Le cauchemar collectif continue : "Les leçons du confinement" ; "Tirer profit du numérique" ;"Apprendre autrement"… twitter.com/i/web/status/1…
[LVM] "Une école si distante"
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Sylvie Fagnart dans “Causette” du 9 septembre 2020 : “Excellent trimestre”Adaptables au rythme des élèves, les méthodes telles que Montessori, dans le privé, ou Freinet, dans le public, ont bien mieux passé l’épreuve de l’école à distance. Cette réussite pourrait-elle favoriser leur généralisation au sein de l’Education nationale ?
Et le 23/07/20 le résultat de l'enquête de l'IFE menée entre le 14 mai et le 22 juin 2020 : "Effet du confinement sur l'activité des enseignants et des professionnels de l'enseignement"
L'intitulé est un peu curieux, laissant penser que les enseignants ne seraient pas des professionnels de l'enseignement. De fait, dans cette étude, les professionnels de l'enseignement semblent pouvoir être ceux qui - à proprement parler - n'enseignent pas : formateurs, coordinateurs ("missions associées à l'enseignement" comme CPE) et même chefs d'établissement et inspecteurs ! Dans l'enquête, ces catégories représentent presque la moitié de la catégorie enseignants du primaire et du secondaire : une absence de représentativité qui donne une idée du public répondant au questionnaire de l'IFE.
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Continuité pédagogique et classes virtuelles : quels enseignements tirer du confinement ?
Le mercredi 23 septembre 2020 de 17h à 18h15
Durant les trois mois qu’a duré la période de confinement, l’école et les enseignants ont été confrontés à une expérience inédite pour maintenir une continuité pédagogique à distance à l’aide d’outils numériques. Quels enseignements peut-on tirer de cette période exceptionnelle ? Quels sont les apports de cette utilisation massive du numérique par des enseignants parfois contraints ? Quelles ont été les réactions des élèves ?
Quelles limites pour ce modèle ? Comment assurer l’égalité entre tous et ne pas perdre une partie des élèves déjà fragilisés dans le système traditionnel ?
Et demain, quelle place peut occuper le « distanciel » à l’école ?
www.cahiers-pedagogiques.com/Continuite-...tirer-du-confinement
15/09/20 : www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/...357524155202563.aspx
Comment un enseignant prépare-t-il un nouveau programme dans les conditions actuelles ? Nicolas Cohen, enseignant de SVT au lycée Fragonard de L’Isle-Adam (95), entame sa 20ème rentrée scolaire après « un travail colossal » effectué cet été. L’enseignant, qui s’inquiète de l’intérêt des élèves pour les SVT en 2nde, a opté pour la plateforme Éléa qui permet « de créer et de partager des parcours complets en ligne ». La progression de ses lycéens pourra être suivie individuellement notamment en cas de travail à distance. Nicolas Cohen définit sa démarche comme « un enseignement hybride dont le contenu est modifiable en temps réel ». L’enseignant nous confie aussi ses outils numériques favoris utilisés en classe.
Comment avez-vous préparé cette année scolaire ?
Tout d’abord, après avoir pris connaissance du programme de terminale, en particulier celui de spécialité de SVT, il fallait attendre de savoir comment cela s’organiserait dans notre lycée car, et on peut le déplorer parfois, il y a désormais la fameuse « autonomie des établissements » avec de nombreuses variables d’ajustement. Il se trouve que nous avons eu de la chance au lycée Fragonard de pouvoir envisager deux heures de cours et quatre heures de travaux pratiques sur les six heures qu’offre l’enseignement de spécialité. Nous disposerons alors de deux séances de TP de deux heures chacune par semaine et, selon ma programmation, cela porte à 46 ou 47 le nombre de séances avant les épreuves de fin d’année.
J’ai commencé à travailler le programme à la mi-juin 2020. Il m’aura fallu plus de deux mois pour préparer ces activités mais je sais que je n’aurai plus que quelques ajustements à faire pour les adapter à du distanciel le cas échéant car, j’y reviendrai, j’ai conçu mes séances à venir d’une façon un peu particulière. Il va de soi que ce travail ne m’aura pas vraiment permis de profiter des vacances avec mes enfants et ma famille, je travaillais littéralement de 9h du matin jusqu’à 3h du matin suivant presque sans interruption, donc pas question de faire du paddle ou de me prélasser sur une plage en ce qui me concerne. Je ne voyais pas le temps passer tellement j’étais absorbé par ce travail colossal ; lorsque je me mettais à travailler le matin, je savais que quand je lèverais les yeux de mon écran il serait déjà tard dans la soirée ou bien tôt le lendemain. Je m’accordais très peu de pauses.
Comment avez-vous conçu vos séances de terminale ?
C’est avant tout en voyant la difficulté que j’avais, pourtant après 20 ans d’enseignement, à intéresser les élèves d’une classe de Seconde qui dans l’ensemble ne voyaient pas l’utilité des SVT ou n’avaient pas le bagage scientifique nécessaire pour comprendre des nouveaux programmes pas toujours simples, que j’ai voulu tenter l’idée d’un parcours guidé, donc linéaire malheureusement, ce que je m’étais juré d’éviter.
C’était clairement un aveu d’échec et un retour en arrière pour moi car je voyais dans la tâche complexe, dans le travail de groupe et le travail collaboratif pour les élèves les seules pratiques prometteuses permettant non seulement d’aiguiser leur esprit critique, de travailler la démarche scientifique mais aussi de leur donner une réelle égalité de chances dans le travail en classe mais aussi hors de classe. C’est alors que j’ai opté pour la plateforme Éléa.
La plateforme Éléa est une plateforme de type LMS (Learning Management System) qui donne la possibilité de créer et de partager des parcours complets en ligne. Elle est basée sur l’architecture de Moodle qui est une plateforme libre datant du début des années 2000 pour sa première version.
J’avais fait un parcours entier sur l’Immunologie en Terminale S pour l’ancien programme (programme de 2012), il peut encore être utilisé dorénavant en Première spécialité mais il reste assez complexe : il vous place dans la peau d’une cellule-souche pluripotente de la moelle osseuse et, selon vos choix, vous devenez une catégorie particulière de cellule et vous pouvez même risquer de tuer l’organisme en faisant les mauvais choix. Rien à voir avec un jeu, je ne suis pas particulièrement friand de ludicisation. C’est plutôt un « parcours dont vous êtes le héros ». Il n’a pas été retenu pour l’Éléathèque mais cela ne m’empêchait pas de l’utiliser avec mes élèves.
Un des avantages à utiliser une plateforme proposée par l’académie c’est qu’elle offre un accès sécurisé en authentifiant chaque utilisateur via une connexion à l’ENT des établissements. Ainsi on peut suivre le travail de nos élèves et uniquement de nos élèves car ils ont un identifiant unique et cela respecte leur protection individuelle sur le Net dans le cadre du RGPD.
Il se trouve que les parcours de type Moodle sont parfaitement adaptées pour le distanciel et c’est ce qui m’a convaincu de poursuivre dans cette voie Je n’ai alors plus eu qu’à modifier légèrement les parcours déjà prêts car, les activités pratiques n’étaient plus possibles telles quelles. J’ai également dû continuer à créer de nouveaux parcours, notamment pour mes élèves de Terminale S et de spécialité qui devaient être prêts pour les éventuelles épreuves de fin d’année et pour leurs études supérieures. Et c’est sur ce modèle de TP que je me suis basé pour concevoir mes activités de Terminale spécialité du programme à venir.
Quels sont les objectifs ? Pour quelle démarche ?
Pour les nouveaux programmes de Terminale, je m’étais fixé comme principal objectif de pouvoir réagir vite à tout imprévu vis-à-vis de la crise que nous traversons depuis mars 2020. Une fois que j’avais compris comment préparer des cours permettant de réagir assez rapidement à un éventuel nouveau confinement et de basculer dans le distanciel du jour au lendemain, la question du support pour mes activités de Terminale spécialité ne se posait plus, c’était devenu évident pour moi qu’il fallait que je prépare mes TP sur Éléa. Voilà donc comment je pense avoir trouvé une pratique qui me correspond car elle permet un enseignement hybride dont le contenu est modifiable en temps réel et grâce auquel on peut suivre la progression de chaque élève individuellement.
J’ai voulu continuer sur ma lancée cet été pour préparer un parcours pour chaque activité de travaux pratiques pour le nouveau programme, excessivement dense, de Terminale spécialité SVT. Cette démarche, je l’espère, permettra aux élèves de travailler tout aussi efficacement en classe, comme hors-classe. Les mois de mars à juin 2020 ont été un test grandeur nature et m’ont vraiment convaincu, surtout après les retours positifs des élèves. Il y a eu assez peu de décrocheurs et je pouvais suivre leur progression ainsi que leurs résultats aux quiz (y-compris leur nombre d’essais aux différentes questions) qu’il fallait réussir à 80 % pour passer à la suite.
Donc pour résumer, on improvise, on s’adapte, parfois grâce aux formations, parfois par nos propres moyens en autodidacte, mais on y arrive en tant qu’enseignant car on possède une grande conscience professionnelle. Je tiens d’ailleurs sincèrement à remercier mes IPR de SVT qui m’ont toujours soutenu et qui s’investissent pour promouvoir l’expérimentation pédagogique, l’innovation, la créativité. Malgré tout, dans l’ensemble ce n’est pas l’attente d’une reconnaissance du public qui nous fait avancer car sinon on ne ferait plus grand-chose mais la volonté de bien faire son travail. Il arrive néanmoins que l’absence de reconnaissance de la part de notre institution puisse être démotivante pour certains, tout comme le gel du point d’indice, les avancements à l’ancienneté, les effets d’annonce, l’absence de revalorisation des salaires et je comprends parfaitement ce ras-le-bol généralisé, d’autant que je n’espère plus d’autre avancement que l’ancienneté malgré un rendez-vous de carrière dans le cadre du PPCR qui s’était très bien passé… Nous avons tous fini l’année scolaire 2019-2020 épuisés tant moralement que physiquement.
Quel regard portez-vous sur ce nouveau programme ?
Je trouve le programme de spécialité de SVT très intéressant, très riche. Nous travaillerons pendant 6h par semaine avec les élèves qui auront choisi cet enseignement. Nous allons enfin réellement faire de la science à un niveau encore jamais atteint depuis que j’enseigne. Certains pourraient penser que c’est équivalent à ce que les élèves qui prenaient la spécialité avaient en nombre d’heures avant cette réforme mais il y a une grosse différence ici : c’est le même groupe d’élèves qui suit le même enseignement pendant 6h chaque semaine. Malgré tout, même si je trouve ce programme intéressant, il est, à mon avis, comme je l’ai déjà dit précédemment, excessivement dense, bien trop ambitieux, à tel point que je sens que nombre d’entre nous auront du mal à le terminer sans passer plus rapidement (trop rapidement) sur certains points.
Nous allons être obligés de simplifier, cela me paraît évident, mais tout dépendra des populations d’élèves face à nous. Paradoxalement, nous n’aurons pas nécessairement tous les élèves qui voudront faire des études de biologie ou de géologie. Les élèves prendront, ou ne prendront pas, cette spécialité non pas par goût mais plutôt par choix stratégique en fonction du Baccalauréat ou des vœux à formuler sur Parcoursup. Donc il est difficile de prévoir comment se passera l’année.
En revanche, concernant l’Enseignement Scientifique de Terminale, je vais être davantage critique. Quelle idée de proposer un tel contenu en tronc commun ? Même si certaines notions pourront peut-être intéresser quelques élèves, la plupart risquent de trouver ce programme très rébarbatif. D’autant que, dans beaucoup de lycées, ces sciences expérimentales se feront en classe entière, sans paillasse, autonomie des établissements oblige. Il y avait bien d’autres sujets certainement plus utiles pour dispenser un enseignement permettant développer une culture générale et scientifique auprès de nos élèves.
Avec juste une heure par semaine, sans expérimentation et sans dédoublement en Enseignement scientifique, la matière perd tout son intérêt : physique-chimie et SVT sont des sciences expérimentales. Et pire encore, si on étudie attentivement les programmes, on a l’impression par moments de voir double. Pour quelle obscure raison y a-t-il autant de notions redondantes entre l’enseignement de spécialité et l’enseignement scientifique ? Je n’ai pas la réponse mais cela devient un vrai casse-tête pour choisir le contenu et la programmation étant donné que les élèves de spécialité suivront également l’enseignement de tronc commun.
Quels outils numériques utilisez-vous en classe ?
J’ai testé de nombreux outils numériques et j’en utilise encore beaucoup mais j’avoue que le « tout numérique » commence à me déplaire car on passe beaucoup plus de temps finalement aujourd’hui avec le numérique qu’hier sans. Or l’idée de départ était de nous faciliter la vie. Certes, il y a des avancées indéniables, des outils pédagogiques formidables mais on est sans cesse connecté et devant des écrans.
Je ne sais pas par où commencer tant il y a d’outils que j’utilise. Je pense qu’il est logique de parler avant tout des logiciels de Philippe Cosentino car, au-delà de la richesse des contenus proposés (Eduanat2, Mesurim2, Tectoglob3D, Edu’modèles, Viruscape…), il y a surtout la démarche du partage sans contrepartie qui est si rare de nos jours. Je pense également à l’énorme travail de Paul Pillot avec Libmol que j’utilise énormément. Bien évidemment dorénavant les plateformes d’enseignement à distance deviennent un outil numérique incontournable, d’autant qu’on peut tout à fait les utiliser en présentiel.
Au-delà des outils didactiques, nombreux en SVT, j’utilise aussi des outils pédagogiques comme Classroomscreen permettant de gérer le déroulement d’un cours ou des applications permettant de signaler aux élèves un niveau sonore trop élevé lors des phases de travail en groupe ou encore les applications de l’ENT de l’Île de France « monlycee.net ».
J’utilise aussi beaucoup Plickers, pour sa gratuité (malgré ce que certains ont cru il reste gratuit même si des fonctionnalités supplémentaires sont payantes) et sa facilité d’utilisation, sans que les élèves aient à sortir leurs smartphones pour participer. En plus on peut aisément partager ses quiz dorénavant.
Pour réaliser des sondages ou « feedbacks » auprès de mes élèves, en restant dans les outils gratuits, j’utilise Poll Everywhere ou Mentimeter qui offrent des possibilités similaires mais avec quelques variantes.
Enfin, parmi les outils gratuits, j’aime particulièrement le site Miro, anciennement Realtimeboard. L’utilisation du site est payante pour les entreprises mais gratuite pour les enseignants, il faut juste fournir une adresse mail professionnelle et une attestation. Ce site permet de créer des pages enrichies de contenus divers (un peu comme Padlet mais sans limitation) et surtout avec une navigation libre, de haut en bas, de droite à gauche, et d’avant en arrière : on peut vraiment naviguer dans la page.
Propos recueillis par Julien Cabioch
www.francetvinfo.fr/sante/maladie/corona...-arenas_4109673.html
"La continuité pédagogique n'est pas une réalité", regrette le président de la FCPE Rodrigo Arenas
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« Un professeur qui se remet en question est un professeur consciencieux, qui aime son métier plus que ses idées. »… twitter.com/i/web/status/1…
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#Coronavirus : comment @jmblanquer prépare l'école aux cours à distance en lançant une expérimentation à grande éc… twitter.com/i/web/status/1…
💬 Dans l'hypothèse d'un reconfinement local ou généralisé, "nous avons mis sur pied des formations de professeurs à… twitter.com/i/web/status/1…
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Inclusion numérique : une mission sénatoriale plaide pour une "Éducation nationale 2.0" contre "l’illectronisme"
Dans "Le Monde" (abonnés) du 25/09/20 :
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www.lemonde.fr/campus/article/2020/09/28...6053842_4401467.html
Two students sit outside a Taco Bell to use Wi-Fi so they can 'go to school' online. This is California, home to S… twitter.com/i/web/status/1…
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www.reseau-canope.fr/fileadmin/user_uplo...ent-besoins_2020.pdf
Bilan des enseignants sur la période de confinement
Dans notre questionnaire, nous avons interrogé les enseignants sur les principaux acquis de l’expérience de confinement qui pourraient rester dans leur pratique enseignante. La figure suivante montre les réponses apportées à cette question.
Figure59.Acquisdel’expériencedeconfinementauprèsdesenseignantsBase : 2 155 enseignants.
Nous remarquons dans cette réponse que 2 items se démarquent des autres : le renforcement des pratiques numériques et la capacité d’adaptation à une nouvelle situation d’apprentissage. 57 % des enseignants (soit 1 238 personnes) déclarent avoir vu leurs pratiques numériques renforcées pendant cette période de confinement. Au-delà de la simple manipulation des techniques (mise en place d’une visioconférence, montage d’une vidéo de cours, conversion de format d’un fichier...), certains déclarent avoir tiré des enseignements sur les bonnes pratiques à adopter pour mener à bien une formation à distance. Parmi ces enseignements tirés, ils ont évoqué, à titre d’exemple, dans les commentaires, la « simplificationàl’extrêmedesconsignespourqu’ellessoientmieuxcomprisesparlesélèves », l’« obligationd'êtrechaquejouroriginalpourcontinueràavoirchaquematinlesélèvesencoursvirtuel», et la « nécessitéd’accentuerlaformationdesélèvesàl’utilisationdesoutilsnumériques ». La période de confinement a également permis à 48 % des enseignants répondants (soit 1 031 enseignants) d’apprendre à s’adapter à une nouvelle situation d’apprentissage. Selon le terme d’une professeure des écoles, cette situation lui a permis d’« apprendreàsedébrouillertoujoursdeplusenplusseule,sansformationpréalableetenréponseàdesattentesministérielles». Les répondants nous ont indiqué, via les commentaires, 2 principaux acquis de l’expérience de confinement autres que ceux qui leur ont été préalablement proposés, à savoir : la découverte des nouveaux outils numériques et de nouveaux usages, et un recul par rapport aux usages du numérique dans leur pratique d’enseignement. D’une part, le confinement leur a permis de découvrir des ressourcesnumériques qui auparavant leur étaient inconnues et/ou d’expérimenter des outils connus mais qu’ils n’ont jamais eu l’occasion d’intégrer dans leurs pratiques. D’autre part, cette même situation les a conduits à une réflexion sur le numérique, sur ses usages et sur ses limites. Les enseignants ont mentionné que la période de confinement leur a montré l’importance et le caractère essentiel du présentiel. Selon certains, rien ne vaut les échanges humains en présentiel qu’ils soient entre l’enseignant et l’élève pour la transmission de connaissances ou entre les élèves eux-mêmes à l’occasion des travaux de groupe possibles. Cette occasion les a également amenés à se rendre compte de la situation d’isolement que le numérique pouvait créer dans une situation d’apprentissage à distance (isolement de l’enseignant qui prépare seul ses activités et isolement de l’élève pendant son parcours d’apprentissage) et de la fracture entre ceux qui sont mieux équipés et les moins équipés (élèves ou enseignants), entre ceux qui sont plus à l’aise dans l’utilisation du numérique et ceux qui le sont moins. Cependant, certains enseignants déclarent avoir appris que le numérique peut également apporter un plus à 14%22%24%32%34%48%57%L’entraide,lepartageetleséchangesentrecollèguesL’intérêtdemettremesélèvesenautonomieL’intérêtdelacomplémentaritéprésentiel/utilisationpédagogiquedunumériqueUnrapprochementaveclesfamillesUnemeilleureconnaissancedesressourcesexistantes(sites,plateformes,ressources...Uneplusgrandecapacitéd’adaptationavecunenouvellesituationd’apprentissageUnrenforcementdespratiquesnumériques
PRATIQUES,CONFINEMENTETBESOINSENFORMATIONDESENSEIGNANTS79l’enseignement et renforcer l’autonomie des élèves dans le cadre d’un enseignement à distance, même s’ils sont convaincus que le numérique reste eux un outil d’enseignement complémentaire et non principal. « [L’acquis de la période de confinement ?] L’utilisation de WhatsApp avec mes collègues pour communiquer autour de l'école et avec ma direction. » (Professeure des écoles) « [L’acquis de la période de confinement ?] L’utilisation des QCM en ligne (Pronote). » (Enseignant en lycée général et technologique) « [La période de confinement m’a permis de] découvrir des nouveaux usages : Learnings Apps/Quizinière/Genially, etc. » (Enseignante en lycée professionnel) « [L’acquis de la période de confinement ?] Confirmation de l'existence des inégalités dans l'équipement et les situations d'apprentissage. » (Enseignante en lycée général et technologique) « [L’acquis de la période de confinement ?] La conviction renforcée que le présentiel est essentiel et que les interactions et le travail coopératif au sein du groupe sont primordiaux. Le numérique et le distanciel accentuent les inégalités. » (Professeure des écoles) « [L’acquis de la période de confinement ?] Que c'est une expérience à ne pas revivre en raison de la tension, la pression et la solitude de notre position. » (Enseignant en lycée général et technologique) « [La période de confinement m’a permis de me rendre compte que] le présentiel est indispensable et incontournable. Le contact humain reste le meilleur moyen d'apprendre et de faire apprendre. » (Enseignant en collège) « J'ai compris l'importance fondamentale d'être un professeur en présentiel pour faire progresser tous les élèves. » (Enseignante en collège) Pendant la période de confinement, les enseignants considèrent avoir principalement évolué sur la mise en place d’une visioconférence et sur la publication de contenus en ligne (c’est-à-dire sur la diffusion de ressources aux élèves). Figure60.Dansquelsdomainesavez‐vousvuévoluervospratiquesnumériques?Base : 1 580 enseignants. Notons que 36 enseignants (soit 2 %) ont coché « Aucun » lorsque nous leur avons demandé, dans notre questionnaire, les acquis de l’expérience de confinement. Ces répondants sont répartis en 2 catégories : une première qui utilise régulièrement le numérique en présentiel et qui par conséquent ne voit pas ses pratiques complètement modifiées dans cette situation, et une deuxième catégorie qui n’a pas perçu de valeur ajoutée apportée par le numérique au cours de cette période. « Tous ces domaines ont toujours été au cœur de ma pratique, le confinement n'y a donc rien changé. » (Professeur des écoles) « Cela [la période de confinement] ne changera pas ma pratique déjà pleine de numérique. » (Enseignante en collège) 20%44%54%59%66%LetravailcollaboratifenligneLapréparationd'activitésinteractivesL'élaborationdenouveauxsupportsd'apprentissageLapublicationdecontenusenligneLamiseenplaced'unevisioconférence
PRATIQUES,CONFINEMENTETBESOINSENFORMATIONDESENSEIGNANTS80« Le travail à distance est une catastrophe pour les enfants qui n'ont pas le matériel adapté ni les parents pouvant les aider.C'est dramatique ! » (Professeur des écoles) « Aucun aspect positif. » (Enseignant en lycée général et technologique
Conférence nocturne d'Alain Bouvier "La nouvelle école s'invente sur le terrain" #education #laboratoiredidees
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Les #openbadges peuvent élargir les formes de reconnaissance par rapport aux modèles existants et être de vrais game changers pour la société apprenante"
#societeapprenante t.co/l8dlA6OsUO "
.@FrancoisTaddei : "Une société apprenante est une société de la connaissance et de la reconnaissance. Les… twitter.com/i/web/status/1…
Carte des groupes thématiques numériques 2020-2022 edunumrech.hypotheses.org/2144 #GTnum @Edu_Num @hypothesesorg cc… twitter.com/i/web/status/1…
edunumrech.hypotheses.org/2144
[ Cliquer pour agrandir ] [ Cliquer pour masquer ]Carte des groupes thématiques numériques 2020-2022
Nous publions ici la carte des 12 groupes thématiques numériques coordonnés par la Direction du numérique pour l’éducation (bureau TN2 chargé du soutien à l’innovation numérique et à la recherche appliquée).
Portés par des laboratoires universitaires, en association avec plusieurs territoires académiques, en métropole et outre-mer, incluant une ouverture sur l’international, ces 12 #GTnum fonctionneront sur la période 2020-2022.
Les thématiques traitées seront les suivantes :
Evolution des pratiques pédagogiques, des postures et gestes professionnels des enseignants.
Enseignement et apprentissage en situation hybride, vers une réinvention de la forme scolaire ?
Numérique et éducation, pour une prise en compte des disparités sociales et territoriales.
Vers un renouvellement de l’écosystème numérique éducatif.
Humanités numériques, entre recherche et éducation.
Intelligence artificielle et éducation, prédiction, anticipation, recommandation.
Intelligence artificielle et éducation, nouveaux modes d’interaction.
A consulter aussi
DNE-TN2. (2020, juin 26). Ecole, numérique et confinement : Publications et espace de veille [Billet]. Éducation, numérique et recherche. edunumrech.hypotheses.org/1918
DNE-TN2. (2020, juillet 3). Productions des groupes thématiques numériques de la DNE [Billet]. Éducation, numérique et recherche. edunumrech.hypotheses.org/1948
DNE-TN2. (2020, juillet 17). Groupes thématiques numériques 2020-2022 : Résultats de l’appel à manifestation d’intérêt [Billet]. Éducation, numérique et recherche. edunumrech.hypotheses.org/2002
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Le maintien de l'ouverture des écoles est le signe de l'immaturité de l'enseignement à distance fondée sur le Numérique
Un tel enseignement ne peut pas être inefficace ou dégradé, il ne peut être qu'immature.Bruno Devauchelle dit: Le maintien de l'ouverture des écoles est le signe de l'immaturité de l'enseignement à distance fondée sur le Numérique
Proposition lumineuse aux États généraux : www.ludomag.com/2020/11/03/donner-aux-en...-a-un-cheque-edtech/
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Le Ministre @jmblanquer annonce le lancement de la plateforme de formation à distance des professeurs, projet porté… twitter.com/i/web/status/1…
Le Ministre @jmblanquer annonce le lancement de la plateforme de formation à distance des professeurs, projet porté par @reseau_canope en lien étroit avec ses partenaires #einspe
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Rapport du CNESCO (octobre 2020) : "Numérique et apprentissage scolaire" .
brunodevauchelle.org/2020/10/19/le-rappo...e-approche-critique/
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www.lesechos.fr/politique-societe/societ...un-pis-aller-1269801
Dans un entretien aux « Echos », le directeur général de CentraleSupelec, Romain Soubeyran, alerte sur les élèves qui « vivent très mal » le confinement actuel et l'absence de cours en présentiel. Sur le plan financier, il se dit aussi « inquiet » pour 2021. Une levée de fonds de 100 millions d'euros se prépare, auprès des anciens élèves.
Par Marie-Christine Corbier
Publié le 1 déc. 2020 à 08:15
Comme tous les responsables d'établissements d'enseignement supérieur , Romain Soubeyran est « déçu » de ne pas rouvrir ses campus (Saclay, Metz, Rennes) avant début février. Le directeur général de la prestigieuse école d'ingénieurs CentraleSupelec « espérait une réouverture en même temps que les lycées », et non début février comme annoncé par Emmanuel Macron . « J'ai du mal à justifier qu'on rouvre les restaurants, où on est obligé d'ôter le masque, et pas les campus sur lesquels les gestes barrière sont appliqués », regrette-t-il à l'occasion d'un entretien aux « Echos ». « Les élèves vivent très mal la situation actuelle, alerte Romain Soubeyran. L'enseignement distanciel est quand même un pis-aller par rapport au présentiel. »
DOSSIER > Déconfinement par étapes : ce qu'il faut savoir
Selon un sondage Harris-Epoka que « Les Echos » se sont procuré, dans cette école où le nombre d'élèves qui n'obtiennent pas le diplôme en fin de scolarité est marginal (moins de 1 %), près de la moitié des sondés indiquent avoir peur de décrocher, « alors même qu'ils sont globalement très satisfaits de l'accompagnement de l'école et qu'ils se considèrent presque tous comme bien équipés en termes logistiques ». Le directeur général de CentraleSupelec tire le « signal d'alarme » : « Leur état psychologique les met en situation de fragilité. » La cellule de soutien psychologique de l'école envoie « un nombre croissant d'élèves vers des consultations en ville ».
« Ménager l'avenir »
CentraleSupelec a encouragé ses élèves à ne pas revenir sur le campus pendant le confinement, en transformant les travaux pratiques en enseignement à distance. Fin décembre, des examens se tiendront en présentiel , ils ont été regroupés « pour faire revenir les élèves le minimum de temps sur le campus et réduire les risques ». A Saclay pourtant, certains ont préféré le confinement sur place : « la résidence est remplie à une bonne moitié ». Les élèves sont donc sur le campus, mais doivent suivre leurs cours à distance.
Ceux qui devaient faire un stage à l'étranger n'y seront pas contraints - l'obligation a été levée. Mais l'école les encourage à le faire avant de terminer leur scolarité. « Il ne faut pas qu'on puisse dire qu'ils ont eu un diplôme au rabais, sans stage à l'étranger et avec un enseignement à distance, on essaie de ménager l'avenir, insiste Romain Soubeyran. C'est une question de crédibilité de la formation et du diplôme. »
« Sous très forte tension »
La crise sanitaire a aussi des conséquences sur la santé financière de l'établissement. Fin 2019, le Haut conseil de l'évaluation avait pointé les surcoûts de la fusion de Centrale et de Supélec. « La situation s'est bien assainie, on espère être à l'équilibre budgétaire pour l'exercice 2020 », poursuit Romain Soubeyran tout en se disant « beaucoup plus inquiet pour 2021 ». Car plus de la moitié des revenus de l'école « sont des ressources propres qui viennent très largement du monde économique et vont donc être sous très forte tension l'an prochain ». Sur la formation continue, la baisse des commandes est déjà « forte », et risque de « se propager en 2021 ».
Quant à l'apprentissage et à la tentation du gouvernement de faire des économies, « on commence à avoir l'habitude des réformes qui se suivent, glisse-t-il. On subit et on essaie de sensibiliser au maximum les entreprises pour qu'elles pensent à nous quand elles distribuent la taxe d'apprentissage… »
Les relations avec les entreprises passent aussi par la valorisation du foncier des campus. Pour ses gros projets de dévolution immobilière et de rénovation, CentraleSupelec table sur 35 millions d'euros d'aides, dans le cadre du plan de relance ou du contrat de plan Etat-région.
Une levée de fonds de 100 millions d'euros
La baisse des ressources n'entraînera pas de hausse des frais de scolarité (3.500 euros l'année pour les étudiants communautaires) : « Pour l'instant, il n'est pas prévu d'y toucher ». Mais CentraleSupelec compte faire appel à ses anciens élèves via sa fondation. Une campagne de levée de fonds doit démarrer l'an prochain et « visera vraisemblablement une centaine de millions d'euros sur cinq ans ».
Si l'école « reste à l'équilibre financier », elle augmentera la taille de ses promotions en diversifiant les filières pour favoriser la mixité et l'ouverture sociale . CentraleSupelec, qui compte 16,5 % de boursiers, cherche à développer un programme auprès de lycéens pour « les aider à surmonter l'autocensure ».
Plus de masters spécialisés
Pour alimenter ses ressources, CentraleSupelec entend développer ses formations les plus rémunératrices, notamment les masters spécialisés, comme celui développé avec l'Essec - data sciences & business analytics - qu'elle entend « répliquer dans d'autres endroits du monde ». En matière de développement international, le bachelor prévu avec l'université canadienne McGill pour recruter des étudiants nord-américains sera bien lancé l'an prochain, mais il faudra attendre plusieurs années avant qu'il ne « dégage du bénéfice ». Quant aux grands projets internationaux, ils passent désormais « de plus en plus par l'Université Paris-Saclay » - dont CentraleSupelec est membre - qui s'est hissée à la quatorzième place du classement de Shanghai .
« La peur de décrocher », pour près d'un élève sur deux
Il n'y a pas que dans les universités que les risques de décrochage existent. C'est ce que montre une étude menée sur un échantillon de 1.500 élèves de CentraleSupelec par Harris interactive et Epoka.
Interrogés par un questionnaire en ligne entre le 13 et le 23 novembre, ils sont 47 % à indiquer leur peur de décrocher et de ne pas « continuer à rester mobilisé pour valider leur année scolaire », dans une école où le risque de ne pas décrocher son diplôme en fin de scolarité est marginal (moins de 1%). Parmi les élèves interrogés, 10 % ont déjà pensé à arrêter complètement leur scolarité.
Ils admettent pourtant être très bien lotis : 92 % affirment avoir le bon équipement et 82 % se disent bien installés pour travailler. Les étudiants évoquent leur état psychologique qui s'est dégradé (41 %). Parmi leurs sujets de préoccupation, ils listent la santé de leurs proches (77 %), leur capacité à trouver un stage ou une alternance cette année (72 %), un emploi après leurs études (57 %), leur santé personnelle (43 %) ou encore leur situation financière personnelle (40 %).
Marie-Christine Corbier
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Et ce qui devait arriver arriva. On se retrouve à faire remplacer des prof en arrêt par des prof à distance. [...] Un collègue en arrêt maladie. La remplaçante nommée est visiblement personnel vulnérable et donc en cours à distance.[...] Suis en collège REP+, je parlais hier de mes difficultés à garder le contact avec mes élèves et de la situation intenable qui ne peut plus durer encore longtemps. Et ce soir j'apprends que remplaçant à distance. Je n'en peux plus de l'EN.
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4/12/20 : www.bpifrance.fr/A-la-une/Appels-a-proje...onsors-vague-1-51163
Les #ChallengesÉducation pour préparer l'avenir @Edu_Num @SGPI_avenir @Bpifrance Phase #AMI #sponsor -> ** 22 01 2… twitter.com/i/web/status/1…
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🙋🏽♀️🙋🏻♀️Des femmes engagées pendant la période du #confinement et récompensées par le Prix de la Femme d'Influenc… twitter.com/i/web/status/1…
Bravo 👏 aux professeures des Cours Lumni, lauréates du prix de la @FemmesInfluence culturelle 2020 ! J’ai échangé a… twitter.com/i/web/status/1…
Bravo Applaudissements aux professeures des Cours Lumni, lauréates du prix de la @FemmesInfluence culturelle 2020 ! J’ai échangé avec quatre d’entre elles,Laure,Marie-Astrid,Isabelle et Lynda. @LumniFR, ce sont maintenant 850 cours en ligne diffusés sur
@France4tv & en ligne. #Nationapprenante
"#autoconfinement Les professeurs ne sont pas concernés par la tolérance des absences, prévient @jmblanquer
dans #RTLSoir".
#autoconfinement Les professeurs ne sont pas concernés par la tolérance des absences, prévient @jmblanquer dans… twitter.com/i/web/status/1…
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Grâce à l'enseignement hybride synchrone, l’enseignant peut faire cours simultanément aux élèves présents en classe… twitter.com/i/web/status/1…
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Mais dans le "Café" : www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/...296163478533644.aspx
La pandémie du printemps 2020 aurait-elle amené à mieux éprouver l’instabilité et la vanité de toute chose ? Au lycée Vauban à Brest, Rachel Pouliquen a conduit ses 2ndes Arts appliqués à créer un cabinet de curiosités pour faire vivre de façon créative et participative leur perception du baroque. [...] Le terme « baroque » venant du portugais barroco et signifiant « perle » irrégulière, il est apparu comme une évidence que « pearl »trees devait accueillir notre exposition virtuelle, son arborescence en emboitement de perles ayant quelque chose d'une mise en abyme.
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Les « adaptations » possibles des épreuves de concours et examen « peuvent porter (…) sur leur nature, leur nombre, leur contenu, leur coefficient ou leurs conditions d’organisation, qui peut notamment s’effectuer de manière dématérialisée ».
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Des webconférences sont annoncées le 8/01/21 par la CARDIE de Paris sur "L'enseignement à l'épreuve du confinement, et du numérique" ou "L'Ecole des défis, défi de l'Ecole" (l'école de demain semblant se confondre avec celle du confinement) avec deux conférenciers... n'ayant jamais enseigné face à des élèves.
www.ac-paris.fr/portail/jcms/p2_2193739/...2021-francois-taddei
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Le 12/01/21, changement aux "Cahiers pédagogiques" : "Nous ne sommes pas prêts !"
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Plusieurs remarques s'imposent :
Difficile de croire à un rôle "primordial" quand l'absence de lieu scolaire a précisément fait disparaître toute "vie scolaire". Si, pendant le confinement, les membres de la vie scolaire (CPE, AED) ont pu jouer un rôle de contact avec les familles, ce rôle a aussi bien été tenu par les enseignants en même temps qu'ils s'efforçaient d'assurer l'impossible "continuité pédagogique".Alors qu’ils sont relativement dévalorisés dans la « hiérarchie symbolique » des différents personnels et dans l’organisation des établissements, le rôle « primordial » des personnels de vie scolaire » est mis en lumière depuis dix mois, selon Catherine Reverdy, chargée d’étude et de recherche à l’Institut français de l’éducation.
Place non négligeable aurait suffi...La crise sanitaire, dont nous ne sommes toujours pas sortis dix mois plus tard, éclaire en fait la place primordiale des personnels de vie scolaire chargés de ces questions dans les collèges et les lycées.
Si c'est effectivement ce qui est recherché à l'école, on comprend que la "hiérarchie symbolique" d'enseignants s'efforçant d'assurer des enseignements pose problème...Favoriser l’épanouissement des élèves
Parce que CPE et AED... n'exercent pas une fonction pédagogique ?Pourtant, on peut s’étonner que ces personnels n’apparaissent pas dans le document-phare de cette période, le « Vade-mecum de la continuité pédagogique », destiné à orienter l’activité des professionnels de l’éducation. Comment expliquer cet oubli malencontreux ?
C'est surtout que l'une est, par principe, subordonnée à l'autre : la vie scolaire s'assure que les conditions de l'enseignement puissent être remplies (pour chaque élève et pour tous les élèves), à l'école et en dehors de l'école. D'où le contrôle des tenues, des retards, des absences, la gestion (quand elle ne peut plus être assurée en classe) des problèmes de discipline etc.Hiérarchie symbolique
En réalité, historiquement, tout ce qui a trait à la transmission directe des savoirs académiques, donc au côté pédagogique, est plutôt mieux perçu que ce qui touche à l’éducatif, jugé moins noble dans la hiérarchie implicite des missions scolaires.
Mais on voit bien l'évolution qui devrait être celle de l'école : que le "côté pédagogique" (sic) de l'école ne soit plus qu'un côté...
Il semble aberrant en effet, dans l'école, de porter tant d'attention... à l'espace de classe.On retrouve d’ailleurs cette division dans la symbolique des espaces scolaires : les salles de classe sont au centre de l’établissement, alors que les autres espaces sont davantage négligés par l’institution scolaire
Au demeurant, Catherine Reverdy semble peu au fait de la réalité de l'état des salles de classe dans l’Éducation nationale.
De fait l'institution scolaire s'occupe des personnels scolaires... Pour les AED, le titre même des "assistants d'éducation" n'implique-t-il pas une insupportable "hiérarchie" non "symbolique" ?Cette hiérarchie symbolique se retrouve également dans les différents métiers présents dans les établissements du secondaire : les personnels enseignants sont à la fois mieux considérés par l’institution scolaire et plus étudiés dans les recherches en éducation que les personnels de vie scolaire et les personnels administratifs et techniques, souvent qualifiés de « personnels non enseignants ».
Catherine Reverdy semble donc déplorer qu'existe, dans un établissement d'enseignement, une distinction entre personnels enseignants et personnels non enseignants... Au demeurant, les personnels "non enseignants" (selon la nomenclature de l’Éducation nationale) peuvent être parfaitement bien "considérés par l'institution scolaire" s'ils exercent des fonctions de direction (chefs d'établissements, inspecteurs)...
Il est amusant d'ailleurs qu'elle cite, au nom de la "communauté éducative", les agents techniques et administratifs comme personnels "non enseignants"... en oubliant les personnels non enseignants du scolaire, qui sont dans les classes, comme les accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH).
Ces derniers enjeux semblent en effet beaucoup plus importants que "la gestion de discipline". Quant à savoir s'il s'agit d'une évolution notable, et positive"...Une évolution notable, et positive, touche néanmoins depuis plusieurs décennies, le corps professionnel des CPE. Elle est liée à la transformation de la notion même de vie scolaire, qui est passée d’une vision centrée sur la gestion de la discipline et le contrôle des élèves à une vision plus éducative, comme le retrace un numéro récent de la revue Les Sciences de l’éducation. Les CPE jouent aujourd’hui avant tout un rôle éducatif au service de l’épanouissement des élèves (inclusion et climat scolaire, éducation à la citoyenneté notamment)...
"Cela les place au cœur de la vie de l’établissement" : on n'a, en effet, plus l'impression que l'enseignement doive encore être au cœur du fonctionnement, pardon de "la vie", de l'établissement....mais aussi un rôle administratif lié à la responsabilité de l’équipe d’éducation et de surveillance, et un rôle de représentation de l’établissement dans la construction de partenariats (lutte contre le décrochage scolaire, développement des liens entre les familles et l’établissement, etc.). Cela les place au cœur de la vie de l’établissement, et à la fois dans l’espace social plus large du quartier, de la ville ou de la métropole, où ils et elles prennent de plus en plus en charge ce que le chercheur Benjamin Moignard nomme les « nouvelles problématiques éducatives », qui perturbent ou questionnent le fonctionnement ordinaire de l’école (échec scolaire, violence à l’école, etc.).
Au demeurant on voit mal en quoi échec scolaire ou violence à l'école seraient de "nouvelles problématiques"...
En distanciel ou en semi-distanciel, c'est le moment rêvé en effet !Reste à savoir si l’expérience de la crise sanitaire de 2020 pourra, à terme, permettre de faire vivre la notion de communauté éducative...
Les "partenaires de l'école" : cette expression n'établit-elle pas une "hiérarchie symbolique" insupportable ?...en reconnaissant l’importance de la complémentarité des apports des enseignants, « personnels non enseignants » et partenaires de l’école dans leur mission commune de prise en charge de ces « nouvelles problématiques éducatives » et de la réussite des élèves.
Les nébuleux "partenaires" de l'école, les agents techniques ou administratifs devraient donc, dans cette conclusion étrange de Catherine Reverdy, intervenir dans la "prise en charge" de l'échec scolaire ou de la violence à l’école...
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Frédérique Vidal dit: le tout à distance n’est pas une solution pédagogique pérenne
J'ai pu échanger avec les étudiants de retour sur site par petits groupes. Retrouver les bancs universitaires repré… twitter.com/i/web/status/1…
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Extrait :
En situation de confinement, les inégalités de conditions d’apprentissage sont fortement liées aux conditions de vie. Ainsi, les élèves socialement défavorisés ont eu des conditions moins favorables qui tiennent à une moindre connectivité, à un moindre accès à un ordinateur portable et à une moindre possibilité de disposer d’une chambre individuelle3. La DEPP du ministère de l’Éducation nationale a publié un suivi des tests de niveau réalisés sur les enfants de CP, de CE1 et de sixième. Ces tests sont fiables car exhaustifs, réalisés sur la totalité des élèves. L’étude mesure les conséquences du confinement en termes d’apprentissage, en comparant les niveaux observés en septembre 2020 à ceux des deux années précédentes. Les résultats montrent des évolutions contrastées, mais majoritairement une dégradation des compétences des élèves les plus défavorisés. À l’entrée en CE1, ces effets sont très marqués (graphique 8). La tendance des années précédentes montrait des résultats globaux en amélioration, et une réduction des écarts entre établissements socialement avantagés et ceux classés en Réseau d’éducation prioritaire (REP). Suite au confinement, des évolutions négatives sont constatées dans 7 des 8 domaines testés en français. Les écarts se sont amplifiés entre les établissements prioritaires et les autres. Selon la DEPP, « la génération qui a connu le confinement entre en CE1 avec des acquis moins affirmés que celle qui l’a précédée et qui, elle, n’avait pas connu de confinement [...] Les écarts scolaires selon le secteur de scolarisation sont plus forts, surtout pour les élèves de REP+, dans cette génération qui a connu le confinement que dans celle qui l’a précédée ». Les résultats sont plus nuancés pour les élèves entrant en sixième. L’étude ne constate pas de baisse du score en français et en mathématiques en 2020 par rapport aux années précédentes. C’est une nouvelle importante après le confinement imposé. Néanmoins, les années précédentes montraient une tendance à l’amélioration des scores, et celle-ci s’est estompée. En outre, les évolutions sont plus positives pour les secteurs plus favorisés socialement, et si les écarts de scores entre secteurs sont stables en français, ils augmentent en mathématiques (graphique 9). Retenons que si les élèves dans leur ensemble ne semblent pas avoir été pénalisés par la période d’enseignement à distance, c’est moins le cas pour les plus fragiles socialement. Les écarts de scores en mathématiques entre établissements se sont accentués avec le confinement. En outre, le niveau de compétences en l’absence de pandémie avait été anticipé plus élevé que celui de la cohorte précédente. Il y aurait donc un effet négatif mais peu visible car on n’observe pas le contrefactuel. Une étude de la Commission européenne a produit une estimation basse de la perte d’apprentissage liée aux fermetures d’écoles lors du confinement1. En France, six semaines de cours ont été perdues. Pendant cette période, les écoliers en cycle primaire auraient dû suivre 180 heures d’apprentissage effectif. Les cours à distance et les heures de travail à la maison ont permis d’en assurer 96, il leur manquerait donc 84 heures, en supposant que l’efficacité d’une heure est la même à l’école et à la maison. Ces heures perdues correspondent à plus de 9 % du total d’heures d’instruction pendant l’année scolaire. Les écoliers auraient donc besoin de l’équivalent de trois semaines de cours pour rattraper leur retard. Selon une estimation de l’effet des heures d’apprentissage sur les compétences acquises, ces heures perdues se traduiraient par une baisse de compétences de 14 % d’un écart type, soit à peu près 14 points dans l’échelle PISA des compétences. L’étude de la Commission européenne recommande, entre autres mesures, de rattraper les heures perdues par de l’instruction présentielle.Les expériences étrangères et antérieures laissent penser que les retards d’apprentissage observés aujourd’hui en France suite au confinement seront persistants. Ils se traduiront par des compétences plus faibles pour tous les écoliers affectés, avec un effet négatif sur la productivité future. Ces retards ne seront pas rattrapés, à moins d’en faire un objectif affiché de la politique éducative. Il serait donc judicieux d’envisager des politiques dont l’objectif spécifique serait de garantir le rattrapage des compétences non acquises en raison de la Covid-19.
www.lefigaro.fr/actualite-france/confine...rt-alarmant-20210113
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