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Carte scolaire et mixité
- Loys
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Et aucun lien avec cette séparation saisissante entre public et privé ?«De façon générale, les élèves issus de milieux très aisés, souvent bons élèves, sont quasiment absents d’un nombre non négligeable d’établissements. Ainsi, 10% des élèves de 3ème ont moins de 5% d’élèves de catégories sociales très favorisées (CSP) dans leur niveau d’enseignement. Ils côtoient également seulement moins de 6% d’élèves qui se situent dans les 25% meilleurs au Brevet en 3ème. À l’autre bout de l’échelle sociale, l’entre-soi apparaît aussi de mise dans les milieux très aisés: 5% des élèves de 3ème sont dans des établissements qui accueillent au moins 60% de CSP très favorisées et 43% d’élèves parmi les 25% meilleurs élèves au Brevet.»
Quand certains établissements peuvent choisir leurs élèves ?Promouvoir le «vivre-ensemble»
Dans les collèges "publics"...Voilà le constat à partir duquel Najat Vallaud-Belkacem et son équipe ont travaillé pour élaborer un dispositif expérimental destiné à «renforcer la mixité sociale dans les collèges», rendu public lundi 9 novembre.
Ce serait le cas si les élèves germanistes ou latinistes étaient dans des classes séparées...Un des conseillers de la ministre, Olivier Noblecourt, va jusqu’à souligner que les méthodes jusqu’ici employées pour maintenir de la mixité dans les collèges –options sélectives dans certains établissements comme les classes bilangues ou les classe de niveau– renforçaient plutôt l’idée que le séparatisme scolaire était une solution pour «protéger» les bons élèves des mauvais.
Drôle d'appartenance et de projet collectif avec un collège public et un collège privé.C’est d’ailleurs bien l’enjeu, au niveau national. Comme l’écrit Najat Vallaud-Belkacem, il s’agit de considérer la mixité comme «une nécessité, au fondement du sentiment d’appartenance à un projet collectif».
Il s'agit plutôt de la méthode Coué ici. Si ces "compétences psychosociales" (sic) étaient avérées, il y a longtemps que les établissement mixtes seraient fréquentés : le réel est pragmatique.La ministre explique qu’il s’agit d’apprendre au futur citoyen à se confronter à l’altérité, ce qui lui fournira «des atouts pour la vie professionnelle future». Cela donne aussi des compétences psychosociales et développe les capacités d’adaptation...
On notera que nulle part n'est évoqué le problème du climat de discipline, au sujet duquel le MEN a une responsabilité.
Il s'agit d'un établissement privé, que la réforme ne concernera pas.Il va y avoir du travail pour convaincre: actuellement, si quelques parents et associations prônent déjà la mixité sociale, ce qui semble donner des atouts dans la vie professionnelle c’est plutôt de savoir se distinguer à la manière des élites, et d’avoir un pédigree scolaire impeccable. (Ce qui confine d’ailleurs parfois au ridicule, comme le montre cet ahurissant article sur la très chic et ségréguée école du XVIe arrondissement.)
On en reste donc, en 2015, au stade de l'expérimentation.Expérimenter
Quelle méthode adopter pour promouvoir la mixité? Celle de l’expérimentation, accompagnée et évaluée par un comité scientifique qui compte de grands noms de la sociologie scolaire... Dix-sept territoires dans dix-sept départements différents vont donc se lancer dans ce que le ministère appelle «une démarche pragmatique». Des territoires qui permettent de travailler sur la mixité de manière variée et pour lesquels les évolutions seront étudiées par des scientifiques.
"associer" est un terme très vague.On ne peut s’empêcher de relever que, sur les dix-huit pages assez aérées du dossier de presse du ministère, seules deux servent à expliquer ce qui va être fait. La raison? La démarche de promotion de la mixité sera instituée à l’échelon local:
•Au niveau local, il va s’agir d’associer les familles à la réflexion sur la carte scolaire et les critères d’affectation des élèves. Fédérations de parents mais aussi collège par collège, ceux qui voudront venir en discuter dans les établissements;
La scolarisation avec des amis est pourtant une conséquence de la ségrégation (au sens sociologique).•Concernant la carte scolaire, les académies vont créer des «secteurs multi-collèges». Les familles devront classer leur demande par ordre de préférence ensuite chaque territoire décidera comment il gère ses règle d’affectation (sauf pour la question du handicap): nombre d’élèves boursiers, scolarisation d’une fratrie au sein d’établissement, scolarisation avec des amis (car, ainsi que la ministre l’a souligné par deux fois, c’est effectivement un élément qui améliore la réussite);
On se demande pourquoi on ne l'a pas fait avant, et donc ce qui changera.•Ce sont les départements qui vont établir leur politique de mixité sociale, avec les parents et les établissements concernés: carte scolaire «mouchetée», c’est-à-dire découpée finement dans le territoire, carte établie en fonction de l’offre de transport. Les établissements vont aussi jouer un rôle important en terme d’offre éducative;
Comme pour les rythmes scolaires qui n'ont pas été appliqués. Le "volontarisme", c'est surtout le bon vouloir.•L’enseignement privé sera associé localement, les instances nationales ont exprimé leur volontarisme.
A vrai dire la seule et vrai question est : comment se fait-il que les écarts de niveau soient si importants ?Au-delà de la mixité
Tout ceci est fort louable. Mais si je me félicite que le ministère reconnaisse enfin le refus de la mixité, il manque tout de même un élément primordial: le projet d’enseignement. Que la classe soit mixte, très bien. Mais comment enseigne-t-on dans une classe à niveaux et milieux multiples?
Même en admettant que ce soit possible, s'il s'agit des mêmes apprentissages, il faut que les uns progressent moins vite et d'autres plus vite. Ou bien il s'agit d'apprentissages qui ne sont pas les mêmes, et l'on recrée une ségrégation. C'est insoluble.En tant que parent, on a envie de s’assurer que les enseignants sont en mesure de mener la progression des apprentissages de tous au sein de classes hétérogènes.
Travailler "sur plusieurs niveaux à la fois", c'est bien maintenir une forme de ségrégation...C’est le grand point aveugle sur lequel prospère la méfiance scolaire: quelle est l’efficacité pédagogique des professeurs et des établissements pour gérer la mixité sociale et scolaire? Apprend-on suffisamment à gérer l’hétérogénéité en Espé (écoles supérieures du professorat et de l’éducation)? À travailler sur plusieurs niveaux à la fois?
C'est vrai mais les écarts sont creusés bien avant. Si l'école faisait son travail, ces écarts existeraient toujours mais seraient plus vivables.Les statistiques concernant la réussite scolaire montrent que celle-ci est corrélée au milieu social et à la profession des parents (oui, les enfants d’enseignants réussissent statistiquement bien à l’école) et, adossée à cette réalité, s’est peu à peu construite l’idée que la réussite est l’œuvre d’une coéducation qui ne dit pas son nom dans laquelle les familles assurent une partie du travail scolaire ou le délèguent quand elles le peuvent: la France est le premier consommateur de cours particuliers payants au sein de l’Europe.
Le professeur n'est pas un être surhumain : une trop grande hétérogénéité n'est pas "gérable", d'autant plus que les conditions d'enseignement sont médiocres (taille des classes, horaires minimaux dans les disciplines fondamentales, taux d'encadrement etc.).L’école française fait globalement réussir les enfants de ceux qui les feraient réussir de toute façon. Il faut améliorer son efficacité pédagogique propre. Les enseignants doivent être en mesure (taille des classes, climat scolaire, formation, méthodes d’apprentissage) de faire monter le niveau de tous élèves. Quelle que soit la mixité des classes.
Au contraire la réforme du collège, dont la portée est essentiellement économique, se veut pédagogique pour faire porter tout l'échec de l'Ecole sur les enseignants.Quand la ministre a expliqué lundi 9 novembre que la mixité sociale est un vrai sujet politique, elle s’adressait à nous, citoyens. Mais nous pouvons répondre à la ministre qu’il s’agit aussi d’une vraie question pédagogique. Et que trouver des solutions pédagogiques qui permettent à davantage d’élèves de réussir est aussi une question fondamentalement politique et démocratique.
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Ailleurs dans la presse :
www.lopinion.fr/edition/politique/najat-...-sociale-tapis-90193
www.liberation.fr/france/2015/11/10/mixi...-50-colleges_1412338
www.la-croix.com/Actualite/France/L-Educ...s-2015-11-09-1378409
www.la-croix.com/Actualite/France/Mixite...s-2015-11-10-1378556
www.lesechos.fr/politique-societe/societ...-college-1173953.php
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www.education.gouv.fr/cid95191/renforcer...ns-les-colleges.html
Gageons que les établissements où la stabilité des équipes est la plus faible et où les rares dispositifs attractifs seront supprimés bénéficieront pleinement de cette réforme !Najat Belkacem écrit: La réforme du collège aide à cela puisque la réforme du collège donne plus de manœuvres pour finalement adopter des projets qui leur soient propres avec les enseignements pratiques interdisciplinaires, avec la marge globale horaire qu’on leur donne, qui est beaucoup plus importante, c’est-à-dire des moyens plus importants pour mettre en place des projets qui feront l’identité du collège, le rendront plus attractifs et attireront d’autres familles que celles qu’il attirait jusqu’à présent.
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- Loys
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Il faut se pincer en lisant certaines déclarations :
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On cherche à les convaincre de quelque chose qu'on semble avoir du mal à tenir pour vrai.Louise Tourret écrit: Il s’agit donc désormais de convaincre l’ensemble des citoyens que la mixité a un intérêt pour tous. Comprenez: y compris pour les bons élèves et y compris pour les bourgeois. Mais comment les convaincre de cela?
Cherchera-t-on aussi à les convaincre que la terre est plate ?
Chair à canon de la politique gouvernemental, on comprend que les parents n'aient pas envie de cela pour leurs enfants.Du côté des premiers de la classe, aucune étude scientifique, et c’est la directrice des services statistiques de l’Éducation nationale, Catherine Moisan, qui le dit, ne montre que la mixité est source de progrès. Qu’y gagnent-ils, alors, les bons élèves? Leur participation au vivre-ensemble, selon le ministère...
Quand votre enfant vous décrit les chahuts répétitifs et les incivilités impunis, on a du mal à distinguer ni sentiment d'appartenance, ni projet collectif.C’est d’ailleurs bien l’enjeu, au niveau national. Comme l’écrit Najat Vallaud-Belkacem, il s’agit de considérer la mixité comme «une nécessité, au fondement du sentiment d’appartenance à un projet collectif».
Comme disait une mère d'élève dans le Monde récemment : "apprendre le vivre ensemble au collège ? Ce n'est pas plutôt une compétence qui devrait être acquise en maternelle ?"
Apprend à raser les murs, mon fils, et le cyclope te mangera en dernier.La ministre explique qu’il s’agit d’apprendre au futur citoyen à se confronter à l’altérité, ce qui lui fournira «des atouts pour la vie professionnelle future». Cela donne aussi des compétences psychosociales et développe les capacités d’adaptation...
En tant que parent délégué, je vois assez bien comment se passe la réflexion des familles CSP+ des enfants en CM2 :•Au niveau local, il va s’agir d’associer les familles à la réflexion sur la carte scolaire et les critères d’affectation des élèves. Fédérations de parents mais aussi collège par collège, ceux qui voudront venir en discuter dans les établissements;
- "je vais au journée porte ouverte de Saint Roméric. Il n'y a pas de journée porte ouverte pour le collège Léon Blum ? Quel dommage !" => une famille perdu pour le public.
- "Vous êtes sûr qu'on est sectorisé sur Olympe de Gouge ? Quand recevrons-nous la confirmation officielle ? En mars ? Mais Sainte Gudule demande une réponse en janvier ! Quel dommage !" => une autre famille perdue pour le public.
- "Il n'y aura plus de bilangue l'an prochain à Louise Michel ? Quel dommage !" => encore une famille perdue pour le public.
- "Avec 43% de réussite au brevet, Jean Jaurès est en progrès, mais Saint Ignace, c'est 98%" => là, évidemment, c'est la moitié des familles CSP+ qui se sont déjà envolés.
- "oui, le public, en théorie je suis favorable, mais avec la réforme, cela va être encore plus difficile d'avoir une place dans le privé : je préfère assurer maintenant" => Hop, cette famille-là, on ne l'avait pas imaginer partir.
Et naturellement en 6e :
- "Mais le gars qui caramélise la moitié des cours de math, il est encore là en février ? Mais qu'est-ce qu'on peut faire ?" => une famille qui ne reviendra pas l'an prochain.
Les familles favorisées veulent avoir le contrôle des opérations. Si elles ont le choix entre un collège privé et un multi-collège public, même celles qui aujourd'hui choisissent le public choisiront le privé. On ne prend pas de risque avec ses enfants.•Concernant la carte scolaire, les académies vont créer des «secteurs multi-collèges». Les familles devront classer leur demande par ordre de préférence ensuite chaque territoire décidera comment il gère ses règle d’affectation (sauf pour la question du handicap):
Faire en sorte que chaque école n'envoie pas sur plus de deux collèges, et de préférence sur un seul, ce serait déjà un gros progrès, et qui permettrait en outre d'améliorer la concertation école-collège. Mais naturellement, avec la carte scolaire mouchetée, on n'en prend pas le chemin.scolarisation avec des amis (car, ainsi que la ministre l’a souligné par deux fois, c’est effectivement un élément qui améliore la réussite);
Les poules désormais ne pondront que des oeufs cubiques : ce sont les coqs qui l'ont promis.•L’enseignement privé sera associé localement, les instances nationales ont exprimé leur volontarisme.
Et que signifie que l'enseignement privé sera associé localement ? Toute action publique qui ne s'appuie pas sur un jeu d'acteur rigoureux, et ici, qui ne prend pas en compte les desiderata des parents CSP+, est vouée à l'échec.
Les parents qui veulent évacuer leurs enfants trouveront un moyen, avec d'autant plus de de succès qu'ils sont élevés dans l'échelle sociale. Ce sont les classes moyennes qui resteront bloquées. Peut-être est-ce là l'objectif.
Notez le réalisme de Louise Tourret, qui ne nous a pas asséné ici "la réussite de tous les élèves".Quand la ministre a expliqué lundi 9 novembre que la mixité sociale est un vrai sujet politique, elle s’adressait à nous, citoyens. Mais nous pouvons répondre à la ministre qu’il s’agit aussi d’une vraie question pédagogique. Et que trouver des solutions pédagogiques qui permettent à davantage d’élèves de réussir est aussi une question fondamentalement politique et démocratique.
J'apprends sur sa notice Wikipédia que l'aîné de Louise Tourret a l'age d'être aujourd'hui en CE2. On en reparle dans deux ans.
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Toute réflexion sur la carte scolaire est vouée à l'échec si :
- elle n'est pas précédée par une action forte sur la ségrégation résidentielle. L'idéal serait évidemment que les secteurs d'un collège soient déjà mixtes socialement
- mener une action forte en faveur des collèges réputés difficiles pour qu'ils parviennent à garder leurs bons élèves et à attirer ceux des autres quartiers, ce qui passerait par en faire réellement des établissements d'excellence.
- lutter contre la concurrence déloyale du privé qui est - consciemment ou non - favorisé par l'affranchissement de règles qui s'imposent au public (dernière en date chez moi : le DASEN nous demande de limiter le coût pour les familles des voyages scolaires, alors que le privé n'a aucune contrainte dans ce domaine).
Il apparaît clairement que le gouvernement n'a aucune envie de mettre en oeuvre la moindre de ces trois idées.
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Note que l'idée de secteur multi-collèges entend apporter une réponse à ce problème.Hervé écrit: Toute réflexion sur la carte scolaire est vouée à l'échec si :
- elle n'est pas précédée par une action forte sur la ségrégation résidentielle. L'idéal serait évidemment que les secteurs d'un collège soient déjà mixtes socialement
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NVB "je ne souhaite pas forcer les familles. Je souhaite leur donner envie de mixité sociale, […] pour que les familles puissent avoir envie autant d'un établissement que d'un autre, il faudra travailler sur l'offre pédagogique des établissements, rendre les établissements plus attractifs. Une fois qu'on a rendu les établissements plus attractifs au sein de ce secteur multicollèges et bien"
JFA "Vous savez ce que je vais vous dire, vous avez supprimé les classes bilangues"
NVB "Les classes bilangues ne résolvaient pas cette question là"
JFA "Ça les rendait attractifs"
NVB "Mais bien sûr que non, les classes bilangues ne résolvaient pas cette question là. Les classes bilangues, au fond, qu'est-ce qu'elles permettaient ? Elles permettaient à un établissement qui allait mal, de dire, je veux conserver quand même quelques populations qui vont un peu mieux, plus aisées, et donc pour cela je leur ouvre des classes spécifiques donc je donne des moyens spécifiques supplémentaires à ces élèves pour les rassurer pour les garder".
[...] NVB "Mais en quoi, ça résout le cas des autres élèves plus défavorisés présents dans l'établissement ?
[...] NVB "Alors demain, ce que j'appelle offre pédagogique, ça va être le fait qu'un établissement qui va mal pourra par exemple, oui, développer un projet singulier, qui fasse son identité, par exemple, je ne sais pas moi, développer l'apprentissage du chinois, je dis n'importe quoi.
JFA "vous donnerez les moyens ou pas ?"
NVB "Mais bien sûr. Mais qui sera ouvert à tous les élèves, c'est la différence, c'est-à-dire que tous les élèves qui fréquenteront cet établissement auront la possibilité de profiter de cette offre pédagogique originale, et pas simplement ceux des classes aisées qu'on essaye d'attirer"
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- Loys
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La réponse vient de la ministre elle-même : "La mixité, c’est 0 perdant"Najat Belkacem écrit: Mais en quoi, ça résout le cas des autres élèves plus défavorisés présents dans l'établissement ?
A lire aussi :
www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-pau...015-1980752_1886.php
www.vousnousils.fr/2015/11/10/secteurs-m...lturalistes-2-578626
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