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Bien-être (et bienveillance) à l'école
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L'évaluation concernera collèges et lycées. Elle comprendra un volet éducatif au sens strict, avec des indicateurs de valeur ajoutée (Ival) qui existent déjà pour les lycées et seront étendus aux collèges. Au-delà, « l'idée est d'avoir une évaluation à 360 degrés sur la vie de l'établissement, autour du climat scolaire et du bien-être des élèves, en essayant de mesurer le dynamisme des établissements en termes de projets conduits autour de la culture, de la sensibilisation à l'environnement, voire de ce qui se fait en matière de santé scolaire dans l'établissement », précise-t-on au ministère.
Quand on voit comment les indicateurs pour les lycées peuvent être déformés ou comment le bien-être des élèves peut être évalué de façon totalement erronée ...
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Sur le site de Yann Algan : www.sciencespo.fr/lafabriquedelaconfiance/mal-etre-a-lecole/
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JO n°0252 du 31/10/2018 :
L'association « Recherche sur le Yoga dans l'éducation - RYE » qui apporte son concours à l'enseignement public, est agréée pour une durée de cinq ans.
Avec publicité par "Inversons la classe !" : inversonslaclasse.fr/rituels-en-classe-inversee/
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www.lemonde.fr/campus/article/2019/01/18...5411174_4401467.html
Bref, un nouveau faux problème scolaire...
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Quelques remarques : la notion d'adolescence est d'abord prise dans un sens large.
Le problème n'est donc pas l'horaire du lever...Un constat s’impose : les adolescents et jeunes adultes dorment de moins en moins et s’endorment de plus en plus tard, alors qu’ils ont souvent l’obligation de se lever tôt le matin durant la semaine.
Même remarque. Nombre des facteurs d'explication n'ont pas de rapport avec les lycéens dont il est question ensuite.Une étude norvégienne, publiée en août 2018 dans Journal of Sleep Research et portant sur 50 000 étudiants norvégiens de 18 à 35 ans, a montré que l’insomnie touchait 34,2 % des femmes et 22 % des hommes, avec une forte progression depuis 2010. « Cette population a toujours été en privation de sommeil en raison du mode de vie de l’étudiant, qui mène de front les études – avec souvent une grosse pression scolaire –, une vie personnelle dense sur le plan affectif et, parfois, une activité professionnelle, constate Sylvie Royant-Parola, présidente du Réseau Morphée. Le sommeil est à chaque fois la variable d’ajustement pour gagner du temps. » A cela s’ajoutent le stress des études, la course à la performance et le temps de transport, qui peut être long.
Même remarque. Et on ne parle plus d'adolescents ici.Les rythmes sociaux sont décalés, les jeunes adultes se couchent de plus en plus tard.
Ce décalage physiologique des adolescents est bien admis mais n'a rien de nouveau. Il y a ici une confusion problématique entre ce décalage et le décalage lié aux nouvelles pratiques de coucher et de sommeil.« On nomme “jet-lag social” le fait de décaler l’heure du coucher et donc l’horloge biologique », précise Marie-Laure Paillère, pédopsychiatre à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris. Outre les rythmes sociaux, « un changement physiologique propre à l’adolescence, notamment le déclenchement de la mélatonine, l’hormone du sommeil, décale leur horloge interne et fait qu’ils s’endorment plus tard », estime le pédopsychiatre Jean-Luc Martinot, directeur de l’unité Inserm 1000 neuro-imagerie et psychiatrie. « A 8 heures, l’adolescent est en classe, le cerveau sur l’oreiller », résume le spécialiste.
Toute la contradiction du raisonnement est dans ce "ne plus"...Beaucoup somnolent dans la journée, certains avouent même dormir pendant les pauses, et il n’est plus rare que les professeurs réveillent un élève endormi.
On revient à la confusion observée ci-dessus : cette observation est vraie dans l'absolu ou liée aux nouvelles pratiques de coucher et de sommeil ?L’adage « L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt » ne s’applique pas forcément à cette tranche d’âge. En effet, des dizaines d’études ont suggéré que faire démarrer les cours plus tard aurait des effets bénéfiques sur le sommeil et la santé des adolescents.
Résultat : des décisions politiques institutionnelles prises sur la base d'une confusion...Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, a d’ailleurs suggéré dans un Tweet à Jean-Michel Blanquer le 3 janvier de faire commencer les cours dans les lycées d’Ile-de-France à 9 heures plutôt qu’à 8 heures pour améliorer « les apprentissages et la santé » des lycéens. Le ministre de l’éducation s’est dit « ouvert » à l’expérimentation.
Mais il vaut mieux accepter cet effet délétère en demandant à l'institution scolaire de s'y adapter... Avec à craindre d'ailleurs que l'heure du coucher ne fasse que suivre la nouvelle heure du lever...Pour récupérer, les étudiants se décalent beaucoup le week-end, se réveillant presque deux heures vingt plus tard en moyenne, et s’endormant une heure trente plus tard. « Ils cumulent les effets de la privation de sommeil et le décalage horaire, on parle de jet-lag du week-end », explique Sylvie Royant-Parola. Mais au lieu de récupérer, cette irrégularité répétée des horaires de sommeil – surtout le lever après 11 heures les jours de repos (qui concerne 24 % des jeunes) – aggrave les effets délétères du manque de sommeil.
On ne peut pas imputer aux collégiens d'avoir le mode de vie de l’étudiant ("qui mène de front les études – avec souvent une grosse pression scolaire –, une vie personnelle dense sur le plan affectif et, parfois, une activité professionnelle [...] A cela s’ajoutent le stress des études, la course à la performance et le temps de transport, qui peut être long").Une étude publiée en février 2017 dans la revue Scientific Reports, réalisée auprès de 177 collégiens de 14 ans de la région parisienne, avait fait ressortir qu’une durée de sommeil courte (moins de sept heures) en semaine et une heure de coucher tardive le week-end étaient corrélées avec des volumes plus petits de matière grise – cette fine écorce qui entoure notre cerveau – dans plusieurs régions cérébrales (cortex frontal, cortex cingulaire et précuneus), indique Jean-Luc Martinot, qui avait coordonné cette étude. Or, ces trois régions du cerveau sont impliquées dans l’attention, la concentration, la capacité à réaliser des tâches simultanées. Cette diminution de volume de matière grise est en outre liée à de moindres performances scolaires.
Sauf que la solution proposée est de... décaler l'heure du début de l'école ! On voit bien qu'elle ne peut pourtant pas en être une.Une fois couchés, les jeunes mettent soixante-huit minutes avant de cesser toute activité et d’éteindre la lumière lorsqu’ils vont en cours le lendemain, selon l’enquête de l’INSV. Et nombre d’entre eux se réveillent la nuit et ont du mal à se rendormir. En cause, pour la plupart d’entre eux, l’hyperconnexion. « Plusieurs études solides montrent ce lien indiscutable entre les écrans et le sommeil », assure Claude Gronfier, chercheur en chronobiologie à l’Inserm (Bron, Rhône). Autre effet, la lumière bleue des diodes électroluminescentes (LED), émise par les écrans des téléviseurs, ordinateurs, tablettes et autres smartphones, active encore plus les récepteurs photosensibles non visuels de la rétine (cellules ganglionnaires à mélanopsine) que la lumière blanche d’une lampe fluorescente ou halogène. « Ces effets, lors d’une exposition le soir, perturbent le système circadien [rythme biologique de vingt-quatre heures], retardent la sécrétion de la mélatonine, l’horloge biologique, l’endormissement, et donc diminuent la durée du sommeil », insiste Claude Gronfier, qui ne cesse d’alerter sur ce phénomène préoccupant. Sans parler de la toxicité des LED pour la rétine, sachant que le cristallin du nourrisson et de l’enfant laisse davantage passer la lumière bleue.
Pas de doute pour les professionnels, un « couvre-feu digital » devrait s’imposer. D’autant que les étudiants passent de moins en moins de temps dehors.
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Où on découvre que le bruit à l'école n'est pas une source de bien-être : www.lemonde.fr/education/article/2019/02...5419048_1473685.html
Mais au même moment : www.francetvinfo.fr/sante/enfant-ado/edu...tresses_3172651.html
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Passons sur la confusion collégiens/"écoliers"...
"Une enquête vient de révéler..." mais la référence est celle de PISA 2012... "En maths, par exemple [...] deux fois moins nombreux à se sentir capable de résoudre un exercice" : quand on met ces chiffres en relation avec la baisse constatée des compétences des élèves en mathématiques, rien de vraiment étonnant...
Quant à l'expérimentation de l'académie de Poitiers, aucun chiffre scientifique pour mesurer la "métamorphose"...
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