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Twitter à l'école
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Un usage très curieux d'un réseau social qui consiste à imposer une "ligne éditoriale" aux élèves.Depuis cinq ans que j’utilise Twitter en classe avec mes élèves, j’ai toujours opté pour des comptes individuels propres à chaque élève. Puisqu’ils sont lycéens, donc plus autonomes, plus matures avec une capacité de réflexion plus large que des primaires ou des collégiens, ce fonctionnement n’a jamais posé problème.
Sur ce principe, chaque élève définit son avatar, son pseudo, sa ligne éditoriale, ce qui me permet de faire une éducation à l’identité numérique active, pratique et efficace. En 5 ans, je n’ai eu à déplorer aucun dérapage sur les comptes élèves : ils ont tous respecté la ligne éditoriale édictée.
Rien que de normal, à vrai dire. Il aurait fallu que le réseau social de chaque élève suive la ligne éditoriale du professeur ? On touche ici les limites de l'exercice en effet, entre numérique institutionnel et numérique sauvage.Ma dernière promo en date (que je suis pendant trois ans) quitte peu à peu Facebook pour Instagram, Snapchat … et tout ce qui se prèsente à elle ! Ces élèves consomment le web comme ils consomment dans leur quotidien : selon leurs envies et selon les tendances sans aucune fidélité. Le web est devenu un espace de consommation. Ils connaissaient déjà Twitter, n’ont pas été plus surpris que ça qu’on l’utilise en classe. Plusieurs avaient déjà un compte Twitter personnel qu’ils ont souhaité conserver. Difficile de leur demander d’en créer un nouveau. D’autres, par la création du compte en classe, se le sont approprié développant leur réseau sur leurs centres d’intérêts personnels.
Ce qui n'avait aucun sens : l'évolution était quand même prévisible...C’est ainsi que nos TL enseignant-élèves ont été envahies de tweets de fans de Kpop, One D etc ! J’ai fini par ne plus suivre ces comptes qui dénaturent la ligne éditoriale que je souhaitais donner à ce réseau classe.
De facto...Par cette rupture, le constat s’impose de fait : nous ne pouvons plus travailler en réseau global si j’en exclus des élèves !
Le deuxième changement de pratiques constaté c’est ce que certains élèves n’utilisent jamais Twitter si je ne leur demande pas.
Chacun fait bien ce qu'il veut dans sa vie privée... Et ici on mesure la schizophrénie de l'injonction professorale : utiliser personnellement un réseau social mais pas selon une ligne éditoriale personnelle !
L'intérêt devient très limité...J’avais réussi avec la première promo un usage régulier hors temps de classe : Twitter permet plus de communication, d’informations, plus de travail. Je me suis épuisée au fil des classes à activer ces "plus" hors temps de classe pour quasiment l’abandonner. Nous utilisons Twitter en classe mais il y a peu de relai individuel en dehors du temps de classe.
Bref un usage totalement artificiel de Twitter.Aujourd’hui quand nous utilisons ce réseau c’est pour échanger sur un projet spécifique avec des intervenants extérieurs comme avec le projet #àtable ou #femmepantheon : Des projets qui n’amènent plus l’élève à interagir seul avec un binôme extérieur. C’est le groupe classe qui lance un appel à contribution et les tweeteurs intéressés y répondent.
Pourquoi pas... mais l'intérêt pédagogique n'est pas expliqué.Cette pratique est cohérente avec celle que nous avons de Tumblr et surtout cette année de Pinterest : un seul compte, un seul espace, un seul mot de passe partagé par toute la classe avec moi. Pinterest est devenu notre "musée imaginaire" (à la manière de Malraux), Tumblr notre espace d’appel à contribution. Nous avons dématérialisé notre espace de classe à travers ces réseaux.
Sur Pinterest, l’espace est commun et les productions sont variées : communes à la classe, communes à des groupes ou individuelles. L’élève inscrit ses initiales pour que nous puissions identifier celui qui produit.
Une individualité bien scolaire...Nous avons donc glissé sur un espace commun où chaque individualité est pourtant respectée :
Il faudrait relire avant de publier.... les tableaux exposés sur le Pinterest de classe sont heretoclytes épinglant des images et des textes correspondant à chaque producteur. Les objectifs posé sont donc toujours atteints : collaboration, mutualisation et indivualisation des apprentissages.
"collaboration, mutualisation et indivualisation des apprentissages" ne sont donc plus des moyens, mais des fins.
Les élèves vont se précipiter !Le décalage entre ces nouvelles pratiques et celles que nous avons toujours eues avec Twitter est désormais évident. J’ai donc décidé que nous utiliserions désormais Twitter à travers un seul compte : mon compte prof qui devient celui de la classe. Il était déjà intitulé "compte classe" : @gadoriole faisant peut apparaître mon nom et ma fonction. Chaque élève pourra produire des tweets et mettra ses initiales.
La règle sur Internet !Nous allons de fait plus travailler sur l’identité numérique d’un groupe que sur l’individuelle.
Et moi qui croyais que l'école avait vocation à instruire...C’est un groupe d’élèves qui passent trois années scolaires ensemble. À mi-parcours, nous avons besoin de renforcer la cohésion, de mettre en place des solidarités, de l’entraide et du tutorat. Ces espaces virtuels sont des outils pour atteindre ces objectifs.
C'est vrai que tweeter ensemble doit sacrément préparer au travail en équipe en entreprises.C’est aussi pour consolider une compétence pré professionnelle : le travail en équipe auquel ils sont confrontés lorsqu’ils font leur stages en entreprises.
Nous devons amener cette génération qu’on dit très individualiste (mais qui n’est que le reflet de notre Société !) à construire leur parcours en réseau.
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Loys écrit: A télécharger : "Twitter : outil de transformation dans le champ éducatif ?" par l'Observatoire de la jeunesse" (02/14)
Pas d'enseignants ? A noter que ce cabinet est fort souvent consulté par l'INJEP .Twitter : outil de transformation dans le champ éducatif ?
Par :
Cécile Delesalle, psychosociologue, directrice d’études au cabinet Vérès Consultants,
Gérard Marquié, chargé d’études et de recherche « Information et orientation des jeunes, usage du numérique » à l’Injep.
C'est peu de le dire. Et d'autres choses que des outils.Le changement dans les environnements numériques est constant, de nouveaux outils apparaissant régulièrement.
A ce sujet Twitter peut-il être considéré comme un "outil" ?
C'est comme ça que les choses s'appellent avant Twitter !En éducation, comme avec les « anciennes » technologies...
Il faudrait savoir : c'est en fonction des objectifs ou des "générations de jeunes" ?...c’est en fonction des objectifs pédagogiques et des évolutions de leur public que les professionnels choisissent leurs outils, chaque génération de jeunes renouvelant ses usages du numérique.
Sens ?Depuis 2011, l’Injep réalise des enquêtes sur l’usage de Twitter dans le cadre scolaire. La dernière enquête, réalisée en 2013, s’est adressée à des enseignants utilisateurs et à des acteurs de l’éducation (chefs d’établissements, formateurs, responsables associatifs…), témoins de ces pratiques. Il ressort de ces travaux que les pratiques numériques ont pour effet de renforcer les méthodologies de projet...
Sens ?... l’interactivité des sessions...
Les "productions" et la "création" sur Twitter : un sacré défi, à vrai dire !...le tutorat entre pairs ainsi que la production et la création par les jeunes, même si les déterminants socio-économico-culturels pèsent encore très lourd dans les usages.
Nombre de ses usages scolaires ne sont précisément pas, pour de multiples raisons (compte collectif, non anonyme, éventuellement protégé et géré par le professeur, modération professorale, tweets non personnels), de vrais usages de réseaux sociaux, mais des usages totalement factices.Ce qui a été étudié, ce n’est pas Twitter en tant qu’univers en soi ou modèle, mais en tant qu’exemple concret de l’usage de réseaux sociaux en éducation.
Par ailleurs, présenter Twitter comme un "univers", c'est surtout oublier qu'il s'agit d'un réseau commercial, avec des objectifs commerciaux, une cible, de la publicité etc. Toutes choses dont l'école doit abriter les élèves en principe.
Et son anonymat. Et son absence de limite d'âge.On a aussi cherché à cerner leurs impacts sur les relations adultes/ jeunes, entre sphère scolaire et sphère familiale. Les élèves de collège et de lycée d’aujourd’hui sont déjà familiers de ces réseaux sociaux. Depuis 2012 Twitter est populaire auprès des adolescents, car « plus marrant, plus réactif, plus varié que Facebook » et apprécié pour son ouverture vers le monde adulte, ses usages nomades et son public « plus vaste ».
Avec l'expression "déblocages spectaculaires" sommes-nous encore dans une étude scientifique ?Valorisation, motivation : un cercle vertueux de réussite
Parmi les activités Twitter pratiquées par les enseignants interrogés, la valorisation des activités des élèves a été mentionnée en priorité. Certaines activités menées avec Twitter produisent des déblocages spectaculaires car elles « donnent un sens à l’intention d’écrire »...
Quant à la tarte à la crème du "sens", c'est donc supposer qu'écrire pour quelqu'un qu'on ne connaît pas a plus de sens que d'écrire pour quelqu'un qu'on connaît : son professeur.
Une illusion en vérité....par le lien que la plateforme de micro-blogging établit avec un lectorat étendu au-delà des murs de l’établissement – ou avec les parents, pour les petits.
Ceci renforce puissamment motivation et estime de soi. « Les jeunes sont plus à l’aise pour mettre des mots sur un ressenti...
La page blanche, c'est valable avec n'importe quel blog. Le problème, au fond, c'est la page : heureusement, avec Twitter, le problème est circonscrit à une ligne blanche.... ou sur une question, alors qu’avant, écrire c’était une page blanche… ».
Mais qui est "l'extérieur" exactement ?Ces interactions avec l’extérieur motivent fortement les jeunes.
Et toujours dans l'intérêt des apprentissages, bien sûr.Le lien école-maison se renforce grâce au réseau social dédié. Que ce soit en primaire ou en secondaire, des élèves se mettent à tweeter de leur classe et depuis leur domicile.
Un blog de classe ferait bien mieux l'affaire...En maternelle, dit un enseignant, « les parents nous remercient d’avoir partagé les choses et c’est un facteur de motivation pour les enfants ».
Avec un usage scolaire de Twitter ?Pour les plus grands, il s’agit réellement de formes de construction du lien social.
Ben non, puisque les usages sont totalement artificiels et qu'il s'agit en outre d'un réseau commersocial ne respectant pas la loi française. Twitter n'a pas besoin de publicité des institutions scolaires : Eduscol fait-il la promotion d'une marque de tablettes ou de calculatrice ?Un outil d’éducation aux médias et à la gestion de son identité numérique
Bonne nouvelle pour Twitter...La perception de Twitter comme « outil pour l’éducation aux médias » et aux usages d’Internet est majoritaire pour l’ensemble des répondants. Les activités d’éducation aux médias menées avec Twitter sont en progression.
?« L’usage de Twitter me permet d’occuper le terrain d’Internet », dit un enseignant du supérieur.
Le propre d'un compte public, c'est qu'il est public. On ne choisit pas son lectorat : on choisit de protéger son compte ou pas, c'est très différent. Et dans ce cas, c'est un usage factice de Twitter.En revanche, les positions divergent sur l’âge à par- tir duquel il convient de commencer cette éducation. Pour une enseignante, en CP, c’est trop tôt tandis qu’une classe de maternelle travaillera sur la gestion d’un compte Twitter : par qui on peut être suivi ou pas, ce que l’on y dit ou pas…
Dommage car le harcèlement scolaire trouve un utile prolongement dans les réseaux sociaux.« Si je faisais une bêtise, je n’aimerais pas qu’on le dise sur Twitter » a déclaré un enfant à son enseignant.
Et sans modération.Réseau public sans restrictions d’accès...
C'est assez amusant de présenter un réseau presque totalement anonyme, connu pour ses déchaînements - en toute impunité - de haine raciale ou homophobe, comme un réseau vertueux.Twitter se révèle un outil particulièrement efficace pour enseigner la gestion de l’identité numérique1 que les enseignants ne savent pas toujours comment traiter. Avec Twitter, ils le font « sur un usage précis, concret. C’est comment on écrit, qu’est-ce qu’on écrit… et c’est l’occasion d’aborder tous les sujets qui correspondent à la protection de soi-même, et aussi d’évoquer le droit d’auteur ».
Un exemple parmi d'autres, au moment de l'affaire Leonarda : www.laviemoderne.net/mirabilia/57-l-enfa...site-educative#bonus
Donc en somme il faut leur créer un compte sur un réseau social pour qu'ils se rendent compte des dangers de cette création ?Souvent une prise de conscience soudaine se produit dans des classes de collège, lorsque les élèves, « soit disant nés dans la marmite du numérique », découvrent dans les réseaux sociaux qu’ils pensaient être « leur domaine » les problèmes de droit et de sécurité des données personnelles.
Enquête menée auprès d'utilisateurs de Twitter, si je ne me trompe...Formation entre professionnels par le partage
Utilisateurs comme observateurs perçoivent Twitter comme « un outil parmi d’autres » (46 % dans l’enquête mise en ligne par l’Injep, en forte hausse par rapport aux enquêtes précédentes) et considèrent que « Twitter seul n’est pas suffisant » (66 %). Twitter représente aussi une entrée vers quantité d’autres outils car « il accélère l’utilisation de pratiques plus diversifiées en faisant découvrir de nouveaux outils.
Sens ?Plus que la posture, c’est l’accès à l’information qui prime ».
J'ai du mal à comprendre l'usage d'une instance aussi basique que Twitter permet "une meilleure appropriation des outils numériques en général".Cet usage de Twitter « en complémentarité avec d’autres outils » (voir graphique P.3) concerne 86 % des utilisateurs (en nette progression par rapport à 2012). C’est l’un des enseignements les plus marquants de l’enquête 2013, indiquant que l’utilisation de Twitter incite à la découverte et à la maîtrise d’autres outils. On relève une grande diversité d’outils utilisés, reflet d’une meilleure appropriation des outils numériques en général.
Twitter est certainement un des "outils" (si l'on accepte ce terme) les moins intéressants parmi les outils numériques.
Les réseaux sociaux en général (d'autres sont apparus) ont totalement ringardisé les ENT.Les Espaces numériques de travail (ENT2) et les sites d’établissement restent peu mis en synergie avec Twitter.
Et trop centré sur le "Travail" surtout !En effet, les entretiens évoquent un fonctionnement des ENT trop centré sur l’institution et qui reste encore trop « vertical ».
Nous en avons vu quelques-uns ici...L’analyse des parcours des professionnels dans le numérique révèle des séries d’expérimentations d’outils qui s’enchaînent avec de fréquents changements ; avec « la confiance que l’on gagne au fil du temps, on hésite de moins en moins à utiliser un nouvel outil, on gagne en audace ». Certains de ces parcours peuvent paraître chaotiques...
Donc "l'outil" ne vient pas au service d'un objectif mais l'objectif est... d'utiliser l'outil....composés d’expérimentations d’outils qui se succèdent « en fonction des projets, comme ça vient », dit une enseignante de cycle 3, avec l’idée de mettre de l’éducation aux TIC « un peu dans tout ce qu’on fait ».
Curieuse conception des relations avec les collègues.Les professionnels décrivent des cheminements aiguillés par la curiosité, où la sérendipité3 et les échanges avec d’autres professionnels jouent un rôle-clé.
Une culture de l’horizontal pour rompre l’isolement des enseignants
Des enseignants viennent aux réseaux sociaux pour rompre leur isolement. « On n’est plus entre quatre murs », rapporte une enseignante, ajoutant : « Avec Twitter, je ne peux plus faire mon métier seule, je ne suis plus jamais seule. »
Comme c'est beau et vertueux. On rencontre aussi la recherche du même, le communautaire, le refus de la discussion, les effets de groupes, l'invective et l'insulte. Voire pire.Cet apport relationnel est caractéristique de ces parcours numériques, que ce soient dans les processus de choix d’outils, dans la veille sur les ressources, dans les apprentissages… Ces relations participent d’une véritable culture (des valeurs communes) de l’horizontal, du partage, de l’entraide…
"se former" avec Twitter ?Les enseignants apprécient de pouvoir sur un seul et même support à la fois se former, veiller et mutualiser des outils pédagogiques.
Malheureusement la magie n'existe pas.C’est « ma salle des professeurs virtuelle » dit l’un d’eux. Twitter est utilisé pour se former en continu car il donne accès à « une mine d’expériences. Pour les enseignants qui ont de la curiosité, c’est magique ».
Façon de voir...La pratique du livetweet permet une quasi-présence à un événement...
?...« ça permet d’être un peu associé à ce qui est en train de se décider ».
Avec une joyeuse confusion des rôles.Dans ce réseau formatif horizontal, se trouvent aussi des parents d’élèves. Une ouverture qui témoigne d’un autre rapport au savoir, dédramatisé, décomplexé, « Twitter est pour moi une incarnation du gai savoir, je peux me promener, flâner, piocher, sourire, m’indigner, réfléchir… Il y a une liberté dans tout ça, quelque chose de gratuit et de réjouissant », déclare un chef d’établissement.
C'est le coup de pied de l'âne !L’attrait des supports moins formels de mutualisation (blogs, Facebook, Twitter…) s’accroît. Ils permettent aux professionnels de partager leurs expériences en dehors du regard de l’institution et des espaces numériques créés par celle-ci.
Alors que pour l'INJEP il n'y a aucune espèce de problème !Des injonctions paradoxales de l’institution
Cet attrait pour le « co-apprentissage » est aussi à mettre en regard d’un certain silence institutionnel, existant jusqu’à récemment, que ce soit en termes de cadre de pensée pédagogique ou d’organisation. Même si aujourd’hui cette situation change rapidement (des instances nationales dédiées et plusieurs académies ont mis à disposition des ressources bien structurées), les configurations institutionnelles sont encore perçues comme « freinantes ». Les professionnels relèvent des contradictions entre les discours nationaux sur le numérique et les politiques menées localement : « Il y a un paradoxe entre le message “allez sur les réseaux sociaux” et les contraintes imposées en matière d’hébergement des plateformes utilisées ». On parle de « résistances » de la hiérarchie, de rapports « compliqués avec des conseillers pédagogiques qui maîtrisent moins bien les outils », d’instances formatrices qui déconseillent l’utilisation de Twitter, d’établissements où les comptes Twitter et Facebook sont bloqués, d’un rectorat qui interdit un projet Twitter après que l’inspecteur de l’Éducation nationale ait donné un feu vert, de lenteurs « procédurières » dans l’autorisation des projets…
"Performant" (sic) pour quoi, exactement ?En conclusion, on observe un double mouvement : d’une part, une diversification des usages de chaque outil numérique et, d’autre part, une multiplication des outils numériques utilisés par une même personne. Les enquêtes 2013 montrent que Twitter est choisi parmi une panoplie d’autres outils et que des synergies de plus en plus riches sont mises en œuvre par les enseignants aguerris aux technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement (TICE).
Twitter est un exemple de ces outils versatiles et modelables qui sont performants dans les environnements complexes comme l’éducation.
C'est bien le moment d'en parler !Les pratiques innovantes en milieu scolaire sont aisément transférables dans le domaine extra-scolaire où, pour l’heure, ces outils semblent surtout utilisés pour de la veille ou de la communication et encore relativement peu pour des activités proprement éducatives.
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