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Constructivisme etc.
- Loys
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The analysis shows that students who reported experiencing high frequencies of inquiry strategies in their classrooms consistently evidenced lower levels of scientific literacy across the six countries.
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www.cahiers-pedagogiques.com/Pedagogie-i...college-et-autorite/
www.reseau-inspe.fr/wp-content/uploads/2....06.dossier30126.pdf
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Autour du verbe - Mini-projet « étude de la langue » pour les 6e / 5e 5 mai 2020, par Inspection pédagogique régionale de Lettres
L’idée générale est de faire élaborer aux élèves, en binômes , une page de manuel sur une question donnée, très circonscrite, intégrant des exercices de découverte et d’application.
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- Loys
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Dans "Le Monde" (abonnés) du 6/10/23, cette tribune : "Serge Tisseron : « Contre le harcèlement, il ne suffit pas d’enseigner l’empathie, il faut l’apprendre »"
Et, le même jour, le débat sur l'empathie à l'école est utilisé pour promouvoir la même pédagogie constructiviste dans le "Café pédagogique" par une universitaire et titulaire de la Chaire Unesco « Pratiques de la philosophie avec les enfants : "Edwige Chirouter : « Des cours d’empathie ». Pourquoi c’est stupide et violent"Travail collaboratif
Mais, dans ces programmes, n’oublions pas non plus la responsabilité des adultes : on ne peut pas viser à développer l’empathie des élèves si on ne se préoccupe pas de celle des enseignants. L’heure hebdomadaire de la méthode Fri For Mobberi et les quarante-cinq minutes consacrées chaque semaine au jeu des trois figures doivent être considérées comme un espace d’apprentissage pour eux aussi. Ces programmes ont pour objectifs de donner plus de place à l’expression des enfants et d’encourager leurs compétences psychosociales et collaboratives, mais ils sont inefficaces si les enseignants ne s’interrogent pas sur leurs interactions avec leurs élèves et n’acceptent pas de découvrir leurs capacités d’autorégulation.
Or c’est justement tout ce qui ne leur a jamais été appris, et encore moins demandé. Pour ne pas donner l’impression aux enseignants que les outils qu’on va leur proposer d’utiliser alourdissent leur charge de travail et ne correspondent pas à ce qu’on leur a appris jusqu’ici, il faut mettre l’expression des élèves et le travail collaboratif au centre de l’ensemble de l’enseignement. C’est plus qu’une rustine pour limiter l’expression de la violence, c’est une révolution pédagogique qui implique notamment de reconnaître l’importance des « soft skills » [ou compétences comportementales] dès la maternelle.
Derrière la vertueuse indignation face à des conditions d'enseignement dégradées, la promotion d'une pédagogie dégradant l'enseignement.Mais l’école ne sera empathique que si elle est juste dans un monde juste. [...] A l’école elle-même, des pratiques pédagogiques coopératives exigeantes existent depuis plus de 100 ans, elles demandent de la vraie formation (pas pendant les vacances et pas en visio…), du temps de concertation pour les équipes éducatives.
Il faut un changement de paradigme pour que l’école soit juste, démocratique, égalitaire, qu’elle soit une oasis de pensée pour permettre à tous les enfants de se sentir reconnu.es en tant que personne, qu’ils puissent s’approprier véritablement les savoirs, la culture et les humanités, pour qu’ils puissent y construire de vrais habitus démocratiques, qu’ils puissent tous y grandir sereinement et forger leur émancipation intellectuelle.
Suite dans "Le Monde" du 9/10/23 : "La lutte contre le harcèlement scolaire suppose un changement culturel dans l’éducation nationale"
On pourrait se demander légitimement si les pédagogies de la coopération, largement entrées dans l'école, quoi qu'en dise M. Debarbieux, et dont l'efficacité est tout sauf démontrée, n'accentuent pas les phénomènes de harcèlement en livrant les élèves à eux-mêmes au sein même de la classe.Renforcer la coopération entre élèvesLes fameuses études du Programme international pour le suivi des acquis (PISA) le montrent : la France échoue à développer les compétences psychosociales. Les élèves français sont plus anxieux, moins confiants dans leur potentiel et moins portés à la coopération que ceux des autres pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).Spécialiste des violences scolaires, Eric Debarbieux plaide pour renforcer la « prévention indirecte », à savoir « initier les coopérations entre élèves, les faire travailler sur des projets communs, comme une fête à organiser ou un journal d’école », une pédagogie plus efficace selon lui que des heures de sensibilisation.
Au reste, ce lien logique qui laisse perplexe :
La place des adultes au sein de l’établissement scolaire est ainsi en question. Il suffit d’écouter les élèves harcelés pour s’en rendre compte. Les brimades, les insultes, voire les coups, surviennent loin du regard du personnel éducatif : dans les couloirs étroits, dans les recoins des cours de récréation, dans les bus de ramassage scolaire et sur les réseaux sociaux.
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Dans un autre ouvrage devenu classique, et une nouvelle fois co-écrit avec Stéfano Bertone (« L’autonomie de l’élève et l’intégration des règles en éducation physique », 1998), Jacques André Méard défend le rôle décisif joué par l’enseignant pour accompagner les élèves dans les processus d’éducation et d’instruction. Plus précisément, il montre que l’autonomie des élèves en EPS se construit pas à pas, grâce à l’appropriation d’un système de règles qui est au cœur de la dynamique des interactions en classe. L’enseignant est le garant de cette construction, et à ce titre, il lui faut accorder de l’attention au sens que les élèves attribuent aux règles du travail scolaire, tout en veillant à réglementer les transactions à propos des tâches et des savoirs.Cette même idée est développée dans une recherche conduite en 2009 et intitulée « Analyse des transactions professeur-élèves en éducation physique : étude de cas ». Elle repose sur la comparaison de l’activité de deux enseignants d’EPS, lors d’une séquence de badminton réalisée avec une classe de 3ème commune aux deux professeurs. Les résultats soulignent des différences d’efficacité entre une enseignante novice, qui engage les élèves dans un travail exploratoire à partir de situations à résolution de problèmes (SRP), et un enseignant expérimenté, qui propose un guidage beaucoup plus fort en prescrivant des règles et des contenus à intégrer. La première démarche est présentée comme pouvant entraver les apprentissages en contribuant à maintenir une « fausse négociation » avec les élèves, engendrant alors des attitudes non désirées, voire des comportements d’incivilité susceptibles de menacer la viabilité du cours. Au bout du compte, l’étude questionne la pertinence des SRP et pointe les dérives possibles d’une démarche qui consisterait à faire systématiquement découvrir aux élèves les solutions par eux-mêmes et à masquer les règles du travail scolaire.
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