"Yvelines : trois élèves exclues du lycée pour des tweets" (Le Parisien)

archeboc écrit: Ensuite, la sanction me semble disproportionnée, mais pour une fois que c'est disproportionné dans ce sens-là, cela ne fait même pas une moyenne avec tout le reste.

Loys écrit: Je n'ai pas donné d'avis personnel sur la sanction mais j'ai déjà été insulté devant ma classe et j'aurais souhaité une réponse plus ferme de ma direction que celle que j'ai pu rencontrer.

Dans la vie, il faut être courtois, poli, n’insulter personne, etc. Nous sommes d'accord, et s'il faut être l'avocat du ce n'est pas à ce point.


Une action de discipline ou de justice, ce n'est pas une punition cumulative rassemblée sur une personne, sinon c'est quoi ? Une punition pour l'exemple ? On frappe fort pour toutes les fois où on a oublié de réagir ? Pour faire croire que la sanction est aussi forte à chaque fois pour que personne ne recommence ?

Loys écrit: On peut dire que des insultes envers des professeurs, ça ne ressemble pas à une discussion.

Insulter des professeurs entre amis, il n'y a que moi qui voit la différence avec une insulte à un professeur, en face à face, ou sur une tribune du journal de l'école, ou lors d'une prise de parole à la cantine (pas une discussion sur une table où 3 personnes écoutent ?

Pas une personne ici à part moi n'a une fois proféré une insulte sur la sphère publique, pas une insulte en se promenant sur le trottoir, au restaurant, chez un commerçant, à la mairie ? Rien qu'en regardant quelques discussions sur ce forum, les insultes, il y en a eu. En suivant la logique de ce fait divers, il faudrait donc que toutes les personnes ayant proféré une seule insulte soit bannies de LVM, non ? Loys, si une insulte publique et écrite mérite sanction, pourquoi rien n'est fait ici ? Un professeur a plus de valeur qu'un simple citoyen sur un forum ?

Frist écrit: Insulter des professeurs entre amis, il n'y a que moi qui voit la différence avec une insulte à un professeur, en face à face, ou sur une tribune du journal de l'école, ou lors d'une prise de parole à la cantine (pas une discussion sur une table où 3 personnes écoutent ?

Voilà où vous faites erreur : "entre amis". Les tweets concernés sont publics et non privés. La question se poserait différemment s'il s'agissait de mails.

De plus il s'agit d'écrits et non de propos : le caractère spontané est moins évident dans ce cas et c'est une circonstance aggravante.

Pas une personne ici à part moi n'a une fois proféré une insulte sur la sphère publique, pas une insulte en se promenant sur le trottoir, au restaurant, chez un commerçant, à la mairie ? Rien qu'en regardant quelques discussions sur ce forum, les insultes, il y en a eu. En suivant la logique de ce fait divers, il faudrait donc que toutes les personnes ayant proféré une seule insulte soit bannies de LVM, non ?

C'est quelque chose qui se fait.

J'essaie de distinguer l'insulte et l'invective. Je n'ai rien vu - par exemple - qui ressemble à ]« Ce membre peut aller se faire m… », « Ce membre peut crever », « cette contributrice est une s… »[/quote]

Loys, si une insulte publique et écrite mérite sanction, pourquoi rien n'est fait ici ?

Ce forum est modéré, sans doute imparfaitement, mais il l'est. Par définition vous ne voyez pas ce qui est modéré.

Il est vrai que certains prennent plaisir à s'invectiver affectueusement.

Entre amis sur un lieu public, c'est une position impossible ? Dès qu'on sort dans la rue, nos paroles ont une portée mondiale ? Si on fait un pas en arrière et on ferme la porte, tout le monde s'en fout ?


Un tweet, c'est un SMS diffusé sur Internet. Tweeter, c'est un grand salon de chat archivé.

Des commentaire à la soi-disante interrogation du lendemain aurait un portée au-delà de 12 H ? Les lycéens en questions tournent sept fois les mains au-dessus du clavier avant d'écrire un tweet ? La conversation est écrite car chacun est dans sa chambre, ou en tout cas séparé physiquement. Le caractère écrit ne supprime pas un quelconque caractère spontané.


Ne me poussez pas à faire de la revue d'insultes sur LVM, notamment entre Typhon et WB, il y a des jolis adjectifs qui trainent.

Frist écrit: Entre amis sur un lieu public, c'est une position impossible ? Dès qu'on sort dans la rue, nos paroles ont une portée mondiale ? Si on fait un pas en arrière et on ferme la porte, tout le monde s'en fout ?

Voilà.

Un tweet, c'est un SMS diffusé sur Internet.

Ce n'est donc pas un SMS. C'est ce genre de confusion qui occasionne ce genre de faits : envoyer de son smartphone un texto ou un tweet, ce n'est pas la même chose.

Pour Facebook, c'est plus compliqué puisqu'il s'agit d'un espace semi-privé mais le problème reste le même.

Des commentaire à la soi-disante interrogation du lendemain aurait un portée au-delà de 12 H ? Les lycéens en questions tournent sept fois les mains au-dessus du clavier avant d'écrire un tweet ? La conversation est écrite car chacun est dans sa chambre, ou en tout cas séparé physiquement.

Peu importe la raison.

Le caractère écrit ne supprime pas un quelconque caractère spontané.

Laisser échapper une insulte à l'oral ou l'écrire, ce n'est pas la même chose : vous aurez du mal à me convaincre du contraire.

Ne me poussez pas à faire de la revue d'insultes sur LVM, notamment entre Typhon et WB, il y a des jolis adjectifs qui trainent.

Oui mais pas du même registre.

J'adore l'hypocrisie de l'école, en moins de 2h on condamne des élèves pour des tweets insultants envers des profs, mais lorsqu'il s'agit de régler du harcèlement entre élèves, y a plus personne.

Juraastro écrit: J'adore l'hypocrisie de l'école, en moins de 2h on condamne des élèves pour des tweets insultants envers des profs, mais lorsqu'il s'agit de régler du harcèlement entre élèves, y a plus personne.

Grâce aux réseaux sociaux et aux smartphones, le harcèlement a pris de nouvelles formes, notamment extra-scolaires, plus graves et plus difficiles à détecter. Que suggérez-vous, concrètement, Juraastro ? Je serais curieux de le savoir.

Quand à ces jeunes filles, que je sache, elles n'ont pas été condamnées à mort, mais à changer de lycée.

Loys écrit: Quand à ces jeunes filles, que je sache, elles n'ont pas été condamnées à mort, mais à changer de lycée.

On leur a donc dit qu'elles pouvaient insulter n'importe quel prof, mais pas ceux de leur lycée dont elles viennent de partir.

Changer de lycée, c'est quoi la punition ? Être séparée de ses copines et de ses copains pendant la journée ?

Juraastro écrit: J'adore l'hypocrisie de l'école, en moins de 2h on condamne des élèves pour des tweets insultants envers des profs, mais lorsqu'il s'agit de régler du harcèlement entre élèves, y a plus personne.

Les sanctions sont totalement de la responsabilité du CDE. D'un établissement à l'autre, la situation peut changer du tout au tout, indépendamment de la sociologie locale, qui joue évidemment aussi beaucoup.

En tout cas, rien ne dit que dans le collège dont il est question ici, les cas de harcèlement ne soit pas réglés au hachoir tout autant que les insultes contre les enseignants.

Juraastro écrit: J'adore l'hypocrisie de l'école, en moins de 2h on condamne des élèves pour des tweets insultants envers des profs, mais lorsqu'il s'agit de régler du harcèlement entre élèves, y a plus personne.

Cet article semble tomber à point nommé pour vous répondre. Extrait :


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6 % d'élèves harcelés, soit un ou deux élèves par classe ?

Et un sur quatre a subi des menaces ponctuelles ?


Certes, la menace est grave, mais est-ce vraiment la recrudescence de la violence à l'école ? L'élève tête de turc dans une classe, c'est une légende ? Les élèves ont toujours été des anges, attendant le numérique pour être violent ?