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Autorité et discipline à l'école
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De nombreux échos dans les médias.
Dans la mouvance pseudo-progressiste :
philippe-watrelot.blogspot.com/2018/10/b...-effet-daubaine.html
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On peut relire ce que proposait le CNIRE, présidée par philippe Watrelot :
Premier rapport 2014 : reso-nance.org/wiki/_media/projets/sda/s...2016_2017_743970.pdf
Proposition 2. Faire de la sanction un acte éducatif positif, expliciter les sanctions et
utiliser les médiations. En cas de nécessité d’une sanction, développer les modalités
concertées de prise en charge de l’élève en incluant la définition des tâches à accomplir et
la participation de ceux qui ont demandé la sanction.
blogs.mediapart.fr/b-girard/blog/221018/...detestent-les-eleves
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Il est vrai que Bernard Girard est adepte de cette citation de Janusz Korczak : "Au lieu de se surveiller, l’éducateur surveille les enfants et c’est leurs fautes qu’il enregistre et non les siennes."
www.francetvinfo.fr/societe/education/un...olaires_2998139.html
Benjamin Moignard, membre du "conseil scientifique" de la FCPE (avec Philippe Watrelot, François Dubet, Philippe Meirieu etc.), relativise le caractère exceptionnel de l'incident de Créteil . Voir ses très nombreuses interventions dans les médias comme "expert" de la question des sanctions ou de la violence : www.laviemoderne.net/veille/zone-de-trav...moignard/21508#21508
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Philippe Tournier écrit: Il y a au moins 20 ans que le mot d'ordre n'est plus #PasdeVague du moins en zone urbaine : contrairement à ce qui s'écrit partout, une direction d'établissement a même plutôt intérêt à déclarer de nombreux incidents. En effet, d'un point de vue un peu cynique, il est beaucoup plus "rentable" pour une direction de déclarer beaucoup d'incidents que de choisir #PasdeVague : le poste sera réputé difficile (donc très valorisant) et il est beaucoup plus facile d'obtenir des moyens. Les témoignages de #PasdeVague montrent qu'il ne s'agit pas tant d'un fonctionnement institutionnel que des effets de la diffusion de la culture bisounours dans l'éducation (per dir mais aussi CPE et même profs) dans la (non)prise de décision locale. La culture bisounours postule que l'élève est naturellement bon et, quand il pointe une arme sur sa prof, c'est qu'il est la victime aliénée d'une institution injuste qui doit "réparer" et non sanctionner (on le voit bien dans les propos que les témoignages rapportent). #PasdeVague renvoie donc plus une question idéologique qu'institutionnelle (contrairement à la croyance répandue). Preuve en est que les pratiques des établissements sont parfois diamétralement opposées
Et pourtant :
www.lci.fr/social/pasdevague-les-chefs-d...e-ligne-2102205.html
Mais, loin de vouloir minimiser la portée des témoignages des professeurs, le représentant syndical tempère : "Cette parole a vocation d’être regardée de plus près car elle exprime un malaise et indique que des situations compliquées pourraient ne pas avoir été prises en compte. Mais si les outils fonctionnent, la question est : pourquoi des collègues auraient hésité à s’en servir?". Et Philippe Vincent de s'interroge sur une éventuelle "autocensure" des enseignants sur la questions. Par extension, précise-t-il encore, "s'ils ont parlé de ces agressions à leur hiérarchie et qu'il n'y a pas eu de réaction, cela questionne véritablement."
La réponse à ces interrogations serait peut-être, à l'entendre, à chercher du côté des départements. Notre interlocuteur avance ainsi : "Il est vrai qu’avant la nomination de Jean-Michel Blanquer à l'Education nationale, les ministères successifs ont eu tendance à faire diminuer le nombre des conseils de discipline. On était sur une pente rectiligne assumée par tous. Cela pourrait évoluer, car le ministre a clairement dit qu'il ne voulait plus 'mettre la poussière sous le tapis'". En effet, dans une interview au Parisien en date de novembre 2017, Jean-Michel Blanquer a indiqué avoir demandé "à tous les chefs d’établissement d’organiser des conseils de discipline chaque fois que c’est nécessaire, car ce n’était pas systématiquement fait. Pendant longtemps, le nombre de conseils de discipline a été un indicateur de l’établissement. S’il y en avait peu, c’est qu’il n’y avait pas de problèmes, s’il y en avait beaucoup, c’est que ça allait mal. Alors qu’en réalité, ça ne veut rien dire".
Une réalité qui pousse notre proviseur à concéder : "Il existe peut-être des rouages à huiler du côté des directions départementales qui ont à charge de réaffecter les élèves exclus lors des conseils de discipline. S’il y a pléthore d’exclusions, il peut y avoir un engorgement et ce peut être difficile à gérer, c’est vrai."
www.leparisien.fr/societe/pasdevague-on-...-10-2018-7925658.php
Secrétaire général du Syndicat national des personnels de direction de l’Éducation nationale (SNPDEN), Philippe Vincent admet que des consignes ont été passées pour faire remonter le moins possible d’affaires de violence.
En tant que chef d’établissement, comprenez-vous le cri d’alarme des enseignants ?
PHILIPPE VINCENT. Il y a deux phénomènes qui expliquent cela. Un, on a longtemps eu droit à des discours de nos supérieurs qui consistaient à dire « Ne faites pas trop de conseils de discipline, ne faites pas trop de mauvaises remontées sur votre établissement ». L’idée était de ne pas stigmatiser tel ou tel endroit par rapport à un autre. On a incité à mettre cette violence sous le tapis, et ça a pu frustrer les enseignants qui la subissent. Ensuite, il y a une différence d’appréciation. Parfois, on ne va pas qualifier les faits de la même manière que les enseignants ni faire la remontée d’information au rectorat qu’ils auraient souhaité. Et là aussi, ça peut créer de la rancœur et de l’incompréhension dans un établissement.
Est-ce vrai que des chefs d’établissement taisent des affaires dans l’intérêt de leur carrière ?
Quand l’autorité qui vous évalue est la même qui vous demande de limiter le nombre de conseils de discipline dans votre collège ou dans votre lycée, ça devient problématique. Évidemment, on ne vous écrit pas noir sur blanc « Ne parle pas des violences de ta cour de récréation ou tu n’auras pas de prime ». Mais si la baisse du nombre de sanctions figure dans vos objectifs et qu’elles ont augmenté lors de votre passage, on pourra vous le reprocher lorsque vous demanderez une mutation. Certains collègues ont peut-être cédé face à cette pression.
Ou dans le "Canard" du 31/10/18 :
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Ou cette tribune de Benoit Falaise : aoc.media/opinion/2018/10/25/lecole-toujours-surfer-vague/
Communiqué des "Cahiers" :
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www.charentelibre.fr/2018/10/23/pourquoi...-rouleau,3331685.php
www.liberation.fr/debats/2018/10/26/le-m...ant-mis-a-nu_1688088
www.lepoint.fr/societe/violences-scolair...-2018-2266463_23.php
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Un professeur en sciences de l’éducation évoque enfin "l'érosion de l'autorité" : www.lemonde.fr/idees/article/2018/10/29/...es_5375894_3232.html
Au SNES : www.lejdd.fr/Societe/Education/tribune-v...tons-du-deni-3788756
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blogs.mediapart.fr/claude-lelievre/blog/...edent-de-porcheville
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theconversation.com/violences-scolaires-...ouis-le-grand-105543
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