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La violence scolaire
- Loys
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De son côté, Eric Debarbieux n'a pas osé répéter son crédo : "Violences scolaires, des violences entre adultes ?" (cf supra).
Edit du 11/06/25 : où l'on constate que toutes les "solutions" démagogiques des responsables politiques n'auraient rien changé.
Devant les enquêteurs, l’élève de 3e, dont la garde à vue a été prolongée de vingt-quatre heures mercredi matin, a dit avoir voulu tuer une assistante d’éducation, « n’importe laquelle », selon ses propos. « Il n’avait pas de grief particulier » contre Mélanie G., a fait savoir le procureur. L’adolescent a expliqué « avoir agi ainsi parce qu’il ne supportait plus le comportement des surveillantes en général, qui auraient eu, selon lui, une attitude différente selon les élèves » – sans que le garçon ne puisse citer d’exemple concret.
Y a-t-il eu un élément déclencheur ? Devant les gendarmes de Nogent, le garçon « établit peut-être (…) un lien entre le fait d’avoir été sermonné par une surveillante vendredi 6 juin, alors qu’il embrassait sa petite amie au sein du collège » et son geste du 10 juin, a poursuivi le magistrat. La victime n’était cependant pas la surveillante concernée.
www.lemonde.fr/societe/article/2025/06/1...ne_6612271_3224.html
Mais on constate aussi que ce n'est pas la présence des policiers qui est cause de l'assassinat (prémédité et arbitraire). Les analyses accablant la police, le système scolaire répressif ou le "système" en général sont aussi absurdes.
Sur Mastodon : mastodon.social/@Jeanneadebats@eldritch.cafe/114665786454587778
Vous voulez vraiment que les gamins arrêtent de craquer ? Commencez par cesser de les traiter comme des bombes à retardement, des ennemis intérieurs, des bêtes sauvages qu’on dresse à coups de sanctions. Éduquer n’est pas dompter. Et une société qui a aussi peur de ses propres enfants vaut-elle seulement la peine qu’on s’y engage encore ? [...]
Ce système ne veut pas des vivants. Il veut des soumis. Des jeunes bien sages, cadrés, à genoux, silencieux, qu’on dresse comme on ne dresse même plus les chiens, à coups de menaces et de privations. Et quand l’un d’eux explose, on feint la surprise. Mais tout le monde savait. Tout le monde sait. Sauf qu’on ne paye pas pour savoir. On paye pour punir.
Nogent n’est pas un accident. C’est une sirène d’alarme parmi tant d’autres, qu’on laisse hurler dans le vide. Il n’y a pas de fatalité. Il n’y a que des choix.
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