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03 Jan 2022 20:46 - 03 Jan 2022 20:57
Thomas Messias dans "Slate" du 3/01/22 : "«Ça me réveille parfois la nuit»: les petites phrases humiliantes des profs, une violence éducative banalisée"

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06 Jui 2016 13:46
Témoignage : mes globules en collège n'ont pas cours à partir du 17. Ce n'est pas que les cours sont transformés en garderie : c'est carrément qu'ils sont mis dehors. Pour les cours transformés en garderie, cela commence demain matin (le conseil de classe est ce soir).
Je fais comment, avec un globule de 11 ans, je le laisse glander pendant deux semaines et demi ? Cette année, j'ai un reliquat de congés, je vais faire des choses avec eux. L'an prochain, nous partirons en vacances. Nous avons aussi des globules en primaire. Hors raison médicale, lls n'ont jamais manqué un jour d'école. Mais si l'EN ne montre pas l'exemple, pourquoi devrais-je être plus royaliste que le roi ? Je n'espère qu'une chose : que la directrice du primaire fasse remonter cela en conseil école-collège.
05 Jui 2016 14:31 - 05 Jui 2016 14:32
Sur "Slate" du 4/06/16 Thomas Messias : "Au collège comme au lycée, le mois de juin est synonyme d’oisiveté"

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05 Nov 2015 10:33 - 05 Nov 2015 11:38

C'est l'histoire d'un rapt. [...] Ces derniers ont purement et simplement kidnappé un sujet ô combien grave et ont exigé, en guise de rançon, le retrait de la vidéo.

Il y a des mots pleins de mesure, surtout dans ce contexte. :doc:

Entendons-nous bien, les enseignants qui se sont sentis insultés ont le droit le plus strict d'exprimer leur agacement, mais qu'il ne fassent pas semblant d'ignorer que leur bronca allait éclipser le sujet principal.

Qu'ils protestent, mais en faisant en sorte que leur protestation ne soit pas entendue ! :santa:

Difficile aussi, même si certains s'en sont défendus, de ne pas y voir une forme de nombrilisme. C'est peu de dire que les enfants victime de harcèlement sont, de facto, condamnés au silence.

Eh oui : si vous critiquez un message sur sa forme, c'est que vous êtes indifférent au fond, voir hostile à la cause qu'il défend. :doc:

C'est l'objectif même de cette campagne. Le message qui leur était adressé était «Parlez»...

En montrant un professeur à qui on ne peut pas parler...

Ce que semblent avoir oublié les profs qui s’insurgent contre ce spot, c’est son caractère allégorique. Quand l’enseignante qui a terminé d’écrire au tableau se retourne enfin vers la classe et qu’elle demande «Baptiste, t’es avec nous?» à l’élève recouvert de projectiles, il faut bien comprendre que dans la réalité, les boulettes de papier et les instruments de géométrie ne restent pas réellement collés sur les victimes, aussi surprenant que cela puisse paraître. En revanche, et c’est l’intelligence de ce spot, on peut interpréter ce moment de plusieurs façons: soit l’enseignante ne s’est rendue compte de rien et exige de l’élève qu’il reste concentré alors que celui-ci est à mille lieues de pouvoir se focaliser sur le cours, soit elle est parfaitement consciente du problème mais choisit de faire abstraction du problème pour pouvoir poursuivre sa leçon au lieu d’avoir un problème épineux à gérer.

Dans les deux cas, elle fait un bon travail !

Même pour les profs les plus attentifs, certaines situations insidieuses sont bien difficiles à repérer (et personne ne peut les blâmer pour ça, si ce n’est eux-mêmes). Quant aux autres, ceux pour qui l’important est d’avoir fini le programme dans les temps et qui préfèrent jouer les aveugles parce que c’est bien plus simple, ils sont hélas extrêmement nombreux. En salle des profs, lorsque sont signalés des incidents pouvant relever du harcèlement, la diversité des réactions est toujours hallucinante. Il y a ceux qui en rient («Ils sont jeunes, ils s’amusent, pas la peine de surinterpréter») et ceux qui affirment n’avoir rien remarqué (soit parce qu’ils n’ont effectivement rien remarqué, soit parce qu’ils s’en contrefoutent).

Quelle sympathique portrait des collègues !

Parce qu’il est allégorique, le spot ne pointe pas l’incompétence des enseignants. Les situations sont trop variées pour ça.

Mais le clip, lui, n'est guère varié...

Ce qui est problématique, c’est que ceux qu’on entend actuellement élever la voix et demander son retrait ne semblent y voir qu’un procès à l’encontre des membres de l’Éducation nationale. C’est non seulement faux, mais aussi et surtout très inquiétant: personne ne semble voir que le coeur du problème, c’est cet élève qui souffre parce qu’il est la tête de turc de ses camarades, non seulement en classe, mais aussi très probablement en dehors. Pour les élèves harcelés, la cour de récréation et les rues qui jouxtent les établissements sont très souvent le théâtre d’autres formes de harcèlement, sans parler du cyber-harcèlement, qui rend la porte du domicile perméable aux attaques. Avec les réseaux sociaux, le harcèlement peut réellement durer du matin au soir, ne laissant aucun répit aux victimes.

D'où la subtilité d'un clip qui montre le harcèlement en classe, au vu et au su du professeur ! :santa:

Encore une fois, personne ne reproche aux profs de ne rien voir, déjà parce que la plupart du temps, ils ne sont pas présents quand les événements se produisent.

:santa:

En revanche, oui, on peut leur reprocher de ne pas faire l’effort d’observer et analyser les situations, de ne pas transmettre les informations dont ils pourraient disposer, de ne pas essayer de parler avec les élèves concernés pour comprendre comment aider. Puisqu’un élève de collège sur dix est victime de harcèlement scolaire, il y en a forcément dans tous les établissements et dans toutes les classes, ou presque.

Heureusement il y a les bons professeurs, comme Thomas Messias. :doc:

Double peine
Par ailleurs, puisque quand on parle de harcèlement, il s'agit désormais plus que jamais de nommer les choses, ne sombrons pas dans l'angélisme. Oui, il y a des enseignants qui, par leur attitude, constituent une double peine pour l'enfant harcelé. Et oui, ils ne représentent certainement pas la majorité, mais ces enseignants tacitement complices des harceleurs existent.

Tiens, finalement il faut parler des professeurs ? Mais pour leur jeter l'opprobre...
Bonne nouvelle cependant : l'article précise que les professeurs "complices des harceleurs" "ne représentent certainement pas la majorité" : on est rassurés !

Dans cet article, deux cas différents de harcèlement été évoquées, mais dans les deux cas l'équipe pédagogique s'est révélée inefficace voire sciemment distante. Y était évoqué le cas d'un directeur qui convoque une enfant harcelée pour lui dire «d'arrêter de raconter à ses parents ce qu’il se passe à l’école parce que cette mère quand même, "elle aime bien faire des histoires pour pas grand-chose"». Et celui d'une maîtresse, qui, quand lui ont été rapportés les insultes et coups dont une fillette a été victime, a immédiatement déclaré que sa classe était composée de «petits anges incapables d'avoir de tels comportements».
Sur Twitter, en réaction à cette bronca d'enseignants, nombreuses sont les ex-victimes qui racontent que malgré la violence et l'aspect parfaitement visible du harcèlement subi, leurs enseignants se sont montrés parfaitement indifférents à leur sort.
Ici, une ex-victime de harcèlement racontait comment elle se faisait déshabiller au fond de la classe «pendant que son prof d'histoire récitait son cours sans sourciller» et que le jour où des élèves lui ont entaillé le bras avec un compas, sa prof de français l'a gratifiée d'un «Oh ça va, c’est rien, ça te fera un souvenir».

Un article principalement fondé sur une expérience personnelle de la journaliste et sans donner la parole aux professeurs ainsi lourdement accusés...

Nier la souffrance des victimes et de leurs proches

Quel rapport entre critiquer un mauvais clip et nier le harcèlement ? :scratch:

Il est tout a fait audible que les enseignants qui, eux, ont eux des comportements différents, ne veuillent pas prendre pour les autres et subir un amalgame, mais nier, en tant que prof, le fait que certains profs sont capables d'être en dessous de tout quand ils sont confrontés à des violences scolaires, c'est aussi nier la souffrance des victimes et de leurs proches.

S'il s'agit seulement de "certains profs", pourquoi ne montrer que ceux-là ? C'est un message qui encourage à prendre la parole ?

Nora Fraisse, dont la fille Marion s'est suicidée à l'âge de 13 ans, après avoir subi un harcèlement odieux et continu, a parfaitement décrit dans son livre l'inertie des encadrants et «un personnel fuyant». Ne lui faisons pas l'affront de faire semblant de croire que les enseignants n'ont rien a voir avec tout cela.

Disons les choses clairement : ils porteraient bien une part de responsabilité dans ce suicide.

Et quand bien même le monde entier reprocherait ouvertement aux enseignants d’être impuissants et incompétents face aux situations de harcèlement qui se jouent devant eux ou dans leur dos au quotidien, est-ce que ce serait si grave par rapport à la souffrance de ces ados qui finissent généralement par rater leur scolarité, développent des angoisses qu’ils traîneront avec eux toute leur vie, voire en viennent à penser au suicide pour se défaire enfin de tout ça?

Effectivement, c'est moins grave : il n'y a que les auteurs de l'article qui peuvent supposer que des professeurs pensent le contraire. Mais ça ne retire rien au fait que ce clip est non seulement insultant mais stupide puisque non pédagogique...

Ce «On n’est pas tous comme ça» répété en boucle est particulièrement agaçant: non seulement il ne résoud rien, mais il montre en plus que les profs n’ont rien compris au problème (et à la thématique du spot). Car voyez-vous, la victime de harcèlement se fiche éperdument de savoir si tous les profs sont comme ça: elle veut juste s’en sortir (dans le meilleur des cas) ou mourir (dans le pire).

Ah... ces professeurs qui "n'ont rien compris" : heureusement qu'ils ne sont pas pédagogues...

«Et vous, vous faites quoi contre le harcèlement?»
On peut discuter les qualités esthétiques du spot, ou contester son efficacité, mais il n’a en revanche rien de choquant. Il s’agirait même d’aller plus loin, quitte à scandaliser l’ensemble des enseignants de l’hexagone, pour qui le harcèlement est une chose horrible puisqu’il nuit à leur image (pauvres bichons).

Il faut oser écrire une phrase pareille... :shock:

Si Mélissa Theuriau veut poursuivre son action, on lui conseille de s’adresser directement aux profs dans son prochain spot. Le slogan pourrait être «Et vous, vous faites quoi contre le harcèlement?».
Parce que la réponse actuelle, dans la majorité des cas, c’est: rien. Absolument rien.

Voilà qui est moins nuancé que tout à l'heure...

Les campagnes sont toujours tournées vers les élèves, et leur font notamment comprendre qu’être un témoin muet, c’est être coupable à sa façon. Le même genre de campagne pourrait s’adresser aux profs, de ceux qui vannent chaque jour l’élève sans répartie (qui est généralement l’élève dans la plus grande situation de mal-être) à ceux qui se lavent totalement les mains de ce qui peut se passer hors de leur salle de classe. On sait bien ce que provoquerait un tel spot: une levée de boucliers de la part des profs et de leurs syndicats, refusant une nouvelle fois d’admettre que leur petite souffrance personnelle n’est rien par rapport à celle que vivent au quotidien des dizaines de milliers d’élèves à travers la France.

La détestation des enseignants dans cet article fait plaisir à voir...

Par ailleurs, il est assez troublant de constater qu'hormis quelques prises de paroles isolées d'enseignants, les même syndicats qui ont dénoncé cette campagne ne proposent rien en échange et ne se sont jamais massivement exprimés sur le sujet. On a eu beau chercher, on n'a trouvé aucun clip à destination des victimes qui aurait été réalisé par le SGEN-CFDT ou le SNUipp-FSU et dont l'objet aurait été de dire à ces enfants «Ne vous taisez pas, parlez-nous».

Parce que ce n'est pas le rôle de syndicats d'enseignants ?
On note que le MEN préfère travailler avec Mélissa Theuriau ou Walt Disney et n'a pas consulté d'enseignants. Mais ça, l'article de Nadia Daam et Thomas Messias n'en parle pas.

Les victimes, leurs parents, les ex-victimes s'expriment courageusement, tandis que les prises de paroles d'enseignants sur le sujet, elles, ne sont que trop timides. Quand certains dénoncent une «vidéo hors sujet» parce que la prof de la vidéo tourne le dos ou écrit à la craie au tableau, ce sont eux qui sont hors sujet. Car le sujet, cette fois, c'est le cauchemar éveillé vécu par les enfants victimes de harcèlement et comment nous, adultes, pouvons les sortir de cet enfer.

D'après le clip, on peut en sortir sans les adultes...
Évidemment, dans cet article, aucune critique sur le clip lui-même, sur le fait que cette campagne n'ait fait l'objet d'aucune préparation sérieuse (mais d'une belle communication ministérielle en ces temps de polémiques scolaires), sur les conditions d'enseignement qui rendent le harcèlement plus facile (vie scolaire, effectifs en classe, climat de discipline ), sur l'image plus généralement renvoyée des enseignants dont témoigne ce fil.
Non. Il s'agit d'amalgamer toute critique d'un clip qui n'a rien de pédagogique avec indifférence au harcèlement, voire comportement de harceleur. Merci !
05 Nov 2015 10:06 - 05 Nov 2015 10:37
"Les enseignants ont kidnappé le débat sur le harcèlement à l'école" sur "Slate" du 5/11/15.

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27 Aoû 2015 14:01
Dans "Slate" du 27/08/15 Thomas Messias : "Il faut revoir l'évaluation des profs (reste à savoir comment)"

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26 Aoû 2015 23:34 - 27 Aoû 2015 00:13


Détail de l’huile sur bois «Le Maître d'école» d'Egbert van Heemskerck le jeune (1687), exposée au Musée national de l’Éducation
.... dans un même but: faire du collège une zone de bien-être et non un lieu de torture.

Est-ce vraiment la peine de commenter ? :roll:

Le bien-être de l'élève, lorsqu'il est pensé, l'est sans prendre en compte son avis.

L'enquête PISA sur le sentiment d'appartenance est fondée... sur un questionnaire adressé aux élèves. :roll:
Cette enquête montre d'ailleurs que cette question est un non-problème en France, mis à part certaines questions très matérielles...

Du côte des rythmes scolaires, tout le monde semble d’accord sur le fait que les emplois du temps actuels ne permettent pas aux collégiens de s’épanouir. Les journées de sept heures de cours sont légion...

La question n'est donc pas celle des "emplois du temps" mais du volume horaire.
A noter que la semaine d'un élève de 6e est de 25h de cours (soit 5h de cours par jour en moyenne) et 2h d'aide et accompagnement.

Parmi les conclusions intéressantes de cette thèse, on apprend qu’une majorité de professeurs (63%) pense que le bien-être des élèves est pris en charge au collège; 22,2% affirment le contraire, tandis que 14,8% ne se prononcent pas (bonjour l’implication).

Bonjour le respect des collègues. On notera dans l'article d'autres considérations du même genre ("les profs confondent leur propre bien-être et celui des élèves", " les enseignants suggèrent de faire démarrer la journée plus tard (ce qui permet aux élèves de dormir plus longtemps, mais également aux profs de pouvoir amener leurs enfants à l’école primaire ou maternelle)" etc.).

Chez les élèves, le oui se situe juste en-dessous de la moyenne (49,6%), contre 25,6% de non et 24,8% d’élèves ne sachant pas.

"Bonjour l'implication" ?
Retenons bien : un quart des élèves seulement pense que leur bien-être n'est pas pris en charge au collège.

Marianne Lenoir a en outre étudié les différences de résultats en fonction de la classe et du sexe des sujets étudiés. Ainsi, 58,8% des élèves de sixième pensent que leur bien-être est pris en charge, contre seulement 38% des élèves de troisième. De façon assez marquée, les filles sont beaucoup plus nombreuses à se sentir prises en charge que les garçons (19% de non, contre 32,7% chez leurs camarades de sexe masculin).

Il y aurait plusieurs façons d'interpréter ces différents résultats.

Marianne Lenoir insiste sur le fait que, dès l’entrée en classe de cinquième, l’état d’esprit des élèves semble s’altérer, l’enthousiasme du début de collège laissant place à un tempérament plus désabusé.

Quel est le rapport rapport entre le "bien-être pris en charge au collège" et l'état d'esprit des élèves ?

C’est effectivement un phénomène aisément constatable en collège: j’ai toujours pensé que les classes de cinquième étaient les plus pénibles à gérer (d’autres, mais ils semblent minoritaires, votent pour la quatrième).

C'est contradictoire en ce cas puisque le sentiment sur le bien-être pris en charge est davantage dégradé en 3e. :scratch:
L'effet de nouveauté est en effet passé... :roll:
Les latinistes (qui commencent en 5e) sont, par exemple, généralement plus enthousiastes que les 4e ou les 3e...

Les petits angelots arrivés de l’école primaire un an plus tôt commencent alors à se muer en ados arrogants, encore peu conscients des limites à ne pas franchir. De fait, ils se montrent plus réfractaires à l’égard de tout ce qui touche au système scolaire, et se sentent donc moins bien traités, ce qui n’est pas tout à fait faux.

L'auteur semble découvrir la période de l'adolescence ! :cheers:

Choyés à leur arrivée en sixième (où tout leur est expliqué mille fois, y compris la couleur du stylo avec lequel ils doivent souligner le titre des sous-paragraphes), on leur demande bien plus d’autonomie lors de leur deuxième année de collège…

Et former à l'autonomie, ce n'est pas bien traiter les élèves. :doc:
Avec une nouvelle contradiction dans l'article : "Les adultes voudraient avoir la possibilité de pouvoir dialoguer seul à seul avec les adolescents, afin de cerner leurs problèmes et de comprendre comment les aider à aller mieux. Les ados, eux, préfèrent généralement qu’on leur fiche la paix, soit parce que le discours des adultes les ennuie ou les effraie, soit parce qu’ils estiment qu’il n’y a de toute façon rien à faire pour eux." :scratch:

De l’ensemble de ces divergences, il y a une grande conclusion à tirer: et si on se concertait, bordel? Cela éviterait que certains élèves n’associent leur bien-être qu’à l’achat de jeux pour le foyer («il faudrait un baby-foot, et aussi un flipper, et mettez-moi trois Xbox 360 tant que vous y êtes»), que les profs confondent leur propre bien-être et celui des élèves (ce qui n’est pas indissociable, certes), et que chacun maugrée dans son coin en estimant être maltraité par un système dans lequel personne n’accède à ses requêtes.

L'enquête montre le contraire... :roll:

Chaque établissement (pas seulement les collèges) gagnerait à muscler son CESC, voire à créer de vraies réunions publiques mêlant enseignants et élèves, afin que les meilleures idées sortent du lot et permettent à tous de se sentir mieux ensemble. Il y aura des divergences de points de vue, des demandes émises par l’une des parties et jugées ridicules par l’autre, des problèmes de budget, mais c’est de cette façon que le débat avancera, et permettra au moins aux adultes et ados de se parler face à face, unis dans un même but: faire du collège une zone de bien-être et non un lieu de torture.

Les ados ne voudraient plus "qu'on leur fiche la paix" ?
Bon, une conclusion bien plate pour un faux problème.
26 Aoû 2015 23:33 - 27 Aoû 2015 00:14
Et d'ailleurs sur "Slate" : "Pour améliorer le bien-être des élèves à l’école, écoutons-les" par Thomas Messias .

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04 Mai 2015 21:25 - 26 Aoû 2015 23:37
Réponse de Loys sur le sujet "Conte de Noël finlandais"
Citons à nouveau un IG de mathématiques qui a étudié le système finlandais en 2007 :

Rémy Jost écrit: La pédagogie en classe de mathématiques se résume à exposer rapidement et de façon magistrale le cours, puis à passer à des exercices d’application ou de résolution de problèmes. Le professeur donne sans s’attarder des méthodes ou des formules : peu de temps est consacré à des activités de découverte ; les définitions sont rares, ainsi que les démonstrations de cours. Par exemple on énonce le théorème de Pythagore, puis on prend du temps pour en donner des applications.

Et citons un collectif d’universitaires finlandais en 2005 :

Les professeurs de mathématiques dans les universités et les écoles polytechniques s’inquiètent du fait que les connaissances mathématiques de nouveaux étudiants ont baissé de façon spectaculaire. […] L’enquête PISA n’a mesuré que des connaissances mathématiques de la vie de tous les jours, ce qui pourrait être appelé – et l’est explicitement dans la version en anglais du rapport de l’enquête – la littératie mathématique. Il ne fait aucun doute que des compétences mathématiques de la vie de tous les jours sont utiles mais en aucun cas elles ne suffisent. Une raison de la baisse des exigences à l’examen de matriculation et au début des études universitaires est indéniablement la faiblesse des bases acquises dans l’école fondamentale. [...]
Il faut envisager la possibilité que la première place dans l’enquête PISA soit une victoire à la Pyrrhus.

Sources dans l'article initial.
04 Mai 2015 21:15 - 26 Aoû 2015 23:37
Réponse de Loys sur le sujet "Conte de Noël finlandais"
Dans "Slate" du 4/5/15 : "Et si on s'inspirait du modèle finlandais pour que les collégiens soient meilleurs en maths?" par Thomas Messias.

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10 Mar 2015 02:53 - 10 Mar 2015 07:39

Loys écrit: "Et le harcèlement des élèves par les profs, qui en parle?"

Puisque ce petit monsieur considère que lorsqu'on ne pense pas comme lui, on est non seulement "débile et d'extrême-droite", mais qu'en plus on a sans doute "quelque chose à se reprocher", vous comprendrez que je me taise à ce sujet.
Attention : Spoiler !

Sans intérêt. Sujet suivant SVP ! :rirej
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