage des écrans à la maison et à l'école.
Le Groupe de pédiatrie générale, en 2018, a rappelé que la "règle" du 3-6-9-12 de Serge Tisseron n'avait "de fondement dans aucune recherche scientifique ni dans les observations épidémiologiques" .
Une déformation grossière, une erreur grossière, une manque de prudence scientifique élémentaire... mais le "Café" donne dans le même article des leçons de déontologie journalistique !
Les écrans valent bien une messe.
La surexposition aux écrans des tout-petits ne semble pas être un problème pour M. Devauchelle, qui est davantage "rêveur" devant une solution que devant des troubles dont il conteste l'existence...En parallèle, des expérimentations de sevrage d'écrans ou même la médiatisation de l'attitude de parents, patrons de la Silicon Valley, ou encore la symbolique tentative d'interdiction des smartphones à l'école, toutes ces actions visent en fait à faire prendre conscience d'un problème plus vaste. Au travers des écrans, boucs-émissaires à fonction symbolique, il s'agit d'alerter plus globalement sur une question éducative comme le suggèrent les auteurs de la lettre ouverte citée précédemment (et signée par le même Serge Tisseron). Or le premier lieu d'observation institutionnel de ce genre de problème c'est l'école maternelle !
L'entrée dans la scolarité à partir de deux ans et demi, trois ans pour une bonne partie des enfants français, permet d'observer et d'analyser un phénomène dont on ne perçoit qu'un écho déformé, mais qui est bien réel : celui du recours éducatif par les parents à des moyens de substitution à leurs propres difficultés éducatrices/éducatives. Rythmes de travail difficiles à supporter, idéologie du bien être individuel, sentiment d'inconséquence voire incivilité ordinaire, beaucoup de jeunes parents sont confrontés à des choix difficiles à faire dans l'éducation de leurs enfants. La vulgarisation d'une certaine psychologie de l'éducation et sa médiatisation ont amené à des incompréhensions, voire à des dysfonctionnements éducatifs. L'exemple de cette émission du 18 janvier n'est pas fait pour arranger les choses. La médiatisation brutale d'une anomalie psychologique et surtout de sa solution "magique" : supprimer les écrans et en un mois le problème (autisme ?) sera résolu laisse rêveur.
Rappelons que les enfants de 4 ans visionnent en moyenne 3h04 de vidéos par jour en France (Harris Interactive Videokids 2017) .
Et que le "Café" contribue à mal poser...L'enjeu de fond est ailleurs : qu'en est-il de la conscience éducative des jeunes parents ? Comment la société et son évolution dans plusieurs domaines a transformé l'accès à cette conscience éducative ? Pourquoi les écrans sont-ils (après le cinéma, la télé, puis Internet, puis les smartphones) les seuls responsables médiatisés ? La recherche d'explications rationnelles et facilement repérables par tous permet de faire passer le message : images chocs, formules publicitaires et autres propos de spécialistes. Et pourtant, curieusement, cela ne marche pas si bien que ça. Il suffit pour s'en convaincre de constater la permanence des usages des écrans dans toutes les couches de la population. On peut aussi relire ce qui se disait et ce qui était préconisé à propos de la télévision dans les années 1980. Qui est alors concerné par ces campagnes ? Chacun se sent concerné, surtout pour les autres, mais le problème reste entier et perdure. C'est probablement parce qu'on trouve une cause qui n'en est pas une à un problème mal posé.
On a compris le propos de M. Duvauchelle : le problème (qui n'existe pas...) n'est pas technologique, mais uniquement parental.
Il serait malvenu, dans le "Café", de s'interroger sur toute ce qui fait que les parents ne s'inquiètent pas de mettre des écrans dans les mains de leurs enfants, y compris d'âge pré-scolaire :
- La valeur sociale qu'il faut accorder à ces objets numériques, encore forte malgré leur démocratisation. Avoir un iPhone (ou un ersatz d'iPhone, c'est accéder à une forme de réussite sociale).
- Les techniques psychologiques élaborées par les grands groupes technologiques pour rendre les consommateurs les plus dépendant possibles des écrans.
- Le marketing agressif des groupes technologiques (et leurs relais médiatiques comme le "Café", faux-nez de Microsoft en France ou encore "Ludomag" et bien d'autres), présentant ces objets dernier cri (tablettes, smartphones) comme des "outils" éducatifs", intelligemment interactifs, ludiques et modernes, préparant les enfants au monde de demain. Rhétorique des potentialités positives abondamment reprise par des courants pédagogiques ou des syndicats progressistes (comme le SE_Unsa dans le milieu enseignant) ou par l'Académie des sciences dans son sidérant Avis de 2013. L'école elle-même devient prescriptrice d'écrans, les nouveaux programmes de maternelle imposant l'utilisation d'outils numériques comme nouveaux attendus, fournissant même parfois des écrans à des enfants que leurs parents s'efforçaient de préserver.
- Le caractère addictif d'objets, devenus totalement nomades (sans limite d'espace, de temps, de contenus) et échappant donc à toute supervision parentale, dont les contenus sont conçus pour happer l'attention, notamment des plus petits mais également des adolescents.
- Le confort qu'ils procurent aux parents, les écrans jouant le rôle de baby-sitters en toutes circonstances pour les plus petits ou assurant, pour les parents des adolescents, le rôle d'un instrument de régulation et de contrôle (les écrans gardant les plus grands à la maison ou permettant de les joindre quand ils sont au dehors). L'augmentation du temps d'exposition aux écrans, de plus en plus précocement, montrent bien la réalité des usages.
"au front"/"perdus"/"évolutions" : les euphémismes de M. Devauchelle sont instructifs. On rappelle que, quelques lignes plus haut, M. Devauchelle doutait de la réalité des cette "évolution" et des troubles observés par des praticiens de terrain..Que faire alors ? Les enseignants d'école maternelle et primaire sont au front désormais. Ils se trouvent confrontés à des parents et des enfants qui sont parfois perdus face à ces évolutions.
Ceux qui nient le problème (et accusent de "fake news" ceux qui le dénoncent) réclament donc une prise de conscience : tout est logique !Il est urgent que l'on mène dans toutes les écoles une réflexion collective sur "l'agir éducationnel".
Et "l'équilibre" doit commencer... dès la maternelle. Avec des écrans scolaires s'ajoutant aux écrans familiaux. Et si "l'équilibre", c'était de mettre à distance ces "objets" commerciaux au lieu de les présenter comme des outils pédagogiques ?Pourquoi le faire dans les écoles ? Parce que les enseignants eux-mêmes sont aussi pris dans ces évolutions, surtout s'ils sont parents. Autant commencer par ses propres attitudes avant d'engager un vrai travail avec les familles et les enfants (ce qui se fait, mais rarement surtout avec les familles). Ensuite dans la place que l'on donne aux écrans dans le temps scolaire. Il ne s'agit ni de laisser faire ni d'interdire, il s'agit de faire émerger la pertinence. Cette pertinence est dans l'équilibre de la personne dans sa globalité. La fameuse "personne intégrale", décriée parce que portée par des congrégations religieuses depuis de nombreuses années, est pourtant une des clefs de compréhension les plus importantes. On n'oppose pas manuel, intellectuel, on n'oppose pas livres et écrans, parole et écrit, on essaie de valoriser l'équilibre, une forme de chemin vers une complétude de vie.
Pour le "Café pédagogique", l'équilibre... impose nécessairement les écrans.
Mais M. Devauchelle, dans sa profonde réflexion éducative, ne fournit aucune réflexion critique sur ces objets.Vis à vis des parents, il est aussi important d'apporter des éléments de coopération dans ce domaine. Ce fameux équilibre, cette forme d'écologie éducationnelle qu'il est nécessaire de travailler n'est pas un dictat ni une attitude politiquement correcte, c'est d'abord une manière d'aider à penser le monde et à penser sa propre vie. Or dans la famille, penser sa propre vie c'est bien sûr penser la place que l'on donne aux enfants dont on se sent responsable. Les écrans ne savent pas éduquer, ne remplacent pas l'accompagnement, ne sont pas des iles de la tranquillité parentale. Mais ils ne sont pas non plus ces objets au pouvoir démoniaque à tel point qu'ils seraient la cause des maux de "MON" enfant.
Une curieuse "mise à distance" et un curieux "travail d'analyse et de réflexion" : comme nous l'avons vu, il s'agirait plutôt de noyer le poisson ici.L'émission "d'Envoyé Spécial" ne rend pas service aux parents, aux enseignants aux éducateurs. Malheureusement il semble que nombre de "médiatiseurs" se sentent forts de leur posture et qu'ils en profitent pour diffuser leurs propres angoisses et leurs réponses à ces angoisses. Un médiateur, journaliste, enseignant, etc.…, c'est d'abord, ce devrait être d'abord, quelqu'un qui "met à distance"... Il y a du travail à faire dans plusieurs directions, nous avons essayé d'en esquisser quelques-unes en évitant de désigner un coupable trop facile qui aurait pour fonction d'éviter tout travail d'analyse et de réflexion personnelle d'abord, collectif ensuite.
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L'étude : journals.openedition.org/alsic/3229