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L'enseignement du français dans la réforme du lycée
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11 Sep 2021 17:46 #23544
par Loys
Réponse de Loys sur le sujet L'enseignement du français dans la réforme du lycée
EAF 2021
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11 Sep 2021 17:49 - 11 Sep 2021 17:50 #23545
par Loys
Réponse de Loys sur le sujet L'enseignement du français dans la réforme du lycée
Après les nouvelles dispositions du bac (
BO n°30 du 29/07/21
) pour le contrôle continu, guide d'évaluation :
eduscol.education.fr/2688/nouveau-lycee-...uide-de-l-evaluation
Attention : Spoiler !
Français
On trouvera en annexe un point sur les attendus des exercices du baccalauréat, seuls
exercices à valeur certificative. Les indications ci-dessous donnent des points de repère pour
l’évaluation au cours de l’année, pendant l’enseignement de français. En effet, la moyenne
de français ayant vocation à jouer un rôle dans le parcours de l’élève, en particulier lors
de la procédure Parcoursup, et, sans qu’il soit nécessaire de revenir sur les définitions et les
principes communs du préambule, il importe de préciser quelques principes pour la définir.
Les principes généraux (pour évaluer et accompagner les apprentissages)
- Les apprentissages gagnent à être évalués au long de l’année scolaire, pour permettre
aux élèves de mesurer leurs acquis et de travailler à leur progression.
- Une moyenne trimestrielle ou semestrielle, pour être significative, repose sur un minimum
de trois notes d’écrit (dont au moins une évaluant un devoir sur table) et une note d’oral (y
compris sous la forme de fichier oral rendu). Selon la complexité des différents exercices
attendus, un jeu de coefficients peut être mis en place.
- Pour permettre la prise en compte de toutes les compétences, il est bon de recourir à des
exercices de formes diverses afin de donner des points d’appui complémentaires aux
élèves : l’oral (à travers des exercices définis et non une « note de participation » dont les
critères ne sont pas explicites) entre ainsi en compte dans l’évaluation des résultats des
élèves, au même titre que l’écrit. Les coefficients éventuels attachés aux différentes notes
tiennent compte de la complexité des exercices proposés, de l’importance du travail
préalable qui a été mené pour préparer cette évaluation, de l’ampleur des compétences
évaluées (une analyse de texte menée en 8 minutes doit avoir un coefficient plus important
qu’une lecture expressive menée en 2 minutes ; un ensemble contraction-essai sur le
format des sujets du baccalauréat technologique doit avoir un coefficient plus important
qu’une contraction seule, menée sur un texte plus court que ceux donnés aux épreuves
anticipées de français - EAF).
- Dans tous les cas, les principes adoptés pour calculer la moyenne doivent être explicités
à l’avance et l’importance relative de chaque évaluation doit être indiquée clairement avant
le début de l’évaluation.
Les éventuels points de vigilance
- La découverte des différents exercices (et notamment ceux du baccalauréat :
contraction, essai, dissertation, commentaire, explication linéaire), si elle doit être
progressive, ne gagne pas à être retardée. Il convient de faire apparaître la cohérence
et le sens des exercices, et de ne pas les réduire à une succession de tâches simples
accomplies mécaniquement, qui ne favorisent chez les élèves ni la réflexion ni
l’appropriation du sens.
- Il importe donc de mettre en place des exercices complets dès le deuxième
trimestre de seconde : les formats intermédiaires (rédaction d’un plan, d’une
introduction, d’un paragraphe argumentatif) doivent être réservés au premier trimestre
de seconde. En revanche, pour les exercices composites (essai/contraction, ou les
différentes parties de l’oral des EAF), chaque partie peut donner lieu à une évaluation
autonome en cours de formation.
- La progressivité gagne ainsi à être située non dans les exercices mais dans les
attendus permettant d’évaluer ces exercices – et donc dans les critères d’évaluation,
à faire évoluer au cours de l’année en les indiquant au fur et à mesure aux élèves.
Les activités supports d’évaluation
- Dès le deuxième trimestre de seconde, les différents exercices des EAF doivent
nécessairement être mis en place : contraction, essai, dissertation, commentaire,
explication linéaire ; l’apprentissage de ces exercices ne doit pas être réservé à
l’année de première et doit au contraire être construit sur les deux premières années
de lycée.
- À côté de ces exercices canoniques définis par les textes réglementaires, l’évaluation
gagne à s’appuyer sur des exercices de forme plus libre : un ou deux écrit(s)
d’appropriation, une ou deux évaluation(s) orale(s) peuvent chaque année utilement
venir compléter les devoirs modélisés par l’examen et contribuer à étayer leur sens et
leurs enjeux. La tenue d’un carnet de lecture incluant divers écrits de réception et
d’appropriation peut également venir nourrir l’évaluation.
Les recommandations pour le contrôle continu
- Au-delà de l’évaluation formalisée par les EAF, les professeurs de lycée peuvent
utilement recourir à des formes d’évaluation diverses au long de l’année pour que le
contrôle continu soit représentatif des apprentissages et de leur évolution : les
professeurs peuvent donc sans hésiter mettre en place des évaluations à distance (de
préférence en temps défini), des évaluations collectives en classe, des évaluations de
devoirs oraux rendus sous forme de fichiers, des évaluations de devoirs retravaillés
après une première évaluation...
- Le jeu des coefficients permet de valoriser les progrès : un devoir permettant aux
élèves de faire montre des acquis mis en place pendant les semaines précédentes, et
que d’autres évaluations préalables ont pu commencer à construire, pourra
légitimement être doté d’un coefficient plus fort.
- Les élèves peuvent profiter d’un travail collectif mené sur l’évaluation, par exemple
à l’aide d’exposés oraux tenus devant la classe, seuls ou en groupe, et donnant ensuite
lieu à un échange pour repérer les points forts et les éléments à améliorer : la
conscience claire des enjeux de l’évaluation permet assurément aux élèves de
progresser dans la maîtrise des attendus des exercices proposés.
Les usages des sujets d’examen
- Les différents sujets donnés aux EAF peuvent être utilisés pour entraîner les élèves
aux exercices, en particulier pour les commentaires, et – pour les dissertations, essais
et contractions – pour les objets d’étude dont le programme n’a pas été renouvelé.
- Ils peuvent en particulier être utilisés pour l’organisation de devoirs interclasses : ce
contexte d’évaluation peut faciliter des corrections croisées, très pertinentes dans le
cas de sujets de type bac
- C’est en outre l’occasion de mettre en place une harmonisation de l’évaluation par
l’équipe de lettres de l’établissement, qui clarifie pour tous les élèves de
l’établissement les attendus de la discipline et le sens que peuvent avoir les notes.
On trouvera en annexe un point sur les attendus des exercices du baccalauréat, seuls
exercices à valeur certificative. Les indications ci-dessous donnent des points de repère pour
l’évaluation au cours de l’année, pendant l’enseignement de français. En effet, la moyenne
de français ayant vocation à jouer un rôle dans le parcours de l’élève, en particulier lors
de la procédure Parcoursup, et, sans qu’il soit nécessaire de revenir sur les définitions et les
principes communs du préambule, il importe de préciser quelques principes pour la définir.
Les principes généraux (pour évaluer et accompagner les apprentissages)
- Les apprentissages gagnent à être évalués au long de l’année scolaire, pour permettre
aux élèves de mesurer leurs acquis et de travailler à leur progression.
- Une moyenne trimestrielle ou semestrielle, pour être significative, repose sur un minimum
de trois notes d’écrit (dont au moins une évaluant un devoir sur table) et une note d’oral (y
compris sous la forme de fichier oral rendu). Selon la complexité des différents exercices
attendus, un jeu de coefficients peut être mis en place.
- Pour permettre la prise en compte de toutes les compétences, il est bon de recourir à des
exercices de formes diverses afin de donner des points d’appui complémentaires aux
élèves : l’oral (à travers des exercices définis et non une « note de participation » dont les
critères ne sont pas explicites) entre ainsi en compte dans l’évaluation des résultats des
élèves, au même titre que l’écrit. Les coefficients éventuels attachés aux différentes notes
tiennent compte de la complexité des exercices proposés, de l’importance du travail
préalable qui a été mené pour préparer cette évaluation, de l’ampleur des compétences
évaluées (une analyse de texte menée en 8 minutes doit avoir un coefficient plus important
qu’une lecture expressive menée en 2 minutes ; un ensemble contraction-essai sur le
format des sujets du baccalauréat technologique doit avoir un coefficient plus important
qu’une contraction seule, menée sur un texte plus court que ceux donnés aux épreuves
anticipées de français - EAF).
- Dans tous les cas, les principes adoptés pour calculer la moyenne doivent être explicités
à l’avance et l’importance relative de chaque évaluation doit être indiquée clairement avant
le début de l’évaluation.
Les éventuels points de vigilance
- La découverte des différents exercices (et notamment ceux du baccalauréat :
contraction, essai, dissertation, commentaire, explication linéaire), si elle doit être
progressive, ne gagne pas à être retardée. Il convient de faire apparaître la cohérence
et le sens des exercices, et de ne pas les réduire à une succession de tâches simples
accomplies mécaniquement, qui ne favorisent chez les élèves ni la réflexion ni
l’appropriation du sens.
- Il importe donc de mettre en place des exercices complets dès le deuxième
trimestre de seconde : les formats intermédiaires (rédaction d’un plan, d’une
introduction, d’un paragraphe argumentatif) doivent être réservés au premier trimestre
de seconde. En revanche, pour les exercices composites (essai/contraction, ou les
différentes parties de l’oral des EAF), chaque partie peut donner lieu à une évaluation
autonome en cours de formation.
- La progressivité gagne ainsi à être située non dans les exercices mais dans les
attendus permettant d’évaluer ces exercices – et donc dans les critères d’évaluation,
à faire évoluer au cours de l’année en les indiquant au fur et à mesure aux élèves.
Les activités supports d’évaluation
- Dès le deuxième trimestre de seconde, les différents exercices des EAF doivent
nécessairement être mis en place : contraction, essai, dissertation, commentaire,
explication linéaire ; l’apprentissage de ces exercices ne doit pas être réservé à
l’année de première et doit au contraire être construit sur les deux premières années
de lycée.
- À côté de ces exercices canoniques définis par les textes réglementaires, l’évaluation
gagne à s’appuyer sur des exercices de forme plus libre : un ou deux écrit(s)
d’appropriation, une ou deux évaluation(s) orale(s) peuvent chaque année utilement
venir compléter les devoirs modélisés par l’examen et contribuer à étayer leur sens et
leurs enjeux. La tenue d’un carnet de lecture incluant divers écrits de réception et
d’appropriation peut également venir nourrir l’évaluation.
Les recommandations pour le contrôle continu
- Au-delà de l’évaluation formalisée par les EAF, les professeurs de lycée peuvent
utilement recourir à des formes d’évaluation diverses au long de l’année pour que le
contrôle continu soit représentatif des apprentissages et de leur évolution : les
professeurs peuvent donc sans hésiter mettre en place des évaluations à distance (de
préférence en temps défini), des évaluations collectives en classe, des évaluations de
devoirs oraux rendus sous forme de fichiers, des évaluations de devoirs retravaillés
après une première évaluation...
- Le jeu des coefficients permet de valoriser les progrès : un devoir permettant aux
élèves de faire montre des acquis mis en place pendant les semaines précédentes, et
que d’autres évaluations préalables ont pu commencer à construire, pourra
légitimement être doté d’un coefficient plus fort.
- Les élèves peuvent profiter d’un travail collectif mené sur l’évaluation, par exemple
à l’aide d’exposés oraux tenus devant la classe, seuls ou en groupe, et donnant ensuite
lieu à un échange pour repérer les points forts et les éléments à améliorer : la
conscience claire des enjeux de l’évaluation permet assurément aux élèves de
progresser dans la maîtrise des attendus des exercices proposés.
Les usages des sujets d’examen
- Les différents sujets donnés aux EAF peuvent être utilisés pour entraîner les élèves
aux exercices, en particulier pour les commentaires, et – pour les dissertations, essais
et contractions – pour les objets d’étude dont le programme n’a pas été renouvelé.
- Ils peuvent en particulier être utilisés pour l’organisation de devoirs interclasses : ce
contexte d’évaluation peut faciliter des corrections croisées, très pertinentes dans le
cas de sujets de type bac
- C’est en outre l’occasion de mettre en place une harmonisation de l’évaluation par
l’équipe de lettres de l’établissement, qui clarifie pour tous les élèves de
l’établissement les attendus de la discipline et le sens que peuvent avoir les notes.
Dernière édition: 11 Sep 2021 17:50 par Loys.
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