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Effectifs, taux d'encadrement et taille des classes
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En savoir plus sur www.lemonde.fr/campus/article/2016/12/05...#y86gaytLucBAkMvh.99L’intérêt des bacheliers pour les filières universitaires ne faiblit pas. Selon les données – provisoires – publiées par le ministère de l’éducation nationale, 264 800 diplômés du bac 2016 se sont inscrits, pour l’année 2016-2017, en première année à l’université ou en institut universitaire de technologie (IUT), alors qu’ils n’étaient que 256 200 en 2015 ; soit une hausse de 3,3 %, ramenée à 2,6 % si on retire les élèves des classes prépatoires (CPGE), qui doivent s’inscrire en parallèle à l’université.
Lire aussi : APB : 6 % des bacheliers n’obtiennent aucun de leurs vœux d’études supérieures
Cette hausse s’explique, partiellement, par l’augmentation du nombre de lycéens ayant décroché le sésame cette année : 632 700 (+ 0,7 % par rapport à 2015) pour la seule session de juin 2016. Près de 42 % des néobacheliers sont donc entrés à l’université ou en IUT cette année
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Pour l’année universitaire 2015-2016, 1 593 200 étudiants sont inscrits dans les universités de France métropolitaine et des DOM (y compris l’université de Lorraine) : 967 000 sont inscrits en cursus licence – dont 117 400 en IUT –, 566 500 en cursus master et 59 700 en cursus doctorat. Les inscriptions à l’université sont en hausse de 4,0% par rapport à 2014-2015. L’année 2015-2016 correspond à la deuxième année de conventionnement obligatoire entre les lycées possédant des CPGE et un Établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP) et par la généralisation progressive des doubles inscription des étudiants en classe préparatoire et à l’université. Ce phénomène joue à la hausse : hors ces doubles inscriptions, l’augmentation globale des inscriptions à l’université est de 2,8%.
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Avec un peu de retard, publication in extremis de deux notes de la DEPP ce 30/12/16…
Note de la DEPP n°40 (30 décembre 2016) : "Les élèves du premier degré à la rentrée 2016 : moins d'un élève sur dix est en retard à l'entrée en CM2"
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Note de la DEPP n°41 (30 décembre 2016) : "Les élèves du second degré à la rentrée 2016 : une baisse généralisée des taux de redoublement"
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Nos observations :
Dans le primaire
- Effectif stable en moyenne mais la principale "caractéristique" est oubliée par la DEPP : -12.465 élèves dans le public (-0,2%) et +13.646 élèves dans le privé (+1,5%) !
- Des taux de redoublement (moins de 1% pour presque tous les niveaux) et un taux de retard (moins de 9% à l'entrée en CM2) qui n'ont jamais été aussi faibles "grâce à une politique favorable à la fluidité des parcours" (sic).
- Contrairement à l'an passé, l'évolution du nombre d'écoles n'est pas renseignée.
Dans le secondaire
- Même observation que pour le primaire : la note ne met pas l'accent sur les progrès du privé au collège. L'enseignement privé franchit la barre des 700.000 collégiens, avec 6.311 élèves supplémentaires (+0,9%) tandis que le public perd 9.253 élèves (-0,4%).
- La moitié des élèves de 6e supplémentaires sont absorbés par le privé. Leur part ne cesse d'augmenter (22,2% à la rentrée 2016).
- "baisse massive à tous les niveaux" des taux de redoublement en vertu de la "fluidification des parcours au collège". Le taux de retard n'est pas indiqué.
D'une manière générale, ces évolutions, si elles sont nettes, restent modestes : il faut se demander dans quelle mesure le ministère s'efforce de les contenir (en limitant les créations de classe par exemple). Le taux de pression dans le privé indique une évolution beaucoup plus inquiétante. Dans tous les cas, la ségrégation scolaire ne peut que se renforcer.
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Mais comment le privé peut-il accueillir ces effectifs supplémentaires ? Il a sans doute rempli les classes. Mais il a aussi dégressé son enseignement professionnel : 2000 élèves en moins à cette rentrée ce qui devrait renforcer la ségrégation scolaire...
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La note : cache.media.education.gouv.fr/file/2017/...e-classes_694093.pdf
Dans le "Café" du 11/01/17 : "Plus de maitres que de classes : Un dispositif au milieu du gué"
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Mais que signifiaient donc les "petits groupes" de la réforme du collège ?
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- "Prévisions d'effectifs d'élèves du premier degré : après la stabilisation de 2016, les effectifs devraient baisser en 2017 et 2018" (note n°03 mars 2017)
- "Prévisions d'effectifs d'élèves du second degré pour les années 2017 et 2018" (note n°04 mars 2017)
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