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Bien-être (et bienveillance) à l'école
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Dans "L'Etudiant" du 23/06/15 : "Elle a réalisé un documentaire sur des écoles où les enfants sont heureux d'aller" par Isabelle Maradan.
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Est-ce vraiment la peine de commenter ?
Détail de l’huile sur bois «Le Maître d'école» d'Egbert van Heemskerck le jeune (1687), exposée au Musée national de l’Éducation
.... dans un même but: faire du collège une zone de bien-être et non un lieu de torture.

L'enquête PISA sur le sentiment d'appartenance est fondée... sur un questionnaire adressé aux élèves.Le bien-être de l'élève, lorsqu'il est pensé, l'est sans prendre en compte son avis.

Cette enquête montre d'ailleurs que cette question est un non-problème en France, mis à part certaines questions très matérielles...
La question n'est donc pas celle des "emplois du temps" mais du volume horaire.Du côte des rythmes scolaires, tout le monde semble d’accord sur le fait que les emplois du temps actuels ne permettent pas aux collégiens de s’épanouir. Les journées de sept heures de cours sont légion...
A noter que la semaine d'un élève de 6e est de 25h de cours (soit 5h de cours par jour en moyenne) et 2h d'aide et accompagnement.
Bonjour le respect des collègues. On notera dans l'article d'autres considérations du même genre ("les profs confondent leur propre bien-être et celui des élèves", " les enseignants suggèrent de faire démarrer la journée plus tard (ce qui permet aux élèves de dormir plus longtemps, mais également aux profs de pouvoir amener leurs enfants à l’école primaire ou maternelle)" etc.).Parmi les conclusions intéressantes de cette thèse, on apprend qu’une majorité de professeurs (63%) pense que le bien-être des élèves est pris en charge au collège; 22,2% affirment le contraire, tandis que 14,8% ne se prononcent pas (bonjour l’implication).
"Bonjour l'implication" ?Chez les élèves, le oui se situe juste en-dessous de la moyenne (49,6%), contre 25,6% de non et 24,8% d’élèves ne sachant pas.
Retenons bien : un quart des élèves seulement pense que leur bien-être n'est pas pris en charge au collège.
Il y aurait plusieurs façons d'interpréter ces différents résultats.Marianne Lenoir a en outre étudié les différences de résultats en fonction de la classe et du sexe des sujets étudiés. Ainsi, 58,8% des élèves de sixième pensent que leur bien-être est pris en charge, contre seulement 38% des élèves de troisième. De façon assez marquée, les filles sont beaucoup plus nombreuses à se sentir prises en charge que les garçons (19% de non, contre 32,7% chez leurs camarades de sexe masculin).
Quel est le rapport rapport entre le "bien-être pris en charge au collège" et l'état d'esprit des élèves ?Marianne Lenoir insiste sur le fait que, dès l’entrée en classe de cinquième, l’état d’esprit des élèves semble s’altérer, l’enthousiasme du début de collège laissant place à un tempérament plus désabusé.
C'est contradictoire en ce cas puisque le sentiment sur le bien-être pris en charge est davantage dégradé en 3e.C’est effectivement un phénomène aisément constatable en collège: j’ai toujours pensé que les classes de cinquième étaient les plus pénibles à gérer (d’autres, mais ils semblent minoritaires, votent pour la quatrième).

L'effet de nouveauté est en effet passé...

Les latinistes (qui commencent en 5e) sont, par exemple, généralement plus enthousiastes que les 4e ou les 3e...
L'auteur semble découvrir la période de l'adolescence !Les petits angelots arrivés de l’école primaire un an plus tôt commencent alors à se muer en ados arrogants, encore peu conscients des limites à ne pas franchir. De fait, ils se montrent plus réfractaires à l’égard de tout ce qui touche au système scolaire, et se sentent donc moins bien traités, ce qui n’est pas tout à fait faux.

Et former à l'autonomie, ce n'est pas bien traiter les élèves.Choyés à leur arrivée en sixième (où tout leur est expliqué mille fois, y compris la couleur du stylo avec lequel ils doivent souligner le titre des sous-paragraphes), on leur demande bien plus d’autonomie lors de leur deuxième année de collège…

Avec une nouvelle contradiction dans l'article : "Les adultes voudraient avoir la possibilité de pouvoir dialoguer seul à seul avec les adolescents, afin de cerner leurs problèmes et de comprendre comment les aider à aller mieux. Les ados, eux, préfèrent généralement qu’on leur fiche la paix, soit parce que le discours des adultes les ennuie ou les effraie, soit parce qu’ils estiment qu’il n’y a de toute façon rien à faire pour eux."

L'enquête montre le contraire...De l’ensemble de ces divergences, il y a une grande conclusion à tirer: et si on se concertait, bordel? Cela éviterait que certains élèves n’associent leur bien-être qu’à l’achat de jeux pour le foyer («il faudrait un baby-foot, et aussi un flipper, et mettez-moi trois Xbox 360 tant que vous y êtes»), que les profs confondent leur propre bien-être et celui des élèves (ce qui n’est pas indissociable, certes), et que chacun maugrée dans son coin en estimant être maltraité par un système dans lequel personne n’accède à ses requêtes.

Les ados ne voudraient plus "qu'on leur fiche la paix" ?Chaque établissement (pas seulement les collèges) gagnerait à muscler son CESC, voire à créer de vraies réunions publiques mêlant enseignants et élèves, afin que les meilleures idées sortent du lot et permettent à tous de se sentir mieux ensemble. Il y aura des divergences de points de vue, des demandes émises par l’une des parties et jugées ridicules par l’autre, des problèmes de budget, mais c’est de cette façon que le débat avancera, et permettra au moins aux adultes et ados de se parler face à face, unis dans un même but: faire du collège une zone de bien-être et non un lieu de torture.
Bon, une conclusion bien plate pour un faux problème.
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Effectivement Caroline Brizard a coutume d'accabler l'école en vertu de ses préjugés.Longtemps je me suis ennuyée à l'école" : amusant... et accablant
D'une expérience personnelle, donc, tirer une leçon générale : c'est une façon de se forger un préjugé. Reste à savoir quelle part de celui qui a un préjugé vient... de lui-même.Ecrire ses souvenirs d'école est un exercice classique. Des grands auteurs y ont excellé. A cette rentrée, Lola Vanier, 27 ans, surgit toute fraîche de l'anonymat pour conter les siens. Drôles et graves à la fois.
Lola Vanier publie un livre choc sur l'ennui à l'école à la rentrée 2015. (Nicolas Pavan libre de droits)Lola Vanier publie un livre choc sur l'ennui à l'école à la rentrée 2015. (Nicolas Pavan libre de droits)
Sa dernière année d’université en master d’arabe lui a servi de révélateur. Une fois de plus, Lola Vanier, 27 ans, y a croisé des enseignants pleins de morgue, prisonniers d’un système éducatif déshumanisé, et cette expérience a brusquement fait sens.
En tout cas, un master s'obtenant en principe à 23 ans, Lola Vanier a bien prolongé sa scolarité..
Tentative de généralisation très subjective. Les chiffres de PISA ont cette vertu d'avoir été obtenus par un questionnaire posé aux élèves.Elle écrit au début de son livre (1), en librairie ce jeudi 27 août :
J’ai compris que mes chagrins et ceux de mes camarades à l’école, au collège et au lycée, n’étaient pas de petits chagrins de mômes, de petites vexations d’adolescents susceptibles mais bien de profondes failles dans la maison de l’Institution."
Rien que ce genre de propos devrait discréditer son auteur.Défiance mutuelle
Elle a donc replongé dans ses impressions d’élève, au collège puis au lycée publics, à Paris : dans le système qu'elle décrit, les enseignants - beaucoup d’entre eux en tout cas - anesthésient l’envie d’apprendre et transmettent un savoir postiche.
Ah... c'est quelque peu différent. Pour qu'un savoir ne soit pas postiche, il faut que Lola Vanier ne se sente pas "superflue".Elle écrit :
On m’a enseigné un monde de connaissances dans lequel ma présence était superflue."
C'est vrai que des élèves qui écoutent, c'est un vrai scandale. Comprendre que Lola Vanier n'a pas pu parler tout son saoul en classe ?Avec humour, elle égrène ses déceptions scolaires. L'école qu'elle a fréquentée ne semble pas avoir été touchée par les réformes qui suscitent tant de débats fiévreux. Interdisciplinarité ? Travail par projet ? Participation ? Rien du tout ! La passivité est la règle. Pour moi, le cours magistral a été une réalité constante de la primaire jusqu’à l’université. Tout est fait pour que les élèves écoutent et que les professeurs parlent."
En tout cas, un livre qui tombe à pic pour la réforme du collège et chroniqué en ce sens par Caroline Brizard !

Un petit peu quand même.Pour autant, elle n'accable pas les adultes.
Et c'est forte de sa grande expérience de l'enseignement en tant qu'élève que Lola Vanier peut délivrer cette forte leçon.Ils font ce qu'ils peuvent, avec ce qu'ils ont appris. Enseigner autrement ne s’improvise pas.

"Croqués sur le vif"... ou croqués une quinzaine d'années après ?Ennui quotidien
Ses portraits sont croqués sur le vif : le professeur d’anglais se répandant en remarques sarcastiques pour ne pas perdre la face ; le professeur d’histoire-géo dictant son cours sans jamais poser une seule question à sa classe ; un autre se perdant dans des digressions infinies sur le sentiment national - si loin du sujet qu’elles en deviennent drôles ; la professeur de SVT en guerre avec ses élèves, qui du coup la laissent se débattre avec un rétro-projecteur rétif… Lola Vanier nous assied en classe avec elle, et c’est très amusant. Avant d’être accablant.

Et toujours ce "nous" étrange...Elève, elle n’avait pas encore les mots pour le dire, mais dix ans après, elle dénonce la hiérarchie stérile, l’ennui quotidien :
Nous comptons les secondes qui passent, pour rester éveillés et vivants [...] Je reste silencieuse mais mon cerveau bouillonne, explose."
Voilà qui est très mesuré, encore une fois...Elle a rétrospectivement le sentiment d’un énorme gâchis devant tout ce temps perdu, inutile, où elle n’a rien appris.
"Excessif" ? Si peu... Et si c'est "sincère", l'excès peut devenir vérité.Cela se chiffre ! En histoire, par exemple, à raison de 78 heures de cours par an, pendant 15 ans. Et pour quoi finalement ?
Pour rien ! L’école fait de l’Histoire une vulgaire succession de faits à engloutir sans plaisir, ni mode d’emploi, ni digestion, ni lien."
C'est excessif sans doute, mais le ton est tellement sincère…
Vive les élèves "partenaires" sans "hiérarchie" !Le rêve d'une école fraternelle
Lola Vanier n’oublie pas de rendre grâce, de belle manière, à quelques personnages qui l’ont durablement touchée, parce qu’ils ne lui ont pas parlé du haut de leur autorité, mais l’ont traitée comme une partenaire responsable.

Moi qui croyais qu'elle n'avait "rien appris"...Ce sont ses plus belles pages.
Avec ces enseignants, elle a senti "le plaisir d’apprendre, de grandir, le plaisir de se sentir réfléchir et d’en être appréciés, aidés, élevés…".
Tout est résumé ici : "être apprécié"....
Du "mépris" ?Ces rencontres lui font sentir, rétrospectivement, toute l’inanité du temps passé avec les autres adultes. Alors sa frustration, voire sa colère, affleurent. Comment cette école du mépris et de la hiérarchie peut-elle fonder une société juste et heureuse ?

Le seul mépris tangible est celui de Lola Vanier pour l'école.
Tout dépend du point de vue...Lola Vanier, en adepte de la communication non violente...
Les concours de l'enseignement lui tendent les bras, avec une première affectation dans un établissement difficile....termine son livre sur une note militante. Elle voudrait "réenchanter l’école"...

C'est très gentil... mais très peu concret.... qui doit reposer sur "la réalisation d’un épanouissement individuel au sein d’un épanouissement collectif, d’une communauté fraternelle", écrit-elle en citant Edgar Morin. Un beau rêve... mais la route est longue.
On aimerait d'avantage savoir quel est le profil sociologique de Lola Vanier et ses intentions précises pour changer l'école autrement qu'en la méprisant avec un discours creux.
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Oui, comme on peut le constater sur ce fil, c'est un "mal français" !Les débats récents sur la réforme du collège ont mis en lumière un mal scolaire français : l'ennui en classe.

Changement de sujet. L'autorité en classe est chose distincte de l'ennui...Pour le sociologue François Dubet, la tradition autoritaire du système éducatif a transformé l'élève en une "cire molle".
Amusant : cela signifierait que l'ennui ne provoque pas l'échec scolaire...Et pas seulement les cancres !
Des chiffres auxquels on peut faire confiance, comme l'explique Pascale Fourier dans "Marianne" : "D'où vient en effet ce constat d'un tel calvaire des élèves ? D'une enquête menée en 2010 auprès de 760 enfants scolarisés en primaire et au collège, tous issus de quartiers populaires. Et par qui a été faite cette enquête ? Par un étudiant de l'Association de la fondation étudiante pour la ville (Afev), « réseau d'étudiants solidaires intervenant dans les quartiers populaires ». Au lieu de faire une généralité de cette enquête très partielle, le ministère aurait dû préciser que 71 % d'un nombre indéterminé de collégiens (le document n'explique pas quelle proportion d'élèves de primaire et de collégiens ont été interrogés), issus de quartiers populaires (ce que Mme la Ministre a omis de préciser), disaient s'ennuyer en classe. Il aurait dû préciser aussi que ces 71 % comprenaient une part (laquelle ?) d'élèves disant s'ennuyer « quelquefois » en classe (et que celui qui ne s'est pas ennuyé « quelquefois » en classe leur jette la première pierre !), ce que ne comprenait pas le chiffre des 25 % pour l'école primaire."Qui n'a jamais regardé le plafond de sa salle de classe ? Ou les feuilles des arbres frémir par la fenêtre ? L'ennui à l'école n'est pas nouveau, mais il est devenu explosif. En présentant sa réforme du collège au printemps dernier, la ministre de l'Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, a livré des chiffres : en France, 71% des élèves disent s'ennuyer au collège...
...et 50% ne font rien d'autre que de prendre des notes dictées par leurs professeurs.

Une phrase qui commence par "à l'heure du" est souvent idiote. Cela se vérifie ici.Avec la mondialisation, les systèmes pédagogiques des différents pays se comparent et s'affrontent, dans des classements plus ou moins pertinents, mais parlants. Si la France dévisse dans les évaluations internationales, c'est aussi parce que son modèle pédagogique n'est plus adapté. A l'heure des tablettes et du savoir à portée de tous...

Le "savoir" a toujours été à la portée de tous, ne serait-ce que dans les manuels des élèves...
Une caricature d'un côté, une nébuleuse de l'autre... Le tout bien inspiré de la Petite Poucette de Michel Serres....les maîtres mots ne sont plus passivité, immobilité, soumission, mais transversalité, inter-activité, implication, responsabilisation...
C'est vrai : des enfants silencieux, quel scandale !La pédagogie verticale à la française d'un professeur dispensant – de son estrade – son savoir à des élèves passifs et silencieux, qui subissent des horaires à rallonge dans des classes trop nombreuses et hétérogènes n'est plus supportable. Ni pour les enfants ni pour la sociét...
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On notera la diversité des prénoms des élèves et la mise en perspective sur ce qui peut bien susciter la difficulté des enfants à pouvoir se concentrer.
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A noter que la question de l'ennui à l'école est ancienne : Pourquoi vos enfants s'ennuient en classe de Marie-Danielle Pierrelée et Agnès Baumier-Klarsfeld date de 1999. Agnès Baumier-Klarsfeld a encore publié Réveiller le désir d'apprendre en 2016.
En partant du constat qu'un élève sur quatre s'ennuie à l'école, la journaliste livre une critique des méthodes d'enseignement françaises, qui ne parviennent pas à motiver les jeunes.
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Donc, de l'aveu même de l'article, le titre ("71% des élèves s'ennuieraient au collège") aurait dû être : "65% des enfants des quartiers populaires s'ennuieraient soit tout le temps, soit souvent, soit quelquefois au collège".Trajectoires reflex, analysait le "rapport à l'école des enfants des quartiers populaires" (relevant de l'éducation prioritaire ou de la politique de la ville), du CP à la 3e, suivis par un étudiant de l'Afev. Résultat : en 2013, 21% des 500 enfants interrogés disaient s'ennuyer "tout le temps" ou "souvent", 44% "quelquefois". Soit un total de 65%. Le baromètre de 2010, lui, précisait que ce chiffre atteignait 71,6% au collège.

De fait, si les mêmes enfants déclarent ne pas aimer quelquefois les repas à la cantine, faut-il en déduire aussi qu'ils n'aiment pas les repas à la cantine ?

Il y a pourtant des indicateurs moins restreints à une discipline précise, dans PISA même, qui permettent d'avoir une idée sur le plaisir d'être à l'école en général, comme le sentiment d'appartenance ...Malgré tout, il semble exister une spécificité française. En témoignent les études Pisa (Programme international pour le suivi des acquis des élèves) menées auprès des élèves de 15 ans dans 65 pays de l'OCDE. Même si elles ne parlent pas directement d'"ennui"… "Le terme est trop négatif pour certains pays participants, confie Sophie Vayssettes, à la direction de l'éducation et des compétences de l'OCDE. Nous préférons évoquer le "plaisir" de l'élève."
Trop de pression sur les résultats scolaires
Si l'on considère qu'un enfant qui prend du plaisir a priori ne s'ennuie pas, les résultats se révèlent parlants : selon une étude de 2012, 41,5% des élèves français font des maths par plaisir (contre 38% en moyenne dans l'OCDE). Mais seuls 24% attendent les cours de maths avec impatience (contre 36% en moyenne).
Pour le reste, la lecture de la note de PISA 2012 pour la France affirme au contraire que "les élèves français prennent en général plus de plaisir que la moyenne des pays de l’OCDE dans l’apprentissage des mathématiques" (p. 3).
Lisons également la p.16. Finalement on fait dire ce qu'on veut aux chiffres :
Bref, la "spécificité française" de l'ennui des élèves ne correspond pas tout à fait au préjugé du "Journal du Dimanche"...

Le problème, c'est surtout qu'on peut se demander si la direction de l'éducation et des compétences de l'OCDE lit ses propres notes !"Le problème, déduit donc Mme Vayssettes, ce n'est pas la matière elle-même mais le contexte pour apprendre, avec souvent des cours qui ne sont pas assez individualisés et une trop forte pression mise sur les résultats scolaires en maths."
Eh oui : le problème, c'est la non-variété des supports, et pas les difficultés à déchiffrer ou à lire de manière fluide...Qu'en est-il du français? Selon une étude Pisa de 2009, 39% des élèves français ne lisent pas pour le plaisir (33% en moyenne dans l'OCDE). Quand on sait que les élèves qui prennent le plus de plaisir à lire sont ceux qui réussissent le mieux à l'école, cela mérite d'être creusé. Une piste? "On peut, par exemple, diversifier les supports de lecture, même avec des BD, pour donner envie de lire à tous."

Pour le reste on peut s'interroger sur le second chiffre du "Journal du Dimanche" : la lecture de PISA 2009 (source vérifiable) montre que 61% des élèves français lisent par plaisir contre... 62% pour l'OCDE. Encore une "spécificité française" !
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S'agissant du sentiment d'appartenance, tel que mesuré par PISA, l'erreur (déclinée avec les élèves issus de l'immigration) se perpétue en 2015...

"Helping immigrant students to succeed at school – and beyond"
Et les conclusions amusantes du "Café pédagogique" : "Immigration : Ce que l'école française a raté" (18/11/15)
Évidemment, le "Café" ne mentionne pas l'étonnant résultat des petits Français en général, à peine plus élevé.Immigration : Ce que l'école française a raté
De tous les pays de l'OCDE, la France est le pays où les élèves de la première génération immigrée se sentent le moins appartenir à l'établissement, révèle une nouvelle étude de l'Ocde. C'est un des échecs de l'école française à tirer profit des jeunes issus de l'immigration, un enjeu dont on mesure bien l'importance pour l'avenir du pays.
[...] Quelques éléments permettent d'expliquer cette situation. D'abord c'est en France que le sentiment d'appartenance à l'école est le plus bas pour les jeunes issus de l'immigration. Seulement 41% d'entre eux se sentent intégrés à leur école, alors que c'est el cas de 80% des jeunes immigrés en moyenne dans l'OCDE.

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Titre complet :
Le bien-être des élèves à l'école et au collège : validation d'une échelle d'évaluation multidimensionnelle et analyses différentielles.
Fabien BACRO, Séverine FERRIERE, Agnès FLORIN, Philippe GUIMARD, Hué NGO
PROBLÉMATIQUE
Améliorer la qualité de l’éducation et de la formation est devenu un objectif central des politiques éducatives qui considèrent que « des niveaux élevés de connaissances, de compétences et de qualifications sont des conditions fondamentales de la citoyenneté active, de l’emploi et de la cohésion sociale » (Commission européenne, 2000, p.2). Mais comme le soulignent le Conseil Européen de l’Education (2001) et la Commission des communautés européennes (2007), les finalités globales que la société assigne aujourd’hui à l'éducation et à la formation ne peuvent viser uniquement le développement de compétences tout au long de la vie, même si cet objectif est essentiel. L’éducation et la formation doivent également oeuvrer à l’épanouissement des personnes afin qu’elles puissent réaliser leur potentiel et vivre pleinement leur vie et, au-delà, participer activement à la vie économique et sociale dans une société du 21ème siècle en pleine mutation. De fait, aujourd’hui, la réussite des élèves ne se réduit plus exclusivement à la question de leurs performances académiques, mais renvoie aussi à celle de leur bien-être dans leurs contextes de vie, à l’école en particulier. Considérer les enfants comme acteurs de leur développement et les aider à développer leurs compétences cognitives, expressives et sociales, tout en favorisant leur bien-être dans un monde en pleine évolution sociale, économique, technologique est un enjeu essentiel pour l’éducation et la formation des adultes de demain
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"Les élèves français ont besoin d'encouragements"
Sur "VousNousIls" du 15/12/15 : www.vousnousils.fr/2015/12/15/climat-sco...bienveillante-580440
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Plus grave : cette étude s'appuie sur les chiffres erronés de PISA 2009 et PISA 2012 : "leur sentiment d’appartenance à leur établissement reste en dessous de la moyenne des pays de l’OCDE".

Beaucoup d'observations viennent à l'esprit à la lecture des "items" ci-dessus.
- "Satisfaction/relations paritaires" : en quoi l'école est-elle responsable des relations des élèves entre eux (amitié, bonne entente) ? De même "Je n'aime pas trop ma classe".

- "j'ai peur qu'il m'arrive quelque chose sur le trajet" : quel rapport avec l'école ?

- "Je travaille trop à l’école/collège" : faut-il comprendre qu'on devrait y travailler moins ?

On pourrait aussi bien demander aux élèves s'ils mangent assez de frites à la cantine...
- "J'ai peur quand le professeur met un mot dans le cahier de liaison" ; "j'ai peur de montrer mon travail aux parents" ; "j'ai peur quand mon professeur parle avec mes parents". On peut se demander dans quelle mesure cette "peur" est scolaire, puisqu'elle semble liée aux parents.

Au demeurant, en quoi est-il anormal qu'un mot - a priori exceptionnel - du professeur suscite l'appréhension des élèves ?
Mais surtout, en quoi un mot dans le carnet a-t-il à voir avec "l'évaluation" ?

- "Le/les professeurs me félicite(nt)" : comprendre que ne pas "féliciter" tous les élèves, c'est être malveillant ! En réalité la question devait être posée dans les termes suivants : "Les professeurs m'encouragent". On observe malgré tout qu'un élève sur deux s'estime "félicité" par son professeur. Bref, parce que l'école ne "félicite" (sic) que la moitié des élèves, elle n'est pas "bienveillante".

- "Relations/enseignants" : "Le/Les professeur(s) m'aide(nt) suffisamment" ; "J'aimerais que le/les professeur(s) explique(nt) davantage les choses difficiles" : on ne peut traiter cette question en la résumant à la seule pratique pédagogique, c'est-à-dire sans prendre en considération les conditions d'enseignement. La recherche de personnalisation de l'enseignement se heurte en effet en France à des taux d'encadrement et à des tailles de classe parmi les pires de l'Union européenne. Ce que "l'étude" ne mentionne nulle part...
- Une seule question en lien avec le climat de discipline en classe. Évidemment la difficulté à faire respecter les règles de classe (pour 42% des élèves tout de même) ne peut avoir de relation avec la difficulté aujourd'hui à exercer son autorité et à s'occuper des élèves les plus en difficulté. L'étude découvre d'ailleurs (p. 49) que "les élèves des établissements ZEP se sentent moins en sécurité".
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Quelle chance : une étude qui va dans le sens du MEN !Agnès Florin : "L'éducation doit intégrer l'épanouissement des élèves"
Professeure de psychologie, co auteure de l'étude sur le bien être des écoliers et collégiens, Agnès Florin revient sur les principaux résultats de cette première recherche pionnière. Pour elle, " il faut promouvoir l'école bienveillante".

Parce que le bien-être résulte de bien d'autres facteurs que de la seule bienveillance : la réussite des apprentissages est par exemple conçus comme une conséquence du bien-être alors qu'elle en est également une cause. Pour prendre un exemple simple, un élève avec des difficultés de lecture à l'entrée en 6e ne risque guère d'éprouver de bien-être au collège. Le bien être, c'est - parmi d'autres facteurs - un élève qui a le niveau de son niveau. Mais c'est également un élève qui se sent en confiance dans l'environnement scolaire, non pas malgré l'autorité du professeur, mais grâce à elle, a rebours de ce que semble soutenir le rapport en accusant l'école de manque de "bienveillance".Pourquoi s'intéresser au bien être des élèves ?
C'est vrai que c'est une question qui rencontre des résistances en France, ce qui n'est pas le cas dans d'autres pays. On sait que la qualité de la performance des élèves va de pair avec le bien être.
Drôle de perspective en effet que de rechercher le bien-être des élèves non pas pour lui-même, mais comme un facteur de performance scolaire.Mais en France la recherche n'a commencé à travailler sur le bien être que depuis 5 ans et les politiques eux sont plus centrés sur les questions de performance.

Mais laisser penser que l'Ecole accomplirait sa mission parce qu'elle permettrait le bien être des élèves serait inquiétant. La formule "L'éducation doit intégrer l'épanouissement des élèves" est de ce point de vue ambigüe. Le bien-être doit être une exigence, pas une mission de l'Ecole.
Pour être si opportune, serait-ce une étude de commande ?La question a quand même trouvé place dans la loi d'orientation qui promeut une éducation bienveillante. Nous avons construit un outil pour évaluer le sentiment de bien être dans les écoles et les collèges dans le cadre d'une recherche financée par la Depp, le Défenseur des droits et le Commissariat général à l'égalité des territoires. Cette étude se poursuit pour observer comment évolue ce sentiment.

Citons l'OMS , elle-même citée par "France Stratégie" : "Selon l’édition 2010 de l’enquête HBSC, 32 % des élèves français déclarent “aimer beaucoup l’école”, un chiffre dans la moyenne haute de l’OCDE"Globalement les élèves français se sentent bien à l'école ?
On est dans des résultats proches de ceux des autres études. La majorité se sent bien. Mais quand on regarde les études internationales, on voit que la France est mal classée dans les comparaisons internationales. Elle est en queue de liste chez les 11 à 15 ans par exemple quand il s'agit de déclarer si on aime son école. 30% des élèves ont un point de vue négatif.
Les élèves disent avoir peur à l'école ?
Le point le plus négatif c'est qu'ils ont peur des évaluations. 66% ont peur d'avoir de mauvaises notes, 75% au collège. 68% des collégiens ont peur quand le professeur met un mot dans le carnet de liaison. 64% quand leur professeur parle avec leurs parents. Ils ont aussi peur de se tromper. C'est très important.

Travail non fait, oubli de matériel, problème de comportement : voilà les raisons qui justifient qu'un professeur mette un mot dans le carnet de liaison. C'est très rarement en rapport avec les évaluations. De même, quand un professeur "parle avec leurs parents", il peut bien s'agir de tout autre chose.
La bienveillance au collège n'est donc pas la solution. Eh bien non ! Pour cette étude, le problème est bien celui du collège.On observe une dégradation de l'école au collège ?
On sait que en grandissant les enfants deviennent plus critiques donc une dégradation est normale. Mais on voit que l'arrivée au collège génère des ruptures. Les élèves sont confrontés à l'orientation, aux évaluations disciplinaires , aux difficultés de communication à l'écrit et à l'oral, aux maths... Quand des difficultés n'ont pas été réglées à l'école primaire elles deviennent très pénalisantes au collège.
Très probablement on peut dire que notre modèle d'enseignement pose problème. PY Bernard, qui a travaillé sur le décrochage montre d'ailleurs comment celui ci se construit au collège.
Les conditions d'enseignement (taux d'encadrement, climat de discipline) ne sont évidemment pas évoquées. Pas d'étude commandée par la DEPP à ce sujet ?Les élèves déclarent avoir envie d'apprendre à 83% mais seulement 59% estiment que leur professeur les aide suffisamment. Ca doit nous interroger. On ne doit pas rester braqués sur notre modèle traditionnel d'enseignement.

Voilà qui est bien péremptoire, tout en ignorant les éléments les plus simples de la réflexion sur le sujet.Ce modèle tient à des opinions et non à ce qu'on sait sur les modes d'enseignement, sur la réduction des inégalités à l'école.
A noter qu'à aucun moment l'étude ne se penche sur des considérations d'ordre pédagogique. Mais les conclusions le sont !

Tout est amusant dans la question posée.Le sentiment de bien être est plus fort dans l'enseignement privé. A quoi cela tient-il ?
Une autre étude montre qu'il est aussi meilleur chez les enseignants. Est -ce lié au fait qu'il y a moins d'hétérogénéité chez les élèves ? Ou au fait que la dimension éducative est plus affirmée que dans le public où on met souvent, mais pas partout, plus en avant la transmission des savoirs ?
Voilà qui est dit.On sait que l'éducation doit intégrer l'épanouissement des élèves. Pas que pour des raisons éthiques ou humanistes. Mais pour mieux accompagner l'enfant et réduire les inégalités. Cela donne une meilleure efficacité au système éducatif et finalement est économiquement plus intéressant.

La convergence pédagogisme/libéralisme ne laisse jamais d'étonner.
Pas de réponse sur le privé, donc...Ce défi d'une éducation plus globale est relevé dans certains collèges publics. Il va de pair avec l'existence dans ces établissements d'une équipe éducative solide et stable.

La bienveillance va régler les problèmes de harcèlement.La surprise de cette étude c'est que les filles se sentent moins bien à l'école que les garçons. Comment l'expliquer.
C'est un point à creuser. D'autant qu'on sait aussi que les enseignants ont une attitude plus positive avec les filles que les garçons. Il faut regarder les différentes dimensions. Chez elles ce sont surtout les points de sécurité qui posent problème et ça renvoie aux phénomènes de harcèlement.

La transition du "Café" tombe à point !Pour vous c'est le moment de mettre en place l'école bienveillante ?

C'est vrai que l'école de 2015 ressemble à celle du XIXe siècle !Il n'est pas facile d'en parler actuellement où l'opinion prime sur les arguments. Mais oui il faut promouvoir l'école bienveillante pour mettre fin au modèle de l'école du 19ème siècle...

Ah les formules creuses...
Et qu'il a toujours produit, c'est bien ça ?...et au gâchis qu'il produit.

Il faut aller jusqu'au bout : l'étude se propose donc de supprimer toute orientation, pour promouvoir le bien-être de tous. Nul doute que son passage en seconde générale procurera du bien-être à un élève qui n'a pas les capacités de concentration et d'abstraction nécessaires.C'est un modèle qui a pour objectif de sélectionner pas de promouvoir et qui laisse de coté nombre d'enfants.
L’École a par essence vocation à "promouvoir", c'est-à-dire à faire avancer les élèves. Faut-il pour autant que la promotion soit automatique ? On en voit d'ores et déjà les résultats...L'école bienveillante ce n'est pas l'école gentille. C'est une école qui veille sur l'enfant et son développement. Ca passe par l'acquisition de savoirs mais ne se limite pas aux connaissances disciplinaires. L'école bienveillante est une école qui promeut et qui ne dévalorise pas.
Par ailleurs en quoi constater un niveau faible relève-t-il de la "dévalorisation" ? C'est supposer de la malveillance de la part de l'institution scolaire.
Qui ne le fait pas ?Promouvoir des réussites partielles c'est encourager l'enfant.

Qu'Agnès Florin connaît... mais pas les enseignants. Et si Agnès Florin rencontrait des difficultés avec une classe difficile, comme en ont connu tous les enseignants débutants ou presque, quels conseils donnerait-elle ? L'accusation de malveillance (sous-jacente - osons le dire - dans la promotion de la bienveillante) est-elle recevable quand c'est l'enseignant qui ne bénéficie d'aucune bienveillance ?Apprendre est toujours difficile. Pour trouver le goût d'apprendre et de s'investir il faut des encouragements. Ce sont des processus psychologiques bien connus.
Des formules vagues et creuses : il ne faudrait pas renoncer à l'exigence. Mais comment ? Agnès Florin ne l'explique pas.Ca veut dire que le statut de l'erreur doit être revu dans notre enseignement. L'école bienveillante peut être exigeante mais elle veille sur tous.
En réclamant une révision du statut de l'erreur, Agnès Florin postule implicitement la bonne volonté de tous les élèves et la mauvaise volonté des enseignants.
Difficile de faire plus évasif. En tout cas, l'autonomie des établissements est bien dans la logique du MEN, comme le montre la réforme du collège 2016.Une mesure qui pourrait être prise rapidement ?
Qu'on laisse les établissements se soucier de ces questions et expérimenter en fonction des situations qu'ils rencontrent. C'est le travail collectif au niveau des équipes éducatives qui compte.
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Les différentes études :
Compte-rendu dans le "Café" du 22/12/15 : "Comment les collégiens voient l'école ?"
- Du « climat scolaire » : définitions, effets et politiques publiques - Éric Debarbieux
- L’école à l’ère du 2.0 - Climat scolaire et cyberviolence - Catherine Blaya
- Le climat scolaire vu par les chefs d’établissement du second degré public - Benjamin Beaumont
- Où fait-il bon enseigner ? - Cédric Afsa
- Le climat scolaire perçu par les collégiens - Tamara Hubert
- L’absentéisme des élèves soumis à l’obligation scolaire - Un lien étroit avec le climat scolaire et le bien-être des élèves - Sophie Cristofoli
- Les relations entre milieu social, climat scolaire et réussite scolaire en Israël - Les hypothèses de compensation, de médiation et de modération - Ruth Berkowitz ; Hagit Glickman ; Rami Benbenishty ; Elisheva Ben-Artzi ; Tal Raz ; Nurit Lipshtadt ; Ron Avit Astor
- Élèves handicapés ou porteurs de maladies chroniques - Perception de leur vie et de leur bien-être au collège - Emmanuelle Godeau ; Mariane Sentenac ; Dibia Liz Pacoricona Alfaro ; Virginie Ehlinger
- Le bien-être des élèves à l’école et au collège Validation d’une échelle multidimensionnelle, analyses descriptives et différentielles
- Philippe Guimard ; Fabien Bacro ; Séverine Ferrière ; Agnès Florin ; Tiphaine Gaudonville ; Hué Thanh Ngo
- Relations professeurs-élèves en lycée - Trois stratégies d’enseignants mises en débat - Hélène Veyrac ; Julie Blanc
- Satisfaction professionnelle des enseignants du secondaire - Quelles différences entre public et privé ? Nathalie Billaudeau ; Marie-Noël Vercambre-Jacquot
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travailler les compétences de bien-être
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Et sur l'école Montessori fondée par Françoise Nyssen : www.laviemoderne.net/forum/vers-la-priva...les-montessori#15589
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www.educavox.fr/agenda-2/climat-scolaire-tous-mobiliseClimat scolaire, tous mobilisés !
le 13 janvier 2016 de 9H - 16H30 - MGEN - PARIS 15E
Inscription indispensable via le formulaire en ligne avant le mercredi 6 janvier 2016.
À la question « Qu’est-ce qu’un climat scolaire de qualité ? », les élèves répondent sans équivoque :
"L’école, c’est notre deuxième maison "!
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Opinion des élèves sur le climat scolaire dans les collèges et lycées (en %)
Collégiens 2013 | Lycéens 2015 | |
Tout à fait bien ou plutôt bien dans son établissement | 92,5% | 94,4% |
Tout à fait bien ou plutôt bien dans sa classe | 90,9% | 92,4% |
Relations avec les enseignants très bonnes ou bonnes | 87,5% | 88,8% |
Trouve que les notes sont très justes ou plutôt justes | 86,6% | 86.5% |
Pas du tout ou pas beaucoup de violence dans l'établissement | 76,6% | 94.5% |
Tout à fait ou plutôt en sécurité dans l'établissement | 86,3% | 94.9% |
Collégiens 2013 | Lycéens 2015 | |
Moquerie de la bonne conduite en classe | 31% | 18,4% |
Sentiment d'humiliation | 18,9% | 14% |
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Voir plus haut dans le fil : www.laviemoderne.net/forum/les-nouvelles...ires?start=120#15460
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