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"L'enseignement de la musique et la subversion de l'école" (Mezetulle)
- Loys
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On cherchera en vain la hauteur d'une réflexion dans cette "réponse"...
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www.mezetulle.fr/joue-du-piano-et-tais-t...tchalik-a-e-sprogis/
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www.francemusique.fr/emission/depeches-notes
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Au-delà des restructurations administratives(conservatoires labellisés, classés, constitués en départements, munis de projets, organisés en cycles, aux parcours et aux diplômes multiples, etc) qui font qu'aujourd'hui ces établissements ne sont ni dévolus à la musique, ni à l'enfant , mais à leur propre représentation (ils font leur com), il y a eu à la source la destruction des apprentissages de base. L'éradication voulue, programmée et réussie du solfège ( outil premier du pratiquant de musique) par l'imposture de la fm (qui aujourd'hui, en toute logique, part à la casse, son rôle pernicieux ayant été accompli) en a été le point de départ. Dans les années 70, Le solfège, ringard et académique, devait être remplacé par la fm branchée et ludique qui promettait des lendemains radieux au nom de la démocratisation de la musique, tel était le discours en vigueur.
Conçue, puis imposée aux conservatoires (sans aucune concertation préalable avec le monde musical et les enseignants) par une poignée de fonctionnaires, la fm a réussi en 40 ans à faire oublier les contenus formatifs, les méthodes et les processus qui amenaient l'élève à développer son oreille, à être performant dans sa lecture et précis dans ses connaissances. Jusqu'à la perte de la conscience des niveaux et compétences à acquérir.....Le c.a. a préféré les nouveaux hussards noirs de la nouvelle pédagogie aux musiciens outillés et motivés par la transmission. Ceux qui osaient encore faire des cours de solfège dans les conservatoires dans les années 80 , étaient repérés et priés de marcher au pas. La classe spécialisée du cnsm n'a pas tardé à disparaître....
Cela n'a été que le début de la casse des apprentissages musicaux. Au nom de l'évolution? Mais regardons hors frontières: si les cadres et les moyens changent, les contenus et les exigences sont eux toujours présents, je le constate à travers mes expériences professionnelles dans de nombreux pays. Alors pourquoi ce fiasco français?
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www.mezetulle.fr/conservatoires-les-raisons-dune-crise/
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"Quand les conservatoires « se bougent le bacon »" (3/01/16)
Extrait :
Comme toute religion, le pédagogisme possède son dogme, son culte et, on l’aura compris, son clergé. Son corpus idéologique se résume à quelques oppositions binaires : « l’expérimentation libre » (p. se veut l’antithèse de la règle rigide, « l’itinérant se substitue au fixe » (id.), la créativité10 et l’innovation à la tradition. Exaltant les valeurs collectives, le partage et le groupe (« le rassemblement des gens fera sens », p. 7) aux dépens d’un individualisme honni, ce jargon se veut « joyeux » et subversif dans la lignée de Mai 68 mais se fige à mesure de son institutionnalisation (un comble !). Pour faire bouger les lignes on privilégiera ainsi le sensible, la fusion des âmes et l’émotion à la dimension rationnelle pourtant inhérente à toute transmission de connaissances, le tout pour « inventer les nouveaux chemins permettant à chaque trinôme (élève, enseignant, structure) de révéler et de partager sa part d’artiste » – comme si les voies de la créativité et de l’originalité artistiques n’étaient pas impénétrables. De même, on favorisera la « porosité » (p. 27) – alias transversalité, interdisciplinarité, pluridisciplinarité, transdisciplinarité, rayez la mention inutile – entre les disciplines artistiques, bien entendu au détriment de chacune d’entre elles.
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- Loys
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Dans le "Café" du 6/01/16 : "Philippe Guillem : Un métapiano en maternelle pour apprendre à se concentrer ensemble"
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