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Les dépenses d'éducation
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En 2018, la France a consacré 157,2 milliards d’euros à son système éducatif, soit 6,7 % du PIB. La dépense moyenne pour un élève ou un étudiant est de 8 810 euros. Elle augmente avec le niveau d’enseignement allant de 6 820 euros pour un écolier, 8 780 euros pour un collégien, 11 200 euros pour un lycéen à 11 470 euros pour un étudiant. L’État est le premier financeur de l’éducation (57,4 %), devant les collectivités territoriales (23,4 %). Alors que les départements diminuent leurs dépenses d’éducation depuis 2014, celles des régions se renforcent parallèlement chaque année. Les communes voient leurs dépenses d’éducation croître depuis 2017 suite à un effort sur l’investissement.
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"L"école était une priorité d'Emmanuel Macron : ça s'est traduit dans le budget ; on dépense beaucoup d'argent en France pour l'école [...] On a embauché des professeurs, on les paye mieux, on donne du matériel. On fait des efforts, la Nation fait des efforts. Pourr quel résultat ?
Source : Clé utilisateur/ secrète de la configuration non valide
Deux énormes problèmes :
- le choix des ordonnées laisse penser qu'il s'agit d'une progression exponentielle
- l'augmentation est, en réalité, inférieure à l'inflation sur la même période (10,7%)
Mais bon, il faut laisser croire à l'effort de la Nation. Et tant pis si à chaque rentrée depuis 2017 des postes ne sont pas créés mais supprimés par centaines ou par milliers, avec une proportion de professeurs contractuels, elle, en progression.
S'agissant de PISA2022 , le caractère amateur du commentaire apparaît dès le début :
- "une étude tous les 4 ans" : non, tous les trois ans ;
- "83 pays" : non, ça change à chaque fois ;
- "nous avons perdu beaucoup de places" : non, pas du tout (23e en 2023, 21e en 2000). Ce classement n'a de toute façon aucun sens puisque le nombre et le choix des pays concernés par l'enquête change à chaque session et parce que les écarts de points entre pays proches de la France sont non significatifs.
Ce journalisme paresseux et poujadiste fait honte au journalisme.
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