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FCPE mon amour
- Loys
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La FCPE a pris ces dernières années des orientations pour le moins radicales.
Revue de presse (commentée ou pas) de ses différentes prises de position.
Sur l'école numérique en 2010 : www.laviemoderne.net/veille/pilotage-eco...fourgous/20631#20631
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- Loys
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Quand Ludovia parle de Ludovia, elle en parle bien.FCPE : Le numérique à l’école : un enjeu encore incompris ?
Les organisateurs de l’Université d’été LUDOVIA ont décidé pour cette 9ème édition d’associer les usagers de l’école et en particulier les parents d’élèves aux travaux de réflexion, d’échange et de partage sur le numérique à l’école qui font la richesse de cet événement.
Y a-t-il en France une puissante association de patients qui prétende faire évoluer les pratiques médicales des médecins ?La FCPE, y était donc représentée cette année par un de ses administrateur national, Patrick Palisson.
Le numérique à l’école interroge tout naturellement les parents et en particulier la FCPE.
On peut d’ailleurs lire sur son site les questions fortes qui traversent l’école : la place de l’enseignant et la nécessaire évolution de ses pratiques pédagogiques, sont centrales.
www.fcpe.asso.fr/index.php/c .. .
Une vision purement utilitariste et libérale, donc. Naguère la FCPE était une fédération de gauche.Ainsi, dans les ateliers autour de la concertation sur la refondation de l’école, « la FCPE a appelé de ses voeux à faire de la future école, une école en phase avec la société, qui intéresse les élèves, qui leur permet d’apprendre à apprendre et de réussir par la suite.
Sympathique question. En tout cas, une chose est sûre avec la FCPE, on ne va pas vers la suppression du métier de parent d'élève !Des réticences existent encore bel et bien. Va-t-on vers la suppression du métier enseignant ?
C'est à souhaiter, non ?L’école finira-t-elle par disparaitre si l’on ouvre la porte au numérique ?
Entrée sauvage et institutionnelle du numérique qui n'a jamais fait l'objet d'un questionnement de la FCPE, elle. C'est bien dommage.Le numérique suppose, en effet, une évolution des structures et des métiers. Avec l’entrée du numérique, le métier d’enseignant va nécessairement être modifié ».
C'est-à-dire précisément ? Utiliser Facebook, recopier Wikipédia ? :scrLes parents constatent que le statut même de l’école évolue dans sa dimension spatiale et temporelle en reconnaissant que « de plus, l’école n’arrive pas à faire valoir, à prendre en compte les connaissances et les compétences acquises par l’élève en dehors de l’enceinte scolaire, et notamment du point de vue du numérique.
Une bibliothèque assez particulière où on peut trouver des films pornographiques, chatroulette, des corrigés d'exercice, des résumés d’œuvre pour éviter de les lire, des vidéos virales, des jeux publicitaires ou massivement multi-joueurs...Un élève du XXIème à la possibilité d’explorer la plus grande bibliothèque du monde...
Nombreux en effet sont les enfants qui apprennent le chinois en discutant avec des petits Chinois en ligne. C'est beau comme un rêve....de confronter ses idées avec d’autres, d’apprendre de nouvelles langues en discutant quotidiennement avec d’autres élèves du monde entier.
Lesquels ?Mais ils sont confrontés à un double statut les menant à refuser, d’une certaine manière le système scolaire. Un statut en dehors de l’école, en tant qu’acteur de ses apprentissages...
Oui, car l'école est un spectacle : on s'assoit et on se contente de regarder. On n'écoute pas activement, on ne prend pas de notes, on n'apprend pas, on ne s'exerce pas etc.et un statut dans l’école où il est, souvent, spectateur. »
Mais au fait, ce ne serait pas plutôt internet qui ferait de nos chers enfants de petits spectateurs-consommateurs passifs ?
Rendez-vous dans dix ans.Le projet éducatif de la FCPE intègre donc ce nouveau paradigme dans une société où « le numérique se pose comme une chance pour l’institution scolaire, les enseignants, les élèves et leurs parents et non comme une machine à détruire ».
Au moins c'est clair : « La FCPE a cette outrecuidance de toujours vouloir se mêler de ce qui se passe dans la classe, dans l’école et dans l’établissement et pas seulement de la relation entre les parents et le système éducatif. »Patrick PALISSON a accepté de préciser le projet de la FCPE dans cet interview à l’An@é pour Educavox.
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Ça devait être dans le numéro de la semaine dernière du Nouvel Observateur, où il était signalé que dans d'autres pays comme Suède ou l'Allemagne il n'y a pas une telle ferveur des parents d'élèves pour donner son avis à propos des méthodes d'enseignement. La différence est que dans ces pays les enseignants ont une formation sur les méthodes pédagogiques, les façons dont l'enfant évolue, son cerveau se forme, le bon professeur n'est pas seulement le professeur qui a le métier dans le sang et qui fait ça par instinct ou par le fruit d'une longue expérience.Loys écrit: Y a-t-il en France une puissante association de patients qui prétende faire évoluer les pratiques médicales des médecins ?
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- Loys
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Mais en France, jusqu'à très récemment, les professeurs étaient formés pendant un an de stage, et tous ces sujets étaient abordés. On pourrait par ailleurs discuter du caractère bien souvent idéologique de cette formation, mais elle avait le mérite d'exister.
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(à venir)
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En vertu de quelle légitimité démocratique ou de quelle expertise professionnelle ?La FCPE, l’UNEF et l’UNL souhaitent réformer le baccalauréat pour refonder vraiment l’Ecole
Fascinante expression que celle de "pôle des usagers"... Où l'on apprend que les parents d'élèves sont des usagers de l'école, ce qui ne manque pas de plonger dans des abîmes de perplexité...Pour la FCPE, l'UNEF et l'UNL, constitutives du pôle des usagers...
Je suis d'accord, mais sans doute pas pour les mêmes raisons......la concertation qui se tient actuellement sur le devenir de l’Ecole ne pourra pas déboucher sur une véritable refondation si on ne réforme pas en profondeur le baccalauréat.
C'est vrai qu'on stagne à 90% en série générale, une honte !Ce diplôme est pourtant le grand oublié de la discussion actuelle. Face à la stagnation de son taux de réussite...
"Prétendue" ? Vraiment ? www.laviemoderne.net/grandes-autopsies/18-diplome-de-bacotille...et à sa « dévalorisation » prétendue, il est temps de le refonder.
Un vrai couperet puisque tout le monde l'a. Les 10% d'échec peuvent le repasser.La FCPE, l’UNEF et l’UNL souhaitent sortir de cet examen couperet...
Car il n'y a pas de rattrapage, bien sûr....ne donnant pas de droit à l’erreur...
C'est la faute de l'examen si les élèves révisent au dernier moment ?...et favorisant les révisions de dernières minutes
Seulement pour ceux qui n'ont pas travaillé régulièrement toute l'année, comme les professeur y invitent les élèves en permanence. Rappelons que certaines épreuves sont anticipées pour alléger le "stress" des malheureux élèves.Le bachotage systématique en fin d'année est vecteur de stress...
Ben voyons......et sa valeur pédagogique reste à démontrer.
Mais qui écrit de telles âneries ?Loin de refléter le niveau réel des élève, il n’évalue qu’une restitution scolaire de connaissances à un moment donné...
Des compétences fondamentales et surtout faciles à évaluer, comme chacun peut l'imaginer.... et ignore totalement les compétences des élèves, notamment celles issues des piliers 6 et 7 du socle commun de connaissances et de compétences (sociales et civiques, autonomie et initiative).
... puisque tout le monde l'a.Nous souhaitons donc sortir de cet examen uniquement disciplinaire à la notation élitiste...
Un bac n'évalue pas ce qu'est un individu !...qui ne met en valeur qu’une partie de ce qu’est réellement l’élève.
Ce qui ne manquera pas de renforcer les inégalités entre élèves.Une part plus grande doit donc être faite aux contrôles en cours de formation, ainsi qu’aux oraux.
Pour émettre un jugement, il faut déjà savoir lire et écrire.Les épreuves écrites doivent elles aussi mieux évaluer les capacités des bacheliers à émettre un jugement, un regard critique…
Le bac n'évalue pas quinze années de scolarité, mais la capacité d'un élève à poursuivre des études dans le supérieur. C'est le premier grade universitaire.Nous ne pouvons pas non plus continuer à évaluer quinze années de scolarité en seulement quelques jours.
C'est bien de penser à l'employabilité des élèves.Les épreuves doivent donc se répartir entre le milieu de la première et de la terminale, et à la fin de ces deux années. Ces temps supplémentaires de correction, et donc d’absence de cours, pourraient être mis à profit pour que les lycéens aient un temps supplémentaire d’élaboration de leurs parcours d’orientation : stages en entreprises, découverte de l’enseignement supérieur...
Une fédération qui réclame moins de cours, voilà qui fait rêver n'importe quel Ministre de l'éducation nationale. Eh bien en France, ça existe.
Il faudrait savoir : le communiqué disait plus haut qu'il n'y avait pas de droit à l'erreur.Ensuite, le droit à l’erreur nécessite d’aménager des épreuves de rattrapage en cours de formation et non seulement à la fin de la terminale.
Il faut aller plus loin : l'élève doit pouvoir entrer dans le supérieur, et repasser plus tard les épreuves non validées.Nous souhaitons aussi que les épreuves validées ne soient pas repassées l’année suivante afin que l’élève ayant échoué puisse se concentrer sur les matières où il rencontre des difficultés.
Pas sûr que l'assurance de pouvoir repasser les épreuves ratées rende un grand service pédagogique aux élèves, qui n'auront plus qu'à répartir leurs efforts sur certaines disciplines la première année et sur d'autres l'année suivante, avec séchages de cours en perspective. C'est le début du bac à la carte, étalé sur plusieurs années.Pour les trois organisations, refaire une année complète et repasser des épreuves déjà réussies ne présente aucune valeur pédagogique.
Non que trop d'élèves qui n'en ont pas atteint le niveau le réussissent.Nous entendons trop souvent que le baccalauréat ne vaut plus rien car trop d’élèves le réussissent.
Alors que tous les élèves sont bons.Pour nous, la valeur d’un examen n’a rien à voir avec son taux de réussite, sauf à considérer que pour valoriser certains élèves il faut en exclure d’autres !
J'approuve : par exemple, que la notation en français tienne davantage compte du niveau de l'expression. Parce qu'avec deux points d'orthographe en moins seulement, voilà qui ne reflète pas le niveau des élèves.Pour la FCPE, l’UNEF et l’UNL, le niveau d’un examen se mesure à la pertinence de ses évaluations. Il nous faut donc, dès aujourd’hui, changer le baccalauréat pour lui permettre de mieux refléter le niveau des élèves dans toutes leurs dimensions.
Rien sur le bac connecté ? Je suis déçu.C’est la meilleure façon de lui donner un nouveau souffle et de mieux préparer les jeunes à la poursuite de leurs études.
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