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"Horaires, salaires : la Cour des comptes critique la gestion des enseignants" (Le Monde)
C'est bien le numérique digital dont il est question ici ?de s'occuper plus du numérique
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- Loys
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S'il y a un rapport avec les nouvelles technologies, c'est surement quelque chose du genre www.bbc.co.uk/news/health-20731973
Par ailleurs la formule est forcément vague si on veut surfer dessus. Donc c'est volontairement vague.
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- Loys
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Frist écrit: Le numérique digital, c'est compter avec ses doigts, non ?
A lire aussi, la synthèse par Jean-Louis Auduc de "Terranova" :
Quelque chose est masqué pour les invités. Veuillez vous connecter ou vous enregistrer pour le visualiser.
Source : www.tnova.fr/note/g-rer-les-enseignants-...es-de-travail-ouvrir
Merci à John.
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- Loys
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Dire que le ministère de l’Education « ne souffre pas d’un manque de moyens budgétaires » ou que « les moyens alloués au système éducatif ont été en hausse constante » entre 2008 et 2012, n’est pas une analyse cohérente. La hausse des moyens comptabilisée par la Cour dans cette période ne s’explique que par un trompe-l’œil dû à l’augmentation de la charge des pensions. Les 80 000 postes supprimés ont été liés pour l’essentiel à la suppression de la formation initiale des enseignants, qui impliquait une entrée progressive dans le métier, donc des postes, ce qu’un rapport de la même Cour des comptes avait parfaitement mis en évidence en 2012, mais également à la diminution de la scolarisation des enfants de moins de trois ans qui est passée de 34,5 % en 2000 à 11 % en 2012 ! Revenir sur ces deux points implique de récréer les postes supprimés.
Mais en revanche...Affecter les enseignants en fonction de la réalité des postes et des projets d'établissement ?
Cette solution[11] part du principe que le recrutement académique existant pour les professeurs des écoles est une bonne chose pour l’efficacité du système éducatif. Est-ce si vrai ?
Le rapport évoque, pages 91 et 92, sans s’y appesantir et sans citer les chiffres des trois dernières années, les différences entre les académies pour le recrutement des professeurs des écoles. Evoquons ces chiffres : entre 2010 et 2012, il y a eu moins de deux candidats pour un poste dans l’académie de Créteil, ce qui a conduit à deux conséquences :
- les derniers recrutés l’ont été avec 6,5 de moyenne, il est impossible de constituer une liste complémentaire pour les remplacements, faute de candidats ;
- à l’inverse, dans l’académie de Paris, comme dans celle de Montpellier ou de Rennes, les derniers recrutés ont largement au-dessus de la moyenne et il y a des possibilités d’avoir une longue liste complémentaire.
Ce n’est peut-être pas un hasard si les deux académies qui ont eu la plus importante baisse de leurs résultats ces trois dernières années (Amiens et Créteil) sont celles où les professeurs des écoles sont recrutés avec le plus de difficultés (Amiens a eu de 2010 à 2012 un ratio de candidats par poste plus faible que Créteil !), où les notes des reçus au concours sont les plus faibles, et où l’on constate le plus de demandes de départs…
A lire donc "TerraNova", il aurait fallu prendre un exemple qui justifiât ces mesures tout en sachant les résultats catastrophiques qu'elles produisent.Un seul regret : pour justifier ces propositions, souvent très pertinentes, pourquoi avoir été recherché à l’étranger des exemples très mal choisis comme le Land de Berlin, qui pourraient discréditer le document ? Peu de jours avant la publication du rapport de la Cour des comptes, le journal Libération avait publié un article sur la situation catastrophique de l’enseignement dans ce Land : trop d’élèves par classe, des locaux vétustes, des conditions de travail totalement dégradées, plus de statut de fonctionnaire pour les nouveaux enseignants qui gagnent 600 euros de moins que leurs collègues. Il manquera des milliers d’enseignants dans la capitale allemande. La situation est tellement dégradée à Berlin que le Land du Bade-Wurtemberg a lancé dans le métro de Berlin une campagne d’affichage pour débaucher les jeunes profs berlinois
Est-ce de l'inconscience ou du cynisme ?
Voilà qui change tout, en effet.La Cour des Comptes constate : « En dépit de la définition légale des missions, tout travail de l’enseignant autre que celui de « faire cours » n’est pas identifié dans son temps de service, ce qui est doublement dommageable, pour l’enseignant qui ne peut pas voir son implication pleinement reconnue, et pour le chef d’établissement qui est tributaire de la bonne volonté des enseignants[7]. »
Souvent, on décrit le métier enseignant comme « faire cours », alors que tout démontre qu’enseigner, c’est « faire classe ».
Effectivement, rien à voir avec "faire cours".Faire classe, c’est considérer que le cœur du métier d’enseignant, c’est transmettre des savoirs et des compétences et mettre en apprentissage des élèves en faisant dans la classe des choix raisonnés face à des situations complexes, en se dotant de repères conceptuels, méthodologiques et éthiques permettant de viser la réussite de tous et de chacun.
Car "enseigner", ce n'est certainement pas "aider à apprendre".On passe donc d’une logique « enseigner » à une logique « enseigner et aider à apprendre ».
C'est peu de le dire...Ne pas réfléchir à cette question serait un manque important.
Quel est le sens de cette phrase ?C’est ne pas seulement se poser la question de faire cours et d’en voir ensuite les effets mais, à l’heure du socle commun de connaissances et de compétences, de poser dans la classe comment diagnostiquer les acquis des élèves...
Voilà quelque chose auquel les enseignants n'avaient jamais songé avant. Heureusement que "TerraNova" est là....diversifier, différencier les pratiques d’apprentissage...
Il faudra m'expliquer la nuance.... personnaliser les apprentissages (et pas seulement les individualiser)...
Un inspecteur, pour l'accompagnement personnalisé, a ainsi expliqué à certains de mes collègues qu'un enseignement "personnalisé" peut se faire en groupe classe (comme c'est le cas bien souvent...) : la différence étant que c’est un enseignement qui s'adresse non pas au groupe classe mais aux élèves en tant que personnes.
Quelle nouveauté extraordinaire !...évaluer les compétences tout au long de l’année scolaire, et se servir de ces évaluations pour baliser et encourager les apprentissages.
Avec tout ça, on voit mal ce qu'est "tout travail de l’enseignant autre que celui de « faire cours »" et pourquoi il serait profitable de l'inclure dans le service des enseignants.
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- Loys
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Télécharger le rapport : "Le métier d'enseignant au coeur d'une ambition émancipatrice"
Merci John.
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- Loys
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