La transformation du brevet des collèges

Mais tout fleure l'improvisation dans la "réformite" ambiante : les mots s'accumulent au gré des communicants, ronflants mais impensés, car tout va trop vite pour avoir été mûrement réfléchi. Il sera temps ensuite de multiplier les exégèses byzantines pour essayer de donner du sens à des terminologies vagues et spécieuses...
Tantôt, on disséquera à l'envi telle ou telle activité scolaire afin de déterminer si elle colle avec tel domaine ou telle compétence, si elle participe à "la formation de la personne et du citoyen", si elle relève des "méthodes pour apprendre à apprendre"... Et comme tout est dans tout, on fera de jolis tableaux avec des cases à cocher, qui témoigneront de la magnificence de l'usine à gaz...

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La propagande a un coût, certes, mais là, c'est fort de café quand même... Choquant !

Je voudrais savoir quelle valeur a exactement une conférence de presse / un dossier de presse / une publication sur education.gouv à valeur d'information.
Il y a une telle différence entre les projets présentés (deux épreuves interdisciplinaires / quatre épreuves plus ou moins disciplinaires ; l'évaluation des compétences qui remplace le contrôle continu) que j'ai un doute.
Tant qu'aucun arrêté n'a été publié, ce ne sont que des mots, non ?
Ne s'agit-il pas de temporiser, d'éviter que les manifestants ne soient encore plus nombreux le 10 ou tout simplement plus nombreux à se braquer contre la réforme ?
Une modification ne sera-t-elle pas publiée dans quelques temps, lorsqu'on sera passé à un autre thème (au hasard, l'évaluation des enseignants par le chef d'établissement) qui concentrera toute l'attention ?
Je trouve "l'erreur" de Robine assez inquiétante.

Bonne question...

Je ne sais pas si vous ne surestimez pas la contradiction : à lire le texte, il y a bien quatre épreuves réparties en quatre demi-journées mais faisant partie de deux blocs, notés chacun sur 100. Il n'y a pas - pour l'instant - de répartition des points entre l'épreuve de français et d'HGEMC par exemple. Evidemment, concrètement parlant, on voit mal comment on pourra éviter de mettre deux notes (sur 60 et 40 par exemple) différentes.
La question principale est de savoir si la nature des épreuves a changé entre les annonces contradictoires de Robine et Batman ? A-t-on vraiment envisagé de faire une épreuve commune Français-HG et Maths-sciences ?

Si j'en crois les documents jusqu'ici en possession des organisations syndicales, il s'agissait bien d'épreuves interdisciplinaires réparties sur deux épreuves : www.laviemoderne.net/veille/cursus-et-ex...revet?start=20#14012
Les "pôles" peuvent certes noyer le poisson, mais il est difficile de comprendre pourquoi Mme Robine n'a pas parlé de quatre, mais de "deux épreuves écrites" : c'est quand même très différent..

L'arrêté vient d'être publié et il mentionne "deux épreuves".
Pour le reste, voir ici :

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Eh ben voilà...

Alors bien sûr, on va nous dire de ne pas nous inquiéter, que le détail des épreuves sera publié au BO et que là, nous pourrons voir que ces épreuves sont réparties chacune en deux groupes...
Mais bien sûr, le BO en question ne paraîtra, au mieux, qu'en juin ou juillet. D'ici là on nous dira qu'on crie au loup.

Dans le "Café" du 2/02/16 : "Histoire : Une épreuve du brevet spécifique"

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