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Bien-être (et bienveillance) à l'école
Puisque ce petit monsieur considère que lorsqu'on ne pense pas comme lui, on est non seulement "débile et d'extrême-droite", mais qu'en plus on a sans doute "quelque chose à se reprocher", vous comprendrez que je me taise à ce sujet.Loys écrit: "Et le harcèlement des élèves par les profs, qui en parle?"
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Ni facho ni pervers, je ne me sens pas concerné par les vitupérations de ce petit monsieur.
Sans intérêt. Sujet suivant SVP !
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Voilà un sujet beaucoup plus intéressant... Pour plus tard.Loys écrit: "La réussite pour tous" est un slogan qui suppose par exemple que la réussite passe nécessairement par un "bac" et des études supérieures (d'où la création des bacs professionnels et plus récemment la suppression du BEP), quitte à faire perdre son sens au mot "bac". D'où les efforts actuellement déployés pour que les bacheliers professionnels poursuivent les études. On observe également une volonté d'alignement sur le lycée général, voire de fusion (au moins en apparence). Sous couvert de bonnes intentions, il s'agit en réalité d'un mépris déguisé pour la voie professionnelle et ses diplômes, pourtant en principe qualifiants : le CAP ne suffit plus, le BEP ne suffit plus, même le bac pro ne suffit plus ! C'est la fuite en avant, alors même que les diplômes sont de moins en moins une garantie d'emploi.
Le jour où on considèrera que l'obtention - avec une vraie exigence - d'un CAP ou d'un bac pro est une réussite, on commencera à revaloriser la voie professionnelle.
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- Loys
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Voilà une étude nécessaire et bienvenue !!!Loys écrit: Dans "Le Figaro" du 31/03/15 : "Plus les élèves sont heureux, meilleures sont leurs notes"
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Certes, même sans les outils quantitatifs et qualitatifs convoqués, on aurait pu convenir par simple bon sens que les élèves apprennent mieux quand il y a du plaisir d'apprendre...
C'est la "Gaya Scienza" chère à Nietzsche, le gai savoir...
Un élève dépressif réussit moins bien dans ses études. Il n'a guère la tête à ça. J'en ai...
Un élève alcoolique ou fumeur de joints ne réussit pas mieux. J'en ai aussi...
Quant à donner le sourire aux élèves et susciter un engouement fécond, ça le fait surtout lorsqu'un prof enthousiaste porte sa discipline avec ferveur ; lorsqu'à force de maîtrise disciplinaire, il est capable d'en faire partager l'intérêt, et d'emporter l'adhésion des élèves, tel un coach sportif. C'est l'effet-prof.
Cependant, il convient d'être humble : ça ne fonctionne pas à tous les coups, car les tous les élèves sont différents. En cours de biologie, qui ne s'appelait pas encore SVT, j'ai vomi quand on a voulu me faire disséquer un oeil de boeuf... Du coup, la médecine, très peu pour moi...
En outre, ça marche moins bien lorsqu'un prof se retrouve emberlificoté dans des projets pédago-foireux qui ne le motivent guère. Cela se ressent immédiatement. Les élèves sont très sensitifs...
Saluons néanmoins cet article qui enfonce des portes ouvertes. Il est utile de rappeler des vérités de bon sens parfois.
Dans le même ordre d'idées, on pourrait aussi affirmer que les élèves ont de meilleures notes lorsqu'ils sont présents en cours. L'absentéisme n'est pas un facteur de réussite.
Si quelqu'un veut financer une étude à ce sujet, je veux bien m'y coller... J'attends le financement !
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- Loys
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www.lcp.fr/emissions/grand-ecran/vod/168...eur-systeme-scolaireRéalisé par Stéphane Bentura
La France, championne d’Europe du stress scolaire. Le phénomène a pris ces dernières années des dimensions d’épidémie invisible. Dans un pays où le suicide est devenu la 2eme cause de mortalité chez les moins de 14 ans, le psychiatre Boris Cyrulnik appelle ça le "sprint" scolaire : l’obsession de la réussite et le culte de la performance qui se sont emparés de toute la société. Pourquoi la peur d’échouer a-t-elle remplacé l’envie de réussir chez nos collégiens ? Pourquoi et comment la culture de la performance et de l’évaluation des salariés sont-elles en train de s’insinuer dans le système scolaire français ?
Débat sur le documentaire : "Stress scolaire : l’obsession de l’excellence"
Invités :
- Augustin d’HUMIERES, professeur de lettres classiques à Meaux, auteur de "Homère et Shakespeare en banlieue" (Grasset)
- Mette HVILSOM, éducatrice franco-danoise
- Annick LIBERAL, proviseur du lycée franco-allemand de Buc (Yvelines)
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- Loys
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Il faudrait déjà prouver qu'il existe une causalité entre scolarité et suicide avant 14 ans. Et si c'était le cas, les raisons scolaires pourraient n'avoir rien à voir avec la compétition... mais avec le manque de discipline (par exemple).Dans un pays où le suicide est devenu la 2eme cause de mortalité chez les moins de 14 ans, le psychiatre Boris Cyrulnik appelle ça le "sprint" scolaire : l’obsession de la réussite et le culte de la performance qui se sont emparés de toute la société.
Le suicide à 14 ans et avant a concerné 36 enfants en 2011 en France, avec un taux de 0,3107 pour 100 000. Ce taux est élevé mais on trouve des taux supérieurs en Suède, en Autriche, en Belgique, en Irlande; dans les pays Baltes etc. En Finlande, petit pays, aucun cas de suicide en 2011.
L’obsession de la réussite et le culte de la performance, ce serait plutôt après 14 ans. Or en France le taux de suicide des adolescents est bien plus bas qu'en Finlande et que de nombreux pays...
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- Loys
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Dans "Marianne" du 04/05/15 : "Réforme du collège : au nom de quel "ennui scolaire" ?"
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- Loys
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En invitant les masses au spectacle de la reproduction d'une élite franco-française inexpugnable et inexportable, notre système décourage, exclut, humilie. L'économiste du bonheur Claudia Senik a montré de façon convaincante que la propension française à se déclarer malheureux, au rebours de tous les indicateurs de développement social, était entièrement corrélée au temps passé dans le système scolaire français: une certaine manière de recevoir le savoir, d'être sélectionné, d'être jugé, qui marque pour la vie.
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- Loys
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Et dans le même temps : "Philippe Meirieu : L’ennui à l’école : un véritable tabou ?" (15/05/15)
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- Loys
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C'est totalement faux...Selon l'OCDE 80% des élèves s'accordent à se sentir bien à l'école.Au Japon, à Hong Kong, à Singapour, à Shanghai, en Suisse, tous pays qui ont de bons scores dans Pisa, on est même au delà des 80%.
Voilà qui montre bien la scientificité de ce genre d'affirmation péremptoire. On a déjà vu que ce chiffre de 80% est grevé par une grave erreur de l'OCDE.
Ça tombe bien, il est plus grand en France que dans la moyenne des pays de l'OCDE.La qualité du bien être joue un rôle dans la perception que l'élève a de l'école et des apprentissages.
Donc on passe de "directeurs" à "professeurs"...Si en France les élèves se sentent moyennement heureux d'être à l'école, l'enquête Pisa montre que pour leurs professeurs la perception est bien différente. Le pays se retrouve avant dernier sur un indice Ocde du sentiment des bonnes relations entre professeurs et élèves. A la question " l'épanouissement social et affectif de l'élève est aussi important que son acquisition des compétences et savoir faire mathématiques", les directeurs français sont les moins nombreux à répondre favorablement.
Il y aurait des choses à dire à ce sujet. Dont les directeurs sont d'ailleurs plus responsables que les enseignants.Dans un récent dossier ouvert par le Café, Marianne Lenoir , un médecin scolaire dont la thèse porte sur le bien être des élèves, montre que le sentiment de bien être décline de la 6ème à la 3ème. Selon elle, pour les enseignants le bien être c'est le bien être matériel, l'hygiène de vie d'abord..
Bref la part qui échappe au scolaire proprement dit...Pour les élèves, c'est le relationnel qui prime. Le bien être c'est d'abord le partage avec les copains. Ensuite seulement viennent les relations avec les enseignants."
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