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La réforme de l'évaluation
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Ce genre d'accusation est toujours sympathique. Venant de l'autorité hiérarchique c'est assez croquignolet."Les notes sont un outil de pouvoir des enseignants sur les élèves"
Le colloque "Evaluation et démocratie"...
Ce système "actuel" est très récent, il est vrai. Dommage que le SNPDEN ne s'intéresse pas à certaines autres réformes, pour le coup plus récentes....s'est tenu la semaine dernière à Besançon. L'occasion d'analyser le système de notation actuel des élèves et de réfléchir à son avenir.
Un fervent partisan en 2012 de la notation pédagogique... des enseignants par les chefs d'établissement !Le point avec Philippe Tournier, secrétaire général du syndicat SNPDEN-UNSA.
Effectivement mais où est le problème ? Que faudrait-il ? Que les élèves obtiennent tous la même chose ?Que pensez-vous de l'évaluation pratiquée actuellement en France ?
Notre système d'évaluation sur 20 n'est pas satisfaisant. Avoir son bac avec 10 de moyenne signifie que l'on a obtenu que des 10 par exemple, ou alors des notes très différentes, comme un 3 et un 17. Ce n'est pas la même chose !
Une évaluation serait nécessairement une évaluation des "savoirs" ?Le concept même de moyenne pose problème. Lorsqu'un élève obtient son année à 10, cela certifie qu'il a acquis seulement la moitié des savoirs...
C'est tout à fait l'esprit de nos examens, en effet.Le but de notre système n'est pas de valider ce que les élèves savent, mais de les ranger. Il s'agit juste de déterminer si l'élève A est devant l'élève B.
C'est effectivement scandaleux. Et pourquoi pas le niveau scolaire, tant que nous y sommes ?Quels sont les problèmes de ce modèle ?
L'évaluation est académique, donc nous trions les élèves sur des critères académiques comme la dissertation ou le problème mathématique.
Je serais curieux de savoir comment on évalue "l'engagement" (c-est-à-dire ?) ou mieux une "compétence sociale", ce qui au passage constitue une vision bien triste de la relation avec autrui, réduite à une "compétence" dans la plus pure tradition managériale. Ne parlons pas de "l'humanitaire" (sic) qu'il faudrait donc évaluer. Et de quels "travaux manuels" parle-t-on ?Les démarches auprès de la collectivité, l'engagement, l'humanitaire, les compétences sociales ou en travaux manuels, ne sont pas valorisés dans ce système.
Tout ceci est censément très généreux, mais surtout très flou et très fumeux.
Ah bon... M. Tournier et moi ne devons pas avoir les mêmes élèves, en ce cas.Autre problème : les élèves considèrent leurs notes comme le salaire de leur savoir, pas comme une validation. Une fois qu'ils connaissent leur résultat, ils ne s'intéressent pas du tout à la correction du sujet.
Le "leadership", ça sonne mieux que l'autorité professorale.Les notes sont également un outil de pouvoir des enseignants sur les élèves. Face à trente adolescents, ce genre d'outil est bienvenu pour aider l'enseignant à maintenir son leadership.
C'est vrai que c'est un problème qu'un professeur puisse exercer la moindre autorité professorale. A ce sujet, d'ailleurs, qu'il ne compte pas sur le chef d'établissement.
Pourquoi, après tout ?Si cette évaluation disparaissait, il faudrait bien la remplacer par quelque chose.
Il faudra m'expliquer en quoi un tel système permet de contrevenir aux "problèmes" évoqués précédemment...Comment faire pour le changer ?
Il y a eu des précédents. A la fin des années soixante on a voulu remplacer l'évaluation sur 20 par un système ABCDE.
Comment se fait-ce ?Mais au final cela fait plus de trente ans que l'on essaie de supprimer ce système tout en y revenant, inexorablement.
Heureusement, avec l'orientation choisie (comme avec l'accessibilité des examens), tout sera vite résolu !
Pour évaluer "les démarches auprès de la collectivité, l'engagement, l'humanitaire, les compétences sociales ou en travaux manuels" !Le blocage vient du ministère, pas des enseignants. Il y a un vrai double discours : le ministère nous dit qu'il faut changer l'évaluation des élèves tout en maintenant le statu quo. On vante les méthodes alternatives de notation mais on fait le contraire, c'est de l'hypocrisie. Changer l'évaluation des élèves en France c'est changer les examens type baccalauréat et brevet.
Mais aucune réponse claire n'est donnée...Quelles sont les perspectives d'évolution demain ?
Pour le futur, tout est imaginable !
Ben non : la question est plutôt de déterminer quelles transformations pour l'instant...La question est plus de déterminer comment mettre en œuvre les transformations.
C'est vrai que depuis trente ans rien n'a changé dans l'école... Rien que le nombre de bacheliers a été multiplié par trois !Très peu de gens travaillent sur la prospective après trente ans d'immobilisme.
Le problème est surtout que ce "futur" n'était pas "défini"...Tout le monde est très prudent, les notes survivent après 50 ans de critique, ce n'est pas sans raisons ! A l'heure actuelle, personne ne pense qu'il va y avoir une évolution de la notation dans les années à venir. Le futur qu'on définissait il y a trente ans est toujours là, rien n'a changé.
Ah... L'année 1995 était une très bonne année, avec 62,7% (58,9% en 1994) d'une génération obtenant le Baccalauréat. A comparer avec une bonne année récente, 2012 et son taux de 76,7%...Le système actuel est tout à fait en harmonie avec ce qui est attendu de lui : le tri des élites sociales. Savez-vous que de 1995 à 2010, le taux d'accès au bac s'est arrêté alors qu'il progressait constamment ? Il y a moins de bacheliers aujourd'hui qu'en 1995.
Encore une fois l'année 1995 n'a pas été choisie au hasard puisque c'est la seule année où la proportion d'une génération a atteint 37% pour le bac général. Mais il y a vingt ans, ce taux était de 32% contre 37% en 2012. Pour le reste...La machine a été officiellement relancée depuis 2010 avec les bac pro mais, pour les bac généraux, il y a une panne depuis plus de vingt ans.
Source : www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NATTEF07252
Ou plutôt son avancement puisque c'était une grande innovation...Le système est paralysé. La situation ne cesse de se dégrader et ce n'est pas le recul de la rentrée qui va changer quelque chose.
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Le CSP préconise la mise en place d'une "évaluation positive permettant de valoriser différents niveau de réussite". L'idée n'est pas nouvelle, qu'est-ce que cela signifie ?
En cohérence avec la loi de refondation de l'école, l'évaluation est faite par cycle et non pas par classe. Il s'agit donc de mettre en place des indicateurs pour apprécier ce que les élèves ont appris à l'issue de chacun des cycles, même si les enseignants auront sans doute besoin de guides pour mesurer année après année les acquis de l'élève. La logique de la moyenne et de la compensation n'existe plus. Nous proposons une échelle de validation, avec un niveau minimum requis, comme cela se pratique déjà dans bon nombre de pays européens.
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On se demande bien ce que vient faire Etienne Klein dans cette galère.
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"Lancement de la conférence nationale sur l'évaluation des élèves"
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Dans "Le Parisien" du 24/06/14 : "Réforme de l'évaluation scolaire : Hamon veut «stimuler au lieu de décourager»"
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