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L'"absentéisme" des enseignants
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De nombreux établissements peinent à trouver des remplaçants en cas d'absence d'un enseignant en ce début d'année. Soucieux de poursuivre le programme, certains d'entre eux assurent la classe à distance.
"Un professeur devant chaque classe" : c'est ce que promettait le gouvernement à la rentrée de septembre. Pourtant, à quelques jours des vacances de Noël, des postes restent non pourvus dans de nombreux établissements qui peinent aussi à trouver des remplaçants en cas d'absence d'un enseignant. Alors, certains professeurs font comme ils peuvent pour ne pas "lâcher leurs élèves".
En Haute-Savoie, au collège Saint-Jean-d'Aulps, plusieurs d'entre eux continuent de travailler, malgré un arrêt maladie ou un congé maternité. C'est le cas de Camille, professeure de français. Arrêtée pendant trois semaines au mois de décembre pour subir une opération, elle n'est pas remplacée : "Je me doutais bien qu'on ne trouverait personne pour ces trois semaines-là, donc je leur ai donné du travail pour limiter l'impact de mon absence sur leur travail en français."
Des exercices, que les élèves retrouvent en ligne, sur le logiciel Pronote : "Les 3es, je leur ai donné un devoir type brevet. Je leur ai demandé de m’en poster une partie quand même sur Pronote, donc soit rédigée sur ordinateur, soit en prenant une photo de leur copie manuscrite. Je prends connaissance de la copie et ensuite voilà je leur envoie une correction."
Aucune candidature pour assurer les remplacements
Tout cela, donc, pendant son arrêt et elle n’est pas la seule ! Sa collègue d’histoire-géo, partie début décembre en congé maternité, n’est pas remplacée pour l’heure. Elle ne reviendra qu’en mars, et donne elle aussi, en attendant, des éléments de cours à distance. Mais Camille précise bien qu’elles n’ont pas été forcées, ni même incitées par le principal de l'établissement : "Avec ma collègue, on a vraiment fait ça de manière spontanée. Et on est plutôt découragée par nos chefs d'établissements : ils nous encouragent surtout à nous reposer."
"En aucun cas, ils ne nous ont demandé de le faire, c'est vraiment une initiative personnelle."
Camille
Initiative que saluent certains parents d’élèves. L’enseignante d’histoire-géo en congé maternité a reçu une vingtaine de messages de remerciements. Camille, pourtant, a bien conscience que cela ne devrait pas être à elles de "gérer la pénurie" : "Ça crée un peu des dissensions parce que nous, on le fait pour le bien de nos élèves parce que c'est quelque chose qui nous soucie. Et en fait, on prend le risque de se le faire reprocher par nos collègues ou nos conjoints. Le mien a menacé de changer mon code pour que je ne puisse plus accéder à l'ENT, que je ne puisse pas travailler et que je me repose !"
Plusieurs syndicats désapprouvent également mais au sein de l’établissement, on nous le confirme : il n’y a aucune candidature pour assurer ces remplacements. La situation géographique n’aide pas, dans cette vallée assez isolée et proche de la Suisse, où la vie est chère. Le rectorat, lui, indique être pleinement mobilisé pour trouver une solution pérenne.
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La porte-parole tente d'éteindre l'incendie le lendemain :Je vais vous raconter brièvement cette histoire : celle de notre aîné, Vincent, qui, comme sa maman, a commencé à l'école publique, à l'école Littré. Et puis la frustration de ses parents, mon mari et moi, qui avons vu des paquets d'heures qui n'étaient pas sérieusement remplacées ; il y a un moment on en a eu marre, comme des centaines de milliers de familles qui à un moment ont fait un choix, voilà, d'aller chercher une solution différente.
La nouvelle porte-parole du gouvernement a commenté la "polémique" lancée par la ministre de l'Éducation sur le "paquet d'heures non remplacées" dans les écoles publiques.Prisca Thevenot assure ce samedi sur France 2 que le gouvernement a "répondu" à la question du non-remplacement des professeurs. "Il y aurait polémique si un membre du gouvernement en responsabilité posait un constat sans proposer de solutions (...) ce constat nous avons été au-delà de le poser, nous y avons répondu", assure-t-elle.
Dans "Le Monde" (abonnés) du 13/01/24 : "Amélie Oudéa-Castéra « regrette » d’avoir pu « blesser certains enseignants » du public avec ses déclarations sur les heures d’enseignement non remplacées" :Dans son argumentaire, elle avance la revalorisation de leur rémunération pour les heures de remplacement.
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Des regrets... mais tout un argumentaire pour démontrer combien la réflexion de la nouvelle ministre est pertinente.
Où l'on retrouve l'argument des "15 millions" qui ne sont qu'une goutte d'eau dans les heures dispensées (3%).L’année scolaire dernière, 15 millions d’heures n’étaient pas remplacées.
Le premier ministre a critiqué l'"hypocrisie" des commentateurs.
Une crise du recrutement sans précédent depuis un demi-siècle, des milliers de postes non pourvus, des recrutements de contractuels de plus en plus nombreux, avec des job dating désespérés mais la "première raison des absences non remplacées" serait "d’abord l’organisation du système de l’éducation nationale" !Selon lui, la « première raison des absences non remplacées, c’est d’abord l’organisation du système de l’éducation nationale », ce sur quoi le gouvernement a amorcé des réformes a-t-il ajouté, en citant le pacte enseignant mis en place à la rentrée 2023 et la formation des professeurs hors temps scolaire .
Quelle politique dégrade l'enseignement public et fait, sans le dire, la promotion de l'enseignement privé ?« Le problème aujourd’hui, c’est que vous avez beaucoup trop de parents qui font un choix par défaut de scolariser les enfants dans le privé parce qu’ils considèrent qu’ils ne trouvent pas, au sein de l’école publique, suffisamment d’éléments qui justifient qu’ils y restent », a affirmé Aurore Bergé, avant d’ajouter : « Notre enjeu, c’est de faire en sorte que tous les parents considèrent qu’ils n’ont plus à faire de choix par défaut. »
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- TF1 : "Professeurs non remplacés : le désarroi des parents"
Professeurs non remplacés : le désarroi des parents Heureusement qu'il y a les vidéos sur internet, l'ancien cahier du grand frère et le soutien des parents, car Zoé Beaumier, élève en troisième, n'a pas de professeur de physique-chimie depuis la rentrée de septembre 2023. Alors, pour faire bouger les choses, des parents ont décidé de frapper un grand coup et faire cours eux-mêmes. Face aux collégiens, il y a Céline Talineau, parent d'élève. Elle travaille dans une station d'épuration, rien à voir avec l'enseignement. Le rectorat dit ne pas réussir à recruter. À 80 kilomètres de là, à La Chartre-sur-le-Loir, dans l'après-midi de ce dimanche 14 janvier 2024, ils étaient une cinquantaine de parents et d'élèves excédés, eux aussi. Dans le collège Pierre de Ronsard, un quart des professeurs manquent à l'appel. Les élèves de la sixième à la troisième sont concernés et la liste des matières donne le tournis. Alors, que faire dans cette situation ? Maître Valérie Piau, avocate, conseille de se réunir entre parents et de mettre en demeure le rectorat, car la loi est claire. L'État a l'obligation de mettre en face des élèves un professeur dans chaque matière obligatoire au programme. TF1 | Reportage D. Sitbon, V. Topenot, K. Gaignoux
- "FranceInfoTV" du 14/01/24 qui rectifie le lendemain mais le mal n'est-il pas fait ?
"Éducation : pourquoi tant d'absences chez les enseignants ?"
L'erreur vient toujours du même effet d'optique : parents ou médias ne voient que l'absence. En réalité, peu d'absences des enseignants mais très visibles et de moins en moins remplacées. Quand l'erreur ne trahit pas un rapport hostile à l'école et à ses enseignants, comme en témoigne ce fil. Rapport qui se rencontre au plus haut degré de l’État.
De fait, dès le 14/01/24, "Libération" ( "La défense d’Amélie Oudéa-Castéra sur la scolarisation de ses enfants fragilisée par l’ancienne institutrice de son fils" ) a montré que la ministre a pris les cours non remplacés comme prétexte imaginaire, son fils ayant été scolarisé à peine six mois en première année de maternelle dans une école privilégiée sans absences particulières de l'enseignante.
Et le lendemain : "Les enseignants prennent moins de congés maladie que les autres travailleurs"
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Article rédigé par Pauline Lecouvé
Dans une classe d'école primaire, une élève lève la main pour répondre à une question de l'enseignant, le 22 juin 2023, à Saumur (Maine-et-Loire). (FREDERIC PETRY / HANS LUCAS)
Les professeurs ont sensiblement la même moyenne annuelle de jours d'absence que l'ensemble des travailleurs du secteur privé. Dans l'enseignement privé, cette moyenne est toutefois légèrement inférieure.
Un début d'année mouvementé pour la nouvelle ministre de l'Education nationale. A peine nommée, Amélie Oudéa-Castéra s'est retrouvée au cœur d'une polémique sur la scolarisation de ses enfants dans l'établissement privé ultraconservateur Stanislas, dans le 6e arrondissement de Paris. Un choix que la ministre a défendu en dénonçant les absences de professeurs non remplacés à l'école publique et qui a ravivé le débat autour d'un supposé absentéisme des enseignants du public. Mercredi 17 janvier, et mardi lors d'une visite dans l'école publique parisienne où son fils aîné était initialement scolarisé, elle a présenté ses excuses aux enseignants qu'elle a pu "blesser" ou "heurter". Qu'en est-il en réalité de cette question de l'absentéisme des professeurs ? Franceinfo s'est penché sur la question.
Selon le rapport 2023 de la Direction générale de l'administration et de la fonction publique (DGAFP) sur l'état de la fonction publique (PDF), le nombre moyen de jours d'absence pour raison de santé au cours de l'année 2022 est sensiblement le même pour les enseignants et les salariés du privé. Les enseignants ont en moyenne été absents 11,6 jours en 2022, contre 11,7 jours pour les employés du secteur privé. Les enseignants sont même moins souvent absents que l'ensemble des agents de la fonction publique (14,5 jours en moyenne en 2022).
En revanche, selon le dernier Panorama statistique des personnels de l'enseignement scolaire 2022-2023, publié par la Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP), il existe une différence plus marquée entre les enseignants du public et du privé. Sur l'année scolaire 2021-2022, 52% des enseignants du public ont pris au moins un congé pour raison de santé, contre 45% des enseignants du second degré du privé sous contrat. Pour ce qui est de la durée annuelle moyenne des congés pour raison de santé, elle est de 18,9 jours pour les enseignants du public, contre 15,2 dans le privé. Dans un rapport de 2021, la Cour des comptes ajoutait que les enseignants exerçant dans le réseau d'éducation prioritaire "prennent plus de congés pour raison de santé". Ils sont en moyenne absents 1,2 jour de plus par an. Or pour rappel, seul l'enseignement public est concerné par l'éducation prioritaire.
Des millions d'heures d'enseignement perdues
Le supposé, et souvent critiqué, "absentéisme" des enseignants ne semble donc pas fondé. Leurs absences sont toutefois plus visibles et plus problématiques que dans d'autres secteurs, car lorsqu'un professeur est absent devant sa classe, ce sont 20 à 30 élèves qui se retrouvent sur le carreau. Ce qui rend centrale la question de leur remplacement. En décembre 2022, Pap Ndiaye, alors ministre de l'Education, estimait dans une tribune publiée par le Monde que 15,4 millions d'heures d'enseignement avaient ainsi été perdues dans le second degré en 2020-2021 en raison de "l'incapacité du système à remplacer les professeurs absents". Interrogé par Le Monde, le ministère de l'Education précisait que ce chiffre, calculé par la DEPP, représentait 8,8% du total des heures d'enseignements dispensées.
Dans son rapport de 2021, la Cour des comptes estime que sur l'année scolaire 2018-2019, près de 2,5 millions d'heures d'absences de courte durée des enseignants ont été enregistrées dans le second degré. Seulement "519 100 heures ont été remplacées, soit un taux de remplacement de 20,91%". Cependant, la Cour des comptes note que les deux tiers des absences des enseignants proviennent "du fonctionnement même du système éducatif" et seulement un tiers de raisons individuelles. "Certaines activités, comme la formation continue, la participation à des jurys ou l'organisation d'examens ou de concours, les réunions pédagogiques, ont lieu sur le temps scolaire et engendrent pour les élèves l'absence de leur professeur", avance la Cour des comptes. Il arrive donc fréquemment qu'un professeur soit absent devant ses élèves, sans pour autant être absent au travail.
Les absences de courte durée peu remplacées
Ces heures de cours perdues non remplacées ne sont pas le fruit d'absences à répétition de professeurs pendant des semaines, mais au contraire d'arrêts de courte durée. Ils représentent ainsi "plus de 80% des absences non couvertes", car l'imprévisibilité de ces absences courtes, et le manque de "dispositif structuré de remplacement dans le second degré" pour y faire face rendent difficile le remplacement des enseignants, pointe le rapport de la Cour des comptes. Près de la moitié des absences qui ne sont pas remplacées "ont une durée inférieure ou égale à deux jours et les trois quarts, une durée inférieure ou égale à cinq jours".
Dans le secondaire, public ou privé, la même règle s'applique. Si l'absence d'un enseignant est de moins de 15 jours, alors son remplacement est à la charge du chef d'établissement, qui doit trouver dans son équipe pédagogique des volontaires pour effectuer un remplacement. Au-delà de 15 jours d'arrêt, en revanche, c'est le rectorat qui a l'obligation de remplacer le professeur absent. Or, selon le rapport de la Cour des comptes, 4% des absences de professeurs de plus de 15 jours ne sont pas remplacées. Au total, "10% des heures de cours ont été 'perdues' lors de l'année scolaire 2018-2019", estime la Cour des comptes.
"Ce totem des 15 jours doit être abaissé", revendique Grégoire Ensel, président national de la Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE). Ce dernier estime que le vrai problème ne se situe pas du côté d'un supposé "absentéisme" des professeurs, mais plutôt du côté du manque de remplacement. "Ce que l'on dénonce surtout, c'est le non-remplacement. Les enseignants ont le droit d'être malades, d'avoir des enfants, etc.", affirme-t-il.
Un manque d'enseignants remplaçants
Selon Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU et professeure de SES, le cœur du problème est à chercher du côté du manque d'attractivité du métier d'enseignant. "On est dans une situation de pénurie de professeurs. On manque tout simplement de remplaçants", explique-t-elle. Une analyse partagée par la Cour des comptes, qui pointe le problème de voir, dès la rentrée scolaire, des professeurs remplaçants affectés sur des postes vacants, ce qui "diminue le 'vivier' de remplaçants pour les absences en cours d'année".
En 2023, selon les chiffres du ministère, plus de 3 100 postes d'enseignants n'ont pas été pourvus aux concours d'enseignants dans le public, sur plus de 23 800 postes ouverts. Autant de postes à combler grâce au recours aux contractuels, aux embauches hors concours ou encore aux professeurs remplaçants. Aux concours de l'enseignement privé (Cafep) en revanche, en 2023, 1 820 candidats ont été reçus pour un total de 1 965 contrats offerts, selon les données statistiques du ministère de l'Education nationale, soit un taux de 93% de postes pourvus.
Dans le public, le gouvernement mise sur le Pacte enseignant pour régler le problème des remplacements. Ce dispositif, mis en place par Pap Ndiaye, vise à mobiliser les professeurs sur des heures supplémentaires rémunérées pour remplacer des collègues absents. Mais le dispositif est vivement critiqué par les syndicats d'enseignants. "C'est un moyen de faire croire que les heures sont remplacées, mais c'est faux", estime Sophie Vénétitay. Selon cette dernière, les remplacements peuvent ainsi être assurés par des professeurs qui n'enseignent pas la même matière ou ne connaissent pas les élèves. "J'ai vu le cas d'une heure de maths remplacée par une heure de chinois, pour une classe qui ne fait pas de chinois…", rapporte-t-elle comme exemple.
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On retiendra ceci :
Deux fois plus d'absences longues non remplacées à la fin du premier mandat du président qu'au début de celui-ci, ce qui ne peut représenter qu'un nombre important d'heures non remplacées, d'où les non-réponses statistiques du ministère qui préfère alimenter le reproche d'"absentéisme" des enseignants.Le taux de couverture des absences longues est élevé, comme l’a souligné Emmanuel Macron, mais il était de 94 % en 2022, contre plus de 97 % jusqu’en 2017. Interrogé plusieurs fois, le ministère a refusé de préciser au Monde combien de ces remplacements sont demandés chaque année, et combien d’heures de cours perdues résultent d’absences longues.
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Un élément de réponse, dans "Le Parisien" du même jour : "Un quart des profs absents et non remplacés dans ce collège" :Difficile de savoir combien d’heures sont perdues chaque année par les élèves français à cause des absences de longue durée non remplacées . On parle là des absences supérieures à quinze jours, période à partir de laquelle les chefs d’établissement au collège et lycée peuvent déclencher une demande de remplacement auprès de leur rectorat. Dans le 1er degré, le remplacement est censé s’opérer dès la première demi-journée d’absence.Le ministère de l’Éducation nationale refuse de communiquer sur le nombre d’heures perdues, comme sur celui du nombre d’absences de plus de quinze jours constatées chaque année.
Dans ce petit collège aux tons gris typique des années 1970, les absences conjuguées de quatre professeurs d’anglais, français, mathématiques et technologie, pénalisent plusieurs classes de 5 e, 4 e et 3 e. Le 10 janvier dernier, les familles déploraient déjà 111 heures de cours perdus. « Sur les 16 enseignants du collège, un quart sont absents. L’absence non remplacée du prof d’anglais dure depuis le 6 novembre, celle des profs de techno et de français depuis les 27 et 29 novembre. Quant à celui de maths, il est absent depuis le 12 décembre et on sait déjà que ça doit durer jusqu’en mars. Une des deux classes de 3 e n’a ni français, ni anglais, ni technologie. L’autre, pas d’anglais ni de techno. Vous imaginez ces élèves qui vont passer le brevet en fin d’année ? » s’inquiète Katie, mère d’une élève de 3 e.
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Depuis le 6 novembre dernier, ils attendent un professeur de français remplaçant pour les élèves des deux classes de troisième. [..] Dans ce même établissement, quatre classes de sixième n'ont pas de cours de physique-chimie depuis le début de l'année, car aucun n'a été nommé.
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