Les langues anciennes dans la ligne de mire

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13 Mar 2015 20:16 #13590 par Loys
Article de "L'Express" aujourd'hui et réponse dans "LVM" : "Que peut-on gagner à perdre son latin ?"
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14 Mar 2015 10:02 - 19 Mar 2015 22:51 #13591 par Loys
Pour les utilitaristes, rappelons ce qui se fait en Allemagne :

Il faut noter que le système allemand ne considère pas le latin comme une option facultative mais comme une matière obligatoire, prise optionnellement parmi diverses matières (comme c’est le cas pour une seconde langue en France en 4e qui peut être choisie parmi plusieurs).

enseignement-latin.hypotheses.org/2325
Dernière édition: 19 Mar 2015 22:51 par Loys.

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17 Mar 2015 15:07 #13605 par Loys
Dans "Le Figaro" du 16/03/15 : "Réforme du collège : menace sur le latin" (abonnés).
Mais également le 17/03/15 : "La petite mort programmée des humanités dans l'éducation"

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17 Mar 2015 15:12 - 10 Mar 2016 21:21 #13606 par Loys
Dernière édition: 10 Mar 2016 21:21 par Loys.

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18 Mar 2015 00:16 - 19 Mar 2015 23:50 #13607 par Loys
Réponse de Loys sur le sujet Derniers développements
Ce soir du 17/03/15 les choses se précisent... ou pas.
On apprend, dans les fiches du projet ministériel , que les deux EPI (au moins...) que doivent suivre les élèves auront un horaire total de 3h, soit 1,5h par EPI. Sachant qu'il était originellement prévu que les "langues et cultures de l'antiquité" soient incluses dans un EPI, on peut donc imaginer que l'horaire dévolu à ces langues à proprement parler (les deux ensemble...) sera de 1h par semaine, soit 3h sur trois ans au lieu de 8h... De plus, on peut supposer que les professeurs de lettres classiques, comme dans les autres EPI, devront prendre une heure de français pour faire une heure de latin...
Le SNALC confirme le scénario catastrophe.
Le SE-UNSA, en fin de soirée, se veut rassurant sur Twitter :

non le latin aura un statut dérogatoire dans les EPI avec programmes et horaire. Plus de détails demain.

Dernière édition: 19 Mar 2015 23:50 par Loys.

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18 Mar 2015 10:35 - 21 Mar 2015 08:51 #13614 par Loys

En effet, dans la foire aux questions du SE-UNSA du 17/03/15 :

Que devient le latin-grec?
Les collèges qui proposaient l’option facultative de latin pourront l’inclure dans l’EPI dédié aux Langues et Culture de l’Antiquité (LCA), de la 5ème à la 3ème.
La proposition du ministère pose question : combien d’heures concrètement ? Les élèves pourront-ils participer à d’autres EPI ? Pour l’heure, le ministère n’apporte pas de réponse concrète, si ce n’est que l’EPI de LCA aura un statut dérogatoire, doté d’un programme et assuré par un seul professeur, au contraire des autres EPI.
Pour le SE-Unsa, un enseignement de ces langues et cultures de l’antiquité doit être dispensé à tous les élèves, dans le cours de Français. Les professeurs de lettres classiques doivent s’y retrouver en menant l’EPI pour des élèves, sur le cycle 4, et en participant à des modules d’EPI LCA pour tous les élèves.

Mais finalement, dans ce communiqué , le SE-UNSA est beaucoup moins rassurant le 18/03/15 : :xx:

Cependant, la grille horaire que le ministère propose comme point d’entrée soulève des questions et des points de tension que le SE-Unsa entend bien résoudre au plus vite. [...]
2. C’est encore plus le cas du latin-grec qui disparaît de la dotation prévisionnelle. Devenant un EPI, son « financement » impactera donc directement les horaires de Français. Ces modalités ne sont pas acceptables. Les professeurs de lettres classiques doivent savoir clairement dans quelles conditions ils exerceront dans le nouveau collège.

Dernière édition: 21 Mar 2015 08:51 par Loys.

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18 Mar 2015 23:16 - 21 Mar 2015 08:47 #13629 par Loys
Dans "Libé" du 18/03/15 : "Faire du latin, un pas vers la citoyenneté" par Eliane Poulvet.

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Voir aussi :
- tempsreel.nouvelobs.com/societe/20150320...c-se-mobilisent.html
- www.lepoint.fr/culture/vive-le-latin-viv...3-2015-1914367_3.php
Dernière édition: 21 Mar 2015 08:47 par Loys.

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20 Mar 2015 22:11 - 21 Mar 2015 08:50 #13642 par Loys
Et un article sympathique de Christophe Chartreux sur son blog, qui a trouvé les raisons de la disparition des langues anciennes : les professeurs eux-mêmes !
"Vive le latin! Vive le grec... Pour toutes et tous..." (19/03/15)


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Dernière édition: 21 Mar 2015 08:50 par Loys.

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21 Mar 2015 06:40 - 21 Mar 2015 08:48 #13643 par Desbois
Toute cette mauvaise foi est décourageante :pendu:
Moi aussi je me souviens de mes cours de grec au lycée où nous étions une douzaine, pour une dizaine de classes dans mon lycée, avec des profs passionnés et des élèves motivés pour aller lire dans le texte Platon, Homère ou Eschyle, découvrir ces fragments d'auteurs qui nous sont parvenus par miracle et dont la plus grande partie de l'œuvre a disparu, creuser une langue déconcertante par sa richesse, sa liberté mais aussi y découvrir nos propres racines linguistique et culturelles. Enterrer toute cette richesse pour la réserver à des universitaires est culturellement criminel et ne voir en elle qu'un motif de contournement de la carte scolaire est étaler son absence de culture et de curiosité. Je n'ai pas fréquenté un grand lycée parisien, j'étais dans un collège puis un lycée de banlieue parisienne, pas les pires mais des établissements ordinaires où l'on ne passait pas le concours général, et j'ai pu y étudier le russe et le grec de la 4e à la TC sans provoquer de ségrégation, seulement l'étonnement devant tant de courage pour certains, au pire quelques railleries devant l'inutilité de ces langues exotiques, le discours utilitaire est déjà ancien, et tout ça date des années 80. O tempores...
Et toujours cette question perturbante : que des responsables politiques entament des réformes stupides pour faire baisser le coût de l'école, sachant que leurs enfants sont dans le privé, à l'abri du massacre, je peux saisir le mécanisme, mais comment des profs peuvent-ils soutenir ces aberrations ? Qui sont ces (ir)responsables des "Cahiers pédagogiques" qui scient la branche sur laquelle sont assis ceux qu'ils seraient censés défendre ? Je ne comprends pas :scratch:
Dernière édition: 21 Mar 2015 08:48 par Loys.

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21 Mar 2015 08:50 - 21 Mar 2015 14:56 #13644 par Loys
L'article de Christophe Chartreux est d'autant plus de mauvaise foi que les langues anciennes ne peuvent plus depuis longtemps permettre de contourner le carte scolaire. Le latin se choisit en 5e et le grec en 3e. Au lycée, l'option n'est pas prise en compte dans Affelnet : elle est choisie à l'inscription dans le lycée.
Le 20 mars sur Twitter : Clé utilisateur/ secrète de la configuration non valide

Philippe Meirieu écrit: Faire vivre les humanités : oui aux langues anciennes si elles donnent du sens aux savoirs, font découvrir le plaisir d'apprendre

Dernière édition: 21 Mar 2015 14:56 par Loys.

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