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Enseigner l'informatique à l'école
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Ce raccourci m'avait échappé.Najat Vallaud-Belkacem écrit: Lire, écrire, compter, et penser : voilà ce que nous tenons à faire acquérir à chaque élève. Lire, c’est savoir déchiffrer des textes, en saisir les nuances, s’ouvrir à des écrits des siècles passés comme à des œuvres contemporaines. Écrire, c’est argumenter, décrire, et s’exprimer. Compter, c’est acquérir des connaissances mathématiques solides, sans occulter l’étymologie latine du verbe, “computare”, qui a donné en anglais “computer”, ordinateur. En abordant le numérique, la programmation et ses enjeux, nous donnons à nos élèves le moyen d’être acteurs et penseurs de cette révolution technologique, et non plus des usagers passifs. Enfin, penser, c’est conférer du sens au monde qui nous entoure et à notre inscription en son sein.
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En revanche, il considère que l’apprentissage du code informatique, aux côtés d’autres langues – le français, les langues anciennes et étrangères, les mathématiques – fait bien partie de la culture générale et que son enseignement au collège est « une bonne chose ». C’est, peu ou prou, le seul élément intéressant que retient le président du MoDem des quatre années écoulées sous François Hollande.
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Et aussi : "Les développeurs, rois du marché de l’emploi en France"
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Jean-Marc Monteil, chargé d'une mission sur le numérique dans l'Education nationale, trouve très amusant qu'on puisse qualifier de "gadget" l'enseignement du code à l'école.
Quelle curieuse confusion : on parle de "gadget" dans l'enseignement et M. Monteil parle de gadget dans le monde de l'entreprise (semblant d'ailleurs confondre informatique et numérique).Jean-Marc Monteil écrit: Alors je pense qu'il faudra que [Karine Mauvilly] regarde le monde industriel, le monde des entreprises, le monde de l'informatique si coder est "un gadget". Il y a des apprentissages fondamentaux qui sont "lire, écrire, compter" et là-dessus tout le monde est absolument d'accord. Il y a aura demain, probablement, parmi les apprentissages fondamentaux "coder".
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Avez-vous votre permis Scratch ?
Le site « code.org » s’adresse au professeur qui souhaite tester rapidement les connaissances intuitives de ses élèves avant d’utiliser le logiciel Scratch. Dans l’univers ludique de son choix, d’Angry Birds à Stars Wars, en passant par la Reine des Neiges, les activités permettent à l’élève d’appréhender la programmation grâce à une interface simplifiée et des exercices très progressifs. Bilan : sensibilisation à la notion d’algorithmique, motivation, autonomie, valorisation de certaines compétences…
Barbara Le Douarin & Thomas Iyer
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En quoi la "raison computionnelle" (en supposant qu'elle existe) serait-elle lié "au support numérique" ? Difficile de comprendre ce que M. Doueihi entend par "réponses pertinentes" : la conformité avec des instructions informatiques ?Le mot-clé, semble-t-il, est bien celui d’apprentissage. Apprendre la raison computationnelle, ce mode de pensée lié au support numérique, qui permet de savoir comment bien formuler, par le moyen de langages de programmation, les questions afin d’en obtenir des réponses pertinentes, pour reprendre, en la simplifiant, la définition donnée par Jeannette Wing. Apprendre la pensée algorithmique, pour mieux apprécier les effets puissants de la récursivité et des validations provisoires et l’importance croissante des données dans tous les secteurs de l’activité humaine.
En quoi "la pensée computationnelle" permettrait-elle de mieux apprécier "l’importance croissante des données" ?
Milad Doueihi entretient ici la confusion numérique/informatique. Les deux sont liés, mais leur apprentissage n'a guère de rapport.Dans ces deux cas, il s’agit bien de l’informatique, mais d’une informatique indissociable du culturel et du social. Car, aujourd’hui, les manières de calculer et les algorithmes sont devenus les vecteurs puissants de la valorisation sociale. Pour le citoyen et la collectivité, les enjeux sont de taille.
Difficile de faire plus nébuleux. Si "ce sont les dimensions éthiques et politiques qui devront être au cœur des nouveaux apprentissages", que vient faire un enseignement extrêmement technique ici (celui de la programmation) ?Défétichiser le code
Pour éviter une codification du passé et le passage imperceptible de la prévision vers des formes implicites de prescription, ce sont les dimensions éthiques et politiques qui devront être au cœur des nouveaux apprentissages.
Une initiation permettrait de le "défétichiser" ? En réalité, le code n'est pas fétichisé, il est d'une complexité inouïe et impossible à appréhender. Laisser penser qu'on pourrait le maîtriser relève en revanche d'une pensée magique.Défétichiser le code informatique est aujourd’hui une nécessité.
Il nous faut le penser comme un être culturel incarnant les pouvoirs et les risques de nos sociétés contemporaines.
L’apprentissage numérique appelle à revisiter notre culture du risque dans une société de confiance.
Quel rapport avec l'informatique ?La surveillance, l’exploitation des données, mais également leurs appropriations artistiques et littéraires fournissent à la fois la matière et les éléments pour un apprentissage pragmatique et responsable.
La culture numérique a également reconfiguré le temps et l’espace de l’apprentissage. De Wikipédia à la classe inversée, l’apprentissage est de plus en plus participatif, davantage collaboratif, prenant le plus souvent la forme d’un échange que d’une simple transmission.
Milad Doueihi semble penser que la consultation de Wikipédia relève de l'apprentissage participatif voire collaboratif.
Quant à la classe inversée, difficile de faire modèle plus transmissif...
"L'autorité s'est déplacée"…. mais où donc ?Si l’autorité s’est déplacée, c’est pour céder sa place à un idéal de transparence qui, en fin de compte, est peut-être plus exigeant car il nous incite à penser le milieu de l’apprentissage au lieu de simplement se concentrer sur des compétences figées.
Une des définitions possibles de la paideia grecque, de l’éducation, est la disparition progressive de l’ignorance. Peut-être que l’apprentissage, aujourd’hui, n’en est que le renouvellement porté par le numérique.
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