"Faut-il supprimer le baccalauréat ?"
Revue du Mois, 1907 @GallicaBnF
gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt…
La "réforme" du baccalauréat
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S'agissant du Sgen-CFDT, poser la question, c'est déjà y répondre."Que faire du baccalauréat ?"
par Albert Ritzenthaler, Chantal Demonque et Jean-Luc Evrard
C'est vrai que le baccalauréat à l'époque de Marc Bloch a beaucoup à voir avec le baccalauréat aujourd'hui : l'un obtenu par une minuscule fraction de la population, l'autre par les trois-quarts d'entre elle.« Nous demandons une très souple liberté d'option dans les matières d'enseignement : liberté désormais d'autant plus aisée que la suppression du carcan des examens doit permettre une grande variété d'initiatives. Se rend-on bien compte que, par la faute du baccalauréat, la France est actuellement un des rares pays où toute l'expérimentation pédagogique, toute nouveauté qui ne s'élève pas immédiatement à l'universel, se trouve particulièrement interdite ? »
Marc Bloch. Note rédigée pour les Cahiers politiques, 1944

Non, car il a déjà été vidé de sa substance et n'existe plus que par l'inertie du système scolaire.PEUT-ON PARLER DU BACCALAURÉAT ?
Ne risque-t-on pas, à s'interroger sur ses missions, ses enjeux et son fonctionnement, de desceller la clé de voute du système éducatif ?

Taxer ainsi le bac d'exclusion, c'est oublier que ce pourcentage n'a jamais été aussi faible dans l'histoire de la République. C'est aussi présupposer que les autres diplômes n'ont pas de valeur.Peut-on remettre en question un des derniers rites de la République, même si quatorze jeunes sur cent en sont exclus en 2013 ?
Quelles belles intentions ! Avec le Sgen-CFDT, c'est gagné !Contemporain du Code civil, n'est-ce pas un monument vénérable qui mériterait qu'on l'entretienne avec respect, voire qu'on lui redonne son lustre d'antan ? Le Sgen-CFDT entend poser les termes du débat et apporter des propositions pour remettre le baccalauréat à sa juste place dans le système éducatif.

C'est en effet ce qui le définit.UN EXAMEN POUR L'ÉLITE ?
Le baccalauréat est conçu dès 1808 comme premier diplôme universitaire. À ce titre, il donne accès à l'enseigne- ment supérieur.
Ces "bacs" n'ont de bacs que le nom puisqu'ils n'ont pas vocation à permettre d'accéder à l'université. Mais l'illusion démocratique doit fonctionner à plein puisqu'on a décidé de faire accéder tous les élèves au bac ou presque.La part de bacheliers dans une génération qui atteint 5 % dans les années 1950, va suivre une courbe exponentielle avec l'arrivée du baccalauréat technologique en 1968 et le baccalauréat professionnel en 1985.
Démonstration que la voie professionnelle a permis d'obtenir une réussite accrue mais artificielle, le tout à moindre coût puisque le parcours a été réduite de quatre à trois ans.L'objectif des 80% d'une classe d'âge lancé dans les années 1980 ne sera cependant pas atteint puisqu'à partir de 1995 et jusqu'à l'arrivée du baccalauréat professionnel en trois ans en 2010, le taux stagnera autour de 63 %. Il est de 73 % aujourd'hui.
Erreur factuelle au passage : il s'agissait de porter 80% d'une génération au niveau bac. Objectif atteint puisque nous sommes à 85%.
C'est totalement faux. Cette proportion a franchi 20% en 1986, 30% en 1991 et atteint 37,8% en 2012.Il faut cependant observer que la part de bacheliers généraux s'est stabilisée depuis les années 1995 autour de 35 %, et que la part du baccalauréat scientifique, toujours considéré comme la voie royale, oscille entre 25 et 27 % depuis cette date. On observe donc, derrière l'augmentation sensible du nombre de bacheliers, une proportion identique depuis plusieurs décennies de bacheliers généraux.

Bel aveu que les bacs technologiques et professionnels ne sont pas "démocratiques" aux yeux du Sgen-CFDT. Le vernis du progressisme craque quelque peu pour laisser transparaître un certain mépris de classe.La démocratisation du baccalauréat est donc relative car elle n'a pas modifié les taux d'accès aux baccalauréats les plus prestigieux.
Mais peu importe : ces "bacs" qui n'en sont pas auront permis d'accoutumer l'opinion à l'idée de la scolarité obligatoire jusqu'à 18 ans et du lycée pour tous, grande originalité du sytème éducatif français. Il ne reste plus qu'à franchir le pas du lycée unique, avec la voie générale pour tous : l'orientation choisie est déjà en route.
Ils n'ont rien modifié : ils n'auraient jamais dû s'appeler des "bacs".UN BAC DES BACS
L'arrivée du baccalauréat technologique en 1968 puis celle du baccalauréat professionnel en 1985 ont modifié la fonction du baccalauréat sans lever l’ambigüité du titre du diplôme. En effet, ces diplômes, à vingt années d'intervalle, ont été organisés et présentés comme des diplômes d'insertion professionnelle, qui ne préparent pas aux études supérieures, à l'exception de structures réservées que furent les BTS et dans une moindre mesure les IUT.
C'est surtout que les élèves de la voie professionnelle n'avaient pas vocation à tous devenir "bacheliers" jusqu'à la suppression récente du BEP.Ces structures étaient sélectives car réservées, dans une société de quasi-plein emploi, aux meilleurs bacheliers, les autres s'insérant dans la vie active.
Ce qui - sauf exception - constitue une aberration pour les bacheliers professionnels.Le chômage de masse qui perdure a provoqué un renversement de tendance maintenant les filières sélectives mais laissant la possibilité pour tout bachelier d'intégrer une université.
Et pour cause. Dans la voie pro, quatorze heures de l'emploi du temps hebdomadaire sont consacrées à l'enseignement professionnel...Au nom du principe sous-tendu par le diplôme du baccalauréat, des cohortes de jeunes se cassent les dents dans un parcours de licence auquel ils n'ont aucunement été préparés.
Pour le dire autrement plus de 95% des bacheliers professionnels échouent.Mais le taux de réussite global en licence interroge plus généralement la préparation des élèves, quel que soit leur bac d'origine. Le taux de réussite en quatre ans est de 39 %, allant de 48 % pour les bacheliers scientifiques à 4,6 % pour les bacheliers professionnels.
Le problème n'est pas du tout celui de la voie professionnelle qui ne prépare pas à des études universitaires, bien sûr, ou du renoncement de toute exigence au bac en général. Non, c'est évidemment la faute du baccalauréat lui-même, qui oblige les élèves à bachoter au lieu d'accéder à l'autonomie.Si l'université s'est engagée dans un dispositif d'accompagnement des lycéens dans le parcours licence, leurs difficultés sont d'abord directement liées à la préparation au baccalauréat, qui n'est pas une préparation à l'université.

Résumons : parce que les élèves du bac pro ne sont pas destinés aux études universitaires, il faut supprimer le bac en général.

Avec le succès que l'on constate ensuite à l'université, suivez la logique...DES ÉPREUVES AU STADE TERMINAL
Mis à part au lycée professionnel où le contrôle en cours de formation domine (cf. article page 8)...

Alors qu'on est mieux préparé pour les études universitaires si l'on pas accompli le programme.... les baccalauréats technologiques et généraux restent organisés par une série d'épreuves terminales « coefficientées » selon la coloration du diplôme. L'objectif de chaque enseignant de terminale est donc de s'engager dans la course au programme, considérant que sa mission sera accomplie s'il y parvient ou s'en rapproche le plus possible.

Même avec la réforme du lycée, la mise en place de l'accompagnement personnalisé et des TPE ? Il faut dire que la suppression des cours ne permet guère "d'approfondir telle partie du programme"...Les règles du jeu sont en général connues, les épreuves codifiées, mais la densité des programmes n'aura pas permis d'accompagner les rythmes d'acquisition des élèves ni d'approfondir telle partie du programme, encore moins de favoriser l'autonomie ou le travail collaboratif.

Pas du tout puisqu'il s'agit d'un examen, et non d'un concours.La logique est celle de la compétition...
Part d'aléatoire très limitée puisque les taux de réussite atteignent des sommets. Des sujets à la correction, tout est prévu au contraire pour éviter toute surprise....où tout se joue en une seule fois, avec la part d'aléatoire liée (en particulier mais pas seulement) à la correction.
On voit mal ce que fait cet argumentaire contre le baccalauréat dans une réflexion sur l'entrée à l'université.
Le bachotage en philosophie est bien peu efficace.Le bachotage en est un des rituels, avec le stress et la couverture médiatique autour de l'épreuve de philosophie.

Et relisons la définition du bachotage donnée par Marc Bloch : "Bachotage. Autrement dit : hantise de l'examen et du classement." Pas sûr que les candidats éprouvent aujourd'hui cette hantise. Pour s'en convaincre, ce sondage de l'an passé qui montraient que les candidats pensaient avoir le bac à 98% d'entre eux ou bien ce petit tour sur les réseaux sociaux : "La Bac attitude"
Argument habituel. Mais puisqu'on parle du coût, celui du bac semble dérisoire par rapport à celui de l'échec en licence, notamment des bacheliers professionnels (à 8.000€ par an environ). De nombreux pays, comme la Finlande, ont fait le choix d'une sélection drastique à l'entrée à l'université.À 85 euros en moyenne par élève, le baccalauréat coute 50 millions d'euros, beaucoup plus si l'on considère les heures d'enseignement non données en juin et le taux d'échec dans le supérieur qu'il provoque.
Marc Bloch, qui reconnaissait la nécessité d'une sélection pour l'entrée dans le secondaire, serait très étonné par cette récupération de sa pensée :
www.marcbloch.fr/notes.htmlMarc Bloch dit: Nous demandons un enseignement secondaire très largement ouvert. Son rôle est de former des élites, sans acception d'origine ou de fortune. Du moment donc qu'il doit cesser d'être (ou de redevenir) un enseignement de classe, une sélection s'imposera. Un examen d'entrée demeurera probablement nécessaire ; il le faudra très simple et adapté à l'enfance : un test d'intelligence plutôt qu'une épreuve de connaissances… ou de perroquetage. Des examens de passage subsisteront.
C'est donc officiel pour la voie professionnelle ?POUR UN CYCLE TERMINAL QUI PRÉPARE AU SUPÉRIEUR
Parce que la préparation au supérieur doit être l'objectif de la terminale...

Mince ! On y avait pas pensé jusque là !... il est urgent de préparer les élèves à l'autonomie, à la maitrise de compétences et de connaissances qu'ils pourront réinvestir.

Pour "maîtriser des compétences et des connaissances", rien de tel que de supprimer des cours !

Mais c'est ce qu'on fait déjà dans la voie professionnelle, avec un grand succès.L'évaluation en cours de formation, qui valide ce qui est acquis au fil de l'an doit donc remplacer l'épreuve terminale couperet.

Et avec 85% de réussite (90% dans la voie générale) le "couperet" est bien émoussé : le Sgen-CFDT serait-il resté bloqué dans les années 40 ?
D'autant que la procédure d'admission post-bac a lieu avant l'obtention ou non du bac : celui-ci n'est plus qu'une formalité administrative. Quel "couperet" !
Une grande réussite...Elle pourrait s'accompagner d'une épreuve de synthèse s'inspirant des travaux personnels encadrés...
Car c'est bien connu : à l'université les étudiants travaillent en groupes. Mais pourquoi les préparer à "l'autonomie" en ce cas ?... en intégrant une part de travail collaboratif, comme préparation aux démarches de l'enseignement supérieur.


Des "niveaux d'exigence" sans programmes, c'est un concept original. Quant à considérer les programmes comme des "catalogues de connaissances", c'est évidemment une caricature de l'enseignement. Il suffit de considérer les programmes de lettres qui - en imposant seulement quatre objets d'études très vastes - laissent toute liberté au professeur.Cela suppose de remplacer les catalogues de connaissances que sont les programmes par des référentiels qui définissent les niveaux d'exigences attendus et les modalités d'évaluation.
Sacrée "équité" qu'une équité qui renonce à un examen national, identique pour tous. Avec le Sgen-CFDT, vive le renouveau de la double pensée orwellienne.Pour garantir l'équité et la cohérence pédagogique, les évaluations doivent relever de la réflexion du conseil pédagogique et du travail d'équipe.
Il s'agit bien - cyniquement - de ne garder du baccalauréat que la "façade" en le vidant encore un peu plus de sa substance.Pour le Sgen-CFDT, si l'on peut garder la façade, il est temps de reconstruire tout le bâtiment, à la hauteur des enjeux d'aujourd'hui.
Pour la reconstruction de l'école, on peut encore attendre. Mais avec le Sgen-CFDT, la phase de démolition est déjà bien avancée.
Certains instituts privés, comme "Ipesup" , préparent d'ailleurs très bien au post-bac et prospèrent sur ses débris.


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Fil à suivre sur Neoprofs : www.neoprofs.org/t69226p40-ccf-et-epreuv...-de-vue-du-sgen-cfdt
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Claude Lelièvre a pourtant montré que le bac dans sa forme actuelle n'a pas grand chose avec le bac des origines...Cher, lourd et fossilisé, le bac revient !
Et on ne peut pas demander d'un examen passé par les trois quarts d'une génération qu'il coûte moins cher et qu'il soit moins lourd que quand il était passé par un quart seulement d'une génération en 1980. Il faudrait que la démocratisation ne coûte rien.
Le problème de sa "valeur certificative" n'est pas lié à l'examen lui-même, comme le laisse croire la suite de l'article, mais à l'abandon des exigences qui lui sont liées.A quelques jours du coup d'envoi du bac, le 16 juin, le coût, la lourdeur et la valeur certificative de cet examen national interrogent.
Ben si beaucoup de choses ont changé, ne serait-ce que ces dernières années : bac pro en trois ans, TPE, refonte de la série technologique, épreuves de langues...Les ministres passent mais le bac reste. Chaque année en juin, le ministère de l'Education nationale tient conférence de presse sur le baccalauréat. Et chaque année, il fait la preuve que pour ce "monument historique" comme aiment à le désigner les ministres, rien ne change.
On comprend que le "changement", pour Marie-Caroline Missir, c'est surtout la suppression.
Il faudrait que le bac soit un concours de l'innovation, avec des changements tous les ans ?L'année 2014 ne fait pas exception: nouveau ministre, nouvelle directrice générale de l'enseignement scolaire - Florence Robine ex-rectrice de Créteil - mais peu de surprises ou de nouveautés pour cette session.

Élément qui ne figure pas dans le titre de l'article...Les constantes restent les mêmes: un coût élevé - 80,7 euros en 2013 soit près de 56 millions d'euros, une énorme machinerie - 686 907 candidats répartis entre les trois filières générale (50%), technologique (20%) et professionnel (30%) -, 170000 correcteurs et 4 millions de copies rémunérées à 5 euros pièce. Le rapport annuel de performance 2013, document budgétaire qui évalue l'utilisation des deniers publics, ministère par ministère, précise néanmoins que grâce à "la poursuite des efforts de rationalisation (recours accru à la visioconférence, dématérialisation des copies...) et d'harmonisation des pratiques de gestion, les coûts moyens sont en diminution."
Et qu'est-ce qui pourrait remplacer des épreuves écrites ou orales ? Les QCM ? L'évaluation par les pairs ?Le coût du bac? Pas le "bon angle d'attaque"
Les questions que posent cet examen national, régulièrement objet de rapports en vue d'une bien hypothétique réforme demeurent inchangées: le modèle d'évaluation que propose le bac (mobilisation nationale, épreuves écrites et orales) est-il encore adapté à l'heure du web, des Mooc, et d'une réflexion mondiale sur la certification par les compétences?
La certification est le point le plus faillible des moocs, au point que certains proposent des certifications dans des salles d'examen physiques !
La solution est toute trouvée.Le coût exorbitant du bac est-il justifié alors que l'Etat cherche des économies, et que la valeur certificative du bac est fragilisée?
Et pourquoi serait-elle caduque ?La réforme du lycée, entamée en 2010 n'est-elle pas rendue caduque si le bac, aboutissement du cycle secondaire n'est pas lui aussi réformé?

Merci de le reconnaître. Les lycées ressemblent de plus en plus à des centres d'examens permanents dans lesquels il devient de plus en plus difficile de travailler sur le long terme.Florence Robine a esquissé quelques timides réponses à ces questions. Interrogée sur d'éventuelles économies réalisée cette année, elle assure que cela ne peut "constituer l'unique angle d'attaque des évolutions du bac", mais que la multiplication des épreuves "commence à poser problème en terme d'organisation".
Pourquoi les épreuves de LV (compréhension + oraux), d'options, d'ECE, d'oraux de projet ont-elles lieu si tôt dans l'année ?
Qu'est-ce à dire ?En somme conclut-elle, le bac "ne peut être que le reflet d'une politique globale d'évaluation" dans l'Education nationale. En effet.
En réduisant d'encore une année on peut espérer faire mieux !Reste une bonne nouvelle: la réforme du bac professionnel, ramené à un cycle de trois ans par le ministre Xavier Darcos, commencerait à porter ses fruits, en "modifiant le profil des élèves", plus volontaires, et moins en échec, selon la Dgesco.

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"Bac 2014 : Un monument pour 700 000 familles" (13/06/14)
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Si c'est pas malheureux...On retrouve en général les mêmes disciplines et les mêmes types d'épreuves.
On ne peut que s'en réjouir.Florence Robine met l'accent sur quelques changements. "Il y a de nouveaux types d'épreuves", dit-elle. "Elles évaluent des démarches de recherche et projets" et même des travaux collectifs.

Eh oui : il faudrait généraliser tout ça d'urgence !En dehors des TPE, cela ne concerne que quelques soutenances de projets dans quelques bacs technologiques.
Même dans le "Café"...Un changement nettement plus important a eu lieu en langues vivantes, avec notamment une épreuve orale. Mais ces épreuves sont contestées par des enseignants et il n'en sera pas question.

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On réforme le bac en lui retirant ses exigences, on l'accuse ensuite de ne plus servir à rien et on demande sa suppression : la logique est imparable.Bac : un examen qui ne sert plus ni à évaluer ni à orienter

Le collège continue à fonctionner mais Maryline continue à sous-entendre le contraire : merci beaucoup !Faire passer le bac coûte plus de 2 000 euros par élève, ont mesuré les proviseurs du SNPDEN (syndicat majoritaire) en juin 2013. Bien loin des 80 euros de l'évaluation officielle, ce calcul intègre le coût caché du bac, ces quatre semaines de cours perdus pendant lesquelles la machine du secondaire continue de fonctionner à plein régime.
A relire de l'an passé : www.laviemoderne.net/forum/cursus-et-exa...1-5-milliard-d-euros
Effectivement.Pour 1,5 milliard d'euros d'argent public, la nation française est en droit d'attendre de son bac une évaluation claire de ce que sait chaque élève et un outil d'orientation vers l'enseignement supérieur.

Effectivement.En 2013, 92 % de ceux qui se sont présentés dans la voie générale y ont été reçus. L'éducation nationale s'est félicitée, arguant qu'il ne s'agit pas d'un concours. Pourtant, le faible taux d'échec interroge.

Ah oui... L'interrogation est finalement limitée.D'abord, pourquoi dépenser autant pour diplômer quasiment tous ceux qui tentent l'épreuve ?

Rien sur la contradiction avec "la fabrique à cancres qui tourne à plein régime" (Le Monde) ?

C'est déjà le cas...« Au-dessus de 80 % de réussite à un examen, il est raisonnable d'envisager du contrôle continu ; tout au moins sur une partie de la dizaine d'épreuves passées par les élèves », estime le recteur Christian Forestier, ancien conseiller de plusieurs ministres.
Mais avec le contrôle continu, tout sera résolu !Ce taux interroge aussi par son augmentation continue : il a gagné 32 points depuis 1960. Un rapport de l'inspection générale de 2012, intitulé « Propositions pour une évolution du baccalauréat », interrogeait d'ailleurs le lien entre cette « progression continue du taux de réussite » et « la qualité certificative du baccalauréat ». Question d'autant plus brûlante que ses auteurs, têtes pensantes du ministère, estimaient superflu d'être bon en lettres pour décrocher un bac littéraire : « En 2010, 37,2 % des bacheliers L ont été diplômés malgré une note inférieure ou égale à 8 dans l'une des trois principales épreuves. »
Il suffit de rétablir les exigences minimales.PAS UNE GARANTIE DE NIVEAU
Un bac ne garantit donc pas le niveau d'un élève dans ses dominantes. Pas plus qu'il ne dit ce qu'un élève sait faire.
Et pourquoi aujourd'hui plus qu'hier ? On ne le saura pas.Une dissertation ? Epoque révolue ! Un candidat peut très bien n'en faire aucune aujourd'hui.
Sur le même sujet, même relativisme, historique cette fois, de Claude Lelièvre dans "L'Express" du 16/06/14 : "Mais qui a mis en place une dissertation de philosophie au bac?"
Un travail d'une exigence comparable avec la dissertation !Quant à des compétences comme traiter de l'information sur Internet...

Première nouvelle.... ou travailler en groupe, le bac reste quasi muet sur le sujet, fussent-elles incontournables pour réussir dans l'enseignement supérieur.

Et dans la vie professionnelle en général on est évalué sur des compétences collectives ?
Ajoutons que le travail en groupe est évalué en TPE, avec le magnifique résultat que l'on constate.
Ça ne peut pas être lié au niveau scolaire des élèves et au sacrifices des exigences au bac : c'est forcément qu'ils ne savent pas chercher sur Internet ou travailler en groupes !D'ailleurs, la moitié des reçus au bac qui se retrouveront à l'université y échoueront dans les deux ans.

C'est vrai qu'une dissertation, c'est typiquement un exercice de "bachotage"...De l'avis général, le bac évalue surtout la capacité à « bachoter », ce qui n'est pas intellectuellement le plus formateur.
Tiens, puisqu'on parle de bachotage, que lisons-nous dans "Le Monde" ces derniers temps (voir plus bas) ?
Un nouveau coup porté à l'enseignement du français, après la dissertation inutile. C'est vrai que la connaissance de textes étudiés pendant l'année est tout à fait nouvelle au bac...Ainsi les inspecteurs regrettent-ils qu'en français, en fin de 1ère, « l'interrogation se fondant sur un recueil de textes étudiés dans l'année favorise le bachotage de commentaires de textes préparés avec les professeurs de la classe, de sorte que la dimension certificative des compétences des candidats paraît incertaine ».
En vérité, on attend des élèves non seulement cette connaissance montrant une véritable compréhension des textes étudiés, mais également l'intelligence puisqu'il s'agit de répondre avec pertinence à une question posée.
Parce que ces oraux font partie de la machine à donner le bac. La solution semble assez simple...Si les grandes épreuves sont critiquables, c'est aux oraux de « rattrapage » que revient, selon les inspecteurs généraux, la palme du non-sens évaluatif : « Que vaut réellement le candidat, le 6 qui lui a été notifié le mardi matin ou le 14 qu'il obtient le jeudi lors de l'épreuve orale ? »
Les options n'ont rien de nouveau et elles ne sont pas réservées aux bon élèves, dont Maryline Baumard laisse supposer que le succès est illégitime.A l'autre extrémité de l'échelle des notes, chez les très bons élèves, les mentions s'obtiennent en choisissant bien ses options facultatives plutôt qu'en étant fort dans sa dominante.
Mais tout ceci est lié à l'arbitraire du bac, et non au renoncement à ses exigences.Un 15 sur 20 en option latin équivaut à 2 points de plus en maths pour les bacheliers S. C'est comme si le bac certifiait à tour de bras pour faire passer dans le supérieur. On comprend du même coup pourquoi ce même enseignement supérieur ne s'en sert pas pour recruter dans les filières les plus courues.
C'est en effet l'absurdité d'Admission post-bac.RITE DE PASSAGE
Tous les ans, plus de 8 lycéens sur 10 savent ce qu'ils feront à la rentrée avant même de connaître leurs notes au bac.
Mais on ne voit pas d'où peut bien venir le problème.Cette année, les résultats des candidatures au système « Admission post-bac » ne seront connus qu'après l'écrit du bac, mais ce n'est qu'un recul artificiel, rendant moins manifeste cette absence du bac dans le processus d'orientation. Ainsi, les classes préparatoires recrutent sur dossier, les IUT et BTS aussi, les écoles plutôt sur concours… Personne ne s'offusque de cette sélection vers les voies les plus prisées fondée sur le livret scolaire, alors que la raison première avancée pour maintenir le bac reste que seul un regard extérieur serait à même d'offrir justice et équité…

Il suffirait pourtant d'écouter certains journalistes éclairés et progressistes.Malgré tout cela, le pays reste farouchement attaché à son « bachot ». Preuve qu'il assure très bien sa mission symbolique de rite de passage. Mais est-il raisonnable de dépenser 1,5 milliard pour un symbole ? Si l'on en croit l'absence de volonté réformatrice sur ce point des équipes successives, de gauche comme de droite, il semble bien que oui.

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Il progresse déjà dans les BTS, sournoisement et à la surprise de certains enseignants qui n'avaient pas prévu le travail considérable que réclament ces « épreuves » (plus difficiles pour les concepteurs que pour les candidats).
Personne ne semble s'émouvoir que les examens sont ainsi dévalorisés et dépendants de leur lieu de passage, sans doute parce que le public visé reste marginal.
Plus de notes, plus d'examen national, restera le copinage pour connaître la valeur d'un candidat à un quelconque poste, les hypocrisies d'hier deviendront la règle demain. La transparence est-elle à ce prix ?
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Dans "Le Monde" du 2/04/15 : "« Tant qu’on ne touche pas au bac, on ne peut pas toucher au calendrier scolaire »"François Testu dit: Enfin, je l’ai souvent dit, c’est le baccalauréat qui, en France, détermine le calendrier scolaire dès les petites classes. Tant qu’il sera maintenu dans sa forme actuelle – un examen final organisé sur tout le mois de juin –, on n’arrivera pas à toucher à l’année. Le transformer en contrôle continu est une proposition explosive… Au moins pourrait-on envisager de distinguer le calendrier scolaire du lycée et celui du primaire et du collège.
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Dans le "Huffington" du 15/06/15 : "Pourquoi je suis pour la suppression du baccalauréat" par Katia Blas, ancienne cde.
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"Le Monde" du 18/06/15 : "Le bac, ce verrou dont l’éducation ne peut se passer"
Le bac, un "verrou" ?

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la moitié des candidats obtient au moins 13,4 à l’épreuve pratique professionnelle
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A plusieurs reprises vous avez attaqué le bac appelant à distinguer le certificat de fin d'études secondaires de l'examen d'entrée en université. Vous souhaitez la suppression du bac ?
De fait si on supprimait le bac on ne changerait rien au fonctionnement du système éducatif. On se demande donc à quoi il sert. On note qu'à part les TPE aucune épreuve ne prépare à l'entrée en université ce qui n'est pas sans rapport avec l'échec de nombreux bacheliers dans le supérieur. Quel sens a aujourd'hui cet examen ?
Quel effet a-t-il sur le lycée aujourd'hui ?
Les élèves calquent leur comportement sur le bac en bachotant tout le troisième trimestre. Le bac incite plus au bachotage qu'à l'élévation des esprits. Mais au final on peut réussir le bac L sans avoir jamais fait de dissertation ou le bac S en étant nul en sciences...
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L'étude : tnova.fr/system/contents/files/000/001/2...nt_sauver_le_Bac.pdf
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- Loys
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Elle semble très bien contrôlée, au contraire...Le baccalauréat français est une machine qui tourne à plein régime mais que personne ne contrôle...
Diplôme d'accès aux études supérieures....et dont l'utilité réelle devient chaque année plus floue.
Cet effort n'a rien de répréhensible en soi. Le problème est dans le résultat.Il mobilise des énergies et des moyens considérables. On estime à 100 millions d'euros les coûts directs de l'organisation de l'examen, sans compter les coûts indirects (établissements fermés pour cause d’examen, heures d’enseignements perdues pour les élèves de Seconde et de Première libérés prématurément, etc.).
Cet objectif ne mérite-t-il pas réflexion ?L'Education nationale poursuit un objectif louable : augmenter le nombre de bacheliers et de jeunes menant des études supérieures.
L'accès aux études supérieures ne signifie pas la réussite aux études supérieures...La grande mobilisation nationale à laquelle nous assistons chaque année à partir du 15 juin trouve sa justification dans l'augmentation continue du nombre de lauréats (77% de la classe d'âge l'an passé). Pourtant, ce succès quantitatif du Bac semble ensuite démenti par les forts taux d'échec de ces mêmes bacheliers en licence (près de 6 étudiants sur 10 à l'université ne parviennent pas à passer en deuxième année).
C'est sans commune mesure pour les bacheliers professionnels.Les difficultés sont particulièrement importantes pour les élèves issus du bac technologique et du bac professionnel.
La voie professionnelle n'avait pas vocation à faire poursuivre des études aux élèves.Derrière les chiffres de la réussite au bac se cache en effet la persistance d'une différenciation en trois voies inégalement valorisées.
Le bac technologique est plus proche du bac général que du bac professionnel. Et sa part diminue continument.A côté du bac général, dont on parle le plus souvent, les bacs pro et techno sont progressivement montés en puissance et rassemblent aujourd'hui la moitié des bacheliers.
Non, il montre surtout une défaillance dans le niveau certifié. Mais est-ce si étonnant ?L'écart entre réussite au bac et échec en licence montre une défaillance du dispositif d'orientation proposé aux lycéens.
Le problème est qu'une grande part des bacheliers n'a pas le niveau requis, quelle que soit la filière. Quant aux bacheliers professionnels, ils n'avaient pas vocation à poursuivre des études dans le supérieur...La procédure d’affectation post-bac (APB) donne aux élèves une proposition d’affectation dans l’enseignement supérieur sur la base de leur dossier scolaire. Mais tous n'obtiennent pas la formation de leur choix et beaucoup se retrouvent dans des filières pour lesquelles ils sont mal préparés.
Le problème n'est donc pas le bac lui-même, mais le faible niveau d'exigence qui lui est associé.L'examen est ainsi réduit à une simple condition suspensive de la poursuite des études. Permet-il au moins de certifier le niveau des élèves ? La faible valeur du bac sur le marché du travail et l'inquiétude des enseignants du supérieur devant les lacunes de leurs élèves en font douter.
En somme, créer des filières dès le lycée.Cette épreuve qui structure très en amont notre conception de l'école ne garde ainsi sa force symbolique qu'en raison du halo historique qui l'entoure et, paradoxalement, de l'effort collectif qu'elle exige.
La réforme du baccalauréat que nous proposons suit des objectifs simples : alléger le dispositif de l’examen ; repenser une validation des acquis adaptée aux besoins des élèves et aux capacités de l'institution ; aider davantage les élèves à construire leur parcours en accompagnant mieux leur orientation et en préparant l'accès au supérieur.
Bref, en généralisant le contrôle continu. Et en gardant deux épreuves à forte valeur symbolique pour donner le change.Concrètement, cela signifie 1° que l'examen lui-même soit limité à deux jours, deux épreuves en Première et deux épreuves en Terminale, les autres disciplines étant évaluées en cours de scolarité,
En quoi ce choix peut-il remédier à l'affectation dans des filières non souhaitées, sauf à réserver l'accès à des filières de lycée ?2° une responsabilisation des élèves dans le choix des disciplines qu'ils voudront valider,
Ce système pourrait s'appliquer au bac tel quel...3° une limitation du système de compensation des disciplines les unes par les autres,
Le lycée offre une formation générale... Les "attendus des années après-bac" sont spécialisés.4° une articulation plus claire entre les exigences du lycée et les attendus des années après-bac.
Et une formation moins générale, donc. A noter le futur plein d'humilité qu'emploie "Terra Nova".Les deux dernières années du lycées seront organisées en quatre semestres, au cours desquels les élèves devront suivre successivement (et valider) sept unités d’enseignement de quatre heures hebdomadaires (moins de disciplines abordées simultanément, donc plus d’approfondissement, moins de dispersion et de bachotage).

Toutes les disciplines doivent avoir le même horaire, arbitrairement choisi. Voilà qui est très pédagogiquement pensé.
Voilà qui est très nébuleux.L’élève choisira ses priorités à chaque semestre et le niveau d’approfondissement (mathématiques pour littéraires ou mathématiques pour scientifiques…).

C'est toujours aussi peu clair : quelle forme prennent concrètement ces "niveaux d'approfondissement différenciés".Les disciplines étudiées incluront toutes les disciplines générales (français, histoire-géographie, langue vivante, éducation physique, philosophie, mathématiques, sciences expérimentales), avec des niveaux d’approfondissement différenciés comme c’est le cas aujourd’hui.
On notera qu'on ne parle ici que du bac général. Les bacs technologiques et professionnels, évoqués plus haut, semblent totalement ignorés.
Le "mode d'emploi" influe beaucoup moins sur la reproduction sociale que la faiblesse du niveau des élèves...Chaque unité d’enseignement sera validée par un contrôle des connaissances en cours de formation. A la fin du semestre de printemps de Première, un examen de baccalauréat d’une journée (deux épreuves) est organisé, portant sur le français et une autre discipline. A la fin du 1er semestre de Terminale, une deuxième journée d’examen est organisée, portant sur la philosophie et une autre discipline.
Un bac restauré donnerait l'occasion de donner plus de lisibilité à notre système d'orientation et d'affectation post-bac, difficile à maîtriser aujourd'hui. L'inégal partage de l'information limite les opportunités de nombreux jeunes dont les familles ne possèdent pas le mode d'emploi de l'école.
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- Loys
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Le bac vient de s'achever. Un examen où l'on peut obtenir, comme cette année, une moyenne de 21 sur 20 n'est-il pas obsolète ?
Le bac reste un rite initiatique très important en France. Et c'est une formidable garantie que chacun sera jugé sur un pied d'égalité. Si on basculait sur du contrôle continu, cela pénaliserait les élèves des lycées les moins cotés. Pour autant, il faudra faire un jour le toilettage du bac, avec sans doute moins d'options, moins d'épreuves et un calendrier plus équilibré. C'est une réflexion qu'il faudra aborder quand on aura terminé le bilan de la réforme du lycée de 2010.
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Dans "EducPros" du 6/09/16 : "Un baccalauréat "sur-mesure", défendu par le Sgen-CFDT"
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